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....... Bonjour? Il y a quelqu'un? Non? Bon. Tant pis. Je vais parler (ou écrire, plutôt?) dans le vide. Vu mon pseudo, vous avez dû comprendre que j'écris des fictions.

Je sais, c'est plus la mode. Je m'en souviens quand c'était la mode, cela dit. J'étais au lycée à l'époque. Enfin bref.

C'est plus la mode mais ça m'empêche pas de reposter un truc.

Le truc, c'est un texte très court qui parodie (très vaguement) les contes que j'adorais quand j'étais gamine. (ça donne envie, non? Je sais, j'ai un don pour donner envie aux gens de lire ce que j'écris) Je suis prête à parier que ce genre de bêtises ne fait rire que moi. En tout cas, peut-être qu'un jour, j'écrierai une suite~ Pas dit que je la poste, cela dit.

Bonne lecture à ceux qui passent par-là!

 

 

Après le mariage

 

Notre histoire commence par « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ». Ou pas tout à fait. Le chevalier et la princesse n'eurent pas d'enfant ensemble, bien qu'ils aient été mariés. Mais comme « ils se marièrent et n'eurent pas d'enfant » n'est pas un bon début, changeons le. Donc. Il était une fois une princesse qui se demandait vaguement ce qu'elle fichait là. Elle ne se sentait pas à sa place. Et pour cause ! La princesse, nommée Hilda, venait de se marier. Toujours affublée de sa robe de mariée, elle fixait bêtement son mari, le chevalier Frédéric Vent d'Or. Ce dernier était un homme de trente ans son aîné, au regard perçant et aux cheveux grisonnants. Son impressionnante carrure, marquée par les combats, ne pouvait masquer le malaise qu'il ressentait lui aussi.

« Bon. Et maintenant, fit Hilda en croisant les bras.

– Quoi « et maintenant » ? C'est la nuit de noces, répondit-il avec l'air embarrassé d'un chat venant de se cogner contre une vitre. On est censés... Vous savez non ?

– Non je ne sais pas. »

Il la regarda comme si elle était stupide, les deux sourcils haussés. Un claquement de langue agacé lui répondit.

« Ne me regardez pas comme ça. Je vous rappelle que j'ai passé les dix dernières années enfermée avec un démon qui n'était pas plus au courant que moi des pratiques maritales alors... Voilà, conclut Hilda comme si ce simple voilà était la réponse tous les mystères de l'univers. »

Vingt ans plus tôt, la mère de la princesse était morte à sa naissance. Amer, le roi s'était détourné des fées qui lui avaient prit son épouse. Susceptibles comme seuls savent l'être les représentants du Petit Peuple, elles avaient toutes refusé de faire don d'une beauté surnaturelle, d'une générosité angélique ou d'une voix superbe à Hilda, allant à l'encontre de la tradition.

Mais même en l'absence de tous ces cadeaux, elle était toujours une princesse. Alors, lorsqu'elle avait neuf ans, un jeune démon l'avait enlevé pour prouver sa vilenie à ses pairs. Nul ne sait si sa démonstration d'enlèvements de princesses avait été fructueuse mais une chose était sûre : presque dix ans plus tard, Frédéric était arrivé et avait vaincu le démon. La suite était évidente : le chevalier avait ramené la jeune princesse chez elle et on s'était hâté de préparer le mariage. Jusqu'à maintenant.

Hilda soupira, enleva ses charmants petits souliers à gros nœud qui lui faisaient un mal de chien et vînt s'asseoir dans le grand lit à baldaquins. Le chevalier la suivit, le regard soudain brillant d'intérêt. Frédéric s'approcha d'elle et prit ses deux mains dans les siennes, un grand sourire extatique aux lèvres.

« Vous ne savez vraiment pas ce qu'on est censé faire ? Vraiment, vraiment pas, insista-t-il.

– Puisque je vous dis que non, grogna la princesse qui se glissa sous les couvertures sans prendre la peine de se déshabiller. ».

Le sourire de Frédéric s’agrandit encore plus si c'était possible, lui donnant l'air d'un dangereux psychopathe. Il jubilait tant que ça en devenait effrayant. L'espace d'un instant, la princesse se posa quelques questions sur la santé mentale de son cher époux. Il se pencha vers elle.

« Sauter sur le lit. Voilà ce que nous devons faire. Sauter sur le lit en criant. »

Cette fois, ce fut au tour d'Hilda de le fixer comme s'il était stupide. Elle pencha la tête sur le côté et dégagea ses mains pour les recroiser sous sa poitrine. La princesse n'était certes, pas très au fait de qu'il se faisait ou non dans un mariage, mais elle était presque sûre que sauter sur un lit en criant n'était pas quelque chose qu'un couple faisait. Quand elle était petite, on lui avait plus d'une fois reproché de bondir sur son lit. Soi-disant que ce n'était pas digne de son rang. Si ça ne lui avait pas été permit quand elle était petite, pourquoi maintenant ? Elle savait bien que les adultes étaient pleins de contradictions, mais probablement pas à ce point-là. En parlant de « ce point-là », Hilda ne se croyait pas assez stupide pour croire quelque chose d'aussi énorme.

« Vous me prenez vraiment pour une quiche, en fait. »

Elle haussa un sourcil à la manière de Kpmljhgfrefgsqkt lorsqu'il pensait qu'elle avait dit ou fait quelque chose de d'idiot. Sur elle, ça marchait à tous les coups et elle espérait bien que Frédéric se sentirait bête. Le chevalier grimaça.

« Cette conversation est gênante...

– Je ne vois pas en quoi, répondit Hilda dont le sourcil se haussait toujours plus haut. La communication est la clef d'une relation saine d'après Kpmljhgfrefgsqkt. Et visiblement, il va falloir commun/iquer si nous voulons nous sortir de cette conversation gênante. »

Le chevalier la regarda bizarrement.

« … D'après qui ?

– Kpmljhgfrefgsqkt. C'est le démon qui m'a gardé, jugea-t-elle bon de préciser. »

Frédéric cligna des yeux avec l'air perdu de celui qui se demande depuis quand Hilda connaît le nom du démon. Ces créatures ne le révélaient pas à n'importe qui. Mais surtout, le vrai, c'était la manière dont elle le prononçait.

« … Comment vous avez dit ?

– Kpmljhgfrefgsqkt. Ça veut dire Grand Destructeur des Temps Immémoriaux Chaotiques en démoniaque. Mais vous pouvez l'appeler Chat. »

Un long silence lui répondit. Le couple se regardait maintenant en chien de faïence, l'une cherchant toujours ce qu'elle fichait là et l'autre se demandant pourquoi diable un démon se ferait appeler « Chat ». D'un commun accord, ils décidèrent de laisser tomber la fameuse conversation gênante et la prononciation du nom.

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