Quand le vie est pire que la mort

Lhëia

Quand seule la haine compte.

{Des.cription à venir.}

[Fri, 04 Apr 2008 14:36:01 +0200]

Compte RPG

Bienvenue à toi étranger. Tu es bien téméraire de vouloir t'aventurer ici....T'es-tu simplement égaré ou es-tu incroyablement stupide? Les créatures qui peuplent ce mondes sont belles, séductrices et méfiantes. En approcher une revient à s'engager dans une valse mortelle dont l'issue semble incertaine. Mais puis-ce que tu y tiens, viens, rentre donc et découvre par toi même.

Toïa

Plus rapides que le vent, dévorants tout sur leurs passage, les harpies sont là.

Toïa est une jeune femme glaciale, ce qui fait son charme. Son passage est pareil à une cavale sauvage dans les cieux. Elle est aussi imprévisible que le vent, pouvant déchainer contre vous une tempête ou une simple bourrasque pour faire voler vos cheveux. Mais ses mystérieux pouvoirs ne sont pas la seule chose que vous devez craindre chez elle. Certes, cette jolie demoiselle est belle, a des mensurations plus qu'honorable...mais, c'est lorsque vous sentez la brise sur votre visage que vous la voyez. Cachée derrière un buisson, elle se relève. Son corps mince et musclé est dévoilé par des vêtements grisés. Vous ne vous méfiez pas, vos yeux remontent le long de son corps et, subjugué, vous vous approchez. Mais ce que vous n'avez pas remarqué, c'est que la belle semble vous attendre, les bras croisés dans son dos et le bas de ses longues jambes caché par le buisson. C'est lorsque vous êtes assez proche pour vous rendre compte des serres acérées qui lui servent de pieds et qu'elle vous saisit avec ses ailes que vous vous rendez compte de votre erreur. L'oxygène autour de vous semble se rarifier et la femme ne semble pas vouloir vous lâcher. C'est dans cette étreinte mortelle et douce que vous mourrez, sans crier sans lutter sans résister. Et c'est ainsi que la harpie repart, dans un léger bruissement qui accompagne son vol silencieux.

«Je suis cruelle, je suis injuste. Je suis mystère, je suis vengeance.»

Amaryde

Les sirènes attendent, juchées sur les amas d'ossements et les chairs desséchées des hommes qu'elles ont fait périr, elles attendent leur prochaine victime.

Au détours d'un sentier, poussé par la soif, un étang vous attire. Vous ne faites même pas attention, votre esprit ne vous alerte pas. Même si au fond de vous, vous savez, vous savez qu'un point d'eau au milieu de nul part, c'est louche. Mais vous croyez au miracle, vous approchez quand même. Grave erreur, pauvre sot. Mais il fait si chaud, et puis, c'est l'affaire de quelques secondes. C'est là que vous la voyez, sublime créature aquatique et gracieuse. Son visage pareil à celui d'une poupée de porcelaine affiche une expression peinée. Vous semblez l'effrayer. Et elle s'éloigne, tout en vous lançant un regard desespéré. Sans vous en rendre compte, votre tête s'est rapprochée du bord. C'est là que le charme opère, elle réaparait devant vous, ses lèvres pulpeuses semblent vous murmurer quelque chose, vous vous penchez encore plus. Comme si l'emprise qu'elle e.xerçait sur vous c'était renforcée. Elle sort la tête de l'eau, ses longs cheveux d'ébène ondulent à la surface de l'étang. Sa main noire est recouverte d'écaille et lorsqu'elle la fait glisser sur votre visage vous ne remarquez pas que du sang coule le long de votre joue. Et puis soudainement elle vous entraîne au fond, vous sentez son corps puissant bouger dans l'eau. La créature se retourne et vous dévisage avec un sourire. Un sourire qui contrastate avec son air innoncent de petite poupée. Un sourire qui refléte ce qu'elle est vraiment.

«Je joue, je manipule et je séduit. Laissez vous entraîner dans le noir, je vous plongerais dans les abymes du desespoir.»