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Χ Ξ Σ
Par je-ne-sais-quel miracle, je me suis souvenue du möt-dë-pässe !
Satan y est pour quelque chose, j'en suis sûre !
DÉPOTOIR.
■ Inventaire des signes spéciaux
✌ ♛ ✯ ∞ ✈ Ҽ Λ ✔ ➜ ☮ ✎ ✞Δ ✝ ✿ ✖ ϟ Ł ヅ ☯ ☆ ❥ ♫ ■ ♡ ➜ ◣ ◢ ◥ ◤ ✖ ♦ ♣ ♠ ◘ ○ ♂ ♀ ♪ ♫ ► ◄ ▬ ₪ ø lll ·o ◮ ☯ ☾☆ ♔ ♞ ☄ ❶ ❷ ❸ ❹ ❺ ♰ ♥ ☀ → × ł ¢ ħ ð “
♰
☤☥☦☧☨☩☬☭✡☠✠☾☯
■ Textes
Un jeu de fous. Une société de fous. Et en même temps, qui ne pouvait pas s'y attendre ? Ici, tout le monde critique tout le monde. A la base, il y a ces gens qui se collent des étiquettes, puis il y a ceux qui les critiquent, puis il y a ceux qui critiquent ces critiqueurs, puis il y a encore ceux qui critiquent les critiqueurs de critiqueurs. Une vraie foire ! Jusqu'où ça va aller, ma parole ? Je vais vous dire, tout le monde appartient à un "troupeau". Il y a même des troupeaux de "gens différents", quelle farce ! Ils étaient en manque d'imagination pour trouver un nom original à cette troupe, alors ils se sont collé comme étiquette "différent" ? XD Et voyez-vous ça, même moi je critique. Les troupeaux de gens qui critiquent les critiqueurs de critiqueurs de critiqueurs, je vais les appeller... euh... les Mordors ! XD (comprendra qui pourra). Bon, sur ce, je m'en vais me pendre (mais attention, je ne suis pas une simple suicidaire, je suis une suicidaire du Mordor, grosse nuance ! XD)
Cxnne ? Folle ? Swagg ? Dépressive ? Suicidaire ? Différente ? Mais pourquoi ne pas être tout simplement SOI-MÊME ?
■ Bêtisier
Honte à cette affreuse homophobe qui mérite bel et bien la chaise de Judas :
■ Chansons
Les fils d'Artaud Damien Saez
A la fleur de mes nuits
Aux amoureux dans l'incendie
A tes yeux qui salivent
A ces choses qui arrivent
Aux horizons du soir
Pourquoi pas à l'espoir?
A ces vins qui tiennent chaud
A nos ivres, aux bateaux
Au plaisir au désir
De tout quitter sur un soupir
Aux adieux aux toujours
Aux promesses aux amours
Aux noirceurs à nos cœurs
Aux lueurs, à nos peurs
A ton cœur fatigué
A nos travers, nos libertés
A nos bouches essoufflées
A trop les embrasser
A nos bouches essoufflées
A trop les embrasser
Aux bistrots résistants
Aux alternativ-enfants
Aux violettes, aux printemps
Aux obscurs, aux arborescents
Aux navires échoués
Sur les trottoirs condamnés
A ces chants des es.claves
A ces océans sans rivage
Aux enfants de Truffaut
A nous les fils d'Artaud
Aux amours sans chapelle
Aux nuits à bouffer ton fiel
Aux coins des abats-jours
Aux armes de nos amours
A nos sangs littéraires
A nous deux, à la terre
Aux siècles sans talents
Aux gloires pour des quarts d'heures
Du temps à ton parfum de spleen
A s'aimer sous le chant du signe
Aux sens des écritures
Aux fils des littératures
Aux pays sans frontières
Aux coups de marteaux sur les nerfs
Aux armées d'oubliées
A nous les désespérés
A nos cœur écorchés
A nos corps embrassés
A nos corps écorchés
A nos cœurs embrassés
Le jour se lève et je ne vois que le silence aux horizons
Dans le jardin de mes enfances je crois qu'il est mort le pinson
Sur ça ne sera pas rose, mais les écorchures à nos mains
Écarterons le souvenir d'un pinson dans le lointain
Suivons le chant du vent des plaines
Qui nous mènera au printemps
Mais qui sait sur le chemin
Chanter le chant de partisans
Nous serons fiers nous serons humbles
Et notre sang sera du vent
Des amours pour soigner la Terre
Des infinis contre le rien
Ami vient te joindre à la table
Non c'est pas celle des rois
Mais les âmes y sont solidaires
Et mon amour sera pour toi
Les vagabonds des soleils noirs
Loin des villes sans lumière
Gardent au fond un espoir
Celui du loup dans les clairières
Notre étoile a le goût du souffre
Mais elle éclaire comme un millier
De chandelles en procession
Des oriflammes à l'horizon
levons nous sous la grande ourse
Non nous ne sommes pas funéraires
Nous sommes fils de la renaissance
Sous le drapeau des libertaires
Sous le drapeau
Sous le drapeau, des libertaires
des libertaires, des libertaires
There's no difference between night and day
Without sun or moon I move
The only candles that enlight my way
Are the blazing flames of you
You are the flames of the everlasting fire
You are the wings, the wings that take me higher
You are the fire, you are the light
You are the key to my salvation
The final day of this sorrow inside
This is the way to my last destination
All insanity that led me astray
My deepest darkest thoughts came true
The only hope that enlights my way
My last believe are you
Wake up, wake up !
This is no hallucination
This is what we have become
This is what dreams are made of
Go look in the mirror.
Wake up, wake up !
This is no hallucination
Do we still exist ?
I can't see my face.
Or are we just rot here ?
I can't see my face.
Wake up, wake up !
This is no hallucination
This is what we have become
This is now what dreams are made of.
Wake up, wake up !
Come on, come on you've got to wake the fuck up
Wake up, wake up !
This is more than you bargained for
It took so long so you ate some more
You did too much man, you did too much !
Wake up, wake up !
Willkommen in der Dunkelheit
Bienvenue dans l'obscurité
Willkommen in der Wirklichkeit
Bienvenue dans la réalité
Les lettres de l'alphabet sont des pétasses. Je hais les lettres, les mots, les phrases. Ils font ce qu'ils veulent. Même ce texte que j'écris est menacé, car les lettres adorent l'anarchie, elles se foutent bien de la langue française, elles danseront sur les feuilles d'examens et donneront un autre sens aux questions pour m'insulter si l'envie leur prend. J'ai couché ma tête sur la table et j'ai fixé la feuille de questionnaire sans rien faire pendant 3 heures non-stop. Les phrases du questionnaire commencent à bouger. Elles me sautent à la figure ! Elles sautent de la feuille puis se replacent. Elles bougent de gauche à droite. Puis de haut en bas, puis n'importe comment. Puis elles commencent à onduler. Elles ondulent, elles circulent ! Les phrases deviennent folles, elles dansent toutes seules, elles sont endiablées ! Elles me narguent, elles ricannent, elles ricannent méchamment. (Parenthèse : à un moment j'ai entendu quelqu'un appeler mon nom 3 fois et me dire "mais qu'est-ce que tu fais ?", je vous jure que j'ai entendu ça, j'ai pani.qué. Quelqu'un a remarqué que je ne travaillais pas ? Quoi, pourquoi quelqu'un m'appelle ainsi ? C'est pour me dire que je suis lâche et égoïste, j'ai pensé... et une voix dans ma tête en a profité pour commencer à me faire la morale et me gueuler râgeusement dessus, me répéter que je suis lâche et égoïste ! LÂCHE, ÉGOÏSTE ! LÂCHE, ÉGOÏSTE ! J'en avais mal à la tête tellement mon alter ego imaginaire m'engueulait fort... j'ai pensé à l'alcool et j'ai été prise de nausée, tellement rien que de voir une bouteille me dégoûtait...) Bref, où en étais-je ? Les phrases. Elles faisaient la cueue leu leu sur ma feuille, elles se déplaçaient pour changer les énoncés, un truc de dingue. (pourquoi est-ce que j'écris à l'imparfait cette histoire maintenant ? Je l'ai commencée au présent !). Les phrases sont dingues. Pendant un moment elles ont fait la fiesta. Puis d'un coup, les phrases se détachent ! Les mots se sont libérés, ils sont indépendants, ils refont les phrases pour en changer le sens, ils font leurs caprices, refont la fête et dansent en couple de mots pour me narguer, pour me rendre jalouse. Les mots sont bavards et disent beaucoup de choses en refaisant les phrases. Ils sont si sauvages ! Les mots défient la langue française, l'ordre des mots d'une phrase normale, sèment le chaos partout sur la feuille ! Mais les choses se corsent ! En un coup, les mots explosent et un nuage noir et dense de lettres s'anime et c'est un véritable foutoir. Pendant un moment, le chaos est total et l'on ne distingue rien d'autre qu'une masse désordonnée de lettres. MAIS... le pire reste à venir. Les lettres émancipées ont décidé de me provoquer 10 fois mieux que les mots ou les phrases, dans un grand "l'union fait la force" : elles ont créé un club pour discuter entre elles pour leur assemblage... et, décidées, elles me présentent un spectacle stupéfiant de chorégraphies comple.xes, les lettres écrivent des choses horribles, elles me narguent, elles m'insultent, elles me disent "SUICIDE-TOI SUICIDE-TOI" d'un côté, puis d'un autre "TU ES ÉGOÏSTE ET LÂCHE ÉGOÏSTE ET LÂCHE", les lettres me maltraitent, elles ne cessent plus de m'insulter, ça me rend folle dingue ! Il faudrait déchirer la feuille. Puis les signes de ponctuation s'ajoutent au cortège, cela devient encore plus expressif : "LÂCHE !!! ÉGOÏSTE !!! LÂCHE !!! ÉGOÏSTE !!!". Mais le spectacle n'est pas fini, loin de là, les lettres ont décidé de remettre l'alphabet en question, les n deviennent des u, les m deviennent des w. Mais alors les lettres deviennent de vrais animaux, si sauvages ! Messieurs les S rampent sur le côté de la feuille en faisant le serpent et me montrent leur venin avec un regard de tentation, puis malheur ! Les mots deviennent aussi des objets ! Le o devient une balle de fusil, le l aiguise ses extrêmités et se place dans ma bouche pour percer mes deux joues, le f devient une fourche et me fait de grosses blessures sanglantes et béantes, le D devient une scie et me décapite, le e devient une corde, le n un tabouret. Et elles me manquent tellement de respect ! Ces lettres sont farouches, il faut les abattre, on ne pourra plus les intégrer à la société qu'est la langue française. Il n'y a plus aucune hiérarchie, les lettres font ce qu'elles veulent. Et puis, d'un coup, la lumière s'éteint... la feuille devient noire, les lettres ne sont plus visibles. Elles ont sûrement été ve.xées, mais elles cachent plus d'un tour dans leur sac. Elles allument leurs lampes de torche et c'est reparti ! Les lettres blanches font la macarena sur la feuille noir de jais. Elles fo.rment des constellations pour me rappeler à quel point je suis inculte, elles se moquent de moi, elles me chicannent ces pétasses de lettres. J'ai fini par rendre ma feuille puisqu'on pouvait partir dès qu'on le voulait après 50% du temps imparti de l'examen. J'entendais encore les lettres ricanner depuis les rues désertes où je déambulais. Puis je les entendais dans mes souvenirs. Elles seront immortelles, elles se sont caché dans ma mémoire, dans mon cerveau, et je revois les scènes comme si elles recommençaient réellement. Comme si j'avais de nouveau une feuille devant moi. J'ai un peu peur des feuilles maintenant. Malheur à moi ! Écrire c'est ma vie mais j'ai perdu le contrôle des lettres, c'est horrible ! J'ai peur d'une feuille de papier alors qu'elle a été ma meilleure amie depuis tout ce temps où deux humains m'ont donné des poumons. Comme quoi... les amis changent parfois facilement de camp. Mais j'ai si peur, que les lettres redeviennent réellement vivantes. Mais... l'ont-elles été un jour ?
Conjuguer le verbe "atrophier" à tous les temps et tous les modes.
Je me suis regardée dans le miroir et j'y ai vu une étrange inconnue. On se ressemblait comme deux gouttes d'eau, certes, mais je ne l'avais jamais croisée auparavant. Ou peut-être que si ? Mais elle ne m'est jamais apparue aussi repoussante. J'avais une espèce de haine à son égard, comme si une subite envie de planter une dague dans ce miroir s'était emparée de moi. J'avais cette envie inexplicable de griffer cette glace, de crever les yeux de cet être qui me faisait face, de lui arracher la peau d'une infinie lenteur pour qu'elle hurle de douleur. Je lui en voulais de me ressembler autant, avec ces yeux qui me répugnaient, ils étaient si laids ! Ils avaient la couleur de la pourriture malsaine. Et cette peau si vierge ! Il me fallait absolument la maculer de rouge, de plaies.
C'était indesc.riptible. Un vide où la colère trônait en moi me rongeait à une vitesse alarmante. Je me sentais incapable de réfléchir ou ne fut-ce que de penser. Un genre d'engourdissement a paralysé mon corps. Tout ce que j'ai fait pendant ce laps de temps, c'est dessiner le regard d'un meurtrier sur un malheureux morceau de papier égaré sur le bureau. Le stylo-bille ne fonctionnait déjà plus à moitié, mais peu importe, ce n'était pas le dessin qui m'importait. C'était les choses qui me passaient par la tête en dessinant ces bribes de haine matérialisée. Mon corps était crispé et j'avais des envies de meurtre. Une envie encore plus grande de balancer ce qu'il y avait autour de moi luttait avec ma raison. Et le pire dans tout ça, c'est que le lendemain, plus rien ne laissait transparaître sur son visage qu'une telle chose s'était produite. Est-ce de l'hypocrisie ? Ne surpporte-elle pas la rancune ? Je n'ai rien fait contre cette réaction. Je ne cherche jamais les problèmes. En fait, c'est pire que ça. Je m'en fous. Mais ce qui est entré dans ma tête depuis lors n'est jamais sorti. Et je jure au sol que cela va lui retomber dessus, contre mon gré sûrement car ma surface est lisse et indulgente comme de la peau d'un hermine. Mais mes profondeurs sont loin d'être anodines, et elles fonctionnent indépendemment de ma raison. Elles remonteront à la surface quand l'occasion ne sera que trop belle. Et en attendant, ma raison fait aussi des siennes. Elle l'ignore complètement. Elle n'a jamais fait partie de mon monde, de toute manière. Et je doute qu'elle en fasse partie un jour. Il est des Hommes qui volent trop haut pour les rattraper.
Je ne suis pas ce que vous pensez ! Mais les gens s'en foutent tellement, ça me lasse. Ils doivent déjà tellement penser à eux-même, 'faut pas trop en demander non plus.
Plus je vais vers le haut, plus je me rends compte qu'il y a encore tant de marche à faire pour atteindre le soleil. Plus je m'améliore, plus je me sens si pitoyable quand je vois ces personnes admirables qui frôlent le grandiose. Il n'y a jamais assez de qualités dans une personne, quand il s'agit de la devenir. Et pourtant, pour aimer, on a besoin de si peu... N'est-ce pas totalement contradictoire ? Aimer une personne revient à aimer son reflet. Je ne sais plus quoi penser, à quoi aspirer. L'éternelle insatisfaction a assiégé mon esprit et en a fait son royaume du chaos. Elle m'a tenté, elle m'a offert un cheval en bois en feignant la paix, pour que les soldats cachés à l'intérieur viennent ouvrir les portes de la ville à la honte et m'assiéger. La vie est un éternel dépassement, où un sinistre enterrement du jour précédent.
J'attends la chute des feuilles en me planquant sur Internet derrière un pseudonyme louche, un bon verre de chocolat chaud à la main, Still Loving You dans les oreilles. Belle vie n'est-ce pas ?
Les résumés sont ma bête noire.
Plus je cherche à résumer les choses, plus je réfléchis, plus je trouve des idées, plus mes textes s'allongent. Je suis prisonnière de ma plume, elle dirige mes phalanges qui ne s'arrêtent plus d'écrire.
Dans certains recoins de ma tête luttent de petites lanternes pour ne pas être totalement broyées par les ténèbres. Elles me sont extérieures à la base mais ont réussi à infiltrer mon monde fermé par mes failles. Je leurs suis éternellement reconnaissante. Léa, Fiorella, Inès, ainsi que ces petits rayons virtuels éphèmères qui m'ont éclairé en l'espace d'un instant, il y en a plus d'un... la seule lumière de mes souvenirs garde encore sa place dans mes nuits d'encre.
Monsters don't sleep under your bed, they live inside your head
Venez donc vous bercer au doux son de mon dépérissement.
Je ne suis pas morte, j'ai juste arrêté de vivre.
Je baigne dans un liquide on ne peut plus dire isolant de ce qui m'entoure. On pourrait donc le qualifier d'amniotique, puisqu'il me protège du monde extérieur et me nourrit. Je me demande pourtant bien qui me le procure. Y aurait-il une bonté divine pour me protéger en ce bas monde ? Ou devrais-je en conclure qu'on ne peut que compter sur soi-même, dans la vie ?
Chelsea Smile
Il y a toujours moyen de sourire, même au fond d'un gouffre mortel.
Il est des jours qui ne reviennent plus.
"On est mature pour notre âge mais pas pour la vie"
Les ténèbres ont leur propre lumière.
Vous assure que parler de portes peut aboutir à une discussion très profonde.
Age | Genre | Ville | Pays |
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100 ans | Femme | Je vis sur une île déserte, ahah. | Autre |
Célébrité préférée | Musique préférée | Film préféré | Plat préféré |
Le voyage de Chihiro. | |||
Couleur préférée | Le job de mes rêves | Emission préférée | Loisir préféré |
Cascadeuse ? (me jeter dans le vide, ça doit être cool) | ... |