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enfantine-leya a 0 points de bonté.

enfantine-leya
Niveau
4
Aventurière du Grand Nord
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« Du sommeil a été crée le rêve, un idéal impossible à atteindre, une pensée provenant d'une volonté de perfection qu'on ne peut qualifier que d'abstrait. Cette idéalisation se décline parfois par le contraire de ce qu'il était possible de penser, un changement de situation dérangeant, entraînant même la confusion. J'ai donc, par la faculté de ma mémoire pris la peine de rédiger, ce dont je me souvenais des personnages que mon cerveau avait crée durant chacun de mes rêves, afin d'avoir la possibilité de lire, et relire, le reflet de mon imaginaire. Plus j'écrivais, plus je sentais l'étrange sensation qu'était celle de revivre encore éveillé des rêves déjà vécus, ma vie ne tournant plus qu'autour de mes créatures, je ne pensais alors qu'à elles. »

 

Nymphe des eaux et de la forêt, dite Inconnue.

 

« Je semblais venir d'une allée sableuse conduisant au mirage qu'était la forêt. Tout semblait réel. Les arbres ne semblaient pas différents, ils se portaient élégamment sur leur tronc respectif, tout en implosant leurs branches dont les feuilles cédaient en un dernier souffle. Je finis par m'arrêter, soucieuse d'une feuille qui intercepta mon regard, elle était là, valsant avec le vent, comme deux amants qui se charmaient, ils tourbillonaient l'un autour de l'autre, et quand l'un se tut, l'autre fit de même. Le vent, se réveillant à nouveau, devint plus violent, son atroce sifflement pénétra mes oreilles ce qui m'agaça fortement, tandis que les tas de feuilles mortes vacillaient dans tous les sens. J'ouvris grand mes yeux, voyant qu'une tempête semblait alors se préparer, mon pas se pressait, tandis que j'entendais derrière moi, un bruit étrange tel un effleurement sur le sol. J'avais pris la peine de me retourner sans rien percevoir, et c'est en regardant à nouveau en face de moi, qu'étrangement je vis une ombre. Furtivement, elle se déplaçait, et rapidement j'avais alors pu distinguer la posture d'une femme. Sortant petit à petit de l'obscurité, j'avais tout d'abord découvert ses longues jambes, j'avais noté également qu'elle était pied-nus, puis son bassin, son ventre, ce dernier portait autour de son nombril un cercle grisâtre, je m'étais alors interrogée sur la nature de cette femme. Elle avait fini par se dévoiler entièrement, et sans dire mot, je scrutais le visage qu'elle avait, elle était pâle, et le bleu de ses yeux était tel, qu'il m'avait presque envoûté. En regardant d'un peu plus près, on pouvait admirer des traces, comme imprégnées sous sa peau, des sortes de gravures qui ornaient la totalité de son corps, la plus impressionnante figurait être celle qui traversait la longueur de sa colonne vertébrale. Cette beauté créée de la nature même, attirait mon regard à chacun de ses gestes, délicate femme dont je ne pus deviner le nom. J'avais osé lui demander qui elle était, mais elle ne m'avait répondu, et d'ailleurs j'avais pensé qu'elle était muette. »

 

( 2 )

 

Nymphe des eaux, dite Callisto.

 

« Je me sentais glisser dans des profondeurs inconnues, mes yeux n'arrivant plus à s'ouvrir, une force quelconque m'en empêchait, j'avais perdu le contrôle de mon corps, et mon angoisse n'avait pas tardé à naître. Cette sensation incompréhensible de ne plus pouvoir bouger me procurait un mal-être pesant, et j'en retenais ma respiration. La caresse des flots agités sur ma peau de m'apaisait pas, mais amplifiait cette inquiétude intérieure qui me pétrifiait. L'air que j'avais voulu garder précieusement dans ma bouche ne suffisait plus, je me faisais déjà à l'idée que mon corps allait airer en ces eaux. Inconsciemment, l'eau pénétra mes narines, n'en pouvant plus j'avais respiré, et m'étouffant, de ma bouche ouverte j'avais cru voir mes derniers instants. J'avais cru sentir, en me délaissant ainsi, le frôlement de ce qui aurait du être l'écaillement d'un poisson. Un toucher étranger m'avait alors remonté, j'avais pu sentir l'intense force des flots contre ce qui aurait du être mon corps mort. Et soudainement, d'une inspiration incontrôlable et bruyante, j'avais craché l'eau qui m'avait pendant une durée indéterminable ôté la vie, et j'avais pris plaisir à respirer à nouveau l'air qui m'avait été plus délicieuse que jamais. J'avais après cette renaissance, ouïe l'eau s'agiter à mes pieds, et lentement, je m'étais relevée pour y découvrir une queue ornée d'écailles se glisser entre les vagues pour disparaître. J'avais tout juste eu le temps de soupirer, que j'avais vu surgir au dessus de moi une surprenante créature dont la beauté même m'avait marqué. Se maintenant sur les bords, elle était à quelques centimètres de mon visage, elle me dévisageait autant que moi je le faisais, cette femme mi humaine, mi poisson figurait être littéralement nue, seuls les écailles de sa nageoire l'habillait. Similairement, en la détaillant un peu plus, autour de son nombril, la séparation même entre son corps d'humaine et celui de poisson, j'avais retrouvé la même marque circulaire que la créature de mon précédent rêve, à l'exception d'une chose, sa couleur, la sienne était entre le bleu et le vert. »

 

( 1 )

 

Nymphe des eaux, dite Estë.

 

« Le rêve de la veille ayant travaillé mon esprit plus que je l'imaginais, j'avais alors eu du mal à trouver le sommeil. Tardivement, mes paupière s'étaient fermées, gardant en moi, une certaine frayeur de devoir à nouveau vivre cette mort noyée. Je semblais avoir quitter le lieu répétitif qu'était la forêt, le soleil n'était plus, j'avais mis pied dans un endroit sombre, brumeux, et où le doux bruitage d'une cascade s'adonnait à un trou d'eau. J'avais eu l'irrésistible envie de baigner mon corps dans cette eau dont la couleur limpide laissait percevoir un fond de sable, et en m'y glissant, j'en avais goûté l'amertume. Nageant jusque les filets d'eau se déversant, j'avais eu l'agréable surprise de passer au travers, et de l'autre côté s'était présenté un passage dans la roche. Qui n'aurait pas eu l'idée de vouloir y pénétrer ? Attrapant le bord de cette cavité souterraine, je m'y étais glissée. L'endroit était indéniablement dépourvu de lumière, je ne savais pas où je marchais, ni même sur quoi je marchais, cette sensation en était même stressante. Un peu plus éclairé au loin, j'avais aperçu un couloir qui m'avait mené dans un espace naturel surprenant. En effet, s'élevant au dessus de ma tête, le plafond de la cavité était d'une hauteur telle, que j'en avais eu un déséquilibre, parcouru par de nombreuses racines et lignes de fougères, l'intérieur contrastait entre la roche et la verdure. Le sol était crée de creux remplient d'eau, j'avais détourné mon regard au milieu de la galerie où figurait le plus imposant des points d'eau, et sortant de celui-ci, une tête féminine avait naquit, puis j'en avais découvert la silhouette. Délicatement, elle s'était étirée, et de ses mains posées sur sa bouche, elle avait baillé. Cette créature portait comme les autres rêvées, cette marque autour du nombril, mais la sienne presque effacée, dégageait une lueur mauve. Sa peau écaillée m'avait indiqué sa nature, et j'en avais été précisément certaine, à l'instant où je l'avais vu trébuché et devenir poisson. »

 

( 1 )

 

Hybride, dite Ange.


« Ni forêt, ni cavité souterraine, ne constituait cette fois-ci ce rêve, si ce n'était un endroit ayant des pavés pour sol, et des briques pour murs. Petit à petit, la suite de cette illusion se créait, comme si mon imagination venait tout juste de trouver la suite de l'histoire qu'elle allait me conter cette nuit-là. J'aurais préféré avoir à faire face à une autre réalité que celle qui allait me tomber sous les yeux, au fur et à mesure que j'avançais dans cette étendue dite ruelle, je voyais défiler des ivrognes, qui souriaient béatement et qui soulevaient avec peine leur bouteille à la main. Et ces amants, qualifiés de libertins, qui couraient presque nus, et ces femmes, la cigarette à la main, montrant à chaque passant consentant ou non leurs atouts, dans de légères tenues parfois provocantes. Ce qui avait libéré mes esprits de toutes ces frivoleries fut cette femme, qui venait de claquer la porte d'un bar, et qui se précipitait de fuir cette classe inférieure qui ne lui plaisait en aucun point. Elle avait le pas rapide, tout en gardant de l'élégance avec ses talons, elle semblait se diriger vers les quartiers plus riches, ceux situés dans les hauteurs de la ville. Elle n'était pas plus vêtue que les autres, portant un ensemble moulant ses courbes, ses jambes étaient recouvertes de jarretières en dentelle noire, et pour habiller le tout, elle portait une fourrure blanche sur ses épaules, elle se promenait sans honte apparente, les fesses ainsi découvertes. On pouvait lire sur son visage la détermination avec laquelle elle ne voulait arriver en retard à ce qui devait être un rendez-vous de haute importance. Après plus de dix minutes de marche, elle avait enfin daigné à s'arrêter au pas de la porte d'un appartement, il était remarquablement imposant, de plus les nombreuses fresques qui entouraient la façade témoignaient de la richesse environnante. Rejoignait-elle un amant, ou bien simplement un client ? Je ne l'avais deviné, cependant l'homme qui lui avait ouvert semblait l'apprécier grandement, était-ce pour son corps ou pour sa beauté intérieure ? Je n'en savais pas plus, mais lorsqu'elle avait relevé la tête pour mieux le voir, elle s'était précipitée de l'embrasser, un premier toucher de leurs lèvres qui m'avait alors marqué. »

 

( 1 )

 

Hybride, dite Cassandre.

 

« Intriguée par la femme de mon précédent rêve, j'étais restée enthousiaste de me coucher ce jour-là. Bien vite, je m'étais retrouvée au même endroit que j'avais quitté la nuit dernière, l'immeuble. Et au même instant, la femme d'hier soir venait de s'y afficher, sortant jovialement dans la rue par le même pas de porte que la veille, j'en avais déduis qu'elle y avait passé toute la nuit. Retraçant le chemin inverse à celui qu'elle avait pris la nuit dernière, et tout en la suivant, nous retombâmes rapidement dans les lieux peu fréquentables de la ville, où elle devait vivre. Longeant une ruelle plus étroite que les autres, elle s'était ensuite arrêtée devant un immeuble, il était complètement différent de celui qu'elle avait fréquenté hier soir, s'était-elle donc arrêtéé pour un second client au petit matin ? Frappant à maintes reprises le poing sur la porte, son approche semblait plus violente, elle avait l'air même sanguinaire. J'avais été surprise de voir une seconde femme lui ouvrir, elle l'avait d'ailleurs mise dehors à son tour et je ne l'avais alors plus perçu. L'autre jeune femme ressemblait à s'y méprendre à celle que je poursuivais, peut-être un peu plus grande, et au détail près, la tenue changeait, en effet cette dernière ne portait pas de haut, seul un manteau de fourrure orangé lui couvrait de temps à autre la poitrine, vêtue d'une culotte noire, elle semblait tout juste se tirer de son sommeil. C'est à peine si je savais si elle s'était rendue compte que sa frangine lui avait claqué la porte au nez, cependant, elle avait décidé de marcher dans la continuité que lui offrait la ruelle, on entendait alors le claquement sourd de ses talons sur le pavé. Baillant de temps à autre, il lui était difficile de garder les yeux ouverts, se dandinant parfois de gauche à droite, manquant même de tomber, elle ne tenait guère bien sur ses frêles jambes. Issue de la débauche même, il était compréhensible de la voir dans cette état là, au lendemain de nuits agitées. Elle ne faisait d'ailleurs aucune différence entre les vieux riches et les jeunes pauvres, sans vulgarité, ils y passaient tous. Ses jambes fléchissaient à chacun de ses pas, et soudainement, je l'avais vu s'écrouler pour mieux dormir. »

 

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