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zozoon
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L'Alatayse

 

 

Les dernières chaleurs de l’été balayaient Amarenna, la capitale, de leurs vents doux et dorés. Les femmes avaient sorti les chapeaux et les ombrelles au début du mois de juin pour après ne plus les quitter.

Près d’une maisonnette de pierre, une fillette d’une dizaine d’années et son père attendaient. Le visage juvénile de l’enfant était couvert d’un grand chapeau de paille qui la protégeait du soleil éclatant. Elle portait une petite robe rouge à volants et de fines sandalettes dorées.

Son père la poussa légèrement dans le dos.

-      Il faut y aller, maintenant, ma puce.

La fillette avança d’un pas mal assuré vers la maisonnette. L’habitation était faite toute entière de pavés de pierre. Une u*** ouverture avait été laissée en guise de porte, ouverte à tout venant. Devant elle s’étendait un minuscule jardinet à l’herbe sèche et jaunie. Un petit sentier de graviers la traversait en son milieu jusqu’à la porte.

L’enfant franchit le jardinet et entra timidement dans la maisonnette. Elle descendit deux petites marches de pierre et pénétra dans une pièce sombre où un vieil homme au visage parcheminé et aux cheveux grisonnants était assis sur une chaise branlante. Il était vêtu d’une longue tun.ique blanche et abîmée par le temps et triturait sa barbe argentée de sa main fripée en dévisageant la fillette d’un regard bleu et averti.

Celle-ci détacha ses yeux du vieil homme et examina la pièce sombre et étroite. Les murs étaient couverts d’étagères sur lesquelles reposaient des centaines de bocaux remplis d’une fumée verdâtre. L’enfant déglutit et s’avança vers le vieil homme. Il se leva et s’approcha d’elle.

-      Ingrid Fisher, murmura-t-il d’une voix sèche.

Il se retourna et examina les bocaux dans sa bibliothèque. Puis, il avança une main tremblotante vers l’un d’eux et s’en empara. Il retourna vers la fillette, Ingrid, puis il ouvrit le bocal et prit la fumée dans ses mains ridées. Alors, il les approcha de la poitrine de l’enfant et les posa délicatement dessus. Elle sentit la fumée pénétrer en elle, jusque dans son cœur.

-      Et voilà, dit le vieil homme de sa voix éraillée en retirant ses mains.

Ingrid lui adressa un signe de tête poli, puis sortit précipitamment, son père derrière elle.

Quelques mois plus tard, au milieu de l’hiver, chancelant sous le poids d’une énorme valise, Ingrid se tenait sur la grande place. Son père et sa tante étaient derrière elle. Elle posa son imposant bagage et les embrassa tous les deux. Elle ne les reverrait pas de si tôt…Elle savait que, durant son apprentissage sur Terre, elle ne pourrait pas leur rendre visite très souvent.

La Terre… On lui avait souvent parlé, quand elle était petite, de cette autre dimension où les gens n’avaient pas de pouvoirs magiques. Elle trouvait ce concept très étrange. Comment pouvait-on faire sans pouvoirs magiques ? En Alatayse, dans son monde à elle, tout le monde en avait. Dans un monde presque entièrement composé de sorciers, c’était d’ailleurs normal. Évidemment, être un sorcier accompli ne s’apprenait pas comme cela.

A partir de six ans, les enfants allaient à l’école de magie théorique. Là,  pour une durée de cinq ans, ils apprenaient le nom, l’utilité, la ule de tous les sortilèges. Puis, à l’âge de onze ans, ils partaient en apprentissage sur Terre, seuls, jusqu’à leurs quinze ans environ, la fin de l’année de troisième humaine. Sur Terre, ils apprenaient à vivre seuls et, surtout, ils apprenaient la magie sur le plan pratique. Comment jeter ce sort ? Quelle quantité de magie utiliser ? Comment annuler le sortilège ? Quels sorts peuvent être utiles pour contre-attaquer ? De vieux sages volontaires partaient ainsi chaque année sur Terre pour enseigner ce qu’ils savaient aux jeunes adolescents.

Cependant, afin que ces jeunes sorciers puissent vivre normalement sur Terre et côtoyer les humains, ils avaient besoin d’un Passé. Ce Passé leur fournissait une école, des pseudo-parents, un logement, comme s’ils avaient toujours existé dans le gouvernement terrien.

La distribution des Passés n’était pas une chose que l’on prenait à la légère. Ils étaient donnés par de vieux érudits. Il y en avait parfois un ou deux seulement dans une région, mais Amarenna, la capitale de l’Alatayse, en possédait cinq : un pour chacun des cinq Quartiers de la grande ville.

La jeune Ingrid était allée voir le Sage du Quartier Est, le Sage Neihiri.

-      J’aurais aimé que ta mère voie ça, avait soupiré le père en sortant de la maisonnette.

Ingrid avait perdu sa mère, Jill Fisher, à l’âge de deux ans, lors de la sanglante guerre de Nour-lifen, opposant l’armée des protestants à celle du Roi.

En l’an 667 du calendrier de l’Alatayse, un homme aguerri et doué s’était installé sur le trône. Il se nommait Sir Helder Baptist. Le Roi fut très vite aimé de son peuple. Cependant, quelques mois plus tard, alors qu’il avait habilement gagné la confiance de tous les habitants de l’Alatayse, il dévoila sa véritable personnalité et étendit sa tyrannie sur tout le pays.

Sept ans plus tard, la bataille de Nour-lifen éclatait, faisant perdre la vie à Jill Fisher, laissant son mari Rayan et leur fille seuls.

            Ingrid grandit ainsi seule avec son père. Lorsqu’elle eut cinq ans, sa tante Gabriella vint emménager chez eux. La fillette commença ses études de sorcellerie théorique à six ans. Puis, à l’âge de dix ans, elle dut commencer à se préparer à son apprentissage sur Terre. Elle s’était donc rendue, un après-midi d’été, chez le Sage Neihiri, dans cette petite maisonnette de pierre entourée d’un jardinet d’herbe sèche.

Et quelques mois plus tard, chancelant sous le poids de sa valise, elle était sur la place principale d’Amarenna et prononçait une ule magique. Un tourbillon multicolore apparut devant elle. Le Passage. Elle ne l’avait jamais utilisé auparavant. Il faisait office de pont entre toutes les dimensions. Ingrid se retourna et, après une dernière étreinte avec son père et sa tante, elle y pénétra. Le Passage se referma instantanément derrière elle. Prenant son courage à deux mains, elle avança silencieusement sur le sol immatériel. Puis, au bout de quelques minutes, le bout du Passage se dessina devant elle. La sortie était d’un blanc lumineux et aveuglant. Ingrid savait ce qu’il fallait faire. Aussi, elle prononça d’une voix forte :

-      Arn Paris, Dimension Terrienne !

Des couleurs apparurent dans la lumière, accompagnées de es indistinctes. Leurs contours flous se précisèrent, et Paris apparut.

Ingrid descendit du Passage et traîna sa valise d’un pas mal assuré vers le logement qu’on lui avait attribué, se frayant péniblement un passage à travers la foule. Elle l’atteint tant bien que mal après s’être perdue trois fois. C’était un immense immeuble à la façade grisâtre et abîmée. Il n’avait pas l’air particulièrement engageant. Elle tourna la clé dans la serrure et entra dans le hall d’entrée, une pièce grande et froide au sol carrelé et aux murs couverts de grands miroirs sales. Elle aperçut un ascenseur dans un coin, mais elle n’avait aucune idée de la façon dont il marchait, elle décida donc d’emprunter les escaliers. Elle les gravit tant bien que mal, trainant sa lourde valise derrière elle, jusqu’au cinquième étage.           

Elle se retrouva alors face à trois portes en bois totalement identiques. Ne sachant comment savoir laquelle était celle de son appartement, elle essaya sa clé dans chacune d’entre elles. Par chance, elle prit la bonne porte au premier essai, et pénétra dans son nouvel appartement. C’était un minuscule deux-pièces meublé d’un lit, d’une armoire, d’un lavabo, d’une petite douche et d’une kitchenette. Entre l’armoire et le lit, une petite fenêtre ouvrait sur la large rue piétonne.

Ingrid soupira, posa sa lourde valise sur le lit et entreprit de ranger ses affaires. Elle sortit progressivement ses vêtements, ses affaires de magie, plusieurs livres et sa trousse de toilette, ainsi qu’un magnifique poignard que lui avait offert son père avant son départ. Sur une petite table près de la kitchenette, elle trouva un mot écrit sur un bout de parchemin :

Ingrid Fisher,

Bienvenue chez vous. Vous pouvez consulter tous vos papiers officiels humains dans l’enveloppe jointe à ce message.

Comme vous le savez, vous devrez rester sur Terre pour une durée de quatre ans afin d’étudier la magie pratique et d’apprendre à vivre seule. Vous êtes inscrite au collège humain Georges Clémenceau, et vous étudierez la magie pratique avec le Sage Oswald tous les soirs et les samedis. Les humains n’ayant pas cours le dernier jour de la semaine, tous vos dimanches seront entièrement libres. Vous trouverez ci-joint un plan vous indiquant où se trouvent votre collège et le lieu de résidence du Sage Oswald.

Nous vous avons également transmis de l’argent humain avec lequel vous pourrez payer ce que vous désirez. Les cours du Sage Oswald sont déjà financés par votre père.

Vous aurez droit à 24 semaines de vacances en Alatayse pour toute la durée de votre apprentissage. Vous pourrez les utiliser comme vous voulez, ce sera à vous de les gérer. 

Je vous souhaite un excellent séjour sur Terre, en espérant que vous mènerez vos études à bien.

Veuillez, mademoiselle, agréer l’expression de mes sentiments distingués,

Sir Gabriel Goldsmith, Président de l’Éducation à la Magie

Ingrid reposa le parchemin et entreprit de consulter le plan et les papiers officiels. Elle était apparemment admise en classe de 6ème4 au collège Clémenceau. Elle ne chercha même pas à savoir ce qu’était une classe, et encore ce que voulait dire « 6ème4 » et parcourut des yeux le reste de la feuille. Elle devait se munir d’une impressionnante liste de cahiers et de crayons. Elle n’avait jamais utilisé de crayons. Elle avait l’habitude d’écrire avec des plumes.

Ingrid se demanda ce que pouvait bien être la différence entre « stylo à bille », « stylo plume », « crayon de bois », « crayon de couleur » ou encore « feutres ». La liste ne contenait presque que des choses qu’elle ne connaissait absolument pas. Elle se félicita de savoir ce qu’étaient un cahier et une trousse. 

Lasse de découvrir sans cesse de nouvelles choses inconnues qu’elle devrait acheter, elle parcourut le plan des yeux et décida de se rendre tout de suite chez son nouveau précepteur, le Sage Oswald.

Le Sage Oswald était un vieil homme aux cheveux grisonnants et aux yeux pétillants et pleins de bienveillance. Il rit lorsqu’elle lui parla des fournitures pour son collège humain. Alors, il les fit toutes apparaître d’un claquement de doigt et lui montra comment s’en servir.

-      Nous commencerons les cours de magie pratique demain, dit-il au bout de deux heures.

Ingrid sortit de la maison, ses fournitures humaines plein les bras. Une fois chez elle, elle les disposa pêle-mêle dans un sac à dos que lui avait fourni le Sage Oswald puis, la boule au ventre, elle acheva de se préparer pour son premier jour au collège, le lendemain.

D’après l’emploi du temps personnalisé fourni avec les papiers officiels, elle devrait s’y rendre chaque jour pendant six heures. Puis, elle aurait ses cours de magie pratique avec le Sage Oswald.

Le lendemain, elle se leva tôt et se prépara, l’angoisse au ventre. Elle sortit de l’appartement, puis se rendit compte qu’elle avait oublié son sac et y retourna. Puis, après avoir vérifié qu’elle avait bien toutes ses affaires, elle sortit résolument dans la rue, d’un pas décidé.

La cour du collège était remplie d’humains qui la jaugeaient d’un air supérieur. Le Sage Oswald lui avait appris qu’elle arrivait plusieurs mois après la rentrée normale des humains, et qu’ils se montreraient donc peut-être fiers et arrogants, voire odieux. Leur air hautain l’agaçait. S’ils savaient ce dont elle était capable ! Ingrid en riait intérieurement. Cela leur enlèverait leur air arrogant.

            La cloche sonna. Ingrid se rendit dans sa salle de cours, mais elle se perdit, et tout le monde était déjà installé quand elle arriva. Le professeur de maths, un vieil homme chauve et bedonnant avec un cheveu sur la langue, la fit grimper sur l’estrade pour se présenter devant toute la classe, puis il l’envoya s’asseoir à une place libre tout au fond, à côté d’une dénommée Alice. Ingrid balaya la salle du regard et repéra immédiatement une fille qui semblait différente des autres. En effet, alors que tout le monde s’était retourné sur son passage pour la dévisager et l’inspecter des pieds à la tête tandis qu’elle rejoignait sa place, elle était restée droite, les yeux fixés sur le professeur. Par la suite, ce fut la seule qui ne l’approcha pas et resta à l’écart.

Ingrid s’in a auprès d’Alice, à la récré. Cette fille, prénommée Léa Smith, était apparemment l’une des filles les plus populaires du collège. Pourtant, elle était presque tout le temps seule. D’après Alice, elle dégageait quelque chose d’étrange et de mystérieux, ce qu’Ingrid ne pouvait qu’approuver. Personne ne savait rien d’elle, et elle ne faisait rien de spécial pour attirer l’attention, mais chaque élève du collège savait qui était Léa Smith. Alice continua :

-      Et tu vois, le garçon, là-bas ?

Elle désignait un garçon assez grand, très beau, à la peau mate et aux cheveux d’un noir de jais mi longs qui tombaient sur ses yeux sombres.

-      Oui ?

-      C’est Victor Wagner. Lui aussi, il est populaire, et pas mal de gens le rapportent à Léa parce que lui aussi, il a un truc. Tu vois ce que je veux dire ? Mais lui par contre, il est tout le temps avec plein de monde. Et…il a toutes les filles à ses pieds.          

Ingrid sourit à cette remarque, surtout quand elle vit qu’Alice avait rougi en la disant. Elle resta avec elle à midi, mais Léa Smith l’attirait comme un aimant. Aussi alla-t-elle à sa rencontre à quinze heures, pendant la pause de l’après-midi. Léa était assise sur un banc et lisait. Ingrid s’approcha d’elle, s’éclaircit la gorge et dit d’une voix mal assurée :

-      Salut.

Léa leva les yeux vers elle, puis elle retourna à son livre et répondit :

-      Salut.

-      Je peux m’asseoir ? demanda Ingrid.

-      Si tu veux.

            Ingrid prit place à côté d’elle sur le banc. Elle remarqua que beaucoup d’élèves passaient devant elles en les regardant et en parlant à voix basse. Ingrid devinait bien ce qu’ils se disaient : « La nouvelle est avec Léa Smith ! La Léa Smith ! », et cela l’amusait. Aux yeux de tous, Léa Smith était inatteignable. Eh bien, elle allait leur prouver le contraire !

-      Tu lis quoi ? demanda-t-elle.

-      Un livre sur l’histoire de la France, répondit Léa d’un ton neutre. J’aime bien.

-      Tu lis souvent ce genre de livre ?

-      Oui.

            Léa lui répondait presque entièrement par monosyllabe, et elle se refermait sur elle-même. Mais Ingrid sentait que derrière cette fausse timidité se cachait quelque chose d’autre. Elle insista et, au fil de la conversation, elle découvrit une jeune fille brillante, intéressante et drôle, dont elle était sûre que personne ne soupçonnait l’existence.  Léa s’était lentement ouverte à Ingrid, mais elle restait très discrète sur sa vie privée. Malgré tout, quand Ingrid se joignit à elle pour les cours suivants, Léa ne la rejeta pas.

Le soir, Ingrid se rendit chez le Sage Oswald pour son premier cours de magie pratique. Le vieil homme lui apprit quelques sorts simples, dont un pour faire ses devoirs humains rapidement. Ingrid lui en fut reconnaissante, car elle n’avait absolument pas le temps de les faire. Elle excellait en français,  en mathématiques et en sport, mais elle ne comprenait rien en anglais, en géographie, et le pire : en histoire. Tous les élèves connaissaient des dates, des périodes, mais elle ne connaissait rien. Elle ne savait pas qui étaient tous ces gens dont ils parlaient : Champollion, Louis XIV ou encore Christophe Colomb ou la Joconde. Chez elle, on connaissait Guislain le Grand et son histoire.

Il y a très exactement 704 ans, l’Alatayse, le pays des sorciers d’où venait Ingrid, était envahi par les Elfes Noirs, des créatures belles et maléfiques. Les sorciers étaient menés en ***age par les Elfes depuis près de deux cents ans.

Un jour dans un petit village, un enfant fut mis au monde par une sorcière e.sclave qui mourut des suites de l’accouchement. Il fut nommé Guislain. Le garçon grandit élevé par les femmes du village qui lui apprirent la discipline. Il acquit vaillamment l’art de l’épée et de la magie, qui lui était enseigné par leurs maris.

A l’âge de dix-sept ans, Guislain maîtrisait parfaitement toutes les disciplines d’escrime et de sorcellerie. C’était un garçon doué, et ce fut le premier de plusieurs générations de sorciers à tenir tête aux Elfes Noirs qui les tenaient en e.sclavage. Son entêtement et ses dons pour l’escrime et la magie lui valurent une renommée dans toute l’Alatayse. Partout, on racontait qu’il était promis à un destin fabuleux.

Sa tendance à contester redonna du courage à tous les sorciers e.sclaves du royaume. Sans en avoir réellement conscience, il fut la base d’un immense mouvement révolutionnaire qui mit un an à s’étendre et s’affirmer. C’est à la fin de cette année qu’il s’évada de la base où il travaillait en e.sclave pour les Elfes Noirs.

En un mois, tout le royaume était au courant de son évasion, et la révolution s’accentua encore. Guislain acquit le surnom de Guislain le Grand. Il traversa le pays et, au bout de plusieurs mois, atteignit Amarenna, la capitale de l’Alatayse, où siégeait le souverain des Elfes Noirs. Le roi des Elfes était un être vaniteux, arrogant, se croyant invincible. Guislain s’infiltra dans son château, et il défia en duel. L’Elfe, sûr de gagner et voulant profiter de l’occasion pour tuer le jeune sorcier, accepta.

Le duel dura deux jours et deux nuits. Le roi et Guislain étaient de force égale. Cependant, Guislain connaissait un sort, peu connu mais extrêmement puissant, qui pouvait lui permettre de gagner. Le sortilège de mort, « Funor ». Il leva la main vers son adversaire, prononça la ule, et l’Elfe Noir tomba. L’ère de l’e.sclavagisme des sorciers était achevée grâce à Guislain. À la mort du souverains des Elfes Noirs, il fut nommé Roi. Ce fut l’An un de la datation de l’Ère Libre.

En l’an 683 de cette datation, un 19 septembre dans la ville de Paris, sur Terre, Ingrid Fisher terminait sa première journée de cours. Elle ne trouvait toujours pas que les humains étaient intéressants, mais elle était heureuse d’avoir trouvé une amie : Léa.

            Une routine s’installa. Chaque jour, elle se rendait au collège, puis chez le Sage Oswald où elle allait également le samedi. Le dimanche, elle flânait dans les rues, lisait, ou rencontrait Léa.

Mais cette routine se brisa radicalement, exactement deux ans et sept mois plus tard.

 

 

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