Bonjour/Bonsoir ^p^ !

 SOUVENT ABSENTE CET ETE !


C'est une histoire que j'ai écrite, alors tout vos commentaire, bons ou mauvais sont bons à prendre afin que je m'améliore. Néanmoins tout commentaire non constructif n'est pas du tout le bienvenu  
N'hésitez pas à me contactée sur ma doll :  Borjia.
LES PREVENUS SONT DANS MES AMIS.
Voici quelques règles (Oui c'est énervant mais ...) :

- Pas d'insulte. Si ça ne vous plaît pas, vous n'avez pas besoin de transmettre un message haineux. 
- Pas de HS, flood ou pub ( Pour les pub, hors RPG et histoires bien sûr)

- Les chapitres seront longs à être publiés. Etant donner que je ne veux pas que l'histoire devienne niaise, je ne prends pas le risque que ça le devienne. 

- Commentez de manière constructive.

Voilà, c'est déjà ça ^^' Je tiens juste à préciser que je ne l'ai jamais publiée, donc je suis un peu stressée  

PROLOGUE :

                                 Stay strong and fight your demons ~

   La jeune femme ne savait plus quoi faire. Elle avait littéralement tout essayé, et pourtant elle ne pouvait sauver personne. Elle avait toujours pensé qu'elle avait hérité d'une malédiction. A présent, elle en avait la preuve. 
Assise seule dans le grenier poussiéreux de sa maison familiale, où était éparpillé un peu partout d'anciennes affaires inutilisables et inutilisées depuis bien longtemps -comme la robe de mariée de sa défunte mère, un coffre, de la taille d'une malle avait été déplacé du coin de la grande pièce au centre du grenier. La trace était toujours visible. Ce coffre était ouvert, et avait été fouillé. Si on regardait bien, on pouvait voir qu'un vieux livre manquait. Ce dernier, ce trouvant dans les mains de la jeune femme, ouvert à la moitié. Cette jeune femme pleurait toutes les larmes de son corps, larmes qui tombaient parfois sur les pages du manuscrit, effaçant l'écriture calligraphique
de l'ouvrage qui datait d'un ou plusieurs siècles. 
La brune sentit quelque chose lui prendre le coude et la tirer vers le haut. Cependant, ce fut l'effet inverse, et Tess tomba spectaculairement sur le sol en bois. 

- Putai.n ! T'es vraiment pas douée toi ! Cria Owen légèrement amusé. 

- Qu'est-ce que ... ?! Interrogea Tess, visiblement surprise de l'apparition soudaine de son ami.

Le Djinn soupira, avant de dire : 

- T'es trop naïve. Tu as vraiment cru que ... Que je ... 

Mais la jeune femme ne répondit pas. 

Owen leva la tête. Il commença à afficher un visage inquiet. Il avait entendu l'alarme. Il devint pâle, ce qui n'était pas habituel. 

- Bouge toi ! Faut y aller ! Ils arrivent ! Poursuivit-il en hurlant. Son teint pris une couleur cadavérique. 

- Owen ... Non ... Je ... Je ne veux plus me battre. Les gens ne méritent pas ça ... Balbutia la femme à l'oeil doré, totalement découragée.

L'homme fut d'abord choqué que son ami prononce aussi facilement ces paroles étant donner la situation. Il décida d'ignorer indéfiniment l'avis de Tess.
Il prit la jeune femme dans ses bras et disparu aussi subitement qu'il était arrivé. 
Après leur départ, la vieille maison s'écroula violemment à cause d'un tremblement de terre qui n'aurait jamais du arriver. La seconde suivant la chute de l'habitation une quinzaine d'ombres noires malodorantes sans têtes surgirent du sol boueux.

CHAPITRE 1 :

Don't be afraid by yourself ~

Un appartement mal rangé, des vêtements éparpillés un peu partout au sol, et tant de désordre était le quotidien de la jeune femme qui vivait ici. Elle s’appelait Tess; Tess Milord. C'était une jeune femme calme, gentille, rationnelle, mais totalement associable, elle était très timide. Pour la consolée de son manque d'amis, elle pouvait compter sur les plantes, qu'elle aimait au plus profond d'elle même.

Physiquement, elle n'était pas très grande, mais pas trop petite non plus. Ses yeux avaient une particularité qu'une minorité de personne au monde avaient : ils étaient vairons ; alors qu'un oeil était vert, l'autre était doré étincelant. A l'époque, elle ne savait pas ce que ça signifiait ...

Elle avait de beaux cheveux bruns, ondulés sur  les pointes et lisses sur les longueurs. Du haut de ses 21 ans; qui était l'âge qu'elle avait quand tout à commencé, la femme aux yeux vairons travaillait dans un célèbre magasin de vêtement en tant que vendeuse, et il faut avouer qu'elle vendait très bien. Ce magasin, aussi appelé "United Colors of Benetton", était le seul endroit où elle n'avait plus peur de ce que les gens pouvaient penser, elle arrivait même à apprécier leurs compagnie. 
 

Mais revenons où nous étions, dans l'appartement de la belle Tess Milord.

 
Ce matin là, elle se leva avec beaucoup de mal. Même si c'était ses horaires habituels, ce jour là, elle avait eu des difficultés à se lever. Malgré tout, elle sortit de son lit de manière nonchalante. 
Aussitôt, elle se précipita dans la petite et humide pièce qui ne comportait qu'une douche et des latrines, lui servant de salle de bain. Complexée par son hétérochromie des yeux, la première chose qu'elle fit fut de mettre une lentille de la même couleur que son oeil vert sur son oeil doré. En effet, étant petite, Tess avait subit de nombreuses brimades, elle avait également été frappée et harcelée à cause de son oeil. Aujourd'hui, elle avait prit l'habitude de le cacher, et personne ne l'avait remarqué, du moins à sa connaissance. Après cette action, la jeune tenta de coiffer sa longue chevelure tant bien que mal. Ce n'est qu'une heure plus tard que la brune pu partir à son travail de manière présentable. 

 
Elle n'avait pas de voiture, c'est pourquoi elle prenait chaque matin le même Taxi, qui avait toujours le même conducteur. Cependant sa compagnie était désagréable, il passait le trajet à draguer vulgairement Tess, qui avait appris au fil des semaines à ignorer totalement les avances du chauffeur : 


- M'fin bon t'es bien jolie aujourd'hui, tu t'fais belle pour moi ? Demanda-t-il à la jeune avec son accent montagnard.


La jeune femme ne répondit même pas à ce compliment qu'elle trouvait ridicule. 


Une demi-heure plus tard le Taxi arriva devant le magasin encore fermé. Une fine pluie avait commencé à tomber, tachant l'unifo.rme de la vendeuse. 
Le chauffeur aux traits étrangers partit aussitôt, faisant un signe à la nymphe, qui n'y prêta aucune attention. 

 
La pluie devenait de plus en plus forte, et le froid se faisait ressentir. A cette époque de l'année, c'était assez courant, mais Tess préférait la chaleur; c'est pourquoi elle ouvrit rapidement le magasin et entama son service. 

 
Ses collègues arrivèrent peu de temps après, faisant à peine un signe à la brune. Cette dernière ne les aimaient pas trop, ces hypocrites étaient toujours ensemble et passaient leurs temps à parler derrière le dos des gens, de plus, elles ne respectaient personne.

 
Cette journée fut longue. Longue et dure. Les clients avaient été nombreux, mais la majorité n'avaient fait aucuns achats, e.xepté cette vieille dame avec sa petite fille. Elle avait acheter une belle robe mi-longue, bleue à petits points blancs.
 

Même si elle adorait son travail, ce n'était pas la meilleure journée qu'elle avait passé. A la fin de son service Tess sortit du magasin et appela un Taxi par téléphone. Elle pria pour que le montagnard ne soit pas le chauffeur.
 

La voiture arriva légèrement en retard. Elle était différente des autres voitures de Taxi; celle-ci était une Honda, avec des rayures blanches argentées sur les côtés de la carrosserie. 
Elle monta dans l'automobile et dicta son adresse - ou plutôt celle de ses parents, au chauffeur : 


- 250 London Street. C'est à 20 kilomètres de Mountain Spring.


- D'accord D'accord ! Répondit le chauffeur d'une voix enjouée. Vous y allez pour quoi  ? Continua-t-il toujours aussi joyeux. 


Tess ne voyait pas le visage de l'homme, qui semblait à la voix, avoir le même âge qu'elle. Son visage était caché par une casquette typique des chauffeur de Taxi. La jeune femme pensa alors être tombée un énergumène se faisant passer pour un chauffeur de Taxi. 


- C'est la fin de la semaine. Je passe le Samedi et le Dimanche chez mes parents. Répondit-elle clairement, sans aucune émotions apparente. 


- Oh d'accord. C'est joli là-bas ? Je n'y suis jamais aller. Je vais mettre le GPS, j'espère que ça ne vous gênera pas. Dit l'homme plutôt curieux.


La brunette ne répondit pas, et se contenta de mettre des écouteurs.

Le reste du trajet resta silencieux.
 

Arrivée à l'adresse, la jeune femme sortit sans dire un mot. Elle paya le chauffeur et put enfin voir son visage. Il avait une mâchoire carée, mais pas totalement, une bouche pulpeuse et rosée. Elle remarqua également qu'il avait, comme elle, les yeux vairons. Mais c'était bien moins visible que les yeux de Tess ; ceux de l'homme étaient tout deux marrons, mais l'un plus clair que l'autre.
 

La jeune femme faillit lui faire remarquer, mais elle se rappella à temps qu'elle avait une lentille sur son œil doré.

- Merci ! Dit l'homme, ravi que quelqu'un lui paie le juste prix.


Après le départ de la belle voiture, Tess se retourna afin de voir la maison familiale. Comme lui avait dit sa mère au téléphone deux jours auparavant, la façade de l'habitation était totalement en travaux, à cause de la nouvelle norme en vigueur, consistant à isoler toutes les maisons de plus de 50 ans. Le père de la brunette trouvait ça idiot, puisque depuis le temps qu'il habitait ici, jamais il n'avait eu froid. Selon lui, la cheminée était la seule solution pour se réchauffer.
 

Cette belle bâtisse avait 143 ans, très exactement. Elle était grande, et divisée en deux parties : Le logement familial, dont l'extérieur était peint en blanc cassé ; ainsi que le hangar, qui quant-à lui affichait ses briques.
 

La porte de l'habitacle était en verre, et Tess la passa sans sonner. Elle monta les escaliers en marbre qui donnait sur l'étage habitable, le premier, et passa une autre porte, celle-ci était en bois avec une fenêtre en verre à la verticale. Lorsqu'elle entra dans la cuisine qui était ouverte sur le couloir de l'entrée, sa mère, Délia, épluchait le plus vite qu'elle pouvait les pommes de terres qu'elle avait récolté ce matin.
 

- Bonjour Maman ! Salua Tess, interrompant sa mère.
 

- Bonjour ma chérie, tu vas bien ? Ta semaine c'est bien passée ? Répondit Délia, légèrement irritée d'avoir été interrompue dans sa tâche.
 

- Oh oui... Ça va … Où est papa ? Je ne l'ai pas vu à l'extérieur. Demanda calmement la jeune.
 

- Oh il doit être avec ses lapins. Mais enlève ta lentille avant d'aller le voir, tu sais que ça ne lui plait pas de te voir ainsi.


En effet, la maison comportait à l'extérieur dans une sorte de petite cabane, une trentaine de petites cages afin d'élever des rongeurs. Son père, Conrad, était un passionné de rongeurs, et surtout des lapins. Mais cette passion le poussait à les tués afin de pouvoir manger de la viande.
 

Avant d'aller voir son paternel, la jeune femme écouta sa mère, qui a toujours de bons conseils à lui donner, et enleva sa lentille verte. La seconde suivante, Conrad fit irruption au premier étage :


- Bonjour bonjour ! Tess je t'ai vu arrivé ! T'es où ? J'ai un cadeau pour toi ! Annonça le père avec gaieté.
 

Son père était quelqu'un de très susceptible, mais de tellement gentil. Il était grand pour son âge, avait des cheveux blancs sur la totalité de la tête, il ne portait pas de lunettes, contrairement à sa femme.
Tess sortit de la salle de bain, après avoir jeté sa lentille à la poubelle.

Elle serra son père dans les bras et lui exprima son envie de savoir quelle était cette surprise.


- C'est … Révéla le vieil homme avec beaucoup de suspens ; Un Lapin ! Pour toute la semaine ! Le plus gros jamais vu, tu pourra en manger autant que t'en aura envie ! Tu pourra même en emporter à ton travail !
 

- Oh papa... C'est tellement gentil … Dit Tess, déçue que ce ne soit pas autre chose qu'un animal mort.
 

- Bon les enfants, on passe à table, c'est déjà dix neuf heure trente ! Intervînt Délia.


La femme aux yeux vairons aida ses parents à mettre la table dans la petite Véranda possédant une baie vitrée offrant une magnifique vue sur les vignes voisines.

Après le repas, qui fut long et ennuyeux selon la belle Tess, cette dernière décida de regagner sa chambre. Elle était tout au fond du couloir, et possédait une fenêtre avec vue sur le hangar, elle n'avait pas été décorée depuis les seize ans de la brune. Posters d'anciennes rockstar et de boysband de l'époque décoraient entièrement les murs de la petite chambre.

La jeune se coucha rapidement. Fatiguée de sa mauvaise journée.

Lorsque le crépuscule fut totalement arrivé, une ombre noire, sans tête, particulièrement malodorante apparu au beau milieu de la chambre de Tess, qui ne se réveilla pas. L'ombre flottante se posa délicatement sur le plancher, prenant alors la e d'une ombre humaine. Cependant elle restait nauséabonde, et sombre. Elle posa sa main sur le front de la jeune femme, endormie. Cinq secondes s'écoulèrent et l'ombre disparu aussi rapidement qu'elle était apparue, et la jeune femme se réveilla en sursaut, haletante et dégoulinant de sueur, elle avait la tête qui tournait et certainement un peu de fièvre. Tess ouvra la fenêtre et prit une grande respiration, puis, elle retourna se coucher.

Le lendemain matin, la jeune femme allait beaucoup mieux. Alors qu'elle cherchait son petit déjeuner dans le réfrigérateur, elle ne trouva pas ses fruits habituels, et partit à la supérette la plus proche.

A l'intérieur de la supérette, la température était glaciale, et la jeune femme n'étais pas la seule à le ressentir.
Dans le rayon fruit et légumes, elle remarqua un homme de dos – et elle n'avait pas pour habitude de remarquer qui que ce soit, qui ressemblait grandement au chauffeur de Taxi du jour précédent.

Mais elle resta où elle était, après tout, pourquoi irait-elle parler à cet inconnu ?

Seulement, ce n'est pas elle qui alla vers lui, plutôt l'inverse.
L'homme s'approcha, et Tess se rappela qu'elle n'avait pas mit sa lentille. Elle tenta de sortir du rayon le plus rapidement qu'elle le pouvait. En vain, le grand homme la saisit violemment par l'épaule et la retourna afin d'être face à elle :


- Je savais bien que je vous avais déjà vu ! Hurla-t-il.


Comme elle l'avait pensé, c'était l'homme du Taxi.


- Et bien moi... Je ne vous connais pas. Alors je vais partir continuer mes achats. Hein ? Merci ! Assura Tess, gênée que quelqu'un l'ai reconnue sans sa précieuse lentille de couleur verte.
A présent, quelques clients s'étaient approchés afin d'observer la scène.


- Mais si ! Vous êtes la femme que j'ai ramenée chez ses parents hier soir ! Confirma l'inconnu. Par contre … Il y a quelque chose de différent chez vous …


Il analysa et dévisagea la jeune femme.


- Euh... Je devrais y aller... Dit-elle gênée.

- Vos yeux ! C'est vos yeux ! Ils sont magnifiques ! Remarqua-t-il avec enthousiasme.

- Ah bon ? Et bien … C'est … Merci ? Mais je dois y aller. Continua Tess, voulant à tout prix se dégager de cette situation gênante.

Une alarme retentit. Le genre d'alarme effrayante qui poussait les gens à fuir plutôt que de rester à l'intérieur.

- Et bien mademoiselle Milord, on dirait que vous allez devoir rester dans ce magasin. Dit l'homme aux yeux vairons.

- Pardon ?! Comment connaissez-vous mon nom ? S'inquiéta Tess.

- Vous me l'avez dit hier. Assura l'inconnu qui en savait trop.

- Non. Dit fermement la jeune femme, très autoritaire.

Les clients commencèrent à courir dans le magasin, tels des animaux enragés auxquels ont auraient retiré un organe. Et en une fraction de secondes, ils tombèrent tous au sols, simultanément.

Une dizaine d'ombres noires surgirent des murs, et les portes du magasin s’ouvrèrent. Une tornade approchait.
Seulement cette tornade n'avait été prévue par aucun météorologues, ni aucun baromètre.

Tess, choquée, tenta d'hurler, mais aucuns sons ne sortirent de sa bouche. Elle paniqua.
Le mystérieux à ses côtés, lui saisit l'épaule, alors que les ombres nauséabondes s'approchaient dangereusement de la brune.

Ils disparurent instantanément, silencieusement.

CHAPITRE 2 :

All monsters are human ~

Ils réapparurent devant la maison familiale des Milord.

L'inconnu lui tenant toujours l'épaule, Tess ne voulait pas ouvrir les yeux, elle était effrayée et croyait être toujours dans le magasin.

Il la lâcha, et lui dit d'une voix rassurante, douce et mélodieuse :

- Ouvre les yeux, n'ai pas peur.

La brunette obéit. Elle n'en croyait pas ses yeux, d'un coup, elle s'était retrouvée devant l'habitation de ses parents alors que la seconde précédente elle était dans une grande surface où des ombres malodorantes flottaient dangereusement vers elle.

Elle hurla de toute ses forces afin de faire retomber toute la pani.que, et la surprise qu'elle avait, mais l'homme aux yeux vairons l'en empêcha en lui mettant sa main devant la bouche.

- Calme toi... Tess calme toi … C'est fini...

Elle fondit en larme, écroulée sur le sol.

- Comment ?! Demanda-t-elle avec une voix faible et tremblante, c'est impossible, impossible !

L'homme la releva, et l'aida à marcher jusqu'à la porte d'entrée en verre. La jeune arriva ensuite à marcher sans aide et monta les escaliers, toujours fébrile. Tess passa la porte, ses parents étaient absents.

Elle se précipita dans sa chambre, verrouilla à double tour sa porte et s'effondra sur le sol, visiblement choquée. Elle resta ainsi une quinzaine de minute, avant de se lever subitement et de se changer. Elle mit une robe noire simple et mi-longue avec des chaussures à talons haut verts aux motifs de plumes de paons.

Elle attacha ses cheveux en une queue de chevale et sortit de sa chambre. Elle chercha l'homme partout, mais elle ne le trouva pas. Elle ne sait pas comment, mais il était partit.

Une heure plus tard, ses parents rentrèrent. Comme à leur habitude ils se disputaient, pour un rien. Cette après-midi c'était sur la voiture, Délia avait conduit alors que c'était au tour de Conrad.

- Non Conrad ! C'était à moi de conduire ! Je conduis le retour, tu as oublié ou quoi ?! Tu m'énerve ! Cria la mère avec agressivité.

- Calme toi. Répondit trop calmement le paternel

Cette réplique, Délia la connaissait par cœur, et elle avait le don de l'énervée encore plus.

Ils continuèrent ainsi longtemps, ne remarquant pas la présence de leur fille, qui c'était assise afin d'observer la scène avec amusement.

Quand ils virent que leur fille était là, ils furent tout d'abord surpris et ne savaient pas quoi dire. Après une minute d'un silence pesant, la mère de Tess dit :

- Tess … Ma chérie … Qu-que fais-tu ici ? Tu … N'étais pas censée être au magasin ?

- Il n'y avait pas ce que je cherchais. Mentit la femme aux yeux vairons.

- Oh … Et bien … D'accord … Continua Délia ne sachant quoi dire.

Ils restèrent ainsi pendant dix minutes, sans rien dire. Après quoi, la brune se leva et décida de rendre visite à sa tante, qui vivait non-loin de là. Sa tante, Paola était la sœur de Délia. C'était une femme particulièrement calme, passionnée de tortues et assez féministe. Paola vivait à cinq mètre de chez sa sœur, et possédait un poulailler ainsi qu'un potager.

Lorsque Tess monta les escaliers en bois de la maison bien plus récente que l'habitacle des Milord, elle glissa à cause de l'humidité et tomba lourdement à terre, s'écrasant dans une flaque de boue qu'elle avait soigneusement évité. La femme sortit paniquée après avoir entendu le cri de sa nièce et le bruit de la chute. Lorsqu'elle vit Tess couverte de boue elle éclata de rire et l'aida finalement à se relevée. Elles entrèrent dans la maison en pierre où la façade peinte en blanc cassé donnait une impression de fausse vieillesse, alors qu'en réalité, elle n'avait qu'une vingtaine d'années.

- Oh ma poulette, ma pauvre, viens te changée, je crois que Sacha a laissé des affaires ici, tu les prendra.

Sacha était la cousine de Tess, qui jalousait depuis toujours cette dernière. Sacha avait toujours voulu ressembler à la jeune femme, et avait même acheté des lentilles de couleur doré et usé de la chirurgie esthétique. Cependant le résultat n'était pas convaincant.

La jeune Milord emprunta la salle de bain de sa tante et pris une douche tonifiante.

Lorsqu'elle sortit après une bonne heure, elle remarqua qu'elle avait une tâche noire dans le dos. Elle était petite mais démangeait Tess.

Cette dernière enroula une serviette autour de son corps et prit quelques vêtements dans l'ancienne commode en rotin de sa cousine, partie en voyage.

Elle s'habilla d'une combinaison à motifs et ne mit pas de chaussures.

Lorsqu'elle voulu rejoindre sa tante, elle ne pu s'empêcher de remarquer un coffre noir grand ouvert. Elle pouvait apercevoir des photos d'elle petite, et sa tante n'étant pas dans les parages, elle décida de regarder l'intégralité du contenu du coffre fort. Ces photos étaient censées appartenir à Délia, pourtant, elles n'étaient pas chez Madame Milord.

La porte d'entrée claqua, et Paola fit irruption dans la pièce, où Tess analysait les anciennes photographies.

- Tata … Euh … Pardon, je suis tombée dessus par hasard et … Dit Tess avec gêne.

- Pose ça. Tout de suite. Et ne regarde plus jamais à l'intérieur. Fais comme si ce n'était jamais arrivé. Coupa froidement Paola.

 

La tante de la brunette referma le coffre noir et repris un air tranquille et serein, comme à son habitude.

 

- Tu veux du thé ? Continua la vieille femme.

Tess, décontenancée par la réaction de la dame ne répondit pas, et dit simplement qu'elle devait y aller. Elle avait réussis à garder une photo dans son soutient-gorge et rentra chez ses parents alors qu'une pluie torrentielle tombait violemment, faisant résonner un bruit désagréable.

Trempée, elle couru dans la chambre d'adolescent et s'y enferma. Lorsqu'elle regarda la photo, elle se voyait, petite, avec ses beaux cheveux et ses yeux vairons, tenant la main à sa mère devant le lac, son père pêchant à l'arrière plan. Après quelques minutes, elle pu voir une ombre noire, similaire à celles du magasin juste à côté de Conrad, qui ne semblait pas s'en rendre compte. Elle eu un frisson, déchira l'image et éclata en sanglots.

Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Cette journée avait été vraiment très étrange et tout sauf rationnelle. Tess décida de retourner au magasin afin d'essayer de comprendre ce qui c'était passé. Elle y alla à pieds, et lorsque la femme arriva sur le parking elle vit des voitures cassées et des familles en pleurs. La police était présente et en cette fin d'après-midi la présence des secours était flagrante.

La jeune femme pris peur et rentra à l'habitacle des Milord en courant, totalement paniquée. Une fois rentrée, elle avait le souffle court, et ce n'était pas dû à l'effort qu'elle venait de produire, plus à l'angoisse. Délia, paniquée la prit dans ses bras et tenta de la calmée du mieux qu'elle pouvait.

La crise d'angoisse passa finalement après quelques minutes, et allongée sur le vieux canapé du salon où trônait une télévision à écran plat, diffusant un célèbre jeu télévisé passant sur la première chaîne, Tess mangeait une part de gâteau qu'avait fait sa mère, une des spécialités de Délia, l'autre étant une crème au chocolat délicieuse.

Sur les coups des vingt heures, Conrad s'assit aux côtés de sa fille et lui tendit une carte.

- Tiens, c'étais dans la boîte au lettre, c'est pour toi. Dit-il calmement.

Son père partit ensuite, et, curieuse, Tess lit la carte. Cette dernière était bleue avec des dorures sur les bords. L'écriture était calligraphique et d'un doré étincelant. Il était écrit que la jeune femme devait se rendre dès que possible dans la forêt toute proche afin de recevoir des explications.

La seule réaction de la jeune femme fut de laisser tomber la carte et de regarder avec grande attention le jeu télévisé qu'elle détestait tant. Mais après avoir réaliser que la carte était bien réelle, elle se leva et enfila les premières chaussures qui lui tombait sous la main, des baskets noires signées Nike et très peu féminines. Elle n'enfila pas une veste, saisit la carte, et marcha dans le froid jusqu'à la forêt qui à cette heure-ci était sombre et terrifiante.

Peu rassurée, elle hurla en demandant s'il y avait quelqu'un. Mais personne ne répondit.

Un craquement de branche de bois retentit, et peu rassurée, Tess Milord tomba au sol, elle sentait qu'elle allait bientôt pani.quer et qu'une violente crise d'angoisse arrivait. Elle se releva, et continua de s'enfoncer loin de la forêt, se retournant très souvent afin de voir si elle n'était pas suivie.

Désormais, elle entendait des bruits de pas, et n''osait plus se retourner. Mais la peur céda, et une fois qu'elle eut regarder derrière elle, elle pu apercevoir une ombre humaine, sûrement masculine assez proche. Tess, étourdie, n'avait pas pris son téléphone ni une lampe torche, et ne pu voir la personne. Elle saisit un bout de bois, le premier qu'elle trouva, et s'en servit comme arme défensive au cas où cette ombre s'approcherait plus. Mais cette dernière resta immobile, fixant la jeune femme.

Ce n'est qu'après cinq longues minutes que l'ombre avança vers la brune, qui par peur reculait. Tess trébucha, et tomba en arrière, elle supplia pour qu'il ne lui arrive rien, elle alla même jusqu'à prier, ce qu'elle ne faisait jamais.

Elle sentit qu'elle était relevée, à présent debout, elle voulu regarder derrière elle afin de voir ce qui ce passait. Mais la seule chose qu'elle ne put voir était une main lui passant devant les yeux, la vue floue, elle perdit ensuite connaissance dans la froide nuit noire et dans la forêt terrifiante.