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RPGISTE

PAS VRAIMENT LE TEMPS

BLOG EN COURS

PERSONNAGE SUR UNE AUTRE DOLL : AMANDREY

EN RECHERCHE DE RPG AVEC UN UNVIERS DEJA CREE, MAIS SUITE A DE PAS HYPER BONNES EXPERIENCES, STRESSE UN PEU DE SE LANCER

Parce que dans ce monde, on a souvent besoins d'air.

Souvent besoins de Partir.

De tout laisser derrière soit.

Et de respirer.

Reprendre cette air si pure, si rare, si précieux.

J'aimerais créer une bulle de douceur.

Je ne crois plus au monde et à l'humanité depuis longtemps.

Ils ont tous les deux été ravagés par l'idiotie.

Mais un bateau ne coule pas tant que l'eau n'entre pas à l'intérieur de lui.

Alors je ne laisserais pas cette cruauté s'inssinuer en moi.

Je créerais cette bulle de douceur.

Celle qui me protégera du monde.

Et de la peur qu'il m'inspire.

Et il y aura assez de place à l'intérieur,

Pour accueillir les gens comme moi.

Ceux qui ne croient plus en rien.

Mais qui continuent au fond d'eux,

D'espérer trouver cette lumière,

Qui les tirera vers un monde,

Ou ils trouveront enfin leur place.

Les gens comme nous ont parfois besoin d'être réparé avant d'être envoyé dans votre monde.

Salem. C'est mon nom. Enfin ma signature, donc appelez moi comme ça.

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La musique est une chose qu'on écoute, qu'on ressent, qu'on vit. Je juge beaucoup les gens sur leur style musical car il est le reflet de leur personnalité.

Mercredi 13 août / 00:35

J'avais envie d'écrire, alors c'est ce que je vais faire. Je voulais parler des autres. Un peu de la société. Celle dans laquelle nous vivons et qui est grandement erronée. J'avais aussi envie de parler de quelques unes de mes expériences. J'avais envie de parler, mais j'avais plus de voix, ou peut-être juste pas assez pour m'exprimer, et c'est pour ça que je vais le faire sur un site ou personne ne connait ma vraie identité, ou personne d'important à mes yeux ne pourra me juger. Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes, je m'excuse de pas être parfaite non plus, parce que j'aurai beau critiquer, je ne me donne pas une meilleure estime. En revanche, je me trouve plus mature, ça j'en suis fière.

Ma vie a malheureusement commencé un 6 juin, à 18h. En d'autre terme, elle a commencé avec un joli chiffre : 666. Dès ma naissance, j'ai été béni par le diable, chose faite il ne me restait plus qu'à grandir. Et j'ai grandi. Elle est loin l'époque de l'insouciance ou je courais après les papillons. Bon, pour certain ce n'est qu'une image, mais je le faisais vraiment, jusqu'à ce que ma première phobie s'annonce. Celle des insectes, y compris les papillons. Bien évidemment, une phobie ne suffit pas. Rajoutons l'arachnophobie et la peur du noir. Avoir peur de noir au point d'être paralysée. Vous allez voir, ce détail a une certaine importance.

Avancons un peu dans le temps pour comprendre. 28 juin 2014. Après plusieurs déception en amour (non je ne parle pas de cet amour qui pousse des gens à s'unir dans la mort, je parle ici d'une simple amitié), je me retrouve abandonnée par mes dernières amies. Elles disaient que je jouais un double-je avec elle, elles disaient que je les rabaissais. Je me regarde dans la glace. C'est normal. Je n'ai rien fait de mal. Avec 174 de Q.I. et des tendances sociopathiques, je ne serai jamais un ange parfait qui respecte les autres, mais je ne serai jamais moi-même non plus.

Sérieusement, celui qui a dit que les personnes atteintes de troubles mentaux étaient aptes à vivre dans la société va aller rejoindre les poissons. Ah oui suis-je bête. Personne ne l'a jamais dit, car tout le monde sait que c'est faux.

Je me regarde toujours dans la glace. Est-ce que c'est vraiment moi ? Physiquement non plus je crois pas être la bonne personne. Je me rapelle une discussion avec mon grand père.

"-Je veux des abdos.

- Des abods sur une fille ? C'est mo.che.

- Non c'est beau.

- Non, c'est juste mo.che et ridicule.

- C'est pas mo.che. On t'a juste appris que quelqu'un de fort physiquement, c'était aussi quelqu'un de fort psychologiquement, alors une femme avec des abdos est une femme forte, et c'est ça que tu n'apprécies pas. Tu ne peux pas croire qu'une femme est forte, parce qu'on t'a appris qu'elles étaient faibles. Et  tu veux qu'elles restent faibles, parce qu'une femme forte, ça fait peur à n'importe quel homme.

- Chaque chose à sa place."

Je me regarde dans la glace. Je ne suis pas faible. Si j'étais faible, j'aurais arrêter de me battre depuis longtemps. Les couteaux dans la cuisine, ils ont toujours été si attirant. Leurs lâmes aiguisées. Est-ce qu'ils n'auraient pas pu rendre mes poignets plus jolis ?  

Une autre question me vient en tête. Je suis mo.che pas très maigre, personne ne m'a jamais aimé plus d'un an, et les seuls personnes qui m'aiment, je les déteste avec l'aide de chaques chromosomes qui constituent mon corps. D'ailleurs, je crois que j'ai peur de ça aussi. L'amour. A force d'être blessée par lui, j'ai finis par en avoir peur. Bien heureusement, il y'en a qui sont toujours là, et qui resteront à mes côtés pour toujours j'espère. Certain qui sont là tout les jours et qui me servent de pillier pour rester en vie pus d'un an, et d'autres qui prennent le relais moins de deux mois par an, mais qui me fournissent assez en énergie positive pour que je puisse survivre. Qu'est-ce que je ferais sans eux ?

Mais ce n'était pas la question que je voulais me poser. Je voulais me demander : pourquoi est-ce que je me bats encore ?

"Tu es trop grosse." "Tu es laide." "Tu crois vraiment qu'on veut être tes amies ?" "T'as vu tes yeux ? Ton regard : on dirait que tu veux tous nous tuer, tu fais peur." "Vas t'en, on veut pas de toi ici." "Bouboule !" "Je dis pas que t'es grosse, mais perdre du poids te ferais pas de mal." "Ca t'arrives de t'habiller autrement qu'en sac ?"

Je tombe. J'ai toujours été rejetée. La société ? C'est bien pour ça qu'on vit non ? Moi, elle m'a toujours rejeté, je ne savais pas encore parler qu'on m'a collé une étiquette sur le front. Alors non, je ne sais pas pourquoi je me bats encore.

Peut-être par masochisme. Peut-être que cette douleur qui s'insinue en moi, plus brutale, plus violente à chaques coups, peut-être qu'enfaite, c'est pour elle que je vis. Je suis née pour souffrir, et comme ma date de naissance me l'indique fièrement, je suis née pour abriter des démons en moi. Tout ceux que les gens reffusent de voir.

Je me paralyse doucement, étendue sur le tapis encore humide de la salle de bain. J'ai peur du noir. Il ne fait pas noir dans la pièce. C'est justement là que je me mets à stresser. Mon esprit s'active. Je n'ai pas peur d'entrer dans une pièce sombre, ou peut-être que si : j'ai peur d'entrer dans une pièce sombre parce que je sais qu'on ne m'y verra pas. Parce que l'obscurité, elle n'est pas autour de moi, elle est à l'intérieur de moi.

Et cette question qui revint encore une fois à mon esprit : Pourquoi tu te bats ? Pourquoi tu vis ? Pourquoi tu continues alors que tu es épuisée ?

Je rampe sur le sol jusqu'à la cabine de douche, et fait couler de l'eau froide sur mes tempes. J'ai mal à la tête. Je suis épuisée. Fatiguée de croiser autant d'abrutit dans ma vie.

Il est temps de sortir. Je coupe l'eau et part me balader dans la maison. Tout le monde est partit, je suis seule, et aucune pièce ne me parait vraiment attirante.

Les couteaux dans la cuisine.

Je passe devant et m'oblige à tourner la tête, les mains crispés sur mon jean.

Il y a le journal sur la table basse du salon. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir pour avoir envie d'aller m'enterrer six pieds sous terre, loin de tout ça.

De jolis mots (et croyez moi je ne suis qu'ironie en disant ça) orne la couverture.

Viol. Meurtre. Génocide. Décapitation. Arme. Crise économique.

D'accord, le dernier mot de cette liste, je m'en fou autant que les cheveux emmêlées dans ma brosse.

Mais pas les autres. Et surtout pas le premier. Je nourris une haine innimaginable envers les hommes. Pas tous évidemment. Ceux qui sont doux, briser par la vie comme moi, ils ont quelques choses en plus. Des cicatrices. Et les cicatrices sont belles. Ce sont elles qui créent une personne.

Je ne dis pas que les beaufs qui m'acostent dans la rue n'en ont pas, mais à part des problèmes de libidos, je ne vois pas trop avec quoi ils auraient pu se couper à coups de cutter.

Penser à eux me donnes envie de vomir.

"Eh mademoiselle, ça te dirait de venir chez moi, on va s'amuser tu verras ! Non ? Comment ça non ? sa.lope, tu as cru que tu étais baisable ? Aucun homme voudra jamais de toi."

Ca tombe bien abruti, j'essayais pas de plaire. Et encore moins à toi ou un autre énergumène de l'espèce masculine.

"Eh mademoiselle, t'es hyper bonne, viens on va jouer. T'as 15 ans ? Me.rde, non mais je déconnais, t'inquiètes pas, ça reste entre nous hein ? Allez bye"

C'est sure qu'harceler une mineure, ça refroidit, mais harceler tout court devrait te faire peur. Et elles étaient passées ou tes co.uilles quand tu disais ça ? Quand tu m'appelais depuis l'autre bout de la rue, là elles étaient présentes, et bien visibles en plus, mais là *po.uf* magie ! Elles ont disparu.

Plus je ressasse le passé, plus je plonge dans un gouffre sans fin, mais ca me permet de trouver quelques réponses.

Toujours cette même question : pourquoi t'es toujours en vie ? Pourquoi tu te bats ?

Parce que je suis animée par la rage et le sadisme. Je vis pour la vengeance. Je vis pour me faire respecter (Il faudra d'ailleurs inv.enter un autre mot pour le "respect", car toutes mes condoléances, mais ce qu'autre fois, on osait appeler "respect" est bel et bien une fo.rme de reconnaissance morte et enterrée.)

Je vis pour prouver à tout ces imbéciles qui me rabaissaient, qui me disaient que je n'avais pas ma place ici, qui me disaient que je ne réussirais jamais : je vis pour leur prouver qu'ils avaient torts.

Et aussi longtemps qu'il faudra, je me battrai. Aussi longtemps qu'il faudra, je souffrerais. Mais j'aurai toujours cette rage au ventre et cette force dans les poings qui me poussera au-dessus des autres.

On est le mercredi 13 août, et il est 00:42. J'ai finis d'écrire ce que je n'avais pas la force de dire. Je regarde les oiseaux par la fenêtre, puis je relis mon texte. J'ai encore beaucoup de chose à dire. Mais tout va bien. Il faut plus d'une plume pour voler, au même titre qu'il me faudra plus d'une plume pour tout écrire.

Si vous avez lu tout ça

Vous êtes courageux

En ce moemnt juste une belle musique suffit à me faire pleurer. Je parle pas d'une musique triste, ou avec des paroles touchantes, je parle juste d'une belle musique. Le genre qui te fait avoir un org.asme auditif. Ouais, ce genre de chanson.