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roora-san
+2 ! Vivement la suite *-*
16/04/2015 à 18:45:34
roora-san
+2 à une super écrivaine...
07/04/2015 à 18:37:08
loulache
Merci pour ce +2 inattendu, il est bien entendu...
05/04/2015 à 22:50:26
dirt
Merci beaucoup! ^^
04/04/2015 à 23:32:18

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himea-hime a 0 points de bonté.

himea-hime
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Oyez, Oyeeeez,

 

Braves gens de la populace !

 

 

 

Ceci est une Doll-fiction, c'est à dire que ci-dessous je vais poster une fiction écrite par moi (qui d'autre, si c'est pas moi ^-^).

 

 

Je sais que j'ai un style d'écriture assez maladroit et lourd (ça, on me le répète souvent... Mais bon ! ), mais j'ai quand même  voulu partager ce petit torchon que j'écris quand j'ai du temps libre. :)

 

 

Bref, soit vous aimez, soit vous aimez pas, ou soit vous lisez pas. Simple, non ? :)

 

 

Si y'a des courageux qui veulent s'abonner et qui ont pas froid aux z'yeux, signalez-le ! ;)

 

 

Sinon, bah... Bonne lecture à ceux qui s'lancent ! 

 

 

 

***********

 


Prologue

 

 

 

 

Au loin se distinguait une lueur rougeâtre. On l'apercevait depuis la mer. Différentes nuances d'orange et de rouge dansaient en se reflétant sur le ciel. Cette lumière provenait de l'intérieur des terres. D'un endroit en particulier. Le Palais Royal. Le Palais Royal, au summum de sa puissance et de sa beauté grâce au Roi, était en feu.

 

Le brasier s'élevait sur plusieurs mètres de hauteur. C'était le plus grand qu'on ai vu jusqu'à ce jour – ou plus exactement, cette nuit-là. C'était impressionant. Un exploit. Un ravage. Un massacre. La famille impériale s'y trouvant allait être consumée par le feu dévastateur.

 

 

***********

 

 

Lorsque le toxin se mit à sonner, tout le monde – à part quelques gardes – dormait. Pui ce fut la panîque dans le Palais. Des personnes couraient dans tous les sens, animés par la terreur. Les portes donnant sur les sorties, même les plus petites et discrètes, ainsi que les fenêtres avaient été barricadées. Impossible d'échapper au feu dévorant tout sur son passage. C'en était fini de la famille impériale. Du moins, c'est ce que ceux ayant mis feu à la demeure du Roi pensaient...

 

 

 

Chapitre 1

 

 

 

Himéa se réveilla en sursaut, réveillée par le toxin. Une odeur de brûlé flottait dans l'air. La température ambiante avait considérablement augmenté. Un nuage de fumée s'insinuait dans la chambre par la porte entrouverte. La jeune fille ne tarda pas à comprendre ce qui se tramait. Cependant, elle ne réagit pas comme les serviteurs ou autres domestique. Etant de sang royal, on lui avait apprit à gérer une situation similaire dans le calme. Himéa avait toujours eu une grande capacité à garder son calme dans n'importe quelle situation depuis son enfance, même les plus graves. Pourtant, même si pour l'instant elle parvenait à garder son calme, elle ne savait pas quoi faire. Ses parents ? Où étaient ses parents ?! Et son frère ?! Où étaient-ils ?? Himéa se mit à arpenter en vitesse tous les couloirs du Palais, en s'arrêtant dans chaque pièce pour essayer de les trouver – en vain. Soudain, un cri résonna, faisant vibrer les murs. La jeune fille reconnu tout de suite la voix. Son frère.

 

Elle suivit, cette fois en courant, la direction d'où provenaient les cris suraigus de son petit frère. Elle ne se le pardonnerait pas s'il lui arrivait quelque chose. La jeune fille étant l'aînée, on lui avait enseigné l'art de se battre et se défendre dès sa naissance. Son frère étant de nature fragile, n'avait rien appris de cela. C'est pourquoi c'est elle qui devait le défendre. Quand elle arriva là où elle pensait que son frère se trouvait, elle fut horrifiée par le spectacle s'offrant à elle. Dans la Salle du Trône, entourés de gardes, gisaient sur le sol les cadavres ensanglantés se son père et de sa mère. Et au centre de ce répugnant spectacle, son frère, à genoux, transpercé dans le ventre par l'épée d'un soldat traître.

 

A cet instant, la princesse disparut.

 

Le cri que poussa la princesse fut des plus strident. Un cri de désespoir. De haine. De vengeance.

 

Alors, animée par l'envie de tuer, Himéa ramassa une épée par terre et s'élança vers la nuée de soldats.

 

***********

 

A l'époque, on avait trouvé ça drôle que l'Impératrice et le Roi se marient. Cela avait donné un curieux mélange, mais pas du tout néfaste. Au contraire. L'Impératrice provenait des tréfonds de la forêt qui s'étendait sur une grande partie du continent. Elle était d'une beauté inimaginable. De longs cheveux blonds, une peau des plus blanches, et des yeux d'un blanc nacré. Certains racontaient qu'elle descendait des Anciens Elfes qui habitaient les forêts autrefois. Quant au Roi, lui descendait de la longue dynastie des seigneurs régnant sur l'autre partie du continent. Les cheveux et les yeux noirs corbeaux des personnes de sang royal les caractérisaient. De cet union étaient nés deux enfants. Himéa, et son petit frère, Eto. Ce fut le début de la lignée Impé-royale.


***********

 

Ce matin-là, le matin d'après l'assasina de la famille impériale, un soleil rouge se leva. Seule une avait survécue. Une seule sur la centaine de personnes habitant le Palais. La seule survivante de sang impérial. Himéa. Le fait qu'elle vive encore était ignoré de tous, ce qui faciliterait sa veangeance. Ses cheveux, rouges du sang ayant coulé cette nuit, flottaient au vent pendant qu'elle contemplait les restes du Palais. Après un dernier regard vers son ancienne demeure, elle s'éloigna vers la mer. Elle oublierait son passé et se forgerait un avenir autre que celui qu'elle avait imaginé. Himéa n'avait qu'un seul but dans cet avenir: retrouver les assassins de sa famille et les tuer. Après cela, et seulement après avoir accompli sa vengeance, elle pourrait elle aussi reposer en paix.

 

C'est ainsi, animée par la vengeance, qu'elle se mit à pister les assassins. Ils avaient fui par la mer, elle en était sûre. Elle les tuera.

 

 

 

Chapitre 2

 

 

 

Après trois longs jours de marche vers la grande étendue bleue, la princesse déchue arriva enfin au port. Elle avait évité les chemins et était passée par la forêt. Peu de brigands s'y trouvaient, suite à la grande battue qui avait été organisée quelques mois avant, mais la traverser restait périlleux. Un peu plus tôt dans la matinée, Himéa avait quelque peu amélioré son apparence. Elle s'était arrêtée aux abords de la ville et vola quelques tissus mis à sécher près d'une maison. Ses anciens habits, une tun.ique longue à manche et un pantalon large, étaient troués et tachés, sans parler de son corps recouvert de boue et de poussière et le sang séché qui imbibait ses vêtements. Elle les lava tant bien que mal, ou sinon on la prendrait pour une vagabonde et enfila ceux qu'elle avait volé par dessus. Ses cheveux, blonds presque blancs par le passé, étaient maintenant rouge sang. Elle avait décidé de les couper courts pour éviter les noeux et les parasites, mais pas trop pour qu'ils puissent recouvrir ses oreilles u***s. Dans la famille Impériale et Impé-royale, tout le monde avait les oreilles en pointe. On racontait que c'était à cause de leurs ancêtres, les Anciens Elfes. Si quelqu'un remarquait ce détail, c'en était fini d'elle... Elle prit donc soin de les cacher. Elle avait aussi confectionné un cache-œil pour son oeil droit. Encore un autre détail compromettant: il était blanc, comme ceux de sa mère. L'autre, moins flagrant, était noir. Elle se dit que son père et sa mère pouvaient encore voir à travers ses yeux vairons. La jeune fille avait aussi vérifié ses armes: son épée, offerte par son père, et les deux poignards que sa mère avait offert à elle et son frère, pour leurs anniversaires. Sa famille...

 

Elle était maintenant méconnaissable. Elle avait perdu tout ce qui faisait ce qu'elle était auparavant, sauf son calme. C'était dorénavant la seule vertu qui lui restait.

 

Arrivée au port, Himéa se laissa pendant quelques longues secondes emporter par les différentes senteurs y régnant. Un fort parfum salé provenait de la mer, ce qui lui picota les narines. Mais la plupart des odeurs provenaient des tavernes ou autres hébergements au bord du port. Des effluves de nourriture lui chatouillèrent le nez, ce qui lui rappela qu'elle n'avait pas mangé depuis un moment. Malheureusement... Sans argent, elle n'irait pas loin. Et son apparence, bien que mieux que plus tôt, laissait tout de même à désirer. Une seule option: le vol.

 

 

 

Chapitre 3

 

 

 

La foule était agitée autour d'Himéa. Elle devait déjà être au courant du drame des jours passés. Les nouvelles allaient vites dans le pays. Maintenant qu'il n'y avait plus personne pour le défendre des invasions des peuples contigus ou des pirates, le peuple avait peur. Tout le monde au port était agité.

 

La princesse n'eut aucun mal à s'y fondre: il suffisait de jouer le jeu et faire comme la populace. Prendre un air apeuré et baisser les yeux n'était pas si difficile.

 

Himéa avait repéré sa cible en début d'après midi: un jeune homme ayant l'air un peu niais, mais assez aisé aussi. Bien que vêtu d'une cape rouge le cachant en grande partie, il était facilement repérable de loin. Avec ses talents de combattante, il ne mettrait pas longtemps à lui résister. Même si Himéa était fatiguée et affamée, elle n'avait d'autre choix. S'il elle devait le tuer pour avoir ce qu'elle désirait, elle le ferait.

 

 

 

Chapitre 4

 

 

 

Cachée derrière un tonneau de pommes et quelques caisses vides empilées les unes sur les autres, Himéa avait un angle de vison parfait sur la sortie de la taverne où était entrée sa proie. Voilà maintenant plus d'une heure qu'elle guettait sa sortie. Mais que faisait-il donc ? La faim et la fatigue de la jeune fille augmentaient de minutes en minutes. Elle était sur le point de s'endormir quand elle le vit sortir. Toujours habillé de sa cape rouge, il se dirigea vers une ruelle. „Oh, non !“ pensa la jeune fille. Il n'avait pas pris la trajectoire qu'elle lui avait prévu... Faisant tomber les caisses sur son passage, elle se précipita à sa suite. „Je n'aurais pas gaspillé un après-midi pour rien ! J'aurais mon dû, quoi qu'il m'en coûte !“. Qui aurait pensé que la princesse impériale était en vérité comme ça et non la douce jeune fille qu'elle paraissait être ?

 

 

Au début, elle avait prévu de tendre une embuscade à sa cible. Mais le plan d'Himéa n'avait pas fonctionné comme prévu, alors elle laissa place à l'improvisation. Elle rattrapa assez vite le jeune homme qui s'était enfoncé dans une ruelle sombre dans laquelle la foule ne pénétrait pas. Elle décida d'user des autres de ses talents pour parvenir à ses fins. La ruse. Le mensonge.

 

-Attends ! L'interpella-t-elle, de peur de le voir disparaître.

 

Il s'arrêta, obéissant à l'ordre de la jeune fille. „Il n'aurait pas dû s'arrêter, il n'a plus aucune chance maintenant“. Himéa esquissa un sourire, le rejoignit en vitesse et s'arrêta derrière lui, un de ses poignards à la main, attendant qu'il se retourne. Ce qu'il ne fit pas.

 

- Que veux-tu ? Lui demanda-t-il, d'une voix posée, parfaitement maîtrisé.

 

- Je...

 

Himéa n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le jeune homme se retourna sans qu'elle puisse en prendre conscience et la plaqua contre un des murs sales de la petites ruelle, une main sur sa bouche, l'autre serrant ses poignets au dessus de sa tête. La jeune fille, surprise par ce brusque retournement de situation. Son poignard gisait à terre et elle ouvrait de grands yeux. Personne n'avait réussi à la maîtriser ainsi depuis bien longtemps. „Mais qui est-il ?“. Elle était incapable de bouger. Après avoir fouillé les environs des yeux, son regard se porta sur son assaillant.

 

Il n'avait plus rien du jeune homme niais qu'elle avait repéré. Il avait l'air vif, rusé et fort. Himéa se réprimanda elle-même de sa bêtise; sa première leçon et la plus importante avait été de se méfier des apparences que les gens laissaient paraître. Mais avec cette faim qui lui tenaillait le ventre, elle l'avait complètement oubliée. Le serpent, croyant attraper une proie, a mordu sa propre queue; le sort s'était retourné contre elle. Outre ce qu'elle percevait chez ce jeune homme, il y avait son physique. Il était magnifique. Des mèches de cheveux noirs profond retombaient en cascade devant ses yeux, qui eux étaient d'un vert jade. Un de ces yeux était barré d'une cicatrices rougeâtre. Un nez aquilin était parfaitement centré au milieu de son visage, ne le rendant que plus beau. „Un dieu“, pensa Himéa jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée dans sa contemplation par le dieu lui-même.

 

  • Qui est-tu ? Que me veux-tu, misérable vermine ? Lui cracha-t-il à la figure.

  • Mhhmmmm, répondit Himéa tant bien que mal, ne pouvant pas parler.

  • Quoi ? Mais enfin, vas-tu répondre correctement ?? S'énerva le jeune homme.

 

Elle lui mordit alors la main, aussi fort qu'elle le put jusqu'à ce qu'il libère sa bouche. Sa main était en sang et son visage tordu de douleur, mais il ne lâcha pas les poignets de la jeune fille pour autant.

 

  • Répond !

  • Tu n'as pas besoin de savoir qui je suis ! Ce que je veux ?! Ton argent !

 

Himéa lui dévoila sans peine son intention. De toute façon, maintenant qu'elle était démasquée, ça ne servait à rien de mentir sur son but. Elle sentit que la colère du garçon augmentait.

 

  • Mon argent ? Rien que ça ? Et tu pensais que j'allais te le donner sans résister, je me trompe ?! S'énerva-t-il. Je ne te lâcherais pas avant que tu me dise qui tu es et pour qui tu travailles, sale morveux !

 

„Morveux ?“

 

  • A vrai dire, j'avais l'intention de te tuer si tu résistait. Mais à ce que je vois, c'est moi qui risque de mourir maintenant. Et comme je te l'ai dis avant, tu n'as pas besoin de savoir qui je suis ! Que tu me lâches ou non, je parviendrais à m'enfuir.

  • Me tuer, moi, un pirate ? Mais pour qui te prends-tu ?? Tu n'es même pas parvenu à me toucher avec ton misérable poignard ! Et tu penses être fort ? Mon pauvre bougre, tu ne m'arrives même pas à la cheville ! Vas-y, essayes toujours de fuir ! Je ne vois pas ce qui te retiens, si tu es si fort que ça ! Mais avant, tu vas tout m'avouer !

 

Himéa n'en revint pas ! Il la prenait pour un garçon ! C'est vrai que vu sa nouvelle apparence, il était difficile de devinait qu'elle était une fille... Et il avait bien dit qu'il était un pirate ? Alors un nouveau plan lui vint à l'esprit: se faire passer pour un homme, puis s'engager en tant que pirate. Les pirates naviguent en mer, et c'est justement là qu'Himéa veut aller. Elle avait trouvé son moyen de passage.

 

 

 

 

Chapitre 5

 

 

 

 

La jeune fille ne sentait plus ses poignets. Le garçon les lui serrait de plus en plus fort. Elle se doutait qu'il ne la lâcherait pas avant d'avoir ce qu'il veut. „Il me ressemble !“ pensa Himéa. Elle décida de mettre son plan en action.

 

  • Aïe !! Arrête, je vais tout te dire !! couina la princesse du mieux qu'elle pu.

  • Pas trop tôt ! Dit-il en desserrant un peu son emprise. Donc... ?!

  • Je... Je suis à la recherche de travail, enfin, plus précisément, je voudrais devenir un pirate ! J'ai toujours voulu en être un, et comme tu y ressemblait... Je t'ai suivi ! Pardonne-moi !

 

Là, le jeune homme eu carrément l'air surpris. Il la fixa encore quelques secondes avant d'éclater d'un rire nerveux. Puis il se reprit, libéra entièrement les poignets d'Himéa et reprit son sérieux.

 

  • Humhum... Franchement ! Dire que je t'ai pris pour un voleur !! Mais tu crois vraiment que, toi ! Un maigrichon pareil peut devenir pirate ! Arrête de te moquer de moi, tu n'es rien d'autre qu'un bouffon !

 

Sur ces mots, il s'éloigna silencieusement. „Et merde !“ Jura Himéa. „C'est la deuxième fois en une journée qu'un de mes plans tombe à l'eau ! Cette fois, je ne vais pas abandonner !“ Et elle se lança de nouveau à la poursuite du pirate.

 

  • S'il-te-plaît !! J'était sérieus... sérieux !!

  • Et bien moi aussi.

  • Ecoute ! Je n'ai plus de foyer, plus de famille, plus rien !! Je n'ai rien à perdre ! Je sais me battre et...

  • Oui oui, c'est ça, ils disent tous ça et le moment venu, ils s'enfuient tous ventre à terre. Bon, adieu, j'ai des choses à faire !

  • Non ! Prenez-moi à bord, même en période d'essai ! Je vous montrerai ce que je vaut !!

  • Je sens que si je ne dis pas oui, tu vas continuer à me suivre, n'est-ce pas ? Soupira-t-il.

  • C'est bien ce que je pensais ! Bon, amène-toi, on va voir le Cap'taine !

  • Oh, merci ! Merci infiniment ! Le remercia-t-elle en faisant des yeux de merlans frit.

 

Himéa se précipita derrière lui et il quittèrent ensemble la ruelle, toujours plongée dans le noir.

 

 

 

Chapitre 6

 

 

 

„Enfin !“ pensa la princesse. „Même si ça a été dur, j'ai presque réussi !“ Cependant, elle dut arrêter de rêvasser car le pirate avançait vite et elle devait presque courir pour ne pas le perdre. Peine perdue. Au bout d'un moment, étant de petite taille, elle le perdit dans la foule. La foule autour d'elle avait agit comme une vague et l'avait emmenée on ne sait où, si ce n'était devant une taverne malodorante. Elle se mit à héler les gens pour retrouver le jeune homme:

 

  • Hem... Excusez-moi... vous n'auriez pas vu... ??

 

Au bout d'un moment, alors qu'elle avait presque perdu espoir, une main lui saisit le bras. Elle s'apprêtait à riposter quand elle reconnu une certaine cape rouge. Le porteur ce cette dernière ne manqua pas de la réprimander après l'avoir emmenée à l'écart:

 

  • Non mais franchement ! Je regarde ailleurs une minute et tu disparais !! D'où viens-tu pour avoir un sens d'orientation aussi pourri ?? D'ailleurs, il n'y a pas que ça de louche, chez toi, Lui fit-il remarquer en la contemplant. Ton cache-œil... La couleur de tes cheveux... J'ai beaucoup voyagé et je n'en ai jamais vu pareille ! Et ton langage soutenu... Si tu es engagé, je ne te laisserai pas tranquille avant d'avoir des réponses ! Mais tout d'abord, explique-moi comment ça se fait que tu aies les cheveux rouges.

  • La couleur de... mes... cheveux ?? dit la jeune fille, en tremblant un peu, surtout de peur qu'il remarque ses oreilles en les regardant de plus près.

  • Oui ! Explique-moi, ou je te laisse en plan ici et tu peux dire adieu au monde des pirates !

  • Mais...

  • Dis-le moi ! Lui hurla-il.

 

„Eh bien, il est vraiment autoritaire... Quelle excuse vais-je pouvoir trouver ?!“

 

  • Eh bien... C'est parce que là d'où je viens, on utilise des... humm... des plantes ! Des plantes pour entretenir nos cheveux et des fois, il... il y a des effets indésirés si on utilise certaines plantes... Voilà ce qui s'est passé avec mes cheveux...

 

„Pfiooou... qui pourrait croire à un mensonge aussi nul ?“ Pensa la princesse. Et pourtant, contrairement à ses pensées...

 

  • Hum. Je vois... Intéressant. D'ailleurs... Comment tu t'appelles, gamin ?

 

„Aïe... Ça non plus je n'y avait pas pensé... Voyons voir, je ne connais pas beaucoup de noms masculins... Et si... !“

 

  • Je m'appelle... Eto, répondit-elle, serrant les points à l'allusion à son frère.

  • Eto... Eh !! Ça me rappelle vaguement quelque chose... mais quoi ?! Moi, c'est Sama... San, lui dit-il, en évitant son regard. Bon, maintenant que les présentations sont faites et que je connais le mystère de tes cheveux rouges, allons voir le Cap'taine ! Reprit-il en affichant un grand sourire pas très crédible.

 

Sur ce, il l'entraîna dans la foule sans qu'elle puisse placer un mot.

 

 

 

Chapitre 7

 

 

 

Ça faisait un moment maintenant que San tirait Himéa dans le tohu-bohu de la populace. La jeune fille se demandait sans cesse vers où ils se dirigeaient, jusqu'à ce que son inquiétude augmente en remarquant qu'il l'entraînait de plus en plus dans les recoins sombres de la ville portuaire. „Mais où-donc m'emmène-t-il ? C'est louche. Surtout qu'il a hésité sur son nom... Hum... Bon, on peut pas dire que je suis tout à fait honnête et normale non plus.“ Plongée dans ses pensées, Himéa ne faisait plus vraiment attention à ce qui l'entourait. Elle ne remarqua donc pas qu'ils étaient finalement arrivés à destination.

 

La taverne – et encore, ça ressemblait plus à une prison très sale – était assez lugubre vue de l'extérieur. Sale, répugnante et malodorante. Un endroit très peu recommandé. C'était la première impression qu'on avait en voyant ce bâtiment. La seconde impression était la pire.

 

 

La princesse regretta tout de suite d'avoir franchit le pas de la porte délabrée.

 

 

 

Chapitre 8

 

 

 

A l'intérieur de la taverne immonde se trouvaient des personnes. Mais attention, pas n'importe quelles personnes. Des bandits, des pirates, des voleurs et autres voyous de tout genre peuplaient l'auberge malodorante. Tous avaient des cicatrices réparties inégalement sur leur corps ou des membres en moins. „Charmant“ pensa la princesse avec dégoût. L'atmosphère qui y régnait était lourde et les regards que les clients jetèrent à Himéa quand elle entra furent à en glacer le sang.

 

San avança joyeusement („Mais comment pouvait-il être joyeux dans un endroit pareil ?!“) à travers tous ces truands vers une alcôve située au fond de la taverne. Un rideau abîmé en obstruait l'entrée. La jeune fille prit son courage à deux mains et traversa à son tour cet amas de canailles qui ne manquaient pas de la dévisager à son passage. Arrivée devant le rideau, elle ne savait plus quoi faire. San était entré, mais elle, elle ne savait pas si elle en avait le droit. Donc elle attendit.

 

Au bout de quelques minutes, elle commença à avoir des frissons à cause des des regards qu'on lui lançait derrière son dos, ce qui l'amena à poser une main sur son poignard. „Au moins, je pourrais me défendre si ces misérables tentent quelque chose...“. Ce qui ne la rassura pas davantage. „Mais que fait donc San ?!“ se demanda-t-elle. Et puis à un moment, elle commença à entendre des bribes de conversation provenant de l'alcôve.

 

Elle se raprocha et tendit l'oreille pour mieux comprendre. C'était la voix de San et celle... d'un enfant ?! „Le capitaine est un enfant ?!“

 

 

  • ...lleeeez, Cap'taine, dites oui ! … arrête pas... me coller aux basques... me lâchera pas...

  • … t'avais déjà dit... plus rame... personne !

  • ...uste pour... fois !

 

 

Himéa voulut se rapprocher encore plus pour mieux entendre et... trébucha sur une latte du plancher. Elle se rattrapa de justesse au rideau, qui, à son tour, tomba, dévoilant un San abasourdi par sa soudaine apparition et... un enfant d'une douzaine d'années à la chevelure rousse, des yeux verts rieurs et le visage parsemé de tâches de rousseur.

 

„J'avais vu juste ! Il y a bien un enfant !“ pensa la jeune fille... avant de se rendre compte de sa situation un peu... embarrassante. Elle se releva tant bien que mal et se retrouva face à face avec San. „On dirait bien qu'il est furieux“ sourit intérieurement Himéa, charmée par cette nouvelle facette bien différente de celles qu'elle avait vu dans la rue. Le petit garçon éclata de rire, mais...

 

 

  • Non mais tu te crois où, p'tit merdeux ?! lui hurla-t-il à la figure. Qui t'as permis d'entrer ?! Hein ?! En plus tu trouves ça drôle ?! J'essaye de te trouver un poste dans l'équipage et...

  • San, intervint le rouquin, soudain sérieux, Laisse-nous seuls.

  • Rhmmppff... Oui, Cap'taine. Appelez-moi si besoin.

 

 

Sur ces mots, San sorti sans protester. „Eh bien, quelle autorité !“ songea la princesse. Mais cela ne la rassura pas de voir le jeune homme sortir et la laisser seule en compagnie de cet inconnu. Après quelques secondes où le garçon la dévisagea de haut-en-bas, il prit la parole.

 

 

  • Bien, bien, bien. Que dirais-tu d'aller discuter dans un endroit plus approprié ? Lui proposa-t-il en souriant.

 

 

Himéa allait répondre quand elle croisa le regard maintenant glacé et maléfique du petit roux, en totale contradiction avec son sourire. Un regard terrifiant.

 

 

„C'est un démon“.

 

 

 

Chapitre 9

 

 

 

Himéa était en sueur. Elle se trouvait seule, dans une petite pièce au premier étage de la taverne, prise au piège en « charmante » compagnie. Elle aurait tout donné pour se retrouver avec n'importe qui d'autre que « lui ». San l'avait laissé seule avec le capitaine. Malveillant. Fourbe. Rusé. Trompeur. C'était ce qu'il dégageait quand il laissait tomber sa couverture enfantine, exactement comme à l'instant. « Mais qu'est-il donc... ? »

 


  • Moi ? Je suis le Capitaine des pirates que tu souhaites rejoindre, répondit le rouquin en réponse à la question in ulée de la jeune fille.

  • Que... ??!!!

 

 

« Il... Il lit dans mes pensées ! J'avais raison, c'est un démon ! S'il découvre que... »

 

 

  • Que je découvre quoi, ma jolie ? Que tu es une fille ? Ou ce que tu penses de moi ? La coupa le garçon, sans lui laisser le temps de penser quelque chose de plus.

  • Mais... Mais... Ma-mais... Comment est-ce possible ? Tu... Vous..

  • Ahlala, quel ennui. Je vais faire simple pour que ça entre dans ta petite tête : Si tu veux savoir comment j'ai deviné ceci, c'est parce qu'à l'instant où je t'ai rencontrée, j'ai tout de suite pu « entendre » tes pensées. En suivant ta façon de penser, j'en ai conclu que tu était une fille. Et puis, quand tu penses, ma jolie, on pourrait t'entendre de loin. Tu penses aussi fort que si tu hurlais. Bon, bon, bon. Que vais-je faire de toi ? Continua-t-il avec un sourire malicieux.

 

 

« Tchhht... Et merde ! Bloquer mes pensées, trouver une pensée inutile, vite! »

 

 

  • Sage résolution, ma petite. Maintenant si tu pouvais me parler directement au lieu de songer à m'insulter de tous les noms...

  • Qu'... qu'es-tu ? hésita Himéa.

  • Le Capitaine.

  • Est-ce que tu... vous allez me faire quelque chose de... ?

  • Non, si ce n'est t'accepter parmi nous. J'aime bien cette lueur qui brûle dans tes yeux, ça pourrait par la suite se révélait intéressant, répliqua le garçon avec un air sournois.

 

 

Il se rapprocha d'elle jusqu'à ce qu'elle se retrouve plaquer contre le mur du fond de la pièce, si bien qu'elle ne put plus bouger. « Et s'il révélait que je suis une... »

 

 

  • Ne t'inquiètes pas, jolie jeune fille, je ne dirais rien à personne. Avec quoi pourrais-je te faire chanter, sinon ? En contre partie, tu m'obéiras au doigt et à l'oeil.

  • Mhpphhff...

  • En voilà une subordonnée obéissante... Et ravissante aussi, lui dit-il avec un clin d'oeil en prime.

 

 

Il s'éloigna et alla s'affaler sur une chaise.

 

« Je vais le tuer !! Oser m'humilier de la sorte ! »

 

 

  • Tatata... Je t'entends !

 

 

« Grrrr... saleté de pouvoir ! Maintenant je comprends pourquoi c'est LUI, le Capitaine !»

 

 

  • Bon. Il reste encore une condition pour intégrer MON équipage. Quelles sont tes capacités ? Lui demanda-t-il, soudain sérieux.

  • Je sais me battre avec une épée ou n'importe quelle autre arme à lame. Je n'ai pas peur de la douleur et j'ai une garantie de ne pas mourir avant d'avoir atteint mon but.

  • Et quel est-donc ce but ?

  • … Cela ne vous regarde pas.

  • Très bien. Acceptée. Bienvenue à bord, Eto !

 

 

Sur ces mots, il reprit son allure enfantine et sortit de la pièce, intimant à Himéa de le suivre.

 

 

„Enfin !“

 

 

 

[Suite à venir.]

 


 

 


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