Tant pis pour moi.

Chapitre 1:

La rencontre.

29 déc. 2011. Je pensais que ce serait un jour comme les autres. Fade et ennuyeux. Alors, je suis sortie. Il faisait encore frais cette après midi. Je me rendais sur un banc, celui sur lequel je m'asseyais pour rêvasser. Il était situé dos à la rivière et face à la route. Mais ce jour-ci, quelqu'un s'était assis à ma place. Habituellement, jamais personne ne fréquentait cette rue à cette heure ci. Mécontente, je m'approchais à grands pas. Je m'aperçu que c'était un homme, jeune, blond, aux teint clair. Je ralentis mon allure et m'assis à l'autre bout du banc. Il ne m'avait pas remarquée. Je brulais d'envie d'ouvrir la bouche et de lui adresser quelques mots, mais j'en était incapable. Plusieurs minutes passèrent et j'ai fini par récupérer mon roman, dans mon sac. En entendant le crissement des pages, le garçon sursauta et tourna sa tête vivement vers moi. Il portait des lunettes, ses yeux étaient d'un gris sublime.

- Bonjour, dit-il. Je le fixais bêtement. Je scrutais chaque partie de son visage. Ses cheveux ébouriffés, son nez parfait, ses yeux pénétrant, ses lèvres roses.

- C'est ma place, murmurait-je. Oh non, qu'ai-je dit! Quelle idiote! Le jeune homme s'excusa timidement et se leva. Il était grand. Il n'était pas habillé chaudement, contrairement à moi. Il faisait pourtant si froid! En voyant que je le regardais ainsi, il sourit.

- Je préfère l'hiver, je ne supporte pas la chaleur.

Etonnée, je lui rendis son sourire. Il fit demi-tour et s'en alla.

- Non! Attends! ai-je crié. Je... Mais qu'est-ce qu'il me prends? Je suis restée bouche bée. Je n'en revenais pas de lui avoir demandé de revenir. Qu'est ce qu'il m'arrivait?

Il se retourna, et il me regarda, surpris, lui aussi. Il revenait sur ses pas, et se rassis sur le banc, à quelques centimètres de moi. C'était lui, cette fois qui me dévorait des yeux. Son regard caressait mon visage.

- Comment t'apelles-tu?, lui ai-je demandé, genée.

- Ian. Et toi? Il me regardait toujours aussi fixement.

- Appelles moi Mel.

Je sentait mes joues s'empourprait. En le remarquant, il m'adressa un des plus beau sourire qu'il ne m'avait jamais était donné de voir.

Chapitre 2:

L'apprentissage.

6 jan. 2012. Après quelques jours à faire connaissances, j'ai appris qu'il avait été adopté peu après sa naissance, qu'il avait dix neuf ans, qu'il avait une soeur de dix sept ans, qu'il aimait les pommes, qu'il avait bon goût en musique et qu'il était très doué en peinture.

J'adorais passer du temps avec lui. C'était quelqu'un de calme, attentionné, gentil, rassurant, drôle et toujours à l'écoute. Je lui posais un tas de questions à chaque fois que je lui parlais.

- Si tu pouvais avoir un pouvoir, tu choisirais lequel ? demandai-je, en souriant.

- Hm... Je voudrais pouvoir devenir invisible! Ses yeux brillaient quand il parlait. Et toi, quel pouvoir ?

- J'aimerais pouvoir voler. Avec les oiseaux ! Il rigolait, et moi aussi. Rester parler avec lui me détendait. C'était un vrai ami. Mais malgré tout, je n'osais pas me dévoiler entièrement. Je ne répondais pas à toutes ces questions. J'avais peur. Peur de le perdre. Je m'était attaché à lui si vite... Quand je ne le voyais pas, je lui envoyais des messages. Le soir avant de me coucher, je lui souhaitait bonne nuit. Et lui me disais de prendre soin de moi.

Chapitre 3:

L'amitié.

24 fév. 2012. Cette rencontre m'avait fait beaucoup de bien. Quand je m'ennuyais, j'allais sur notre banc et j'attendais de voir si il viendrais aujourd'hui. Mais, la plupart du temps, on se donnait rendez vous au bar du coin. On s'asseyait sur un coin de la scène et on discutait. Ian n'était pas très bavard, il fallait que je lui pose des questions pour qu'il parle. Des fois, de longues minutes passaient sans qu'on se dise un mot. Mais j'aimais être avec lui, alors ça ne me dérangeait pas.

Mais il n'y avait pas que lui qui comptait dans ma vie. Il y avait aussi ma meilleure amie, Gaby. Gaby était brune, comme moi. Elle avait les yeux marron chocolat et la peau très clair. Cette fille était drôle, décalée, complètement paumée, mais, je ne pouvais pas me passer d'elle. J'avais besoin d'elle pour me confier. Et elle avait besoin de moi pour se vider l'esprit. Un jour, j'était au bar avec Ian. Et Gaby est entrée seule. D'habitude, son copain l'accompagnait toujours. Elle est venue vers moi.

- Hey, Mel! a-t-elle lancé à l'autre bout de la pièce. Elle marchait à grands pas.

- Salut Gaby! Je te présente Ian.

- Ah! Le voilà! Elle m'a parlé de toi, disait-elle à Ian. Enchantée.

- Enchanté, a-t-il répondu en me regardant d'un air interrogatif.

- Gaby est ma meilleure amie, ai-je expliqué. Il a sourit.

Le soir, j'ai parlé avec Gaby par messages. Comme à chaque fois, elle me racontait sa semaine, et moi la mienne.

De Gaby à Mel : J'ai encore bossé dur cette semaine, j'ai un gros contrôle de Physique. Au fait, le prof est toujours aussi bizarre. Apparemment, il se serait séparé de sa femme, et ça lui fait perdre la tête.

De Mel à Gaby : Ah bon, c'est ça ? Et toi, alors, avec ton copain ? Il n'était pas avec toi aujourd'hui.

De Gaby à Mel : Non, sa mère est tombé malade, il est à l'hôpital avec elle depuis Jeudi...

De Mel à Gaby : Oh... Il va bien ?

De Gaby à Mel : Oui, je crois. Et toi et Ian ? Ca fait combien de temps ?

De Mel à Gaby : Je l'ai rencontré en Décembre dernier. Mais on est pas ensemble !

De Gaby à Mel : Ah bon ! Dommage... Bon, je vais me coucher, sinon ma mère va me tuer. Bisous, à +.

De Mel à Gaby : Ok; bisous, à +.

Chapitre 4:

L'amour.

[Ce chapitre contient trois dates!]

 5 mar. 2012. J'était devenu assez proche de Ian. Je lui racontais mes journées, et lui me racontait les siennes. C'était agréable de l'écouter parler. On ne se quittait presque plus. Dès que l'un de nous deux avait un peu de temps, on se rejoignait au bar et on parlait pendant quelques heures. Il n'y a pas longtemps, il m'avait dit qu'il avait une petite amie. Depuis ce jour, j'était presque devenue jalouse. Ce jour là, en sortant du bar, on a croisé Sharon, sa petite amie.

- Oh, Ian! Tu es là! s'écriait-elle. Elle paraissait plus jeune que lui, elle était châtain avec quelques mèches plus claires au soleil. Elle était grande, et sa peau était caramel.

- Coucou Sharon. Je te présente Mel, c'est une amie.

- Salut. Elle m'a adressé la parole sèchement, en me regardant à peine, et s'est tourné vers Ian. Je te cherchais, repris-t-elle. J'ai besoin de ton aide, tu viens ?

- Euh... Oui, j'arrive. Il m'a regardé. A bientôt, Mel. Il est reparti avec elle. Je n'aimais pas Sharon, sa façon d'être, de se comporter.

En rentrant chez moi, je me suis allongée sur mon lit. Et si j'était amoureuse ? Est-ce que c'est possible que je sois tombée amoureuse de lui ?

12 mar. 2012. Assis sur notre banc, on discutait.

- Comment tu vas ? m'interrogea-t-il ?

- Bien, bien. Et toi ? Et Sharon... ?

- C'est compliqué avec Sharon, je suis plus très sur d'être amoureux d'elle. En réalité, si je suis avec elle, c'est parce que sa meilleure amie, Maggie, trouvait qu'on allait bien ensemble. Et comme je plaisait à Sharon, Maggie a voulue qu'on fasse un test. Mais au fond, c'est pas ce que je voulais vraiment...

- Oh... Je... bégayais-je. Je mourrais d'envie de sourire, de rire. Cette nouvelle me faisait grand plaisir!

15 mar. 2012. 

 De Ian à Mel : C'est fini, moi & Sharon.

De Mel à Ian : Tu vas bien ? Depuis quand ?

De Ian à Mel : Moi, oui. Ca fait deux jours.

Je voulais sauter au plafond tellement j'était heureuse. Enfin! C'en était fini avec cette garce!

De Mel à Ian : Ok. J'espère que ça t'as fait du bien d'en finir. Je vais te laisser, bisous.

De Ian à Mel : Oui, ça m'as fait beaucoup de bien, je me sens mieux. Bisous.

Ce jour là, je n'ai pas vu Ian. Ni Gaby. J'ai beaucoup réfléchis, toute la journée. Je suis arrivée à une conclusion.

De Mel à Gaby : Gaby, je... je suis amoureuse.

Chapitre 5:

La trahison.

1er avr. 2012. Maintenant que Gaby était au courant de ce que je ressentais pour Ian, j'était soulagée. Je ne voulais pas lui avouer, étant donné sa séparation récente. Et je ne me sentais pas prête pour ce genre de choses. Je crois que je l'aimais bien trop pour avoir une infime seconde de courage. Cette nuit là, pour la première fois, j'ai rêvé de lui. De son visage clair, de ses cheveux pâles et de ses yeux gris. Je me souviens de ce rêve, comme si je le vivais présentement. Il était si beau.

Il neige, ce matin. En ouvrant ma fenêtre, j'ai découvert ce paysage blanc et majestueux, celui d'un rêve. La neige recouvrait les arbres dénudés, les voitures aux couleurs délavées, les routes abimées. Tout devient lisse et somptueusement lumineux. Un vaste désert blanc. Je sort dehors, dans le froid du matin. Je suis seule. Une ombre, sur le sol blanc, des traces de pas dans la neige. Je l'aperçois enfin, son visage est blanc, froid, son regard gris clair est vide. Même ses lèvres roses ont virés au violet pâle. Il me regarde. Je m'approche, je le suis. On se cache, tour à tour, dans cette vaste étendue. Nous sommes seuls. Le monde nous appartient. Essouflée, je reprends mon souffle, allongée dans l'épais nuage blanc et glaçé. Il s'allonge à son tour, à mes côtés. Je m'assoupis.

Cette après midi, Ian m'envoie un message. Il m'invitait à le rejoindre sur notre banc.

- Coucou, Mel. Ca va ?

- Bien et toi ?

- Bien aussi.

On a discutés un bon moment, et il s'est tû.

- Dis, Mel, tu n'as rien à me dire ?

Je réfléchie, quelques secondes, inquiète. De quoi parle-t-il ?

- Non, je ne vois pas. Pourquoi ? Il a remarqué mon inquiétude.

- Ce n'est qu'une question. Je me détendais, il m'a sourit timidement, et a detourné la tête. Il fixait la route déserte. Son regard dans le vague. Je fis de même. Sa question m'avait vraiment pertubée. De quoi s'agit-il ? Quelqu'un lui a raconté quelque chose ? Il s'attendait à quelle réponse ? Est-ce qu'il a des doutes ?

- Ian, j'ai besoin de savoir, tu me connais. De quoi parlais-tu ?

- Gaby m'a un peu parlé, mais elle à dû se tromper. Il me regardait dans les yeux. J'ai rapidement tourné ma tête, et j'ai fixé mes pieds. J'était furieuse, mes poings se sont contractés. Je n'était pas une fille bagareuse, loin de là, mais j'avais besoin de frapper dans quelque chose, de pleurer. J'ai salué Ian, et je suis rentrée.

- Allô ? Mel, c'est toi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Ca ne va pas ?

J'ai serré les dents. Reste calme, ne t'énerves pas. Malgrès moi, les mots sont sortis de ma bouche, comme si j'était une poupée électro*** et que l'on avait appuyé sur un bouton.

- Pourquoi t'as fait ça ? Hein ? T'avais une raison de lui dire ? T'as pensé aux conséquences, à ce que je voulais, MOI ? Est-ce que tu t'es demandée si c'est ce que je voulais vraiment ? Mais pourquoi ? Je pensais que t'était le genre de fille à qui on dit tout, en qui on a confiance.

Ma voix tremblait, j'ai déglutis, retenant mes sanglots. Je ne voyais plus, mes yeux étaient chargés de larmes.

- Mel, je... Je suis désolée, j'ai pas réfléchi, tu as raison. Et...

J'ai raccroché. C'en était trop, je n'en pouvais plus. Mes larmes ont coulés, sans prévenir. J'ai repensé à Ian. A quoi bon continuer de mentir ?

De Mel à Ian : Elle avait raison...

J'était trop faible et trop amoureuse pour surmonter ça. J'ai menti, pour cacher mes sentiments.

De Mel à Ian : Mais, je crois que... Je suis plus sûre de mes sentiments. Je ne suis plus sûre de ressentir la même chose, depuis. Je ne suis plus sûre de rien. Je ne veux pas qu'il y ai de gêne entre nous deux. Je tiens à toi.

J'appréhendais sa réaction, mes mains tremblaient.

De Ian à Mel : Il n'y a aucune raison qu'il y ait une gêne.

Et c'était tout. Rien de plus. Mes larmes se sont remises à innondés mon visage.

Chapitre 6:

La distance.

[Désolée, ce chapitre seras peut être moins intéressant que les précédents, mais je ne fais que ressasser une partie de ma vie, et je raconte ce qu'il s'est réellement passé.]

20 mai 2012. Cet incident a changé pas mal de choses au fond de moi. Je ne me sentais plus pareil, avec lui. J'était tendue, je disais n'importe quoi, je réagissais au quart de tour. J'était abominable. Je m'était éloigné de Gaby, depuis. Je n'avais pas la force de lui pardonner. Mais, avec Ian, c'était pire. C'était comme si, pour lui, rien ne s'était passé. Est-ce que les sentiments sont si peu importants pour lui ? C'était déroutant. On échangeaient nos goûts musicaux, de plus en plus souvent. C'était devenu un de nos sujets de conversations préférés. Peut être parce que ça ne demandait pas tant que ça de paroles. Juste de l'écoute. Il m'avait fait découvrir des groupes que je n'oublierais jamais. Nos chansons, nos échanges. En écoutant ces mélodies, je savait qu'il me serait impossible d'oublier notre amitié.

Mais, les temps ont changés. Il a eu vingt ans. Il travaille. On se voit de moins en moins. Je ne sais plus ce que je ressent, je suis perdue. Il me manque, souvent. Trop souvent, peut-être. Et lorsqu'on se voyait, nos dialogues n'était plus que courtoisies.

- Coucou, comment tu vas ?

- Ca va. Et toi ?

- Ca va aussi. Quoi de beau ?

Je lui racontait mes derniers jours, et on se taisait. On patientait en silence, l'un à côté de l'autre, jusqu'à ce que l'un d'entre nous décide de s'en aller. Nos rencontres devenaient de moins en moins régulières, on ne se voyait plus que quelques jours par mois.

Au fond, j'ai toujours cru que c'était de ma faute, cette séparation constante. Je ne faisais plus d'efforts, j'avais trop souffert. D'habitude, j'était vive, joyeuse, je parlais beaucoup. Mais çe n'était plus comme ça. On se perdait l'un l'autre, petit à petit.

Chapitre 7:

La jalousie.

5 juin 2012. Ian me manquait terriblement. Je pensais à lui constamment. Alors, de temps en temps, je me rendais au bar, et je l'attendais, au cas où il passerait. J'attendais environ une heure, mes écouteurs dans les oreilles, j'écoutait des chansons qui me faisaient penser à lui. Des fois, il venait, il me saluait et rejoignait son meilleur ami qui venait depuis peu accompagné de Lily. Elle n'était pas sa petite amie, mais ils étaient souvent tous les deux. J'était devenue amie avec Lily au fil du temps. C'était une fille drôle, une fille qui te change les idées.

Je restait tellement en retrait face à eux, que je devenait jalouse de Lily. Elle et Ian s'entendait bien, et ça me dévorait. Parfois, je partait discrètement. Quand Ian parlait avec elle, j'avais l'impression de ne plus exister. Mais il était si gentil, que des fois, il venait s'asseoir à mes côtés et laissait les autres entre eux. Malgré tout, j'était tellement persuadée qu'il l'a préférait elle, que je ne disais rien, et il finissait par rejoindre le groupe.

Au fil du temps, je n'adressait même plus la parole à Lily, je l'ignorait presque. Je ne voulais pas la voir au bar, avec Ian. Je me disait qu'elle était mieux que moi, plus drôle, plus extravagante, plus intéressante. Mais, je perdais Ian, aussi, sans m'en rendre vraiment compte.

Chapitre 8:

Les retrouvailles. 

10 juil. 2012. Finalement, les vacances m'ont fait du bien. Je me suis reposée, et je me suis calmée. Je savais que pendant les vacances Lily et le meilleur ami de Ian ne viendrait que rarement au bar. Alors, quelques fois, j'allais y attendre Ian. 

Aujourd'hui, en me rendant au bar, j'ai remarqué que Ian y était, seul. Je me suis approchée.

- Ian! Tu vas bien ? Désormais, je voulais me reprendre en main, je ne voulais pas le perdre encore. Et puis, le temps avait passé, mes sentiments aussi.

- Oh, Mel! Oui, ça va, et toi ?

- Je vais bien. Qu'est-ce que tu fais ici ?

- J'avais envie de venir, je m'ennuyais. Et toi ?

- Euh.. moi aussi.

Son visage, ses yeux, sa voix m'avaient tant manqués. J'ai pensé que tout redeviendrais comme avant, ne serais ce que le temps des vacances. J'était tellement heureuse de le revoir. On avais repris nos bonnes habitudes. Le soir, on échangeait quelques messages, et on se voyait assez régulièrement. Maintenant, on ne parlait plus de musiques, ou moins peut être. Il me faisait voir ses dernières peintures. Il avait vraiment un talent, c'était splendide. Quand on s'ennuyait, on débattait sur les variétés de pommes. Je préférait les Granny, et lui les Golden. C'était drôle de parler de pommes avec un ami. Enfin, ce n'était pas commun. On rigolait ensemble, et ça me faisait du bien de le voir rire à mes blagues, ou à mes erreurs. J'avait repris confiance en moi, j'était sure de moi.

Chapitre 9:

Les vacances. 

5 aou. 2012. Deuxième mois des vacances qui commençait. Avoir repris contact avec Ian, et le fait que tout soit oublié me permettait de profiter de mon été. Durant ce second mois, je suis rentrée chez ma mère. On avait reçu des amis à elle qui était venu passer quelques jours à la maison. Il faisait si chaud, que tous les matins, on se levais à l'aube direction la plage. Et l'après midi, on se rafraichissait à la piscine dans la jardin. Les véritables vacances, le véritable été. C'était agréable, ce train-train de vacances. De temps à autre, on changeait de programme et on allait visiter des lieux magnifiques de la région.

J'avais moins de temps pour voir Ian, mais on se parlait par messages, ce qui me rassurait. Il était parti voir ses parents, sa famille. Puis il était rentré.

A ces instants, ma vie était calme, posée, parfaitement rangée, rien ne se mettait en travers de mon chemin. J'avais ce qu'il me fallait pour être heureuse. Mais Ian s'éloignait encore, depuis qu'il était rentré. Je ne le voyais presque jamais sur le banc ou au bar. Je me disais qu'il était occupé, qu'il profitait de ses vacances avec ses amis. C'était surement vrai, quoi d'autre sinon ?

 Je pensait à la rentrée qui approchait doucement. Je redoutais ce moment. Je voulais changer. Je voulais prendre confiance en moi et ignorer le regard des autres. J'avais été assez déçu par certaines personnes, je ne voulais plus jamais me laisser abattre. C'était trop dur. De plus, étant donné que je n'était pas le genre de personne qui se confie à n'importe qui; surtout depuis Gaby; je gardais tout pour moi. Je ne laissais pas paraître le moindre de mes sentiments. J'était devenue forte, prête à tout voir, à tout entendre.

Je m'excuse sincèrement auprès de toutes celles qui suivaient ma chro***... J'écrivait cette chro*** dans le but d'essayer de dédramatiser, d'oublier ces moments. Et ça à marché. Aujourd'hui, je suis encore nostalgique de ces souvenirs, mais je ne regrette rien. Sachez que je vais beaucoup mieu, mais laissez moi vous résumez rapidement pourquoi je n'allez pas bien.

Ce garçon dont je vous  ai parler a déménager du jour au lendemain sans prévenir personne. Je me suis rendu compte que je tenais encore énormément à lui. J'ai beaucoup pleuré. J'ai pas vraiment eu la force d'écrire ce dernier chapitre, je m'en excuse encore.

Je vous promets de commencer une nouvelle chro*** dont vous serez in és. Je vous aime.