mon personnage risque de changer/évoluer mais pour ça, j'aurai besoin d'un garçon n'hésitez pas à envoyer un message :)

Going to make u cry.

"Tu sais, sur cette Terre des filles, t'en trouveras des millions. T'en trouveras des bien plus douces que moi, t'en trouveras qui donneront leur reins pour toi. Mais tu sais que tu ne veux et ne voudras jamais que ma présence dans ton chez toi, mon odeur sur tes draps. Je t'ai rendu folle comme tous les autres avant toi, je t'ai fait goûter à toutes ces choses qu'auncunes ne t'avaient jamais apporté et puis je t'ai laissé. Oui, j'suis juste partie après que tu te sois endormi."

"Oh pardon, c'était ton copain?"  

*Il était tard. Assez pour que les familles soient assises autour de leur table, à engloutir le dîner que les mères de familles s'étaient efforcées de concocter quelques heures plus tôt, les informations passant à la télévision pour simple bruit de fond. Mais, il était encore assez tôt pour que les rues ne soient pas entièrement vides et ce, malgré le temps maussade et pluvieux. Cette ruelle, faiblement éclairée par deux néons de couleur jaunâtre, était bruyante comme chaque jeudi soir et n'offrait rien à voir d'autre qu'un chaton grassouillé faisant ses griffes sur la taule d'une poubelle verte et l'entrée d'un bar dont le nom était gravé dans les pierres du mur de l'établissement. Devant celui-ci, un petit groupe de personnes, 3 hommes pour être exact, se tenait debout, une cigarette dans la main de chacun, et discutait de leur journée qui semblait avoir était bien banale. Et puis, on entendit, malgré le bruit que faisait ce groupe, une paire de talons raisonnait. Chaque pas laissait derrière lui un éco sourd sur les pavets. Une silhouette se dessinait, féminine, élançée, dont le pas était celui d'une femme assurée et déterminée. Le visage associé à cette silhouette ne fût visible qu'une fois cette dernière arrivait devant l'entrée du bar; un visage qui paraissait être celui d'une femme âgée d'une vingtaine d'années tout au plus. Elle avait dans ses yeux bruns un petit quelque chose en plus, une petite lueur que toutes n'ont pas; comme un instint bestial auquel nul homme n'aurait su résisté. Elle passa sa main droite dans ses cheveux longs, blouclés, qui brillaient de santé magré le peu de luminosité qu'offrait l'éclairage du bar. Elle lança un regard bref en direction du groupe d'hommes qui se tenaient non loin d'elle et, insistant un peu plus sur l'un d'eux qui sembla être celui qu'elle avait désigné pour ce soir, s'approcha: "Salut, je suis désolée t'aurais pas un feu pour moi s'il te plait?" Elle s'adressa à celui qu"elle avait préalablement fixait négligeant totalement la présence des deux autres. C'était celui-ci qu'elle voulait, c'était celui là qu'elle aurait. Ce soir elle ferait de lui sa cible et comme toujours, elle rentrerait accompagnée, victorieuse. Elle s'amuserait avec lui et puis elle partirait au milieu de la nuit, comme à chaque fois, laissant à celui qui venait de partager ses draps avec elle, un gout amer de manque et d'incompréhension.*