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TU ME MANQUES ANISSAAAAAA <3
01/04/2018 à 22:33:54

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anissa18 a 0 points de bonté.

anissa18
Niveau
33
Vétérinaire
Flash

Salem aleykoum les gens je vais commencé une chroni.que, bonne lecture pour celle qui la liront.

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Les anciennes parties sont sur "anissa---18"

______________________________________________


Partie 66 :

 

Les parents d'Henene était rentrés, et elle leur avait parlé de Samy. Sa maman était prête à accepter mais son papa voulait rien entendre ! Ca allait être un rude combat pour tous les deux.

Samy avait parlé à Rayane, il l'avait mal prit au début, il a niqué Henene et Samy et lui s'étaient embrouillé de fou, mais il avait fini par comprendre la situation et désormais même lui essayait de convaincre son daron.



Aujourd'hui, c'était la veille du jugement à Yanis. Je me levais vers 10h, j'avais tapé le ménage et fait ma douche, puis j'étais affalée sur mon lit, je textotais avec Henene.


Je chassais mes idées noires, car je pensais qu'au jugement et j'avais le trac de ouf...


Ce jour là, je me suis super bien sapée et coiffée, j'avais eu envie de me faire belle pour mon dernier jour à ses côtés. Puis pour une fois, j'ai pris l'initiative de l'appeler.


-Yanis : Allo ?
-Moi : Tu viens d'te lever ?
-Yanis : Hummm
-Moi : Bah vas te préparer stp, faut qu'on se voit
-Yanis : J'ai fais quoi encore zebi ?
-Moi : Rien wesh !
-Yanis : C'est pas tes habitudes de me dire viens on s'voit ou j'sais pas quoi
-Moi : C'est le dernier jour avant le jugement là
-Yanis :...
-Moi : Yanis ?
-Yanis : Huummm... j'avais zappé ça sa mère, j'ai cru on était mercredi
-Moi : Bon allez, lèves-toi
-Yanis : Ouais ouais, d'ici 1h j'suis à la fauve

 

 

Nous voilà à la fauve. Il était magnifique. On dirait que lui aussi s'était fait beau pour l'occasion ! Il avait un polo blanc, un jean, sa sacoche et ses air max. A part les mariages, c'était la première fois de ma ive je le voyais sans survet.

...
En le voyant arriver, je souriais automatiquement. Il me rendait le sourire tout en avançant.


-Yanis : Wesh !
-Moi : Ca va ?
-Yanis, en s'asseyant sur un banc : Et toi ?
-Moi : ...Mouais... Hamdulillah
-Yanis : Viens, assis toi

 

Je m'asseyais à côté de lui. Il avait mis son bras autour de mon cou et j'allongeais ma tête sur son épaule.

J'étais bien, pour rien au monde je voulais que cet instant s'arrête


-Moi : Tu vas me manquer
-Yanis : Même toi (avec un petit rire)


Je me détachais de lui, et je le regardais, je le contemplais, je l'admirais. Il me regardait aussi puis il a finalement baissé les yeux.

 

-Yanis, en souriant : Arrêtes wesh
-Moi : Quoi ?
-Yanis : Arrêtes de m'regarder comme ça
-Moi : Faut bien que je profites de ta tête ! Je te verrai pas après
-Yanis : ZEBI ANISSA !


J'ai sursauté, je lui fis les gros yeux, il avait pété un cable tout seul là je pigeais rien


Partie 67 :

 

J'ai sursauté, je lui fis les gros yeux, il avait pété un cable tout seul là je pigeais rien

-Moi : Quoi wesh ?
-Yanis : Arrêtes de parler de ça ! Toute la journée tu vas m'parler du jugement ? Du hebs ? PUTAIN
-Moi : Bah faut bien en parler non ? C'est demain wesh
-Yanis : Si tu peux pas t'retenir de parler d'ça casse toi wAllah dégage


Je me levais sans rien dire, j'ai pris mon sac et je me suis cassé. Je pleurais en marchant. Voilà, comme d'hab ! Comme tous les jours ça finissait en embrouille, alors qu'aujourd'hui c'était pas un jour comme les autres, c'était spéciale normalement.


Il me rattrapait par le bras, il m'avait retourné violemment. (Oui Hajar il va pas tenir tmtc mdddr) Il allait commencé à crié puis il s'est stoppé, il me regardait dans les yeux. Il voyait que mes larmes faisaient que de couler, et je pense il avait cramé qu'il me faisait mal, enfin !


-Yanis : Viens.


Il a attrapé ma tête et la mise contre son torse.


-Yanis : Smeh, désolée Nissa, j'aime pas t'faire pleurer ! Arrêtes
-Moi, en sanglotant : Pardon, pardon de parler de ça
-Yanis : C'est bon, c'est bon


Je me détachais de lui et le regardais dans les yeux. Il avait réussi à m'arracher un sourire. Il m'a rendu mon sourire


-Yanis : Vas-y j'ai les crocs ; on va aller gray quelque part


On marchait jusqu'au parking puis je l'attendais plus loin pendant qu'il allait vers sa voiture.


-Yanis, en se retournant : Viens wesh
-Moi : Ya' y'a du monde
-Yanis : Et alors ? Tout l'monde sait maintenant, même ma mère
-Moi : Nonnnn pas mon père, ni les darons
-Yanis : Bon vas-y bouges pas

 

Il a été chercher la voiture et il est venu puis on a prit la route.


Il était concentré sur la route, il regardait droit devant lui en rappant.

Moi je l'admirais, je le contemplais, je l'aimais plus que jamais.


Mes pensées s'emmêlaient, je repensais au début de tout ça ! Quand mes sentiments devenaient bizarres, quand je comprenais plus rien. Quand papa était à l’hôpital, cette soirée inoubliable qu'on avait passé. Je repensais à tout tout tout, toutes les scènes, toutes les histoires, toutes les embrouilles et même le peu de joie qu'il y a eu dans cette relation.

« J'ai essayé de l'oublier mais rien à faire. Il est l'homme de ma vie, même si, cet amour me meurtrit.

Pour lui, je pourrais remuer ciel et terre.

On a tenté, puis retenté, si j'suis revenue c'est que le destin à frappé. Je sais j'suis chiante mais j'ai pas choisis d'aimer, et j'continuerai même si j'dois en crever.

Un jour je pleures, un jour je ris. Un jour t'es là et un jour tu m'oublies.

Soirée de Novembre, j'ai le cœur barricadé, il a défoncé la porte ; mon cœur a prit un nouveau tournant.
Elles sont nombreuses à te tourner autour, mais moi j'viens te parler d'amour. Elles seront là le temps d'une nuit, mais moi je t'épaulerai toute la vie.

Tu sais ta fierté j'la connais, j'avais la même avant de la quitté pour toi. »


Je continuais de le fixer, en pensant à tout tout tout tout alors les larmes coulaient sur mes joues. Il a tourné sa tête vers moi, puis il a re-regardé la route.

 

Partie 68 :

 

Je continuais de le fixer, en pensant à tout tout tout tout alors les larmes coulaient sur mes joues. Il a tourné sa tête vers moi, puis il a re-regardé la route.

-Yanis : Wesh t'as quoi encore ?
-Moi : Rien, rien
-Yanis : Tu penses encore à ce jugement teh zebi c'est ça ?!
-Moi : Non, c'est pas ça

Il arrêta la voiture brusquement sur la bande d'arrêt d'urgence. Il tournait sa tête vers moi et me regardait avec un regard de ouf maintenant, il pouvait me fusiller juste avec ses yeux là.

-Yanis : T'as quoi là ?
-Moi : J'ai rien Yanis, c'est bon reprends la route
-Yanis : Alors arrête de chialer tout le temps wesh !

C'est toi tu me fais chialer connard, avant je chialais jamais moi.

-Moi : Ouais, ouais

Il a repris la route puis il mettait la radio. Y'avait du reggada qui passait, il commençait à danser teh les épaules et tout, on explosait de rire.

J'avais mal de l'aimer autant, c'était un truc de fou cet amour débordant...

On venait de sortir d'un fou rire, on en avait encore les larmes aux yeux tellement on avait rigolé.

-Moi : Je t'aime Yanis
-Yanis, en me regardant et en fronçant les sourcils : Hein ? J'ai pas entendu
-Moi : T'as très bien entendu
-Yanis, en souriant : Non, j'ai pas entendu
-Moi : Arrêteees là de faire le gamin
-Yanis, il explosait de rire : Tant pis pour toi si tu veux pas répeter.


Je regardais la vitre et je boudais, il kiffait me provoquer comme ça. Ça avait duré 5 minutes comme ça


-Yanis : Moi aussi tapette !

Un large sourire se dessinait sur ma gueule maintenant, j'étais refaite

On avait passé une journée magnifique, on s'embrouillait de temps en temps mais on se réconciliait à chaque fois ! Ce jour-là j'avais pas reconnu le Yanis que je connaissais, il était gentil, attentionné, et même quand on s'embrouillait il revenait vers moi en me disant d'arrêter de faire la gueule.


Le soir on rentrait, il faisait déjà nuit, il était dans 21h alors j'avais appelé Henene pour me couvrir auprès de papa.

On était revenus à la cité, on était derrière Saturne. La voiture était arrêtée, on mangeait une glace. C'était les dernières minutes à ses côtés, ça y'est, il allait partir, fallait que je lui dise une dernière fois.

 

-Moi : Je t'aime Yanis je t'aime ! J'aime Yanis le gentil, et j'aime Ya' le voyou

Il explosait de rire et me regardait droit dans les yeux maintenant

-Yanis : Les yeux d'ma mère je t'aime Anissa

J'étais éblouie, c'était la première fois qu'il employait vraiment le mot "je t'aime".

-Moi : Que ça soit 1 an ou 10 ans je t'attendrai, même 50 piges je t'attends !


Il attrapé ma tête et me déposait un bisou sur le front. J'éclatais en sanglot, ça y'est je lâchais toute les larmes de mon corps.

-Yanis : Tu vas faire attention à ma mère Anissa, t'iras la voir tous les jours d'accord ?
-Moi : Oui
-Yanis : Et Amina, tu lui parleras, tu lui feras la morale ! Quand je rentre j'veux pas trouver ma soeur écartée du bon chemin. Tu vas lui parler pour qu'elle devienne une meuf comme toi
-Moi : D'accord
-Yanis : Et Mohamed faut le respecter, si sa femme elle tombe enceinte ou heja t'iras l'aider !
-Moi, toujours en pleurant : Promis, wAllah j'te le jure
-Yanis : Pas d'embrouille avec Henene ou Chaima, c'est les meilleurs ces meufs, c'est la famille
-Moi : ...
-Yanis : Et Camélia, elle va sûrement essayer de te parler de moi ou faire des embrouilles, promets-moi tu l'écouteras jamais cette vicieuse.
-Moi : J'te le promets
-Yanis : Et in sha Allah, quand j'sors, quand j'ai payé les dettes que j'dois à la justice avec cette peine ; on fait les choses bien. J'viens voir ton père et on fait ça bien
-Moi : ...In sha Allah

Il a repris ma tête, à collé mon front à son front.


-Yanis : Tu me fais confiance ?
-Moi : Oui

 

Partie 69 :

 

Il a repris ma tête, à collé mon front à son front.


-Yanis : Tu me fais confiance ?

-Moi : Oui

 

Puis là, tout s'est arrêté autour de moi, il restait plus que nous deux sur terre. Il a attrapé mes joues et il m'a embrassé. J'étais comme dans un rêve.

On s'est reculé, on s'est regardé dans les yeux. On souriait instantanément. Je pleurais encore comme une gogole. Il a essuyé mes larmes

-Yanis : J'sais que je t'ai fait souffrir, le Coran j'sais tout ça ! Mais maintenant, tout ce que j'ai dis ce soir Anissa, oublies jamais ça.
-Moi : J'oublierai jamais, wAllah jamais

Il repris ma tête, me déposait un *** sur la joue. C'était juste ses lèvres contre ma joue mais ça avait duré quelques secondes.

-Yanis, en lâchant ma tête : Allez vas-y
-Moi, en sanglotant : NANNN !

Je l'avais prit dans mes bras et je le serrais fort fort fort, c'était pathétique.

-Moi : Je t'aime Yanis, je t'aime de tout mon coeur, je t'aime de tout mon être.

Il fit un bisou sur mon crâne, sur mes cheveux quoi.

-Yanis : Allez, rentre.


J'ouvris la portière et je m'en allais, je pleurais, pleurais, pleurais et pleurais. Je pouvais pas rentrer chez-moi dans cet état-là alors j'allais direct chez Henene. Papa devait dormir et Henene avait sûrement sortie une bonne disquette pour me couvrir.

Quand je suis monté chez-elle, elle m'a ouvert la porte, je suis tombé dans ses bras en sanglottant. Elle m'a ramené dans sa chambre et elle a fermé la porte puis elle m'a passé une couette et un coussin.

Elle avait compris que je voulais pas parler, que j'avais qu'une envie c'était pleurer. Alors elle me tendait seulement son épaule.


Toute la nuit c'était comme ça, j'avais pas fermer l'oeil. Quand il était 9h pile, je savais que le jugement commençait. J'arrêtais pas d'angoisser, je pleurais de ouf, je voulais juste que sa peine soit le plus court possible.

J'avais pas ouvert la bouche depuis la veille, aucune parole était sortie de ma bouche, non car même de parler j'en avais pas la force. J'étais rentré chez-moi en saluant Henene mais elle voulait pas me laisser partir seule vu que papa taffait

-Henene : Je viens avec toi

On est arrivées chez-moi, on était dans le salon, on attendait, encore et encore.


-Moi : Envoies un message à Samy, qu'il nous appelle dès que le jugement est fini

Samy, la plupart des mecs de la cité et la famille de Yanis assistaient au jugement.

-Henene : D'accord

Elle envoya le message puis on attendait, attendait, attendait. On pleurait toutes les deux c'était vraiment *** à voir mdddr.

Puis au bout de 2h, son téléphone sonnait. Juste en entendant la sonnerie j'éclatais en sanglot.

-Henene : C'est lui, c'est Samy !

 

Je pleurais pleurais pleurais, je pleurais fort en plus. J'étais dans un piteux état.



-Henene : Allo Samy ? ... Non ! elle est pas en état de parler là... Alors, il a prit combien ?



Partie 70 :

 

-Henene : Allo Samy ? ... Non ! elle est pas en état de parler là... Alors, il a prit combien ?

 

Je sentais sa voix changer et sa gorge se nouer alors je chialais encore plus, je savais que c'était grave maintenant....

-Henene : hein ?????!! ... Elle voulait quoi elle ?? .. D'accord, salem, salem à tout l'heure


Elle a raccroché, elle me regardait avec de la peine. Je devais sûrement être pathétique.

-Moi : DIS-MOI !
-Henene : il a pris 18 mois ferme.


J'hurlais de douleur, j'avais mal au ventre, je pleurais, je devenais ouf. 18 MOIS ?! 18 MOIS SANS LUI ! 18 MOIS SANS L'AMOUR DE MA VIE !!!

Ca voulait dire 1 an et 6 mois. 1 an et demi. Le 24 avril. Alors il allait sortir le 24 novembre de l'année suivante. J'aurai déjà 20 ans, ça soeur en aurait 13 et ça s'trouve il sera déjà tonton d'ici là.

Tellement de choses allaient changer en 1 an et demi. Et est-ce que j'aurai la force de surmonter tout ça moi ? Là, j'étais à bout, je chialais comme une dingue et je devenais un croque-mort au bout d'à peine quelques minutes après qu'elle m'ai annoncé la nouvelle.


-Henene : Et y'a...y'avait Camélia au jugement ?

J'ai levé mes yeux, j'ai arrêté de m'arracher les cheveux pendant quelques secondes. J'étais devenue calme mais j'avais des envies de meurtres en moi là, une vraie psychopate.


-Moi : Pardon ?!
-Henene : Ouais...
-Moi : Attends, attends, moi il a pas voulu que j'assiste mais y'avait cette keh ?
-Henene : Et..elle.. elle criait qu'elle l'aimait devant tout le monde, sans hechma !!!


J'suis restée presque 30 minutes en train de pleurer, sans mentir c'était une situation de merde. Je pleurais sur l'épaule d'Henene pendant très longtemps.

D'un coup, au bout de beaucoup de temps, je me suis levé à toute vitesse, j'ai mis des baskettes et une veste et je suis sortie. Henene me suivait et essayait de me tenir pendant que je descendais les escaliers.

-Henene : TU VAS OÙ LÀ ?
-Moi : Parler à Camélia, tout de suite faut que j'la trouve

Elle m'arrachait le bras. Je me retournais vers elle et je la regardais dans les yeux, j'avais sûrement un regard qui transmettait toute la haine du monde car à ce moment là ma haine était incontrolable et en plus elle se mélangeait à ma tristesse et à la douleur de mon coeur.


-Henene : t'es sérieuse Anissa ? Réveilles-toi là ! Tu fais peur
-Moi : LÂCHES-MOI HENENE ! TU JOUES A QUOI LA ?
-Henene : mais t'es ouf, si je te laisse y aller tu vas la tuer là
-Moi : j'suis pas une chienne pour me tape à cause d'un raclo putain ! J'vais juste lui parler, lui remettre les idées en place
-Henene : j'sais très bien tu vas pas te tape à cause d'un raclo mais tu vas lui parler et si elle fait la ouf tu vas la démarrer ! Je l'sais. Et elle, elle va répondre, parce qu'elle l'aime autant qu'toi

J'arrachais mon bras pour le détacher d'elle.


-Moi : t'es sah ? Tu me compares à elle ?
-Henene : arrêtes de dire n'importe quoi là ! J'ai comparé personne
-Moi : elle l'aime autant qu'moi ? Mais t'es ouf ou quoi Henene ? T'as viré paro là
-Henene : on en sait rien Anissa, alors ressaisis-toi putain !!!!!! On s'en tape qu'elle y soit allé ou qu'elle lui ai dit j'sais pas quoi, il te veut toi lui, il te l'a bien dit non ?


Je lui ai pas répondu et j'ai dévalé les marches, j'étais détèr à la trouver cette Camélia.

 

 

Partie 71 :

 

J'ai cherché pendant 20 minutes je faisais le tour de la cité, les gens me dévisageait car oui maintenant tout le monde savait que j'étais avec Yanis : la plus part des daronnes, les petits, les meufs, les teneurs de murs... Bref

Le pire c'est que je marchais en chialant, j'pensais à ces 18 mois fermes, ça me foutait la rage !


Je la trouvais pas et Henene marchait derrière moi et essayait de me retenir

-Moi : Henene casses-toi ! Laisses-moi la trouver
-Henene, en tenant mon bras : Vas-y ta gueeeeule là tu vas faire n'importe quoi putain
-Moi : LACHES-MOI WALLAH LACHES-MOI
-Henene : ANISSA OHHH ? Réveilles-toi putain, t'as cru Yanis il kifferai te voir comme ça ?

On criait toutes les deux, puis Samy est arrivé vers nous, il avait les yeux rouges..

-Samy : Vous faites quoi là ?!
-Henene : Elle veut attraper Camélia p.u.t.a.i.n
-Samy, en fronçant les sourcils : Qu'est-ce qu'y t'arrive Anissa ? Tu fais flipper wesh ! Rentres chez-toi vas te reposer
-Moi : J'veux pas me reposer putain j'veux pas ! Vous comprenez pas ou quoi ?!
-Samy, en m'attrapant et en me tirant : Qu'est-ce qu'elle raconte celle-là zebi ? Tu vas allez nul part là
-Moi : Samy haychik lâches-moi là
-Samy : Tu vas faire quoi ? Tu vas aller la tuer c'est ça ? Comme ça tu rejoins Ya' ?

Je me suis assise parterre et j'ai commencé à chialer. Y'avait pleins de gens qui passaient, tout le monde était en train de me téma avec pitié.
Puis je me suis relevé d'un coup, fallait je trouve cette Camélia, j'étais déterminée à lui toucher deux mots et j'allais le faire.

Samy et Henene me suivait en me gueulant dessus. Un moment Samy m'a tenu, il me laissait pas bouger. Je comprenais pas, j'allais juste lui parler wesh ?!

-Moi : Mais vous faites quoi là ? J'vais juste lui parler, rien de plus !
-Samy : Rien d'plus ?
-Moi : Mais wAllah Samy rien d'plus !
-Samy : Ok, (il prit son tel), je l'appel alors ! J'lui dis de venir
-Henene : Tu fais quoi avec son num dans ton tel toi ?
-Samy : Pètes pas les couilles Henene
-Henene : Bah dis-moi ! J'vais me trimballer avec des nums de mecs dans mon tel aussi alors, non ?
-Samy, en me regardant : J'vais la fracasser là
-Moi : Henene, arrêtes wesh !
-Henene, en regardant ailleurs : pff

Il appela Camélia et lui dit de venir vers la fauve.

-Samy : Azy, j'vous laisse ! Et j'dahak pas avec vos gueules, faites pas du cinéma, parlez et khlass (fin)
-Moi : Ouais ouais tqt
-Samy : Fais pas d'***rie Anissa
-Moi : Samy, wesh ?!
-Samy : Azy !


Il se barrait et Henene et moi on allait à la fauve. Henene était assise sur un banc et moi j'étais debout les bras croisés. Je l'attendais de pied ferme.

Elle arriva, les yeux gonflés, elle avait l'air d'avoir pleuré elle aussi. Et ça, ça me faisait pas de peine, au contraire ça me foutait encore plus la rage

-Camélia : Salut les filles.
-Moi : POURQUOI T'ETAIS AU JUGEMENT ? POURQUOI T'AS ETE LA-BAS ?
-Henene, en me tenant le poignet : Calme toi Anissa
-Moi, en détachant mon poignet : LÂCHES-MOI HENENE ! Alors toi ? Qu'est-ce t'as été faire là-bas ?
-Camélia : Ecoutes Anissa, que tu le veuilles ou non, j'étais là avant toi. J'suis resté un bout de temps avec Ya' et...
-Moi : Ne l'appelles pas Ya' stp ! Ne l'appelles même pas Ya' parce que tu vas m'heyef
-Camélia : Pardon ? Mais t'es devenue folle ou quoi ?
-Moi : Fermes ta gueule ! Fermes-la wAllah
-Camélia : Bref, tu sais quoi ? J'ai été au jugement parce que j'en avais envie, et d'ici 2 semaines je ferai une demande de parloir pour aller le voir.


Je tournais ma tête vers Henene puis je faisais un rire moqueur, je me retournais vers Camélia et là BIM une gifle de cow-boy, même de chez-vous vous avez dû l'entendre. Moi j'ai même pas senti ma main, c'était partie tout seul fallait que sa sorte.

Henene m'a attrapé et elle, elle se tenait la joue.


Partie 72 :

 

-Camélia : Mais t'es sérieuse là ?
-Moi : Tu comprends pas ce qu'il te dit ou quoi ?
-Camélia : Je compr...
-Moi : IL T'A PAS DIT QUAND IL SORS IL VA FAIRE LE HALAL ? IL TE L'A PAS DIT ?
-Camélia : SI ! Mais il m'a pas dit avec qui
-Moi : Bah avec moi, alors taille maintenant
-Camélia : Qu'est-ce t'en sais que c'est avec toi ?!
-Henene : Lâches l'affaire Camélia, lâches l'affaire parce que j'vais finir par te gifler moi aussi
-Camélia : Mais Henene, j'comprends pas là, j'ai fais quoi de mal à part aller voir il prenait combien
-Moi : MAIS PU...
-Henene : Stop Anissa, attends. Ecoutes Camélia, il est avec Anissa maintenant, t'es au courant de ça ?
-Camélia : Oui
-Henene : Il lui a demandé de l'attendre, qu'elle soit là à sa sortie
-Camélia : Ca j'étais pas au courant
-Henene : Bah maintenant tu l'es. Alors arrête de lui tourner autour
-Camélia, en me regardant : Tu m'avais promit de pas tomber amoureuse de lui
-Moi : On choisit pas ça putain ! T'as cru je m'y attendais moi ?
-Camélia : Je le sentais, putain je le sentais
-Moi, en la regardant dans les yeux : Tu veux quoi ? Tu cherches quoi avec lui ?
-Camélia : MAIS JE L'AIME WESH ?! JE L'AIME !!!
-Moi, je commençais à m'énerver de dingue là : C'est du cinéma çaaa putain ! Tu fais du cinoche là ! Tu l'aimes mais tu t'fais tourner par tous ses shabs à la cité ! C'est ça l'amour ?
-Camélia : Avec Yanis c'est pas comme avec les autres

 

Waouh, ça me tuait de l'entendre dire ça. En plus elle disait son prénom, y'a son prénom qui sortait de la bouche de cette crasseuse.

-Moi : Tu pourrais passer à autre chose toi ? Non ? Vu que dès que c'était fini avec Yanis t'allais vers quelqu'un d'autre
-Camélia : Oui, j'arrivais à tourner la page mais au final je revenais toujours car c'était autre chose
-Moi : REPONDS A MA QUESTION AU LIEU D'ME RACONTER TA MERDE
-Camélia : Quelle question ?
-Moi : Quand ça se fini avec Yanis, t'arrives à passer à autre chose ou non ?
-Camélia : Bah oui !
-Moi : Alors tu l'aimes pas autant qu'moi ! Et tu l'aimeras jamais autant que moi
-Camélia : Peut-être pas autant mais...
-Moi : Vas-y arrache toi d'ici avant que j'fasse une dinguerie

Elle a soupiré puis elle a commencé à partir


-Moi : EHHH !
-Camélia, en se retournant : Quoi ?
-Moi : Si j'apprends que t'as été le voir ou heja, j'vais plus rigoler Camélia
-Camélia : Ouais ouais ! On verra ça
-Moi, en regardant Henene et en hurlant : J'VAIS LA ...

Henene bouchait mes lèvres j'arrivais plus à parler je bougeais dans tous les sens.

-Henene : Arrête de crier, c'est bon elle est parti téma c'est une vieille meuf ! Arrêtes maintenant putain

Elle me lachait puis je m'étalais sur le banc, je sentais plus ma respiration. J'allais tomber dans les pommes là, c'était trop d'émotion en une seule journée.


Partie 73 :

 

-Henene : Putain Anissa, tu fais peur là je te reconnais pas

Je ne me reconnaissais pas non plus. Je suis rentré chez-moi, je me suis douché. Je pleurais sous ma douche, je laissais toute mes larmes couler avec l'eau.

Je me suis sappé et j'ai été voir la maman de Yanis, ça devait pas être pas facile non plus pour elle, sa douleur devait être 4569x pire que la mienne.

-Moi : Baba ! Je vais voir khelti Djamila
-Baba : Attends, viens !
-Moi, en allant vers lui : Oui ?
-Baba : Faut être gentille avec elle, son fils Yanis vient de prendre 18 mois fel hebs (en prison)
-Moi, je baissais la tête : Oui je suis au courant, à tout à l'heure baba.


Si tu savais papa, si tu savais. J'étais au courant, au courant plus que n'importe qui.

J'arrivais chez tata Djamila, y'avait Mohamed, Amina, la femme de Mohamed et khelti.

C'est Amina qui m'a ouvert la porte en me sautant dans les bras, je regardais vers le salon, ils avaient tous la tête dans les bras. Cette épreuve aller être dur, 18 mois sans lui allaient être un calvaire pour nous.

J'approchais de khelti, elle leva la tête vers moi puis je la prenais dans mes bras direct. On éclatait en sanglot ensemble.

Ensuite, on parlait de lui, on se remémorait pleins de souvenirs puis d'un coup Mohamed a appelé Amina

Elle revenait de la chambre, toute tristounette elle aussi.

-Amina : Oui ?
-Mohamed : Yanis il t'as laissé un papier pour Anissa non ?
-Amina : Ah oui, j'arrive


Elle était reparti dans la chambre puis elle était revenu avec un papier qu'elle me tendit. Je prit le truc, c'était une feuille pliée en 6. Je l'avais même pas encore ouverte mais je pleurais déjà

-Mohamed : Lis-la toute seule quand tu rentres chez-toi, c'est mieux
-Moi : Oui...

Khelti Djamila me prit une fois de plus dans ses bras, je lui fit un bisous sur le front, je saluais tout le monde et je rentrais chez-moi.

Dès que je suis arrivée à la maison, j'ai été directement dans ma chambre, j'ai posé la lettre sur mon lit et j'ai été préparer à manger pour baba et moi.

J'avais rien mangé, je restais devant mon assiette en jouant avec ma fourchette

-Baba : kouli (manges)
-Moi : J'ai pas trop faim
-Baba : 3lech ? (pourquoi)
-Moi : Je sais pas baba, j'ai pas faim
-Baba : Humm... elle va bien Djamila ?
-Moi : Non, elle est trop mal
-Baba : Miskinaaa.. Tout le monde est mal ! J'aime bien ce garçon mais wAllah ki woula (comment il est devenu), c'est pas bien. Il a gâché sa vie

S'il te plaît papa, s'il te plaît arrêtes. Il me parlait de lui, lui aussi se remémorait quelques instants avec Yanis. J'en pouvais plus, fallait que je bouges sinon j'allais pleurer devant lui et là il aurait tout cramé vite fait.

-Moi, en débarassant la table : Ca passera vite in sha Allah, faudra être là pour tata Djamila
-Baba, en allant à la salle de bain : In sha Allah...

J'ai fait la vaisselle, je me suis douché, j'ai fait mes prières. Je priais pour qu'il soit bien, pour que le temps passe vite, pour qu'Allah nous réunisse.

Et enfin, je me suis allongée dans mon lit et je tenais cette feuille, mes mains tremblaient, je commençais déjà à pleurer.

Quand j'ai deplié la feuille, c'était une écriture très ***, MDR mon Yanis écrivait trop mal ! Enfin bref, c'était un long texte, plusieurs lignes.. Je commençais à lire

« Anissa, ...

 

Partie 74 :

 

« Anissa,

Si t'as cette lettre c'est que je suis tombé ça y'est. Et à mon avis j'ai pris chèr. Je suis entrain de t'écrire ça tranquille chez moi mais je sais même pas quoi te dire wAllah...
Faut que tu prennes soin de toi, faut pas que tu sombres et que tu penses à moi. Tu vas penser à toi, tu vas avoir ton bac in sha Allah et même ton miper, quand je sors je veux te trouver bien. Je veux trouver une femme qu'a réussi et qui rend fièr tout le monde autour d'elle.
Je te demande encore de m'attendre mais si la peine est trop longue, si c'est trop dur pour toi lâches l'affaire et fais ta vie. Juste oublies jamais tout les trucs qu'on s'est dit, oublies jamais ce qui s'est passé la veille de mon départ stp, oublies jamais ça.
Même si tu décides de pas m'attendre, prends soin de ma yemma. Prends soin d'elle parce que wAllah elle te kiff, elle aura besoin de toi là.
J'ai fait le con, ce braquage je l'ai fait y'a quelques mois, j'aurai pas dû faire toute cette merde. Maintenant je rends ma famille et malheureuse et ma femme aussi. T'es ma femme Anissa, je te veux, je veux finir avec toi alors que je te mérite pas !
Tu m'aimes, je l'ai vu direct, ça se voit. T'aimes un shlague Anissa alors que toi t'es une perle. Comment ça se fait ça ?
Tu m'as donné ton amour, t'as été là pour moi et ça j'oublierai jamais. T'es la seule femme à qui j'me suis confié, t'es la seule pour qui j'ai ressentis des trucs et ça c'est pas rien Anissa c'est pour ça que je t'ai toujours répété de pas me la faire à l'envers, c'est pour ça que j'ai été dur avec toi.
On s'est plus embrouillé qu'autre chose. On s'est plus crier dessus qu'on s'est dit des mots gentils. On a pas fait les canards ou les sentimentales comme tout le monde mais ça c'est parce que je suis pas comme ça moi, et toi non plus t'es pas comme ça.
On s'est bien trouvé, et in sha Allah le destin va nous réunir.
Sans te mentir, j'ai pas écri ça tout seul, c'est Mohamed qui m'a aidé à dire tous ces mots là mais en tout cas tout ça je le pense.
Encore une fois je te le répète, reste pas chez toi à pleurer ou à être triste à cause de moi. Sors, parles avec tes copines, vas en cours et au code, prends soin de toi.

Là c'est pas Ya' qui te parle, c'est Yanis. M'oublies pas. »

Je pleurais en serrant la lettre contre moi. C'était comme si je serrais Yanis contre moi à la place de cette feuille. J'avais retenu le fait qu'il ne m'ai pas dit "je t'aime" dans cette lettre mais c'était Yanis, le même Yanis que d'habitude avec sa fierté et toujours sa difficulté à évoquer ses sentiments.

On était le 24 avril. Toute cette histoire avait commencé y'a 6 mois de ça. Ya', je le connaissais depuis mon enfance je connaissais Ya' le voyou, j'entendais parler de lui, je lui disais juste salem mais il y a 6 mois j'avais connu YANIS, et j'avais commencé à éprouver des sentiments pour ce Yanis là. Et désormais j'étais folle amoureuse d'un taulard.

J'ai dormis avec la lettre collée à moi toute la nuit, y'avait son odeur sur ce petit papier de merde.


 

Partie 75 :

 

Le lendemain, j'ai passé la journée chez-moi à me morfondre. Yanis m'avait demandé de ne pas le faire, il m'avait demandé de sortir et de profiter de la vie mais je ne pouvais pas. Henene était passé me voir avec Djena et Chaïma, j'entendais papa leur parler dans le salon puis elles sont venues à ma chambre.

J'étais allongée, je regardais le plafond, je ne pleurais pas, je pensais, j'imaginais mon futur avec lui et toutes ces merdes loin derrière nous.

-Henene : Pourquoi t'as éteint ton téléphone ?
-Moi, en me levant : J'sais pas.

Je leur faisait la bise.

-Djena : J'suis désolée Anissa ! Je viens de l'apprendre que t'étais avec. Sois forte oukhty (ma soeur)
-Moi : Merci Djena
-Chaïma : Je m'en doutais ! Et toi tu me cachais ça, oh Anissa ? On est pas des gamines, on est là wesh
-Moi : Merci, merci les filles. Asseyez-vous
-Henene, en s'asseyant : T'es pas sorti de ta chambre depuis ce matin ?
-Moi : Si, j'ai fait à manger à mon père et je suis revenue
-Henene : T'as rien manger toi ?
-Moi : Non
-Chaïma : Putain Anissa, manges wesh ! Tu vas devenir un mort-vivant
-Moi : Non t'inquiète ! Juste c'est les premier jours là, j'ai pas d'appétit
-Chaïma : T'as des nouvelles ?
-Moi : Non, il m'a juste laissé une lettre avant de partir
-Henene : Sahhh ! Il te l'a donné quand ? Tu me l'avais pas dit ça
-Moi : C'est sa soeur qui me l'a passé hier soir, je l'ai lu après j'ai dormi direct désolée Nene . Tu veux la lire ?
-Henene : Non non ! Faut garder ça pour toi
-Chaïma : Bah oui, c'est des trucs à conserver que dans ta mémoire et dans ton coeur ça c'est pour personne d'autre.

Je me suis assise près d'elle. J'essayais de relever la tête même si j'avais qu'une envie c'est qu'elles me laissent seule et que je continue de cogiter toute seule

-Moi : Vous voulez boire quelque chose ?
-Chaïma : Non non
-Djena : Mais tu vas venir avec nous ! On est venu pour te sortir là
-Moi : Nooon j'ai pas envie wesh
-Henene : Sisi ! C'est Samy qui nous a dit fallait pas te laisser seule à déprimer et à pense à ça
-Moi : Pas aujourd'hui alors. Dans la semaine je vous capte tous les jours promis, mais pas aujourd'hui
-Djena : Allez Anissa ! stp
-Moi : Svp les filles, comprenez-moi, svp

Elles ont accepté le fait que je voulais rester seule et ne pas sortir puis elles sont parti en me disant chacune qu'elles allaient m'appeler le soir.

J'ai fait le ménage, j'ai pris une petite boite pour y mettre la lettre de Yanis, cette boite qui me servirai pour toutes les autres lettres que j'allais conservé toute ma vie.

Bref, 1 mois était passé depuis l'incarcération de Yanis. On était au mois de mai, il faisait super beau dehors, y'avait de l'ambiance à la cité même si tout le monde était touchés par l'enfermement de Yanis.

Durant ces 1 mois, je me forçais à aller au lycée, au taf et au code car même si j'avais envie de tout abandonner et de me focaliser u***ment sur Yanis bah je pouvais pas lâcher tout ça.
Parcontre, je mangeais plus rien, je finissais jamais mes assiettes et y'avait que de l'eau qui entrait dans mon corps. Papa s'inquiétait grave pour moi et j'avais souvent des vertiges à cause de ça.

 

Partie 76 :

 

 

Tous les soirs après les cours je passais chez sa mère, je restais avec elle, je l'aidais dans les tâches ménagères et de temps en temps j'emmenais Amina prendre une glace en discutant avec elle. Parfois j'allais même la chercher devant son collège. Yanis m'avait demandé d'être présente pour sa miff et j'allais tout faire pour tenir mes promesses.

Henene, Chaïma et Djena je les voyais tout le temps. Djena était dans mon lycée. Chaïma travaillait dans un magasin de prêt-à-porter mais Henene et elle venait souvent en voiture devant notre lycée pour nous récupérer.

Quant à Yanis, son frère m'avait passé son numéro d’écrou alors rien que je lui envoyais des lettres. J'en écrivais tous les jours. Je lui racontais mes journées, je lui parlais de sa maman et de sa sœur, je lui parlais de moi. Et je ne cessais de répéter que je l'aimais. En 1 mois il avait répondu seulement 2 fois. Il me disait qu'il aimait pas trop écrire mais qu'il lisait chacune de mes lettres... Il me donnait toutes les instructions du monde et me parlait un peu de la vie au hebs.

Henene me disait que Samy allait le voir tout le temps, je m'étais juré qu'un jour j'allais y aller avec lui mais pour l'instant j'avais pas la force de le voir dans un état pareil.

 

 

En parlant d'Henene et Samy, leur histoire s'était réglée. Après un forcing intensif de la part de tout le monde, le père d'Henene avait enfin accepté et Samy avait été demandé sa main avec sa famille. Mais le mariage allait devoir attendre, car Samy disait qu'il ne pouvait pas se marier sans son kho (en parlant de Yanis).

Donc maintenant j'étais pas la seule à attendre Yanis pour finir ma vie, Henene et Samy aussi l'attendait pour célebrer leur union.


Un soir, je rentrais chez-moi. J'avais pris ma douche et j'avais rattrapé mes prières. Malgré toute cette galère j'avais jamais abandonné ma prière car c'est justement ça qui me donnait de la force.

J'ai fait à manger puis j'ai posé la table, mais comme d'hab, je restais devant mon assiette sans manger.

-Baba, en élevant la voix : Anissa, tu vas manger maintenant ! Regardes comment t'es devenue, c'est quoi ça ?

 

J'avais maigris, mes joues s'étaient creusées, j'avais perdu toute mes es et j'étais tout le temps pâle.

 

-Moi : J'ai pas faim baba
-Baba : T'as jamais faim ! T'as cru que j'étais un hegoune moi ? C'est ça ?
-Moi : Hein ?
-Baba : C'est à cause de would (du fils à) Ali ça

Ali c'était le papa de Yanis, Allah yera7mo. J'étais sous le choque, j'étais gênée, j'avais honte. Y'a des sujets que je pouvais pas aborder avec mon père

Patie 77 :

 

 

-Moi : Mais non baba c'est pa...
-Lui, il criait : JE SAIS ! JE SAIS QUE C'EST CA ! (il repris son souffle et parlait plus doucement) écoutes Anissa, toi t'as fait des études, tu vas avoir ton bac, tu vas faire l'université etc... J'aime beaucoup ce garçon, mais il est pas pour toi. D'accord ?
-Moi, je pleurais : mais...baba...
-Lui : ma kan "mais" ! (y'a pas de "mais")
-Moi : j'croyais tu l'aimais...j'croyais tu l'aimais bien !
-Lui : je l'aime bien, mais pas pour ma fille. Alors tu vas l'oublier et tu vas te reprendre ! Tu vas redevenir tranquille dans ta tête !!!
-Moi : mais baba...
-Lui : KHLASS ANISSA ! (fin)

Il avait dit ça très fermement et il a quitté la table. Je pleurais encore plus maintenant, ça se compliquait de plus en plus notre histoire mais fallait savoir une chose c'est que j'allais pas abandonner.

J'ai été faire la vaisselle, toujours en pleurant puis je suis allé me coucher. La tête pleine comme d'habitude.

La semaine d'après, j'avais fait un malaise en plein cours de philo. Les pompiers étaient venus me chercher et tout, papa avait été au courant de ça.
Il me mettait toujours la pression pour que j'oublies Yanis mais c'était mort ça, je comptais pas le faire.

 

Même pas 1 semaine après le malaise Yanis avait été mit au courant que j'étais tombée en plein cours. C'est Samy qui lui avait dit ; il m'avait envoyé une lettre pour m'embrouiller, il était très énervé, il me disait de manger et de retrouver goût à la vie. Et que si c'était lui qui me rendait comme ça fallait que j'abandonne.

Personne autour de moi voulait comprendre que j'abandonnerai pas ou quoi ? Je l'attendrai jusqu'à la dernière seconde, que ça plaise ou non. Et si je dois souffrir pendant les 18 mois, je souffrirai alors.


La vie poursuivait son cours, on était maintenant le 6 juillet, ça faisait presque 3 mois que j'avais pas vu Yanis, que je l'avais pas senti.
J'avais eu mon code mais aujourd'hui c'était les résultats du bac. Tout le monde avait confiance mais moi j'étais inquiète car depuis l'incarcération de Yanis je prenais plus trop les cours au sérieux.

Je me levais, je me lavais et faisait ma prière, je demandais à Allah de m'accordé ce diplôme tant attendu.

J'angoissais de fou, j'étais plus l'excellente élève d'avant. Même si j'avais essayé de suivre les cours à fond ces 2 derniers mois, c'était trop dur.


Tout le monde était là "c'est sûr tu l'auras Anissa, t'inquiète" mais il savait rien de tout ça, c'était pas eux qui décidaient.


Je l'ai décroché ou non ce baccalauréat ?

 

 

Djena m'attendait derrière mon bâtiment, elle aussi allait voir ses résultats, elle était en ES.

J'étais grave grave grave stressée ! Mon père taffait mais il m'avait dit de l'appeler dès que j'avais le résultat.

-Djena : viiite t'as pris vla l'time
-Moi : smeh cousine mais je stresse là waooou
-Djena : même moi wAllah en plus mes reufs m'ont mit la pression, faut vraiment que je l'ai had l'bac


On continuait de parler en marchant jusqu'à ce qu'on arrive au lycée, y'avait la foule de ouf.

 

 

Partie 78 :

Djena m'attendait derrière mon bâtiment, elle aussi allait voir ses résultats, elle était en ES.

J'étais grave grave grave stressée ! Mon père taffait mais il m'avait dit de l'appeler dès que j'avais le résultat....

-Djena : Viiite t'as pris v'la l'time
-Moi : Smeh cousine mais je stresse là whaooou
-Djena : Même moi wAllah en plus mes reufs m'ont mit la pression, faut vraiment que je l'ai had l'bac


On continuait de parler en marchant jusqu'à ce qu'on arrive au lycée, y'avait la foule de ouf.

On essayait de se fofiler là, elle me tirait par la main. Y'avait les différentes réactions hein vous connaissez la chanson : ceux qui pleurent ceux qui sont heureux ceux qui s'en foutent.

El mouhim, on cherchait nos blazes, elle allait de son côté et moi du mien. Je cherchais du doigt, cherchais, cherchais, cherchais...

***** Anissa, voilà le stresse de fou, j'ose même pas regarder. Allez, je jette un œil sur le côté droit de la liste, la même ligne que mon nom.

ADMIS.


Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaah pour la première fois depuis 3 mois je réussis à être heureuse ! Je cris de joie, enfin j’aperçois un peu de bonheur dans ma vie.
Même quand j'ai su que j'avais le code, j'étais blasée, dans mon monde, j'avais été contente mais sans plus.
Mais là, c'était le bac ! Enfin !


J'appelais direct mon père pour lui annoncé, puis ma famille à Montpellier puis ma famille au bled.


Djena est arrivée vers moi, sans aucune expression sur son visage.


-Djena : Tu l'as eu ?
-Moi : Oui... et toi ?

 

Je voyais aucune expression sur son visage, ni joie, ni déception, alors je savais pas si elle l'avait ou pas et donc je voulais pas crier devant elle au cas où elle l'avait pas obtenu.


 

-Djena, en hurlant : OUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIII IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII IIIIIIIIIII



On a sauté on rigolait on était grave refaites, puis on a appelé Henene et Chaii pour leur annoncer, elles allaient passer nous chercher pour aller gray un truc.

Djena a été se posé sur un banc et j'appelais Samy...


-Samy : Allo ?
-Moi : Samy ? Faut que tu me ramènes voir Ya'
-Samy : Il veut pas Anissa wesh, il veut pas que tu mettes les pieds là-bas
-Moi : M'en fou wesh ! J'veux le voir là
-Samy : Qu'est-ce qui t'arrive, pourquoi t'es en e comme aç ?
-Moi : J'ai mon bac Samy ! J'ai mon BAAAAC
-Samy : Yeeuuuuuh bsahtek grosse tête wAllah bien
-Moi : Allleeeez emmènes-moi haychikkk
-Samy : Mon kho veut pas que j'ramène sa racli là-bas ! Anissa, ça pu l'mort là-bas, c'est sale, tu vas pas supporter cette merde wesh
-Moi : M'en fou Samy j'ai besoin de le voir wAllah j'en ai besoin, c'est pour moi, pour mon moral ! Téma comment j'suis devenue wesh ? Je vais pas continuer comme ça, faut je le revois
-Samy : Bah téma des photos (MDR)
-Moi : (MDR) Samy là t'es même pas drôle ! Sahhh
-Samy : Bon vas-y vas-y ! Ma prochaine visite c'est la semaine prochaine, c'est bon ?
-Moi : Ohhh wAllah merci khoya (mon frère)
-Samy : Ouais t'inquiète ! Allez vas fêter ton diplôme


 

Partie 79 :

 

Et il a raccroché. Dans une semaine j'allais revoir mon amour, l'homme de ma vie, mon hlel, ahaha j'étais super contente.


Bref on a été manger avec les filles. Franchement c'était grave dans la bonne humeur, pour une fois !

Après j'ai été faire une heure de conduite et je suis aller chez la maman de Yanis comme d'hab.



Je lui ai raconté ma journée, j'lui ai dis que j'avais eu mon bac et que j'allais aller le voir la semaine prochaine. Elle m'avait dit qu'elle lui préparerait vla les trucs pour que je puisse lui emmené.

Bref après j'ai accompagné Amina à la danse et quand je l'ai ramené chez-elle y'avait Mohamed et sa femme. J'suis resté un peu et je suis rentré chez-moi


Y'avait mon père, on fêtait le bac tranquille même si entre lui et moi l'atmosphère avait changée. D'ailleurs j'avais toujours pas dit à Yanis que mon père était pas d'accord pour notre union. Dans chacune de mes lettres j'essayais de l'écrire mais j'avais pas la force.


3 jours plus tard, j'avais reçu des réponses de trois écoles supérieures. Une à Lyon, une à Angers et une à Londres.

Mon rêve, ça a toujours été de finir mes études à Londres on dans un pays étranger. Mais j'avais pas pensé au fait qu'entre temps je rencontrerai l'amour. C'était trop dur maintenant, je voulais pas quitté la cité, je voulais pas être loin d'ici. Même si Yanis était au hebs, je sentais sa présence à chaque fois que je traversais mon hall. Et sa maman ? Je lui apportais grave mon soutient, là j'allais pas être présente.

Que ce soit à Lyon, à Angers ou à Londres, je serais pas présente pour sa miff comme je lui avais promis. Malheureusement, aucune école de Paris m'avait répondu.



J'avais dit ça à papa, il m'avait dit de choisir laquelle je voulais. Car pour lui les études étaient le plus important, et entre nous je pense qu'il voulait m'écarter d'ici et que je trouve un homme intelligent là ou j'irai. Cependant, je voulais personne d'autre, je voulais Yanis et u***ment Yanis.


Enfin bref, les jours passaient, j'étais en vacance d'été maintenant et je bougeais au bled fin juillet avec mon père. Djena avait déjà taillé en Tunisie et Chaïma allait au Maroc mi-juillet. Quant à Henene elle restait à la cité. Je lui avais proposé de venir avec moi à ALGEEEEEEEEER mais elle pouvait pas, elle avait pas eu ses vacances.


Un jour, j'étais posée sur un banc de la cité avec Henene et Chaïma. Un jour, j'étais posée sur un banc de la cité avec Henene et Chaïma, vers 19h, c'était la veille de ma visite à Yanis.


Il faisait encore jour. Il faisait grave chaud. On était en gandoura et tongs. Les tipeu faisait des batailles d'eau, je jetais un œil sur Amina qui jouait avec ses shabs.

Y'avait des bécanes, des darones assises etc...


Je parlais des écoles avec les filles. Elles me conseillaient Londres, zehma un autre pays, l’Angleterre, la vivance quoi. Mais j'avais dit que je prenais pas de décision sans l'avis de Yanis. C'est pas que j'étais soumise à lui ou j'sais pas quoi mais juste que son opinion comptait vraiment pour moi.


Un moment, Samy passe torse nu avec Khalil.

Partie 80 :

 

Un moment, Samy passe torse nu avec Khalil.

Khalil est marié à une belle femme ma sha Allah, elle s'appelait Nayla. (Il est intervenu que très rarement dans la chro, normal si vous vous souvenez pas de lui)

 

-Henene : Remets ton t-shirt weshhh ?!
-Samy, en regardant Khalil et en souriant : Elle veut quoi elle ?
-Henene : SAMY ! j'rigole pas wesh ?! Toutes les crasseuses vont te téma là
-Samy : Et alors ? Laisses-les se faire plaisir (en faisant un clin d’œil à Henene)
-Henene, en regardant ailleurs : Allez allez tu fais tiep


Elle a même pas eu le temps de finir, il l'a attrapé, clé de bras. C'était des barrrrres mdr bref après ils nous ont proposé de venir téma leur match de foot contre la cité voisine autour d'un barbec. On a été, y'avait tout le monde


Yanis me manquait de diiiingue ! Il kiffait le foot, il me parlait toujours de ça d'ailleurs, il kiffait me raconter le jour où il a été repéré par un club mais qu'il a pas voulu quitté sa famille. Et au final, il a gâché son talent à cause de ses nouvelles occupations (zdeh, tise, bicrave...) pff.


J'étais assise sur l'herbe, je pensais à lui en regardant le match, puis une larme coula sur mon visage, toute seule.


-Chaïma, en me tapotant l'épaule : OH ?!
-Moi, en sortant de pensées : Humm, hein ?
-Chaï : T'as quoi tu chiales ?
-Moi : Non riennn rien
-Chaï : Hey tu vas le voir demain ton hlel de luxe là ça y'est
-Moi : (MDR) Tais-toi ! Téma celle-là (en montrant Henene) elle est à fond sur ton reuf (Samyyyy évidemment)
-Chaï : (MDR) Mais laisse-la elle miskina wAllah


On se foutait de la gueule d'Henene puis Camélia et Dounia sont arrivé vers nous...

Sisi c'était vraiment shab l'été chez-elle, même si y'a pas de plage à Paris elles sont arrivées mini short en jean, débardeurs flashs et les claquettes assorties, les cheveux claiiirs et lisses, c'était la fête.
Alors que nous, face à elle, on était là : gandoura-tongs-chignons.


En même temps avec cette chaleur qu'est-ce qu'on va aller lâcher nos cheveux ?!


-Dounia : hooooola chiiicas !
-Chaïma : TU VEUX QUOI TOI ?


Ahaha y'avait pas plus sauvage que Chaï.


-Dounia : On s'barre en Espagne dans 3 joooours on se met dans le bain


Camélia, elle explosaient de rire.


-Chaïma : M'en bat les couilles moi wesh ?!


Henene était à fond dans le match de son keum et moi je fusillais Camélia du regard. Elle m'a regardé à un moment,



Partie 81 :

 

-Camélia : Y'a quoi ?
-Moi : Ferme ta gueule
-Camélia, en regardant Chaïma : Elle est sah ta pote ?
-Moi : CAMELIA REGARDE MOI QUAND TU PARLES J'VAIS T'KEN


Camélia et Dounia se sont regardé avec les gros yeux. Puis elles m'ont regardé


-Dounia : T'es au courant ?
-Moi : Courant de quoi ?
-Camélia : Ah non c'est bon
-Moi : COURANT DE QUOI WESH ?!


Je savais que ça avait un rapport avec Yanis, alors je m'énervais de plus en plus.


-Chaïma : Eh parlez la tête de ma mère j'vais pas blaguer avec vous
-Camélia : Bah... j'ai été voir Yanis y'a deux semaines


Je me suis levé direct,

-Moi : Attends t'as dis quoi là ?
-Camélia : Bah t'as bien entendu
-Chaïma : Vas-y Anissa assis-toi
-Moi : Tranquille Chaï ! J'vais rien faire.



J'avais pas le temps de me tape pour ça ou autre chose, j'allais le voir demain et j'en discuterai avec lui. Même si ça m'énervait de ouf on était plus des gamins.

Mais malheureusement, plus je l'avais devant moi, plus j'avais la haine.


-Moi : Elle fait ce qu'elle veut c'est juste une keh de plus
-Camélia : T'AS DIS QUOI LÀ ?
-Moi : Que t'es juste une KEHBA ! Yanis aussi le pense, t'inquiète je l'ai pas sorti de mon imagination
-Camélia : Bon tu sais quoi Anissa ? Dans 3 jours je vais en vacances, je vais pas me rendre malade à cause de tes mythos, je te laisse dire ce que tu veux on verra à mon retour
-Moi, en rigolant nerveusement : Mais on verra quoi haychik ? Ferme ta grande gueule parce que là j'suis encore gentille et t'as de la chance
-Camélia : Ouais bah...
-Chaïma , en se mettant devant elle : FERME TA GUEULE CAMELIA PARCE QUE LA TU METS L'DEMON ET JE VAIS TE METTRE DES PATATES
-Dounia, tout doucement : whaou quelle féminité.


Chaïma s'est stoppé, elle l'a regardé longuement, j'étais pliée de rire. Ce regard de Chaï est tueur. Elle t'assassine avec ses yeux.


-Chaïma : Attends, t'as dis quoi toi ?
-Dounia : Rien, azy viens on s'arrache Camélia
-Chaïma, en attrapant le bras de Dounia : NAN NAN ATTENDS ! T'AS DIS QUOI LÀ ?
-Dounia : EH LÂCHES MON BRAS COUSINE, J'SUIS PAS TA SHAB


Elles commençaient à crier, crier, crier, Henene et moi on essayait de retenir Chaïma mais ça a pas marché, BIM, une droite. Dounia se tenait la joue pendant quelques secondes, puis elle a voulu se tape alors elle a attrapé Chaïma par les cheveux mais Chaïma l'a TER-MI-NÉ. Elle s'est mit sur elle et ça partait que en patate.

Henene et moi on a attrapé Chaïma on l'a tenait, et Camélia avait relevé Dounia.

Chaïma tenait pas en place et l'attention était vers nous maintenant, Samy est arrivé en courant et a attrapé sa reuss.


 

Partie 82 :

 

 

Chaïma tenait pas en place et l'attention était vers nous maintenant, Samy est arrivé en courant et a attrapé sa reuss.


-Samy : TU FAIS QUOI LÀ ? TU FAIS QUOI ?
-Chaïma : J'VAIS LA TUEEEER SAMYY J'VAIS LA MANGER J'VAIS LA FRACASSER
-Samy, en mettant une baffe à Chaïma : TU VAS FRACASSER QUI TOI ? T'ES UN BONHOMME ?!


On fermait tous nos gueules, il faisait flipper mdr.


-Samy, en regardant Camélia et Dounia: ET VOUS ! (il cracha par terre) ARRACHEZ VOS MÈRES DE LÀ !


Elles sont parti et Dounia a lancé un regard de tueur à Chaïma alors cette dernière devenait encore plus hystérique elle voulait lui sauter dessus mais Samy l'avait vite calmé.


Bref il nous a dit de rentrer chez-nous. Ce soir là on a tous dormi chez-moi et j'avais dit à mon père que le lendemain on passerait la journée sur les champs. Je détestais lui mentir mais là si je lui disais que j'allais voir Yanis ça allait être mort de chez mort.



Aujourd'hui, c'est le jour J. Je viens de finir mon ménage, ma douche et ma prière. Puis mon téléphone sonne.


-Moi : Allo ?
-Samy : J'suis en bas dans ma gov, fais vite.


Je suis tout excitée, j'ai une boule au ventre. Ma gueule ? J'ai essayé de me faire belle mais ce que je suis devenue c'est la cata. Toujours pâle, plus aucune e, une mine dégueulasse. Bah tant pis, j'avais pas de baguette magique pour me trans er à la cendrillon.




J'ai pris les sacs que tata Djamila m'avait dit de lui emmener et je suis descendu.

Je suis monté dans la voiture.


-Samy : Wesh la femme !
-Moi : Ahaha ça va sahbi ?
-Samy : Hamdulillah et toi ? T'es contente là ?
-Moi : Trooop ! vas-y Samy démarres démarres


Il rigola et démarra. Dans la voiture y'avait grave de la bonne humeur, on était tous les deux trop contents de voir Yanis.


-Samy : Pourquoi elles se sont tape ma sœur et l'autre keh hier ?
-Moi : *je lui racontais toute l'histoire*


Bref, y'avait de la musique dans la vago. J'étais trop pressée d'arriver, j'avais l'impression que la route s'arrêterait jamais.


-Moi : Eh Samy ?
-Samy : Ouais ?
-Moi : Camélia
elle est vraiment aller le voir ?
-Samy : Ouais !


J'avais le seum là, que ça soit confirmé ça me foutait encore plus la rage. J'ai tourné ma tête vers la vitre.


-Samy : Wesh ?! Il s'en bat les reins lui, elle est venu pleurer il l'a calculait même pas wAllah ! J'étais là
-Moi : Hmmh, imagine il veut pas me voir ?
-Samy : Tu dis d'la merde ! Juste ça va lui casser les couilles que tu sois là, dans cette merde, entourée d'shlague ; mais il sera fer7ane (content) d'te voir


Enfin bref, on était enfin arrivés. On a passé un grillage, y'avait gravvve du monde puis deux grandes portes se sont ouvertes.


Partie 83 :

Des gardiens ont vérifiés nos sacs puis ont prit les affaires qu'on avait ramené. Ils allaient les donner eux-même après les visites.


On a continué, y'avait une grande salle et pleins de petite porte avec vla le monde. Samy marchait je le suivais. Il avait l'air de savoir où il allait. Il marchait en regardant sur un petit papier.


-Samy : ah c'est là


Il frappa sur la petite porte et un gardien ouvrit la porte. Dans la salle y'avait une petite table avec 2 chaises. Samy et moi on était resté debout. La porte d'en face s'ouvre...


Il entre dans la salle, oui c'est Yanis, il est là, AÏE, mon cœur me fait trop mal. Il avait pas vraiment changé, juste prit un peu de muscles et de barbe. Mais ça restait Ya', mon Ya', mon Yanis.


Il regarda Samy, puis il me regarda et fronça les sourcils. Voilà ! je le savais ! Il était pas content de me voir là


-Samy : wesh kho ?! ça va ?
-Yanis : ça va ou quoi poto ?
-Samy : ouais ouais


Yanis s'était assis.


-Samy : azy j'vais fumer une clope despi


Il est sorti et nous a laissé.


-Yanis : assis-toi


Je me suis assise. Je tremblais. J'avais déjà les larmes aux yeux. Je le revoyais après 3 mois de manque. On se regardait dans les yeux mais j'ai pas tenu, j'ai vite baissé la tête.


-Yanis : regardes-moi
-Moi, en le regardant : ...Ya...Yanis..
-Yanis, en souriant : respires wesh
-Moi, je souriais : tu m'as trop manqué ! C'est trop dur là
-Yanis : ... (il baissa la tête) smeh Anissa, wallah smeh li (désolé)
-Moi : tqqqt... j'ai eu mon bac !
-Yanis : yeahhhh bsahtek wallah ! hellaaaa
-Moi : et mon code aussi
-Yanis : tu me l'avais dit ça dans une lettre ! J'étais fer7ane (content) wallah, c'est bien ! T'as pas lâché l'affaire, c'est ça qu'il fallait faire
-Moi : ... (je lui envoyais mon plus beau sourire)


Y'a eu un petit blanc, je baissais la tête.


-Yanis : eh ?
-Moi, en levant la tête : huuumm ?
-Yanis : c'est quoi ces histoires teh les malaise ou j'sais pas quoi là ?!
-Moi : c'est rien... C'est rien
-Yanis : comment ça c'est rien ? T'es sah toi ou quoi ? Téma comment t'es devenue ?
-Moi : c'est bon Yanis wesh
-Yanis : non wallah c'est pas bon ! Si c'est moi qui t'rends comme ça tu vas arrêter de penser à moi hein, on va tout arrêter
-Moi : mais t'es malade ou quoi ?
-Yanis : t'as cru j'avais envie d'te tuer moi ? J'suis un fils de *** pour que tu fasses des malaises à cause de moi ?
-Moi : vas-y khlass ! khlass (fini)
-Yanis : pas khlass ! Tu vas manger comme une bagra (vache) à partir de maintenant. Et hendek si tu veux pas que j'envoie Samy t'acheté tous les jours des grecs jusqu'à tu vas être dégoûtée d'ça
-Moi, en rigolant : d'accord ça y est.
-Yanis, il souriait : ...bien !
-Moi : eh ?
-Yanis : ouais ?
-Moi : Camélia elle est venue te voir ?!!
-Yanis : ohlalala et ? m'en bat la race, j'la calcule pas elle
-Moi : bah elle a pas à venir te voir
-Yanis : j'lui ai pas demandé moi. Si ça lui fait plaisir laisse-la
-Moi : non je la laisse pas
-Yanis : tu vas faire quoi ?
-Moi : je vais l'avertir, et l'étape suivant c'est une droite dans ses dents
-Yanis, il rigolait : tu vas rien faire du tout ! On s'en bat les klew d'elle
-Moi : mouais...

Partie 84 :

 

J'avais tellement de choses à lui dire. Fallait que je lui parle des écoles qui m'avaient contacté. Fallait aussi que je lui dise ce que mon père pensait de notre relation. J'avais archi peur de sa réaction.


J'ai levé ma tête vers lui, il me regardait en se mordant la lèvre inférieure


-Moi : Yanis ?
-Yanis, en fronçant les sourcils : Hm ?
-Moi : y'a des écoles supérieures qui m'ont contacté
-Yanis : c'est bien ça ! C'est quoi comme écoles ?
-Moi : des écoles paramédicales
-Yanis : hein ?
-Moi : les trucs de médecin quoi
-Yanis : ah ça tue sa mèreee ça
-Moi : oui, mais... y'a aucune école de Paris qui m'a contacté
-Yanis : hein ? C'est où alors ?
-Moi : Lyon, Angers, ou... Londres
-Yanis : zebiii ! C'est trop loin ça Anissa !


Je le savais. J'avais anticipé sa réaction. Mais j'envisageais pas de quitté mes études pour lui. J'avais pas le choix sur ce coup là ! Et j'avais besoin qu'il comprenne ça... Je restais malgré tout silencieuse, j'avais aucune envie de le contrarier.


-Yanis : t'as envie d'aller où toi ?
-Moi : j'ai toujours rêvé les autres pays mais là c...
-Yanis : vas-y !
-Moi : hein ?
-Yanis : vas à Londres Anissa 
-Moi : non mais, j'irai à Angers c'est le plus proche, c'est pas trop loin ça
-Yanis : vas à Londres wesh ! C'est ce que t'as envie de faire, alors fais-le
-Moi : tu dis ça à contre-cœur
-Yanis : non wesh ! j'vais pas te freiner pour ça. Pour autre chose j'aurai peut-être casser les couilles mais là c'est les études. Et j'te fais confiance
-Moi : c'est vrai ?
-Yanis : bah ouais, si tu vas là-bas c'est juste pour l'école, tu vas pas faire n'importe quoi
-Moi : bah oui
-Yanis : bah voilà ! Juste si tu m'la fait à l'envers ou tu trahis ma confiance, là j'vais pas dahak avec toi
-Moi : ...
-Yanis : et tu vas aller là-bas avec qui ?
-Moi : Djena normalement, j'attends sa réponse
-Yanis : hmmm bah hendek !
-Moi : et toi ?
-Yanis : quoi moi ?
-Moi : pendant que je serai à Londres, on devient quoi nous ?
-Yanis : moi j'vais pas bougé d'ici, j'suis là encore longtemps. Et quand j'vais sortir je t'ai déjà dit ce qu'on ferait
-Moi : ça change pas ?
-Yanis : ça change pas !!!
-Moi, je sourais : in sha Allah
-Yanis, il souriait à son tour : in sha Allah !
-Moi : ...
-Yanis : Alors, tu vas au bled bientôt là
-Moi : ouiii
-Yanis : la chance wAllah ! Avant j'voulais resté que à la cité, quand ma miff allait au bled moi j'voulais pas bougé, j'voulais traîner que dans mon hall. Mais maintenant que j'suis là, j'ai envie d'aller partout zehhh


Il commençait à me raconter ses vacances à Oran. Je le contemplais quand il parlait, il souriait, il était nostalgique.

 

Je lui racontais aussi mes vacances. On passait un bon moment, on parlait bien. C'était pas le moment de lui annoncer ce que mon père avait dit, d'ailleurs j'en avais pas encore la force.



-Yanis : eh ? Anissa ?
-Moi : oui ?

 

Partie 85 :

 

-Yanis : eh ? Anissa ?
-Moi : oui ?
-Yanis : c'était la première et dernière fois que tu venais


Il commençait à s'énerver, toujours aussi skyzo celui-là. Je pigeais rien, je le regardais en m'interrogeant.


-Yanis : c'est pas un endroit pour les femmes ça, surtout pas pour toi
-Moi : t'es pas content de me voir
-Yanis : c'est pas la question !
-Moi : mais je vais pas tenir sans te voir moi
-Yanis : ça va être dur, mais tu vas réussir ! J'veux plus que tu mettes les pieds ici. Téma, ça pu l'mort !!
-Moi : ... (les larmes montaient)
-Yanis : j'vais bientôt avoir un téléphone, je t'appellerai. Continues de m'écrire, j'réponds pas à tout mais j'lis tout wAllah



Samy était revenu.


-Samy : va falloir bouger là
-Moi, en me levant : déjà ?
-Samy : ouais ouais
-Yanis, en tchekant Samy : cimer khey ! Mais faut plus la ramener ici
-Samy : c'est elle, elle m'a supplié pendant 12h


Yanis m'a regardé, et il a souri... RÉANIMEZ-MOI !


-Yanis, en me regardant : viens


J'ai été vers lui, il a attrapé ma nuque et il m'a déposé un bisou sur le front. Mes larmes coulaient toutes seules.


Il s'est détaché de nous et il a bougé, avant qu'il ferme la porte, je criais

-Moi : je t'aime Yanis !

Il s'est retourné, il m'a fait un clin d’œil, et il est parti. Puis le gardien à fermer la porte et nous a raccompagné.



Après ça, j'ai été voir la famille de Yanis puis j'ai été me posé avec les filles en bas de mon bloc.


Le soir, j'ai bien mangé ! Et en allant dormir rien que j'repensais à ça, j'étais refaiiiite de dingue ! Même si il voulait plus que je vienne le voir.


Le lendemain, j'ai été chez le frère de Djena, Said. Il était installé dans la cité avec sa femme et son fils. Fallait que je pécho le num du bled teh Djena pour discuter avec elle de l'école à Londres. Tout le monde était d'accord dans sa famille, elle aussi attendait juste que Yanis me donne son accord.



-Une dame : allo
-Moi : salem aleykoum
-Une dame : aleykoum salem
-Moi : kayna Djena ? (Djena est là ?)
-Une dame : wah ! N'fouwothalik (Je te la passe)


 Djena arriva au bout du fil


-Djena : allo salem aleykoum ?
-Moi : aleykoum selem !
-Djena : Anissa ???
-Moi : yesss
-Djena : heyyy bomba !! Alors, ça va ou quoi ?
-Moi : hamdulillah ! J'ai vu Yanis hier
-Djena : ah ouiii c'est vrai, c'était comment ? Il va bien ?
-Moi : oui oui hamdulillah ! Et il m'as dit c'était ok pour London City !!!
-Djena : 7elfiii ? (jure)
-Moi : les yeux d'mon père
-Djena : khatarrrrr, t'as toujours mon dossier et mes papiers ?
-Moi : oui oui, je comptais envoyer tout aujourd'hui, c'était juste pour voir si t'étais toujours OP
-Djena : bien sûr !!! Toujours !



Bref on a discuté un peu et j'ai raccroché. Le midi j'étais invitée à manger chez tata Djamila puis après j'ai été envoyé les dossiers à l'école de Londres, service affectation.



J'effectuais toujours des heures de conduite, j'allais passer le permis à mon retour du bled.



L'mouhim, le mois de juillet est passé. Je me sentais vraiment mieux depuis que j'avais vu Yanis, ça m'avait donné du peps !


Je lui envoyais h24 des lettres, mais en 1 mois il ne m'avait pas répondu du tout, ça me rendait un peu triste mais il m'avait bien prévenu qu'il aimait pas écrire, cependant je restais donc sans trop de nouvelles, à part les bilans des visites de Samy.


Un soir, je préparais les valises dans la chambre de mon père. J'étais à fond dedans, super heureuse et tout. Je parlais au tel avec ma cousine Nada.


On allait passer par Nice, comme ça on ferait la route d'Espagne avec Céléna, Nada et leurs parents, comme tous les ans.


Bip.Bip. Je détachais mon tel de mon oreille pour voir c'était quoi ce bruit !


-Moi : Nada, j'ai un double appel
-Nada : vas-y rappelle moi après


Je prenais le double appel, c'était un num inconnu.


-Moi : allo ?
-... : wesh ! C'est Yanis.



Partie 86 :

 

 

-Moi : allo
-... : wesh ! C'est Yanis.
...
Mon coeur se met à battre, ma respiration s'accélèrent et dans tout mon être c'est le carnaval de Rio.

-Moi : ça vaaa ?
-Yanis : hamdulillah et toi petit tête ?
-Moi : oui hamdulillah
-Yanis : alors, demain c'est l'grand départ pour l'Algérie ?
-Moi : ouiii in sha Allah
-Yanis : fallait que je t'appelle avant ça
-Moi : heureusement ! ça fait 1 mois tu m'as donné aucune nouvelle
-Yanis : j'aime pas écrire wesh je te l'ai déjà dit !
-Moi : hmmhm
-Yanis : vas-y fais pas la zehef là Anissa ça va m'casser la tête
-Moi : ouais ok c'est bon !
-Yanis : hendek à Alger tu fais la ouf, zehma la frappe teh le summer
-Moi, MDR : t'es complètement fou
-Yanis : ohhh j'te parle sah là ! Teh les short oula les délires zehma t-shirt orange fluo
-Moi : c'est l'été weshhh y'a rien

Je jouais juste avec ses nerfs, car aucunement je mettais de mini-short. A part à la playa car je pouvais pas me montrer en maillot de bain

-Yanis : T'ES SERIEUSE LÀ ?
-Moi : bah oui, ma valise est remplie que de ça
-Yanis : ya zehhhiii j'vais la ***r ! EH ? EH ?
-Moi : mais quoi ?!
-Yanis : j'vais t'tuer et j'vais resté 30 ans de plus au hebs ! C'est ça que tu cherches ?
-Moi : j'ai rien fait Yanis
-Yanis : les blédards ces gros daleux et les touristes teh Alger et tes cousins qu'on pas d'chicos là ? Tu vas traîner comme ça devant eux ?
-Moi, MDR : j'rigoooole ohlala, wAllah je traînerai pas sapé comme ça
-Yanis, en respirant fort : moi j'rigole pas ta race ! Me dis pas des trucs comme ça
-Moi : bah c'est bon
-Yanis : y'a quoi dans ta valise ?
-Moi : des robes longues, des caftans et tekchita pour les mariages, des tu***s, des pantacourts jeans, mes claquettes, des petites baskettes, mes pyjamas, mes maillots de b...
-Yanis : TES MAILLOTS DE QUOI ?
-Moi : maillots de bain wesh !
-Yanis : tu cherches quoi là ?
-Moi : quoi j'cherche quoi ? Tu veux j'me baigne en combi de ski ou quoi ?
-Yanis : joues pas avec moi là Anissa ! J'dehek même pas ! Tu vas faire quoi avec tes maillots de bains ?
-Moi : bah bronzer à la piscine de ma cousine, on est que entre meufs là-bas Ya', wAllah ! Même mes cousines qui mettent le voile elles se mettront en maillot de bain haniii parce que y'a aucun mec qui rentre là-bas, et on est bien isolée dans son mla7 (un petite cour qui est ouverte que en haut) on est qu'entre nous.
-Yanis : hm ! Et à la plage, tu vas comment ?
-Moi : je met mon maillot, et par dessus je met un debardeur et un short
-Yanis : comment le short ?
-Moi : les petits short hawaïens teh les meufs là
-Yanis : ouais ça passe ! Et pourquoi tu mets ton maillot en dessous
-Moi : bah parce que comme ça quand je me baigne ça fait pas transparent !
-Yanis : ok, c'est bon
-Moi : voilà, c'est fini les questions ?,
-Yanis : eh ta gueule, fallait que tu sois prévenue
-Moi : bah ça y'est je suis pas une keh
-Yanis : arrête de dire d'la merde j'ai jamais dit ça
-Moi : bah c'est bon alors
-Yanis : ouais ! ... Bon, j'vais devoir raccrocher là
-Moi : déjà ?
-Yanis : ouais j'ai pas l'choix !
-Moi : ...
-Yanis : tu rentres le 27 Août c'est ça ?
-Moi : oui in sha Allah
-Yanis : bah je t'appelerai in sha Allah ! Passes des bonnes vacances, profites de ta miff. Fais pas de bêtises. Amuses-toi bien mais sans faire n'importe quoi, j'te fais confiance
-Moi : oui ! T'as raison de me faire confiance ! T'inquiète pas
-Yanis : eh ?
-Moi : hmm ?
-Yanis : vas voir ta mère au cimetière, c'est important
-Moi : oui oui j'irai in sha Allah !
-Yanis : tu vas aller voir ma mère là ?
-Moi : oui, je dois aller lui dire au revoir
-Yanis : ouais elle m'a dit, je l'ai appelé
-Moi : ah bah hella !
-Yanis : hmm
-Moi : ...
-Youri : allez prends soin d'toi salem
-Moi : salem.


J'ai raccroché. J'avais grave mal au coeur. Moi j'allais en vacances, au soleil, summer teh les oufs pendant que lui il était enfermé entre 4 murs tous gris. J'étais dégoûtée.

 

Partie 87 :

 

J'ai raccroché. J'avais grave mal au coeur. Moi j'allais en vacances, au soleil, summer teh les oufs pendant que lui il était enfermé entre 4 murs tous gris. J'étais dégoûtée.


J'ai repris ma cousine Nada au tel et je lui ai dit que c'était Yanis puis je lui ai raconté notre discussion.
Elle, elle se mariait justement au bled, avec son Algérien de Nice. Comme il était aussi de Alger ils avaient décidé de célebrer ça là-bas, ils avaient déjà fait le civile en France.

Bref, j'étais aller dire au revoir à la famille de Yanis puis j'étais revenue pour continuer les valises.


J'avais tout bouclé. Il était 22h, on prenait la route vers 3h du matin.
 Henene, Chaïma et Samy m'attendaient dans le hall pour me dire au revoir. Croyez pas Samy c'était le mec sentimentale et tout, c'est juste qu'il était 22h il voulait pas les laisser bouger toutes seules mdr ! Je suis resté à peu près 30 minutes avec eux, on avait bien rigolé.

Bref j'étais remonté, j'allais dans le salon, y'avait papa tout seul dans le noir. Je le regardais, il avait la tête baissé. Je comprenais rien


-Moi : baba ?
-Lui, en levant la tête : hmm ?
-Moi : ça va ?
-Lui : al hamdulillah, viens. viens t'asseoir
-Moi, en m'asseyant : qu'est-ce que t'as ?


Il me tendit une boite, c'était dans le noir, je voyais rien, alors je me suis levé allumer la lumière. La boite ? C'était celle où je conservais toutes les lettres de Yanis. Alors là, j'étais rouge rouge rouge j'avais trop honte, j'étais trop gênée. C'était mon père, je le respectais trop.


-Moi : euhhh, baba...je..j
-Lui : c'est un bon garçon would Djamila ! Il m'a toujours donné le respect ma sha Allah. Il m'a souvent aidé... Il était là quand j'ai eu ma crise cardiaque ! Tu te rappelles ?
-Moi : ...o..oui
-Lui : j'ai lu, j'ai lu ! C'est depuis ça que tu l'aime bien, c'est depuis ce jour là


Je savais pas quoi dire, j'avais juste trop HONTE !


-Lui, il s'est raclé la gorge : il a l'air de respecter ma fille
-Moi : il me respecte !


Yeeeuuuh je savais pas ce qui m'avait prit, je devenais ouf de lâcher ça comme ça


 

-Lui, en fronçant les sourcils : hm.
-Moi, je baissais la tête : ...
-Lui : quand il va sortir, t'auras 20 ans in sha Allah
-Moi : ...
-Lui : si il devient sérieux, qu'il trouve un travail, qu'il promet de te donner une belle vie et qu'il me fait ses preuves. Je m'opposerai pas.



 

Partie 88 :

 

Je levais ma tête, j'avais les larmes aux yeux, j'étais trop heureuse là ! Je pensais vraiment que papa changerait jamais d'avis car il était grave têtu, et j'avais pas vraiment d'espoir. Mais en faite, si. Il avait bien reflechi.

Je le pris dans mes bras, il me serra.


-Lui : yallah, vas dormir un peu la route va être longue.


J'ai été m'allongé dans mon lit. J'ai pris la boite avec moi et j'ai commencé à relire les lettres pour voir ce que papa avait vu. Toutes les lettres parlaient de sa sortie, du fait qu'il comptait venir voir mon père, il m'encourageait pour mon bac, pour mon code, il manifestait tout le respect qu'il avait pour moi.

Il parlait tellement bien dans ses lettres, il avait l'air tellement mature et posé, je pense que c'est ça qui avait fait reflechir papa.


Bref, j'ai écri une longue lettre à Yanis puis réussi à dormir un peu et à 3h mon réveil a sonné. J'étais trop coooontente, mon bled m'avait manqué de ouf.

Baba chargeait la voiture, les gars du hall l'aidait puisque à 3h du matin il était encore 16h de l'aprem chez-eux.
Moi je prenais la glacière avec la bouffe dedans, je préparais les sandwich et tout puis j'ai fermé la porte à triple-tour et je suis descendu à mon tour.

-Moi : baba j'arrive ! Je vais juste laisser un truc dans la boite aux lettres d'Henene.

Samy leva la tête et me regarda, il devait se dire "elles préparent quoi ces deux-là ?"

J'ai été en courant au bâtiment d'Henene, j'ai juste mis la dernière lettre que j'avais écrit à Yanis dans sa boite aux lettres en laissant un post-it qui disait "envoies-la".

Je suis revenu à la voiture, on a dit au revoir à la cité et on a prit la route !!

 

J'ai dormis la première moitié de la route. Puis mon père m'a réveillé parce qu'on était arrivés à Nice.

J'ai retrouvé mes cousines, on a fait toute la route ensemble, dans le bateau c'était des barres. Sah c'était la folie....

Je vais pas vous raconter mes 1 mois de vacances, c'était hella mais y'a rien de spéciale qui était lié à la chro***. J'ai passé un summer de rêve, mais je cogitais trop souvent par rapport à Yanis. Sinon c'était famille-plage-restau-mcdo halal-piscine-bronzette-je t ski-dehka-mariages... La folie quoi

 Nada allait s'installer sur Paris avec son mari, pas le même département que moi mais c'est toujours mieux que Nice, j'allais la voir beaucoup plus souvent, enfin, dès que je viendrai de Londres.


Bref on était le 30 Août, ça faisait 3 jours que j'étais rentré et Yanis n'avait toujours pas appelé. J'avais vraiment aucune nouvelle car sa miff était au bled et Samy aussi. J'angoissais. Djena était rentré 2 semaines avant moi et Henene et elle galérait car la cité était vide.

Un soir j'étais avec Henene, Djena m'a appelé.

 

Partie 89 :

 

Un soir j'étais avec Henene, Djena m'a appelé.

 

-Moi : allo ?

-Djena : yooo
-Moi : mdddddr tg
-Djena : heyyy vas jeter un oeil dans ta boite aux lettres
-Moi : y'a quoiii ?
-Djena : vas, vas !
-Moi : dis y'a quoiii là j'aime pas les surprises
-Djena : pff tu dégoûtes ! J'ai reçu ma lettre d'affectation ! J'suis acceptée à ******* (l'école Londonienne), vas voir si t'as reçu
-Moi : vas-y je t'appelle après


J'ai raccroché, j'ai tiré Henene et on a courru jusqu'à mon bâtiment. Arrivées à la boite aux lettres je stressais de ouuuufff !!

-Moi : ouvres, ouvres toi
-Henene : oh arrêtes de faire shab les films là

MDR, j'avais ouvert la boite aux lettres, puis j'avais trouvé la lettre. Chaque phrase était écrite en Anglais puis traduite en Français. J'étais acceptée ! J'étais trop contente je sautais partout j'étais graveee aux anges !

La rentré était prévu pour début Octobre. J'ai appelé Djena elle était fer7ana (contente) pour nous, on a crié de joie et tout.

Bref, quelques jours sont passés, on était début septembre, la cité commeçait à se remplir et j'avais aucune nouvelle de Yanis;

Aujourd'hui, je passais la conduite. J'avais une boule au ventre en me préparant, je révisais mon petit livre sur tout le long du trajet.

L'examen est passé, j'étais vraiment pas sûr de moi et je devais attendre le lendemain pour la réponse.


J'ai angoissé toute la soirée. Le lendemain vers 15h j'étais dehors avec Djena. Henene et Chai taffaient nous on était encore en vacances. D'ailleurs j'avais démissionné de mon taf, vous imaginez bien qu'en étant à Londres c'était mort.

Bref, je reçu un appel, c'était l'auto-école.

-Moi : allo ?
-Allo, Anissa ?
-Moi : salut Sarah ! ça va ?
-Oui et toi ?
-Moi : oui, allez abrèges mes souffrances stp ! Je l'ai
-Non.
-Moi : ...
-J'RIGOLEEE ! TU L'AS EU, félicitations.
-Merciiiiiiiii


J'ai raccroché et j'ai sauté de joie, j'ai crié et tout j'étais grave saucée. Le permis c'est la liberté, le fait d'aller où tu veux, le fait de plus cotoyé ces puants des transports MDR.

J'ai été le chercher, Djena m'a accompagné. Voilà, j'ai ce petit carnet rose entre les mains. Il est à moi.

Je suis rentré chez-moi, mon père taffait, je l'avais pas appelé, je préférais lui faire la surprise en lui montrant direct le papier rose :)))

J'étais dans ma chambre, j'étais en train d'écrire une lettre à Yanis. Franchement ça me tuait de ne pas avoir de nouvelles. Tout allait bien dans ma vie en ce moment mais dans ma tête y'avait un HIC : Yanis, comme toujours.

D'un coup, ça sonnait fort à la porte, ça m'avait fait sursauté.

Je me suis levé et j'ai été ouvrir. Alors là, le choque ! J'ai cru je rêvais, je me suis gratter les yeux, je me suis pincé, et non je ne rêvais pas : Yanis était sur mon pallier. Il souriait de toutes ses dents, comme si de rien était.

-Moi, avec les gros yeux : tu...t... tu fais quoi ici ?
-Yanis, en rentrant : permission de sortie ! Ils m'ont laissé 3 jours !
-Moi, en fermant la porte : ah ! Et tu vas faire comment là ? T'as pas de clé ?
-Yanis : j'suis chez Moha
-Moi : hm... t'as faim ?
-Yanis : j'ai les crooocs de ouf sa mère
-Moi : j'vais te préparer un truc.


J'allais dans la cuisine, franchement, je parlais grave sec ! J'étais énervée contre lui. Il m'avait promis qu'il m'appelerait une fois que je serai rentré du bled et il l'a pas fait. J'étais resté sans nouvelles pendant 1 mois et demi et le mec s'en battait la race, normal !

Il m'avait rejoint dans la cuisine.


Partie 90 :

 

-Yanis : alors ça va ?
-Moi : hamdulillah.
-Yanis : c'était comment le bled ?
-Moi : bien.
-Yanis : et tu racontes quoi ?
-Moi : j'viens d'avoir mon permis.
-Yanis : mais juuure, hellaaaa bsahtekkk
-Moi, en posant son assiette sur la table : hm.

Puis je me barrais dans le salon.

-Yanis, en rentrant dans le salon : c'est quoi ton problème zebi ?
-Moi : rien, y'a aucun problème !
-Yanis : j'vais te péter la bouche Anissa, t'as quoi là ?
-Moi : merci de m'avoir appelé à mon retour du bled hein
-Yanis : j'avais plus l'tel, t'as cru c'était quoi là-bas ? Le club teh appels illimités vers la métropole ?
-Moi : bah t'aurais au moins pu envoyer une lettre j'sais pas moi, je me suis inquiété wesh
-Yanis : inquiété d'quoi ? J'suis enfermée là-bas, t'as pas à t'inquiéter.
-Moi : ouais ouais
-Yanis, en repartant : le Coran elle m'rend ouf elle

J'étais trop contente de le voir, mais je cachais ma joie là mdr.
Il revenait dans le salon.


J'étais en train de lire une brochure sur ma futur école.


-Yanis : j'ai fini, j'vais y aller là
-Moi : d'accord

 

J'allais vers lui avec le sourire, et je lui fit un bisou sur la joue. J'avais pas compri mon acte, j'étais skyzo moi aussi.

 

-Yanis, en fronçant les sourcils : t'es plus zehef ?
-Moi : non c'est bon
-Yanis : vas-y, t'aleur on va aller manger
-Moi : d'accord

 

Et il est parti.

 

Bref mon père est rentré, je lui ai montré mon permis il était super content. J'avais fait des économies, depuis que je taffais je laissais tous les mois un peu d'argent de côté pour ma voiture, mais j'avais pas encore assez. Mon père voulait me rajouter mais je ne voulais pas, il a graaave insisté et tout mais sah je pouvais pas accepté. Jusqu'à ce qu'il jure, j'étais dans l'obligation de la fermer. 

J'allais donc voir une voiture dans la semaine.


Bref, le soir j'ai été manger avec Ya, Samy et Henene. J'avais dit à mon père que je dormais chez Henene.

On a passé une soirée khatarrr ! Y'a pas eu d'embrouille, pour une fois.


Les deux jours qui ont suivi c'était le pur bonheur, pas d'embrouille à l'horizon. Juste de la joie, encore plus d'amour et des éclats de rire. Puis j'ai dû lui dire au revoir pour la deuxième fois, malheureusement.

On passait l'aprem ensemble. J'allais pas le voir, et à Londres j'aurai pas trop le temps d'écrire vla les lettres, ça allait être de plus en plus dur.

-Yanis : faut j'te dise heja 
-Moi : oui ?
-Yanis : si tu trouves quelqu'un de bien dans ton école là... M'attends pas ! C'est mieux pour toi.

 

Je le regardais en m'interrogeant, je comprenais pas là. J'en avais marre qu'il fasse la girouette, là ça me rendait vraiment ouf et j'en avais trop marre de dire Amen à tout.

 

 

Partie 91 : 

 

-Moi : bon faut savoir là ! J'fais quoi ? J'FAIS QUOI ?!
-Yanis : EH CRIS PAS ! T'AS CRU J'ETAIS UNE PETITE PEDALE POUR LEVER LA VOIX COMME CA ?
-Moi : bah tu veux que j'fasse quoi ? Que j'pleure encore en te suppliant de me laisser t'attendre ? C'est quoi l'idée là ? Tu veux pas que je t'attende c'est ça ? Tu veux faire ta vie avec quelqu'un d'autre ? Bah dis-le directement au lieu de passer par 4 chemins
-Yanis : zebi ! tu comprends rien toi ! t'as rien compris la putain d'ta race
-Moi : la putain d'ma race ? Vas-y, continues, continues
-Yanis, en levant la voix : j'vais te fracasser Anissa ! M'obliges pas !
-Moi : j'ai rien compris bah vas y fehemni (fais-moi comprendre)
-Yanis : j'te l'ai dit 40 fois sa mère la p;u;te j'te l'ai dit 40 fois ! T'es bien dans tes études et tout et t'attends un shlague, si tu trouves quelqu'un d'mieux faut pas te priver
-Moi : j'comprends toujours rien !
-Yanis : zebiiiii ! azy nachave ! NACHAAAAVE !
-Moi, en me levant : allez salam


Et je m'en allais. Je comprends rien ? Comment veut-il que je comprenne avec ses sauts d'humeur et ses changements d'avis incessants ?


Je suis rentré chez-moi, comme d'hab je pleurais mais cette fois c'était des larmes de haine. J'avais la haine contre lui et la haine contre moi même. Pourquoi je suis tombée dans le piège de l'amour pour quelqu'un comme ça ?

 

Moi je savais ce que je voulais, même si ma raison m'en dissuadait j'avais choisis de suivre mon cœur, mais j'avais l'impression que Yanis, lui, était du côté de ma raison... Parfois il était du côté de mon cœur, et d'autre il suivait ce que ma propre raison me chuchotait à moi.


Moi, je savais ce que je voulais. Lui, non.


Bref, je suis rentrée, j'ai fait ma douche et j'ai rattrapé mes prières puis j'ai été à la cuisine pour faire à manger.

 

Ensuite j'ai dîner avec mon père, j'ai fait la vaisselle et j'ai été me coucher.



Je vais avancer d'1 mois. J'avais acheté ma voiture, une petite Dacia Sandero d'occasion, en rouge.


Comme d'hab j'allais toujours voir la maman de Yanis, miskina j'allais la laisser toute seule en partant en Angleterre.


Depuis cet épisode Yanis et moi n'avions pas eu de contact, j'avais même pas écris de lettre. Mais il me restait une semaine avant d'aller à Londres, alors fallait que j'ai des réponses à mes questions.


Mon avenir professionnel allait commencer à se dessiner maintenant, alors pour complêter ça fallait que du côté de mon avenir sentimentale ça se dessine, et pour ça fallait que j'ai des réponses concernant notre relation à Yanis et moi.

 

J'ai donc décidé d'aller le voir au parloir, il m'avait dit de ne plus y mettre les pieds mais à cet instant j'en avais rien à ***.
J'ai fait la demande moi-même car je savais que Sami n'aurait pas accepté de m'emmener.


J'avais eu la réponse à ma demande, et ma visite était la veille de mon départ. Franchement ça tombait mal, car la veille du grand départ j'avais beaucoup de choses à faire. Mais c'était trop important pour moi alors j'allais pas chipoter.

 

Partie 92 :

 

La semaine qui a suivit, j'étais à fond dans les préparatifs avec Djena. On avait déjà trouver du taf par correspondance. 

Arrivées là-bas on devra tous les week-end garder des enfants de Français, cet argent allait nous servir pour la location de notre chambre sur le campus.

Bref tous les jours on allait quelque part pour rajouter des trucs à nos préparatifs etc...



Le samedi matin c'était le jour de ma visite au parloir. Je me suis lavée, habillée, préparée puis j'ai été. Toute seule. Sur la route je commençais à me demander ce que j'allais lui dire, fallait que je lui pose des questions précises et que je le mette au pied du mur.




Arrivée là-bas vous connaissez la procédure. Quand il est entré dans la petite salle il était choqué de me voir là, il a froncé les sourcils et il s'est énervé direct...


-Yanis : tu fais quoi ici là ? Je t'ai dit quoi la dernière fois ?
-Moi : je pars à Londres demain ?
-Yanis : et alors ?! C'est pas une raison ça ! Je t'ai déjà dit c'est un truc pour les shlagues ici 


Et blablabla, et blablabla...


-Moi : bon t'as fini ?
-Yanis, en regardant le plafond : yezeeeh j'vais la tuer
-Moi : oh Yaaa, sahhh
-Yanis, en me regardant : vas-y, c'est bon


On se regardait pendant longtemps. Puis on a fini par se demander si ça allait etc..


-Moi : si j'suis venue c'est pour te demander quelque chose
-Yanis : c'est quoi ?
-Moi : qu'est-ce que tu veux ?
-Yanis, en fronçant les sourcils : comment ça qu'est-ce que j'veux ?
-Moi : bah pour nous
-Yanis : tu sais très bien c'que je veux
-Moi : justement non, je sais pas
-Yanis : comment ça tu sais pas ?
-Moi : bah un jour tu me dis de t'attendre, l'autre tu me dis de me trouver quelqu'un d'...
-Yanis : mais tu veux pas comprendre toi en faite ?
-Moi : comprendre quoi ? J'arrive pas à comprendre !!!
-Yanis, en mettant ses coudes sur la table : pour moi, j'veux que tu m'attendes, j'veux faire les choses bien avec toi ! J'veux aller voir ton père j'veux te marier j'veux qu'on ai des enfants des petits-enfants gah des arrières petits-enfants ! Mais toi, toi tu vas être dans un truc teh le médicale, tu vas finir avec un taf de ouf, t'as fait des bêtes d'études, t'as toujours été droite, tu t'vois finir avec un shlague comme moi ? Dis-moi !
-Moi : ...
-Yanis : même moi j'comprends pas ! Parce que d'un côté j'te veux, mais de l'autre côté j'veux ce qui est le mieux pour toi Anissa, wAllah tu veux pas piger ! J'veux ton bonheur, j'veux que tu sois bien dans ta vie, et en restant avec moi c'est pas sûr ça
-Moi : tu m'aimes ?
-Yanis : c'est pas la question ça
-Moi : si c'est la question, moi je t'aime alors que tu sois ce que tu es ça change rien, y'a qu'avec toi que je serai bien dans ma vie parce que y'a qu'avec toi que j'ai envie d'être ! Si tu m'aimes, mets-toi à ma place et inverse les rôles, et tu verras que j'peux pas songer à autre chose
-Yanis, en baissant la tête : ...
-Moi : Yanis !
-Yanis, en levant la tête : alors si c'est c'que tu veux, on fera c'qui y'a à faire à ma sortie in sha Allah
-Moi : c'est ton dernier mot ?
-Yanis : qu'est-ce tu baves là ?
-Moi : bah est-ce que c'est ton dernier mot ou alors dans deux mois tu changeras encore d'avis ?
-Yanis, en se levant : c'est l'dernier mot ! 
-Moi, en me levant aussi : d'accord


Il s'approcha de moi, me chuchota un "bon voyage, travaille bien !", me fit un bisou sur la joue puis s'en alla. Voilà, je pense que j'avais enfin ma réponse, c'était enfin ce que j'attendais.


Je rentrais chez-moi le cœur plus léger. Et je finissais mes préparatifs pour le lendemain. Je pensais qu'à lui.

 


Je vous remercie touuuuus de me suivre depuis le début avec vos messages trop mignons et tout sah ca fait trop plaisir vous êtes les meilleuuuuuurs ! Mouuuuuuuackkk <3<3

 

Faite moi partagez vos réactions les filles ! <3


La suite à 14 450 votes In Sha Allah <3

 

Les filles je préviens plus pour les suites, avec la reprise des cours et tout c'est chaud donc voilà passer sur la page, j'essayerais de mettre des suites le plus souvent possible ! <3


Mes hbiba allaient lire la chroni.que de "thug-mariage" , "natiiwel" , "chroniq38" et "chroniq-tmtc" elles sont grave bien wAllah <3

 

 

Texte d'une abonnée (tenue-sympas) : Tu as vraiment la meilleure des chro's je te suit depuis le début et je l'ai toujours Kiffer! Pendant longtemps j'ai cru que c'était ton vrai vécu mais j'ai des doutes que tu m'est menti! Unh Anissa?! ;p Enfin bref! Pour rien au monde j'vais arrêter d'lire ta chro' elle est trop parfaite comment faire pour t'arrêter de la lire? J'me suis attaché à ta chro'! Comment c'est Possible??? Mdrr' ! Enfin bref! J'espére que tu l'arrêteras jamais! (Mais ça c'est dans mes rêves Mdrr') Continue comme ça et je te le dit et te le redit : JE KIFFFFFFFF TAAAAA CHROOOOO" <3 <3 *-*

(Vanessa-izii) : Anissa je sais que ces une chro*** mais quand je la lit(depuis le debut)Je ss grave dans l'histoire chaque moment j'attend ce qui va se passer. Je me mais dedans .Je suis la meuf qui est comme attendre la suite du film sauf moi ces ta chro j'imagine trop en vrai<3Pour dire je suis une de tes plus grande fanne pour toujours.J'attend la suite(comme tout le monde)Fait romanciere<3Tout sa pour dire que ta chro*** elle est beaucoup pour moi sur ce jeux<3

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