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Bienvenue chez Chro***-pour-fille. (:

SUITE DE LA CHRO*** MISE LE SAMEDI 17/03.

 

- A propos de moi.

Tout d'abord, cette doll a été créée pour s'amuser, pour but de lire, et non pour que je vous dévoile des in ations sur ma personne. C'est pourquoi je tiens à rester anonyme, sauf peut-être avec les filles en qui j'aurai confiance par la suite.

 

- A propos de la chro***.

Chro***-pour-fille, comme son nom l'indique est une chro***.. pour filles :p Bon, si les garçons veulent la lire, pas de problème, pas ce ne sera pas très intéressant. ;) Je tiens à préciser que cette chro*** est une histoire inventée, mélangée avec des éléments de ma vraie vie. Tout vient de mon imagination, le plagiat est donc STRICTEMENT interdit.

 

- A propos de vous.

Si ma chro*** marche, je pense que je recevrai beaucoup de commentaires comme "La suite stp.", ou "J'adore ta chro***" ! Dans tous les cas je vous remercie, et pour les fans, qui veulent la suite, elle arrivera un jour ou l'autre.

• Attention : Je ne fais pas de système d'abonnement. Si vous aimez la chro***, à vous de repasser régulièrement sur la page, ce n'est pas à moi de vous en in er. Désolée.


 Saisis un titre d'article ici !

 

Au fait, je supprime tous les commentaires comme les pubs, les chaines etc. Je ne les lis même pas, donc ce n'est pas la peine de m'en envoyer, d'avance merci.



 

Chro*** renouvellée.

Mon prénom, dans la chro***, est Klara.

Épilogue.

Bonjour. Ce matin, je me lève d'un pas assuré. Non, ce n'est pas la rentrée des classes. Ce n'est pas l'anniversaire d'un ou d'une ami(e), ni de ma famille. Ce n'est pas un départ en vacances. C'est un démanagement. Le mien, le mien à moi. Pour aller dans un petit 3 pièces, toute seule. Alors oui, je reste à Paris, à 10 KM de ma famille et mes amis, mais quand même. Je déménage car j'ai réussi mon exam pour passer en école de stylisme, près de mon ancienne ville à Paris. Bon, je verrais mes amis le week-end quand même. Heureusement :) Tiens, d'ailleurs, parlons d'eux. Comme je le disais, plus jeune, j'ai une petite "bande", que j'aime beaucoup ! Ma meilleure amie Lou, 17 ans, comme moi. Comme Julien, mon meilleur ami. Je les connais tous deux depuis ma petite section. Il y a bien entendu Esteban, Nicolas, Maxime, Salma, Lily, Eléonore. Ma famille, ça va aussi vite : mon père, Christophe. Ma mère, Cécile. Ma grande sœur, Charline, 20 ans. Mon autre grande sœur, Lauren, 18 ans. Moi, Klara, 17 ans. Et mon petit frère, Liam (oui, comme dans les 1D !), 11 ans.

Chapitre un.

Je pousse une grosse porte en bois et en métal. *pfiou*, si je dois faire ça tous les jours en rentrant de l'école.. je n'aurais plus de bras. Tant pis, on fera avec. Mon père me devance, avec un ÉNORME carton, aussi grand que moi. Il y a dans ce carton à peine la moitié de mes fringues. C'est un sujet de discorde entre moi et mes parents : "Pourquoi avoir tant d'habits, pendant que d'autres enfants crèvent de froid ?" .. Je n'y peut rien si la mode, c'est ma vie. Du coup, j'ai du faire le tri, a contre-cœur. Je n'ai pratiquement rien enlevé, mais j'ai dis que, sous peine d'habiter seule, il me fallait quand même des habits. Ils se sont laissés faire. Ma mère et ma grande sœur se sont proposés pour le déménagement, avec les petits cartons. Mon autre sœur et mon frère sont en cours. Bref, j'arrive au second étage, mon étage (car la voisine.. quelle voisine? je n'en ai pas, en fait !). Pas la peine de vous décrire mon appartemment, il n'y a rien dedans, pour l'instant.

C'est l'heure du départ de mes parents. Autrement dit, dans quelques minutes, je vivrai officiellement seule, dans mon chez-moi. L'heure des bisous, et adieux (pas pour longtemps..) arrivent. Ma mère me fait mille recommandations, qui m'effraient encore plus ! Mon père me souhaite une bonne soirée, ma sœur m'embrasse fort, et me promet de faire pareil a mon frère et mon autre sœur. Ca y est, ils sont tous dans la voiture. "Au revoir", m'indique maman en secouant sa main, de la vitre de la voiture. Je lui rend son signe. Je me rend donc dans ma cuisine (certes, il n'y pas grand chose dedans pour l'instant). Je jette un coup d'œil dans les cartons.. Il n'y a rien a manger ! Je n'y crois pas. Et pour l'instant, je n'ai pas retiré de l'argent, et j'ai franchement la flemme de le faire. Je décide d'aller au Mac Do. Ca me détendra.. enfin, j'espère.

Chapitre deux.

J'arrive donc au Mac Do, je prend mon temps pour marcher dans la rue. Il fait froid. J'ai froid. Je veux rentrer. J'ai sommeil. Mais le Mac Do est devant moi, et chez moi, je n'ai rien a manger. J'entre. Je me poste devant une caisse, il n'y a que deux personnes devant moi. Ah, a mon tour.

- Bonjour mademoiselle, que puis-je pour vous ?

- Bonjour, un menu Best Of s'il vous plait.

* passe la commande *

- Voiçi, bon appétit et merci d'avoir choisi Mac Donald's !

- Merci à vous, au revoir.

Je m'installe à une table au fond du restaurant. J'avais tellement faim que j'ai l'impression d'être à un repas de Noël. Et c'est là que quelque chose d'incroyable se produit devant mes yeux. Vous vous rappellez de Julien ? Mon meilleur ami, oui. Et de Lou ? Oui ma meilleure amie. Et bien, ils étaient là, devant moi ! Je ferma mes yeux, avais-je une hallucination ? Non, ils étaient bel et bien là, au Mac Do à côté de chez moi, alors qu'à Paris, (même si j'habite toujours à Paris, mais bref, vous m'avez comprise : dans ma ville d'avant), il y en avait un à deux pas de chez eux ! Je serais allée volontiers les voir sans me poser de question, si nous avions été dans une situation habituelle. Mais je sais que ce qui est en train de se produire, devant moi, est bizarre. Alors je les regarde, ils ne me voient pas, car je suis cachée par un grand homme et ses enfants. Et là.. Julien et Lou ont l'air de rigoler, mais côté "Amour", il ne se passe rien de suspect. Je décide de leur tendre un piège. J'envoie donc un SMS à Lou.

Arrivée dans mon nouvel appart', pour l'instant tout se passe bien. Je pense à vous, je vous aime tous. Bisous bisous, love. ♥ Klara. (que fais tu à l'heure actuelle ? je veux quelqu'un pour me parler de sa vie !)

Pendant que Lou lit mon message, j'en profite pour mettre mon portable sur vibreur. Heureusement que le mode se met rapidement et facilement, car elle est en train de taper sur le clavier de son Black Berry. J'attends.. *vtttvttt*, enfin ! Je lis :

Mon chou! Rolala, tu me manques déjà! Impossible! Ben écoute, on t'aime aussi tu sais ♥♥. Là, je suis dans ma chambre, je lis un magasine People, tu m'connais ;) Plein de kiss sur ta bouille mon bébé!

Elle se fiche de moi celle là. Je décide de jouer la carte "GO". Je finis mon repas en vitesse, et me lève. Je m'installe à leur table l'air de rien. Ils me regardent avec des têtes de chiens battus. Je décide de casser ce blanc qui hante la table :

- Tu n'es pas chez toi, en train de lire un magasine people ?

- C'est à dire que...

- Que ? Tu ne pouvais pas me dire la vérité ? Tu as du me mentir ? Qu'est-ce que ça me fait, que tu sois avec Julien ? Hein ? J'y crois pas.

- Écoute, Klara... en fait, on est bons amis, nous aussi... fit Julien, on se cottoie de plus en plus... en dehors des cours... voilà. T'as compris quoi...

- Mais non ! Je ne comprend pas. Vous n'avez pas à me cacher ça, vous auriez pu me le dire... Déjà que j'vis seule, mais si mes amis, devrais-je dire mes MEILLEURS AMIS, me mentent... je serais encore plus seule. Merci à vous, et bonne soirée entre amoureux.

J'étais furieuse. Furieuse que mes meilleurs amis me mentent, me trahissent. J'aurait été super contente pour eux, si il me l'avaient avoués comme ça, par eux-même. Mais là, j'en avais eu assez pour la journée. Je voulais parler à quelqu'un, mais à qui ? Bon, j'ai encore tous mes amis, mais aucun ne saura me consoler. Je ne vais tout de même pas appeller Maman, elle va se dire que si dès le premier jour j'ai un problème, je devrai rentrer à la maison ! Alors j'appelle ma sœur. La plus jeune des deux, Lauren. *Biiiip, biiiip*

- Allô Klara ?

- Lauren, c'est moi..

- Qu'est ce qu'il y a ?! C'est quoi cette voix toute tristounette ?

- Lauren, j'en peux plus.. j'ai besoin de parler. Tout le monde me lâche.

- Explique, sinon j'peux rien faire pour toi.

- Je viens de voir Julien et Lou sur une table, à côté de chez moi... Tous les deux. Je me suis dit qu'ils ont du se rapprocher a cause de mon départ. Pour en être certaine, j'ai envoyé a Lou un sms, pour lui demander ce qu'elle faisait. Elle m'a répondu qu'elle lisait, chez elle. Seulement voilà, elle était devant mes yeux. C'est elle qui écrivait le sms. Bref, je comprend rien !

- Ohhhh ! Et t'es allée les voir hein ?!

- Oui... y a quasiment que moi qui ai parlé, j'leur ai tout jeté à la g*ueule. J'aurais pas du ? L'amour ne se controle pas, je sais. Mais j'étais hors de moi !

- Si, t'as bien fait. Ignore les. Si ils t'aiment, ils s'expliqueront. Et surtout, ne cherche pas à comprendre, par***mple : pourquoi ils étaient à côté de chez toi, pourquoi ceci, pourquoi cela. D'accord mon bébé ?

- D'accord. Merci, je t'aime fort, bonne nuit ! et ne dis pas a maman ce qu'il se passe, hein ?

- Promis ! Bonne nuit aussi. J't'aime.

Je raccrocha. Ca m'a fait tellement de bien de parler à ma sœur. C'est une des seules à qui je confie tout, depuis que je sais parler. Elle m'a toujours conseillé sur tout : mes habits, mes copains... Elle m'a aidé pour mes devoirs, malgrès notre année d'écart. C'est pour ça qu'on est si proche. Avec Charline, mon autre sœur de 20 ans, je ne parlerai jamais de ça. Elle le prendrai trop au sérieux, dirait que je dois profiter de la vie avant de me jeter dans des complications, bref, des paroles ennuyeuses.

En attendant, j'ai mis sur "pause" mon amitié avec Julien et Lou. J'attend leurs excuses. Mais ce n'est pas moi qui irai vers eux, sûrement pas. Je rentre d'un pas préssé chez moi. Je veux dormir, j'attaque mes études dans deux jours. J'ai besoin de récupérer. De me regarder un bon film... mais je n'ai pas de TV, et je n'ai pas installé la WIFI sur mon ordi. Bref, je monte les escaliers, et je vais direct me coucher.

* Klara dort, il est 4h50, quand tout à coup : Vtttt, Vttttt, Vtttt*

- pffff... allô... ?

- Klara ! Klara !

- c'est qui ? c'est pour quoi ? il est 4h50 p*utain !

- Je sais, merci. C'est moi, Lou.

- Toi ? en plus tu me réveilles. Qu'est ce qu'il y a ? *baille*

- Écoute, je dors pas là. Je pense à tout à l'heure... J'aurai pas du te mentir. Désolée vraiment. Je sais que tu tiens énormément à Julien. Mais quand t'es partie, la semaine dernière, même si ton déménagement ne s'est fait qu'aujourd'hui, j'ai eu un gros vide. J'avais besoin de quelqu'un pour... Surmonter, ce vide.

- T'es sérieuse ? Tu veux dire que tu utilises Julien pour ton moral ?!

- NON ! Pas du tout ! Je l'aime... enfin, on s'aime. J'espère que ça ne te dérange pas au moins ? enfin j'veux dire... roh, j'ai plus mes mots. Mais pour moi, tu reste ma Klara d'amour, ma meilleure amie quoi... pour moi, rien n'a changer du côté de notre amitié. Enfin, j'espère.

- Ecoute Lou, j't'en veux pas pour ça. C'est génial que tu sois avec Julien. Tu sais quoi ? J'vous souhaite des années, et des années de bonheur ! Mais ce qui m'énerve profondément, c'est que tu m'aies menti Lou ! Tu pouvais pas me dire la vérité ? C'est quoi le problème ?!

- J'avais peur de ta réaction... mais voilààà, j'suis désolée, sincèrement !

- Ouais, je t'excuse. De toute façon, j'vous ai bien grillés. Bonne nuit.

- Attends.

- Quoi encore ?!

- Tu m'aimes hein ?

- Mais oui ! Allez, bonne nuit Lou.

- Bonne nuit, Kla'.

Chapitre trois.

J'ai passé une nuit horrible : j'ai fait des cauchemards, j'ai rêvé que mon appart brûlait, que l'amour de Lou et Julien était tellement énorme qu'ils en venaient à m'ignorer, que dès mon premier jour a l'école de stylisme je me faisait renvoyer.. Bref, une nuit atroce. J'étais bien contente de me réveiller ce matin, avec ma vie normale. Nous sommes dimanche, j'ai cours demain a 14h. Il est 10h45. En gros, j'ai un peu plus de 12h devant moi : profitons-en !

Je décide d'appeller Lou, afin qu'on s'arrange un programme genre "journée film à l'eau de rose" pour bien décomprésser. Je compose le numéro. *Biiiiiip Biiiiiiip*

- Bonjour vous êtes bien sur le répondeur de Lou, je ne suis pas là pour le moment mais laissez moi un message et je vous rappellerai. BIP.

- Lounette, je viens de me réveiller, mais toi tu dois dormir encore. Alors j'te propose une petite journée, avant d'attaquer la semaine, ça te dis ? Rappelle moi, bisous.

Je raccroche. Je connais Lou, elle dort tout le temps super-tard. J'espère qu'elle va pas me faire une grasse mat' jusqu'à 16h ! A peine ai-je pensé cela, mon portable sonne.

- Allô ?

- Oui bonjour, c'est Klara Delnay ?

- Oui c'est moi, mais qui est à l'appareil ?

- Ah pardon, c'est moi, Monsieur Dupuis le propriétaire de l'appartemment. Votre emmènagement s'est bien passé ?

- Heu.. Oui, très bien mais.. mais pourquoi m'appellez vous ?

- En fait, un locataire vient de m'appeller, il arrivera aujourd'hui dans l'appartemment qu'occupait une vieille dame auparavant. Ce sera donc votre futur voisin. Je préfère vous prévenir.

- D'accord merci. Mais je ne sors pas beaucoup de chez moi en dehors des cours et...

- Non non, pas de problème, je ne vous demande pas d'aller sonner chez lui et de faire connaissance ! Juste histoire de vous prévenir, certains aiment être prévenus alors. 

- D'accord, eh bien je vous remercie Monsieur. Au revoir.

- Bonne journée.

Alors comme ça.. Je vais avoir un voisin. Super. Moi qui pensait que je pourrais organiser des fêtes sachant qu'il n'y a personne à côté ! C'est raté. J'espère que ce n'est pas un vieux chiant qui s'énerve pour un petit morceau de musique au dessus du volume accepté. Bon, si ça se trouve, c'est peut-être un gars super sympa, avec qui je m'entendrai super bien... bref, on serait bons amis et on passerait nos journées ensemble. Malheureusement, je ne pense pas que cette hypothèse arrivera. Ce serait trop beau. J'opte donc pour l'hypothèse un, celle d'un vieux qui va m'énerver jusqu'à ce que je quitte cet immeuble. Rien que d'y penser ça m'énèrve. J'aurai été seule pendant à peine deux jours.

Chapitre quatre.

Nous sommes mardi matin. Hier, j'ai fait mon premier jour dans le bâtiment B, celui ou j'étudierai pendant minimum un an. J'ai signé un contrat de douze mois car j'ai envie d'avoir un salaire et un travail correct. Si ca ne me plait pas, j'arrête au bout d'un an. Et rien que le premier jour, j'ai adoré. Je vous explique le plan :

Je suis arrivée dans le bâtiment A, celui ou les élèves doivent confirmer leur in ion, remplir des tas de papiers, en donner, acheter des affaires pour l'année, se renseigner, trouver un tuteur. Bref, le rayon "Nouveaux élèves" quoi. Je suis rentrée dans ce bâtiment, et Sylvia, la "chef" m'a montré à moi et d'autres filles comment s'y prendre dans l'établissement. Elle nous a donné des papiers, des chartes, bref, "si vous avez un renseignement, cherchez dans les papiers, vous trouverez" nous a-t-elle dit. Elle nous a conduites vers une salle, une sorte de vestiaire. Elle nous a dit :

- Dans cette école, nous ne vous imposons pas d'uni es, contrairement a d'autres endroits. Mais nous vous demandons de vous habiller plutôt d'un style basique. C'est pourquoi nous voulons des couleurs sobres, pas trop d'accessoires. L'idéal serait une chemise blanche avec un pantalon serré, ou une jupe - avec des collants bien sûr - noirs. Ca ne vous parait pas trop impossible ? 

- Pas du tout, avons nous répondu en chœur.

- Parfait les filles ! Habillez vous et rejoignez moi dans le bureau en face *elle nous montre une porte*, je vous dirais les derniers trucs a faire, et vous pourrez attaquer.

Puis elle est partie. Nous sommes restées là, toutes les cinq, à nous regarder mutuellement. Puis l'une d'entre elles à dit :

- Vous pensez toutes être prises. Malheureusement, je sais, je suis certaine que ce sera moi, la selectionnée. 

- Tant mieux si tu es optimiste, répondis-je.

- Ce n'est pas de l'optimisme.. J'en suis sûre, c'est tout ! 

- Ok, tant mieux pour toi. En attendant, on a toutes nos chances pour ce boulot. Ce soir on saura qui reviendra demain. Les autres n'auront qu'à retourner chercher du travail, ajouta une des filles, qui m'avait l'air timide mais déterminée.

- Tu as entièrement raison, lui dis-je pour la rassurer. Et toi, Zoé, arrête de te la péter ok ? On est pas dans un jardin d'enfants, on veut toutes notre place dans cette école ! Si tu pars gagnante tu risques d'avoir de mauvaises surprises. 

- On verra ça les filles, fit Zoé, alias Madame-je-suis-sûre-de-moi.

Après cette embrouille immature, nous nous sommes toutes retrouvées autour de la directrice, Sylvia. Elle allait nous faire passer l'entretien. Oui j'avais oublié de vous dire, que pour rentrer dans cette école, on a ENCORE un entretien à faire pour prouver nos connaissances en matière de mode, prouver qu'on est faites pour cette école, blablabla.. Nous étions cinq à avoir eu la même note lors de l'examen précédent. Il fallait délibérer. Pour se faire, ils ont eu l'idée FANTASTIQUE d'organiser un entretien. Tant pis, ça faisait partie du jeu, j'allais prouver ce que je savais faire, point. Et nous avons commencé la "bataille". Zoé était toujours aussi sûre d'elle. Je déteste ce genre de meufs, celles qui se prennent pour des reines du monde, et qui regardent les autres de haut. Elle me lancait des regards genre "Tu galères ? Dommage !", mais je l'ignorais. Elle ne pouvait pas être prise, car Sylvia et les autres jurys la regardait d'un air de pitié, comme si il lui disait par pensée "Ma pauvre fille.. Tu es bien trop sûre de toi pour cette école. Oublie ta place ici !".

Et j'avais raison. Cela faisait 12 minutes que nous avions commencé les questions, les croquis des robes, les arguments. Et Sylvia s'est levée.

- Zoé Auclain ! Sortez immédiatement ! Je ne veux plus vous voir. Je viens de remarquer ce que vous venez de faire. C'est mal !

- Hein ?! s'écria Zoé, appitoyée sur son sort.

- Vous venez d'envoyer un bout de papier a votre voisine en ricannant, je suppose donc que cela était une moquerie. 

Puis Sylvia demanda le bout de papier à Lise, la fille qui avait reçu ce bout de papier, sans rien demander. La directrice le lit à voix haute, puis reposa le papier, à côté de ma table. Je lus :

Alor petite, pas tros dure ? Moi j'est déja finit, tu va regreté d'avoir boçer temps de tant. Tu ne sera jamais prize. Domage ;)

J'éclata de rire.. dans ma tête. Déjà que cette fille était devenue pathétique en trois secondes, mais en plus elle écrivait très mal et faisait des fautes. Je riais tellement (mentalement), que je n'ai même pas pris le temps de compter le nombre de fautes d'orthographe. Je n'imaginai pas la réaction de Sylvia.. Quelle horreur cette fille. Les minutes d'après, tout est redevenu plus calme. Nous avions toutes replongées dans nos fiches, alors que Zoé devait être en train de pleurer. D'ailleurs, bien fait. Je parcoura la salle des yeux. Et c'est là que je l'ai vu..

Chapitre cinq (en cours...)

Lui, le seul jury homme des trois. Celui que j'avais déjà vu quelque part. Cet homme ultra-mignon. Une vingtaine d'années, habillé comme un dieu. Il me regardait, il devait lui aussi se dire qu'il m'avait déjà vu quelque part. Je restais plantée comme ça, comme une idiote, à le regarder. Puis il me souria, et se remis a noter des trucs dans des dossiers.

Pendant cinq minutes trente je ne bougea plus. J'étais comme paralysée, je venais de voir cet homme là. Il aménageait dans mon immeuble, sur mon palier. C'était mon voisin qui allait corriger mon dossier et (peut-être) me faire passer en école de stylisme. J'étais heureuse et en même temps, effrayée. Il était vraiment beau. Il avait un charme, il paraissait romantique. Vous imaginez le film que je me faisais dans ma tête, quoi !

Je finissais d'écrire mon dernier paragraphe, qui avait pour thème "L'ancienne mode, oui ou non ?". Je détestais ce genre de question, pour moi, c'est "OUI", ou c'était "NON". Je repensais a l'homme en face de moi. Pendant les dernières minutes qu'il nous restait, et comme j'avais déjà fini, j'essayais de me rappeller de son nom. Il avait emmenagé hier, ça m'étonnerait qu'il ai déjà marqué son nom sur l'interphone. Attendez! Je crois bien qu'il l'a mit sur la boîte aux lettres ! Courage Klara, essaie de te souvenir... Matthieu ? Non. Philippe ? ... non ! George ? Non. Jimmy ? Non. Eh ! Jim ! Serait-ce ça ? Jim, ça lui va bien. Je vérifierai ça ce soir.

Cette journée m'avait épuisée. Quand nous avons enfin rendu nos feuilles (j'avais pris soin de la tendre à ce cher JIM, pour qu'il me regarde droit dans les yeux, et qui sait, se souvienne de moi, et m'invite à boire l'apéro, ce soir !). Je suis descendue à toute allure, chercher un sandwich dans le fast food du coin. Et je suis allée explorer mon nouvel endroit de vie. Côté magasins, j'étais servie ! Heureusement que j'avais pris mon porte monnaie. J'ai trouvé plein de trucs mignons, genre un pull en cachemire couleur taupe, vraiment beau. Deux pantalons, une paire de bottines, des accessoires.. Avec mon argent du mois que papa et maman me donnait, je pouvais bien en profiter un peu ! 

En rentrant chez moi, je pris soin de vérifier mon courrier tout en jettant un coup d'œil aux autres boîtes. "Jim Perrin, 3e gauche". C'était LUI ! Je nageai dans le bonheur en montant mes escaliers (et oui, l'ascenseur n'est pas la bienvenue ici..) quand quelqu'un me dit :

- Tiens, toi je t'ai déjà vue !

Je me retourna. C'était Jim, il me souria amicalement, puis me rejoint sur le palier.

- B-Bonj-Bonjour. Oui, enfin non, enfin si on s'est déjà vus, begayai-je, comme une idiote.

- Je ne te fais pas peur au moins ? me chuchota-t-il, tu veux venir boire un café à la maison ? C'est un peu le bordel encore, mais le salon est rangé !

- Euh ouais, pourquoi pas.

Puis nous somme rentrés dans sa maison. Il flottait une odeur chaleureuse, contrairement à mon appart quand je suis arrivée. Peut-être avait-il déjà fait le ménage, mit des enscens, bref, un vrai prince ! Le mobilier était simple, je pense qu'il était dans la même situation que moi. Il ne vivait sans doute plus avec ses parents. J'allai lui poser la question quand il me demanda :

- Comment s'est passé ton examen ?

- Plutôt bien, merci. Tu travailles là bas ?

- Oui, je suis rédacteur en chef d'un magasine de mode, et je donne des cours de stylisme là-bas, avec un peu de chance tu m'aura comme prof ! ria-t-il.

- Ah bon ? Mais tu as l'air jeune, 'fin j'veux dire... Tu as déjà un métier ?

- Je n'ai que 18 ans c'est vrai, mais ma mère me soutient depuis le début, et puis elle a des connaissances dans ce milieu. J'ai eu de la chance de décrocher un poste, même si c'est un petit magasine. Et pour le métier de prof, c'est juste des cours volontaires. Je ne suis pas payé pour ça, c'est du bénévolat. Mais j'ai quelques élèves, principalement des filles.

- 18 ans ? J'en ai 17, croyai-je bon d'ajouter, et c'est cool ta filière ! Moi j'aimerai être designer ou styliste, mais bon, les études passent avant tout. Je viendrai voir tes cours, si j'en ai le temps alors !

- Viens quand tu veux !

- Merci.

- Bon alors, thé ou café ? Tu as faim ?

- Oh un thé c'est parfait, merci.

A SUIVRE... :)

 

 


 

Votre avis ? 

Merci pour tous ces commentaires gentils, ça fait vraiment plaisir, malheureusement je ne peux pas répondre à tous vos commentaires gentils (et encore désolée pour les fautes de français hein :p quand j'écris je ne pense pas à ça :$)

 

 

Chro***-pour-fille.



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