« Par un beau matin de printemps, je m'étais mise en tête de décorer la maison de fleurs pour faire plaisir à maman. D'y lâcher des millions de papillons et d'y faire pousser des arbres majestueux, d'y laisser ramper leurs racines imposantes sur le vieux parquet, laissant peut-être le risque de voir maman devenir rouge de colère. Cependant, l'envie m'était si grande que je n'avais pu me contenir. Je n'avais même pas pris le temps de m'habiller, tête en l'air que j'étais, il m'était tout à fait égale de sortir en tenue légère, celle avec laquelle j'avais dormi la nuit précédente m'avait convenu. J'avais couru, pieds nus sur le sol terreux de la forêt qui m'étais si familière, je connaissais chaque recoin de verdure. Et pourtant, ce jour-là, je me souviens être restée immobile, comme hypnotisée par ce que je venais de voir. Un endroit que je n'avais encore jamais vu, où tout ce que j'avais prévu d'ajouter à la maison y était. Les arbres majestueux, les papillons, les millions de papillons qui tournaient autour de moi m'accablant de battements d'ailes, comme pour m'applaudir de ma venue. Et les fleurs. Ô les ravissantes fleurs que je voyais, toutes plus belles les unes que les autres, rouges, blanches, jaunes, roses, violettes... Tant de couleurs que je ne pouvais toutes les citer. Tant de bonheur à l'idée de voir maman s'émerveiller face à mon travail, que je n'avais pu retenir mon excitation et l'envie de me jeter dans cette masse fleurie. Trop enjouée, je ne m'étais pas préocupée de ce qui m'entourait réellement. Les racines, celles qui auraient ornées le parquet de la maison, s'étaient vicieusement glissées autour de mes jambes. Sur une distance qui m'avait paru interminable, elles m'avaient trainé sur l'herbe verte et sèche, si sèche que les frottements de ma peau contre celle-ci, avaieint réveillé un feu de douleur dans tout mon corps. Lorsque j'avais pu relever la tête pour constater où j'avais fini par être conduite, c'était comme si je m'étais simplement endormie mais j'étais loin de me douter du contraire, revenant à l'endroit qui m'avait émerveillé, les fleurs semblaient différentes, mobiles. Les fleurs que je voulais prendre, arracher de leur terre à jamais, venaient de prendre vie sous mes yeux. Démarche élégante, allure féminine. Non, je ne rêvais pas, ces fleurs étaient femmes. »

Candy.

 La fragilité du blanc

( 2 personnages )

L'Oeillet blanc, la blancheur de l'amour.

« Sa bouche d'homme caressait ma mémoire. La beauté de mon âme succombait à son regard. Le crépuscule le couronnait d'or et moi de lumière. A la vue de l'autre, nos prunelles s'accrochaient, se charmaient. Son regard faisait monter en moi un immense désir, mes mains caressaient son corps, cherchant à éveiller ses frissons. Alors que sa bouche épousait et gobait mes lèvres avec passion vers la course effrénée d'un désir exquis, qui nous enivrait vers les prémices de nos soupirs. Cet amour infini qui nous emportait. »

Octavie, l'oeillet blanc.

La rose blanche, l'innocence.

« Toutes ces belles choses de foi n'étaient encore que fausseté. J'espère que tu t'es amusé, idiot. Car s'était bien la dernière foi. J'ai cru à cette douce lueur, tu en as d'ailleurs abusé, tu n'as fait que profiter et jouer. Tu n'es pas le bien, tu n'es que le mal. Tu t'es bien servi de ma candeur, tu l'as tant désiré, tant aimé. « L'amour rend aveugle », disait la sitation mais ce n'est pas seulement un simple diction. Car même si l'on souffre on y croit naïvement. Désormais, je n'ai plus aucun recours, je dois abandonner tout espoir de vivre pleinement cet amour car il ne fait pas bon montrer ses sentiments même à son amant. »

Inconnue, la rose blanche.

L'amour du rouge

( 2 personnages )

L'Oeillet rouge, l'ardeur des sentiments.

« Je t'imagine soulageant mon sentiment d'amour. Il serait mieux vécu, en le faisant gorgé d'ardeur. Et, ne t'avises pas de jouer aux faux semblants, tu risquerais de goûter à mes ravages. En découvrant, un jour, tout le malheur qu'un sentiment d'amour engendre. La vie, mon amour, apprend à tous, qu'un bel hommage, est pur que si, et seulement si, il est encouragé par sa sincérité. C'est à la fleur de son ardeur que le délice deviendra impétueux. Et, perdue par son onctueuse saveur, le désir restera impitoyable. »

Ludovica, l'oeillet rouge.

La rose rouge, la chaleur des sentiments.

« De corps et d'âmes était notre amour. Amants libres folâtrant en ces tendres moments. Ni promesse, ni parole autre que l'instant. Prête à suivre un presque inconnu, j'étais. Mon corps à sa merci, enchaîné à ses désirs. Freiner l'ardeur de la fusion et ne laisser que la passion. Contenir l'excitation et s'enivrer du simple frisson. Rien que cette ivresse et la folle envie de recommencer, de pouvoir de nouveau le sentir me caresser. Mon esprit était accroché à cette nuit et pourtant, je savais que son coeur était pris. Je voyais qu'il s'attachait, il fallait donc revenir à la raison et succomber à la tentation. »

Augustine, la rose rouge.

Anasthasiya Baronovski

Mais qui est-elle ? Une enfant rongée par la solitude .

Est-elle fortunée ? Est-elle si sage que ce que l'on dit ? Est-elle humaine ? Ce que l'on peut dire c'est qu'elle sait garder le secret !

Anasthasiya est une orpheline de dix ans . De nature timide, elle reste tout de même une enfant adepte des caprices . Elle possède des cheveux lisses d'un roux clair, tombant en cascade le long de son dos ainsi que de grands yeux d'ambres brillants d'une lueur inhumaine . Sa peau est semblable à la neige et fait ressortir ses petites joues roses . Elle n'a plus de famille depuis déjà six longues années . Anasthasiya porte toujours sur elle sa peluche qu'elle a depuis sa tendre enfance et un médaillon en or autour de son coup . Comme la plupart des enfants de ce monde, cette fillette aime prendre de temps en temps toutes les décicions telle une adulte .

Un grand mystère tourne autour de cette jeune enfant . Saurez-vous découvrir la vérité ? Pour cela vous devez en trouver la clé !

Pour que vous puissiez trouver cette fameuse clé, il vous suffira d'avoir la possiblité d'approcher de près cette divine enfant et de la regarder avec attention ! Qui sait ? La clé est certainement cachée sur elle !

 Actuellement : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Si le loup y était, il nous mangerait mais comme il n'y est pas, il ne nous mangera pas !

Viktoria Bokovski

Viktoria est orpheline . Ne vous étonnez pas si lorsque vous lui demanderez son âge, elle vous montre six petits doigts d'un blanc livide . Elle laisse sa chevelure de boucles virevolter dans le vent et retomber sur son dos, c'est le noir de ses cheveux qu'elle a hérité de sa mère . Regardez ses deux châtaignes luisantes qui représentent ses deux yeux, fixez ses lèvres prises entre deux belles joues et son nez en trompette, c'est tout son père . Comme tous les enfants, Viktoria n'échappe pas à la règle des crises de jalousie, elle aime