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Fiction one direction

 

 

J'ai effacé le début de la fiction, car mon qui suis je commence à faire long et après tout s'efface

 

Quand elle passa devant chez le fleuriste, Octavia fit exprès de marcher tout doucement, et de chantonner aussi. Elle voulait voir comment aller réagir William. Elle voulait savoir s’il lui avait offert une rose par sincérité, ou si c’était juste pour faire son petit numéro de charme, de savoir l’effet qu’il faisait sur les filles.

- Octavia !

C’était William. Octavia lui fit un grand sourire.

- Bonjour William !

- Alors, comment rend ta rose dans ta maison ?

- Elle s’accorde très bien avec les couleurs de ma chambre.

- Génial. Tu as pensé à moi en la voyant en te réveillant ce matin ?

- Tu as été ma première pensée, ne t’inquiète pas. Dit-elle en rigolant.

- Et j’espère le rester longtemps !

- La vie d’une rose est courte malheureusement.

- Les plus belles choses ne sont-elles pas les plus rares ?

- Exactement William. Sur-ce, à demain !

-  A demain !

 

Elle rentra chez elle. En voyant le poste de télé, elle pensa à la proposition d’Harry. Elle lui avait peut-être répondu sèchement, et elle espérait ne pas l’avoir blessé. Elle envoya un message à Kate.

Coucou Kate ! A midi, Harry m’a demandé si je voulais l’accompagner au cinéma, j’ai répondu pourquoi pas, mais j’y vais ou pas ?

Elle reçut presque immédiatement.

Bien sûr !

Elle s’empressa de lui répondre à son tour.

Mais avec Zayn aussi…

 

Kate : Allons Octavia ! Est-ce que Zayn s’arrête de vivre pour toi ? Non ! Ne te laisse pas moisir ici juste pour lui ! Vis ta vie.

Octavia : Tu as sans doute raison.

Kate : En plus, Harry est sympa non ? Personnellement je l’adore c :

Octavia : Moi aussi je l’aime bien. Il a l’air d’être un garçon attentionné, il est vraiment gentil et agréable, et en plus, il est fort en maths ! x)

Kate : Voilà ! Alors pourquoi te priver d’un bon moment en sa compagnie ?

Octavia : Tu es la voie de la raison.

Le lendemain, Niall se rendit au casier. En fait, il n’avait pas besoin de prendre de livre, mais il espérait y trouver un mot de Kate. En effet, quand il ouvrit son casier, il y trouva un livre «  Will and Will ». Il y avait un mot derrière.

Un autre livre de John Green. Tu vas voir, il est très différent, mais j’espère qu’il te plaira quand même. Passe un agréable moment.

Kate J

 

Il se retourna, mais cette fois-ci, elle ne l’attendait pas. Dommage. Il rangea soigneusement le livre dans son sac et se rendit en cour, un immense sourire aux lèvres.

 

En cours, Octavia voulut dire à Harry qu’elle voulait bien aller au cinéma avec lui, puis elle renonça. Elle lui dirait ce soir, ils seraient dans de meilleures conditions. ( http://www.polyvore.com/cgi/set?id=139535047&.locale=fr )En fait, ça lui faisait bien plaisir de sortir avec lui, et elle priait pour qu’elle ne l’ait pas froissé où qu’il ait demandé à une autre personne. Même si elle savait que vis-à-vis d’Harry c’était très égoïste et mal, elle espérait de tout cœur rendre jaloux Zayn. Attention, elle n’allait pas aller au cinéma juste pour Zayn, c’était parce qu’elle aimait bien Harry et le film, mais si jamais par cette occasion Zayn pouvait se rappeler qu’elle existait… Ca l’arrangerait bien, qu’on se rappelle qu’elle était là, pour une fois. Il y avait des jours où elle avait l’impression qu’il n’y avait que Kate qui faisait attention à elle. Les gens avaient tendance à bien vite l’oublier. Octavia aurait préféré être une fille moins effacée et discrète, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas lutter contre sa personnalité. En réalité, elle était le genre de fille que personne ne déteste, que tout le monde apprécie, mais rare sont les personnes qu’ils l’aiment vraiment. Pour beaucoup, elle était une fille insignifiante. Et au fond d’elle, elle savait qu’elle n’était pas comme ça, que ce n’était pas parce qu’elle était un petit peu timide qu’il n’y avait rien à l’intérieur, et elle avait envie de montrer à tout le monde qui elle était vraiment, mais sa timidité l’empêche. Il y avait des jours où elle aurait voulu être comme Kate. Beaucoup de personne ne l’aimaient pas, mais elle, elle était quelqu’un.

 

- Tu sais ce que Niall faisait tout à l’heure ? fit Louis, l’air ahuris.

- Non. Répondit Harry.

- Il lisait ! Pendant la pause il lisait !

- Quoi ? Mais Niall déteste lire. S’écria Liam.

- Sisi, je te jure, il lisait, je l’ai vu !

- C’était peut-être un livre que la prof de français lui avait donné à lire et qu’il n’avait pas terminé. Répondit Liam.

Un sourire se dessina sur le visage d’Harry, puis il déclara :

- Non. C’est Kate.

 


Kate observa Octavia. L’opération Harry marchait à merveille. Si ça se trouve, très bientôt, elle aurait une belle surprise. Elle avait réussi à la convaincre d’aller avec lui au cinéma, et elle avait montré Harry sur son plus beau profil. Et puis, il faut dire, Harry était très beau, pas aussi mignon que Niall, mais quand même. Octavia allait craquer, c’était obligé. ( http://www.polyvore.com/cgi/set?id=139535776&.locale=fr)

- Coucou Kate ! s’écria Aria.

- Salut !

- Salut, Katelyn, fit Joey, insistant bien sur le Katelyn.

- Ha ha ha, très bonne blague. Répondit-elle.

Elle et Joey avait l’habitude de se lancer des piques, c’était presque une tradition.

- Joey, arrête, elle n’aime qu’on l’appelle comme ça. Pauvre Katelyn… ajouta Aria avec une fausse mine triste.

- C’est pas vrai, tu t’y met aussi ! s’exclama Kate.

- Hé oui. Répondit Joey en prenant le bras d’Aria. Je l’ai rendu comme moi, méchamment parfaite.

Aria fit un sourire éclatant. Kate leva les bras au ciel :

- Le monde est contre moi aujourd’hui !

- Et moi ? fit une voix derrière elle.

Elle se retourna, et constata avec surprise que c’était Niall qui venait de parler. Comme elle ne savait pas trop quoi répondre, elle choisit les banalités :

- Ho ! Salut Niall.

Elle se tourna vers ses deux amis, Aria la regardait avec un regard qui disait très clairement «  Qui est ce joli garçon ? ».

- Aria, je te présente Niall, un ami. Niall, je te présente Aria, une amie. Fit-elle.

Aria était une jolie rousse avec des tâches de rousseur sur les joues et un sourire splendide. Elle était vraiment belle.

- Et cette grande perche, ajouta-t-elle en désignant Joey, c’est Joey. C’est le petit ami d’Aria. Et il travaille à Mcdo, fit-elle, moqueuse.

En effet, Joey était très grand et maigre. Il avait des cheveux qui lui arrivaient au-dessus de l’épaule et de tous petits yeux. Niall se demanda comment Joey pouvait avoir une petite amie aussi belle qu’Aria.

- Oui, et qui est-ce qui est tellement pauvre qu’elle mendie toujours de l’argent à ses amis pour s’acheter un simple sandwich ?

- Pour ma défense, tu sais combien coute une paire de docs ? C’est normal que je sois pauvre mon cher Joey.

Aria acquiesça, compatissante.

- Et bien moi, avec mon travail, je pourrai m’en payer des docs !

- Ca ne servirait à rien avec ton uni e Mcdo !

Aria se tourna vers Niall, légèrement désespérée.

- Ne t’inquiète pas, ils sont toujours comme ça. Tu sais, chez les rebelles aigris, c’est une manière de montrer son affection. Dit-elle, un sourire malicieux aux lèvres.

Niall rit.

- Je crois aussi qu’ils sont sourds. Répondit-il en les regardant continuer de se disp.uter.

- Voilà ce qu’entrainent les preuves d’affection répétitives !

- Tu es la seule normale du groupe ? demanda Niall.

Elle fit un demi-sourire et répondit, avec ses yeux rieurs,

- Crois-tu qu’une personne normale les aurait comme amie et petit-ami ?

 

 

Alors Niall avait continué de parler avec Aria, et elle avait fini par lui passer son numéro. Parce qu’Aria était comme ça, elle parlait à tout le monde, était fort sympathique, et faisait les choses qu’elle avait envie de faire, sans jamais se poser de questions. En fait, elle restait une éternelle enfant. Et puis pour Niall, parler avec Aria par sms était très pratique, il apprenait plein de choses sur Kate. Son film préféré était « nos étoiles contraires » son plat préféré, tout ce qui était nourriture japonaise, sa couleur préféré était le violet. Elle rêvait de faire le tour du monde, détestait les films d’horreurs mais sa fête préférée était Halloween. Quand Aria lui dit ça, il fut un peu surpris.

Niall : C’est un peu contradictoire, non ?

Aria : Kate aime les choses contradictoires. Elle aime se faire mystérieuse. C’est vraiment une fille à part tu sais c :

Niall : Je sais, je l’avais bien remarqué.

Aria : Tu as l’air de vraiment bien l’aimer.

Niall : Et c’est le cas.

Aria : Je te la confie alors, moi, je n’arrive plus bien à la gérer x)

Et Niall en fut flatté.

 

A la sortie du lycée, Octavia attendit Harry, qui disait au revoir à ses amis. Bizarrement, elle était assez tendue, elle ne savait pas du tout comment ça allait se passer chez Harry. De toute façon, peu importe la personne, elle était toujours un peu nerveuse quand elle allait pour la première fois chez quelqu’un. Harry arriva vers elle :

- C’est bon on peut y aller ! Désolé de t’avoir fait attendre.

- Ne t’inquiète pas Harry, ça ne doit même pas faire une minute que je suis ici.

Zayn n’était pas loin. Elle espéra de tout cœur qu’il l’avait vu partir avec ce charmant garçon.

- Au fait, tu hab.ites où Harry ? demanda-t-elle, juste pour lancer un sujet de conversation.

- Pas loin ne t’inquiète pas !

- Tu rentres tous les soirs à pieds.

Il hocha la tête, puis dit :

- C’est moins classe que les américains dans leur super voiture, hein ?

Elle sourit.

- C’est plus écologique. Je préfère.

Ils arrivèrent devant sa maison, qui effectivement, n’était vraiment pas loin. Octavia la regarda avec des yeux émerveillés. Une jolie maison, avec une façade bleu pastel. La maison de ces rêves.

- On dirait une maison de poupée ! s’écria-t-elle.

- C’est aussi ce que je pense, répondit Harry, mais pas du tout émerveillé, au contraire.

- C’est tellement joli !

Ils entrèrent dans une maison à l’ambiance chaleureuse. Une belle fille était dans la cuisine, plongée dans un livre. Ce n’était pas vrai ! Harry avait invité quelqu’un d’autre qu’elle ! Elle était atrocement déçue. Dire qu’elle avait franchement crue qu’ils allaient devenir de bons amis ! Au moins, il aurait pu la prévenir, c’était vraiment malpoli… La voix d’Harry la sortit de ses pensées :

- Octavia, je te présente Gemma, ma sœur. Elle a un an de plus que nous, peut-être que tu la déjà vu au lycée.

Ho ! C’était sa sœur ! Qu’est-ce qu’elle était bête ! Sa tendance à aggraver les choses allait la perdre un jour.

- Enchantée ! S’exclama Gemma. Alors c’est toi la fameuse Octavia ?

La « fameuse Octavia » ? Harry avait donc parlé d’elle, qu’est-ce que ça fait plaisir ce genre de chose.

- Et oui c’est moi, la Octavia qui ne sait pas faire ses maths seules ! répondit-elle, en riant bien que ce fut vrai.

- Ho moi non plus je n’aime pas les maths, quelle matière affreuse ! avoua Gemma.

Octavia acquiesça.

- Bon, fit Gemma en se levant, refermant son livre de sorte à ne pas perdre la page, je vous laisse à vos mathématiques !

Elle et Harry était de nouveau seule, Octavia se sentait un peu mal à l’aise.

- Assis-toi. Dit Harry en fouillant dans un placard. Puis il ajouta :

- Ça te dit un peu de chocolat pour nous récompenser de l’effort que nous nous apprêtons à faire ?

- Avec plaisir. Et Harry s’assit à côté d’elle.

Très vite, sa gêne partit. Au début, elle eut du mal à comprendre ce que lui e.xpliquait Harry. Puis, petit à petit, les mots commencèrent à prendre du sens, et plus vite qu’elle ne l’avait pensé, elle avait terminé ses e.xercices.

- Merci beaucoup Harry, tu m’enlèves une épine du pied !

- De rien c’est normal, je te rappelle que nous sommes liés par les liens de l’équerre ! répondit-il avec un air chevaleresque.

Elle lui sourit sincèrement. Elle ne connaissait pas très bien Harry, mais elle se dit qu’il devait être le genre de personne qui met du cœur à ce qu’il faisait, et que c’était peut-être pour ça qu’il les réussissait si bien. C’est là qu’elle se rappela qu’elle devait lui dire qu’elle voulait bien aller au cinéma avec lui.

- Au fait Harry, pour le cinéma, ça tient toujours ?

Harry sourit de toutes ses dents, comprenant où elle voulait en venir.

- Bien sûr.

- Quel jour déjà ?

- Samedi prochain, 16 heures.

- J’ai hâte d’être samedi alors.

- Moi aussi.

Puis, aucun des deux ne sut quoi dire. Alors Harry posa LA question. Deux simples petits mots qui posaient pourtant à Octavia problème. Il lui dit :

- Sinon, ça va ?

Elle aurait pu lui répondre «  Oui, ça va et toi ? » et il lui aurait répondu que lui aussi, et ils auraient pu parler d’autres chose, n’importe quoi. C’est ce qu’elle aurait fait d’habitude.

Mais elle n’avait pas le sentiment qu’elle allait bien, loin de là, en ce moment, elle avait le moral dans les chaussettes. Certes, elle aurait pu lui mentir, c’est ce qu’elle faisait d’habitude, mais pas cette fois-là. Elle avait envie de lui dire, étrangement, Harry lui inspirait une certaine confiance. Alors elle lui répondit, avec un sourire triste :

- Pas vraiment. En ce moment, je me sens déprimée.

- C’est trop indiscret de te demander pourquoi ?

- Non, non, ne t’inquiète pas.

Elle lui e.xpliqua d’abord ses problèmes à la maison, ses parents qui ne la comprenaient pas, et les disp.utes incessantes. Harry lui, l’écoutait attentivement, lui disant qu’elle ne pouvait pas les changer, et qu’il ne fallait pas vraiment y faire attention. Mais maintenant qu’elle était partie, Octavia n’avait plus envie de s’arréter. Ca faisait tellement de bien de se confier à une personne. Alors elle lui avoua ce qu’il y avait de plus profond en elle, ce qu’elle ne pouvait même pas dire à Kate :

- Mais je ne crois pas que ce soit vraiment ça qui m’attriste. C’est ce que j’essaye de me dire, mais je n’y crois pas vraiment. Je crois que c’est moi-même qui m’attriste, à moins que ce ne soit les autres, je ne sais pas. Tu vois Harry, tu vas trouver ça bête, mais personne ne fait vraiment attention à moi, c’est comme si j’étais invisible. Personne ne me connait vraiment, et c’est normal après tout, je ne vais jamais vers les autres, je suis trop timide pour ça. Tu vois, je n’ai pas un caractère fort, et les gens ont tendance à oublier que je suis là. Je ne leur rappelle jamais moi non plus, parce que j’ai peur de leurs réactions, alors j’espère juste. Mais ça ne marche jamais Harry. Alors je suis triste, mais je ne le dis à personne. Et puis il y a tous ces gens qui me disent des choses qui me font mal, mais je ne dis jamais rien, je ne me défends jamais, je m’écrase, car il n’y a que ça que je sache faire.  En fait, je n’ai que Kate, mais des fois, ça ne suffit pas.

Ca y est, elle avait tout dit. Peu importe si Harry avait pitié d’elle ou se moquait, elle n’en  avait rien à faire, car c’était enfin sortit. Elle se sentait mieux maintenant.

- Tu sais, ce n’est pas parce que tu n’es pas une fille qui crit dans les couloirs, entourées de sa clique d’amis, que ça veut dire que tu n’es rien du tout. Au contraire, tu es bien plus que ça. Tu ne pourras jamais changer ta personnalité, mais ta timidité peut être un atout. Enfin regarda-toi, tu es belle, gentille et intelligente ! Tu es si différente ! Ça ne sert à rien d’être aimé de tous, l’important c’est d’être aimé des bonnes personnes. Pour ce que les gens te disent, ça ne dépend que de toi. Affirme-toi ! Ai confiance en toi ! Tu es une personne extraordinaire, crois-moi. Parce que moi, je t’ai remarqué tout de suite. Crois-tu que je t’aurai porté toutes ces petite attention si je ne m’intérressait pas à toi ? Moi, et Kate j’en suis sûr, t’aimons comme tu es.

 

Harry avait sorti  pile les bons mots, les mots qui soulagent. Elle en aurait presque eu les larmes aux yeux tellement ce qu’il avait dit l’avait touché. Elle ne put s’empêcher de le prendre dans ses bras.

- Merci Harry. Merci.

 

Après avoir parlé de sujet plus joyeux, et regarder un film. Octavia sortit de la maison. Harry insista pour la raccompagner. Ils passèrent devant le fleuriste, elle eut une petite pensée pour William « Tiens, aujourd’hui il ne m’aura pas vu ». Et arrivèrent devant sa maison, beaucoup moins joli que celle d’Harry.

- Voilà ma maison.

- Cool, comme ça je saurai où venir te chercher samedi à 15h40.  Dit-il un grand sourire aux lèvres.

- On peut se rejoindre au cinéma aussi.

- Non, je préfère venir te chercher.

Elle sourit, on ne pouvait pas faire plus galant qu’Harry.

- Bon bah, je vais rentrer chez moi alors, au revoir et merci !

- Ho de rien, et tu peux venir à la maison quand tu veux.

- Attention, je risque de venir très souvent alors ! dit-elle en riant.

- Pas de problème.

- Ha au fait, voilà mon numéro, envoie-moi un message comme ça j’aurai le tiens, et je pourrai t’appeler quand j’aurai des problèmes pour faire mes e.xercices ! blagua-t-elle.

 

Il enregistra dans ses contact Octavia, puis, dans un mouvement qui ressemblait à un pas de danse, elle rentra dans sa maison.

 

Le lundi suivant, Harry était en train de raconter à Louis et Niall la soirée passée avec Octavia. Comme elle lui avait fait confiance, et qu’elle lui avait dit tout ce qu’elle avait sur le cœur, comme apparemment il avait trouvé les bons mots, et comme Octavia l’avait pris dans ses bras à la suite, lui soufflant un merci plein d’émotions.

- Ouah ! fit Louis. Finalement, ça avance bien !

- Plutôt, et elle a même accepté d’aller au cinéma avec moi !

- C’est génial, content pour toi. Lui dit Niall.

Puis une jolie rousse arriva et salua Niall. D’où est-ce qu’il la connaissait ? Elle semblait aussi inconnue à Louis que pour lui.

- Les gars, je vous présente Aria. Déclara Niall.

- Ha oui je te connais ! Octavia m’a parlé de toi ! s’écria Harry.

- Oui c’est moi ! répondit-elle d’un air pétillant. Et toi tu dois être Harry ?

Il acquiesça.

- Octavia m’a aussi parlé de toi. A ce qui parait, tu es un très bon prof de maths !

Elle avait dit ça sur le ton de la rigolade, mais savoir qu’il ne représentait qu’un pauvre garçon qui l’aidait à faire ses e.xercices de mathématiques le refroidit un peu.

- Tu sais où est Kate ? demanda Niall, s’adressant à Aria.

- Je crois que je l’ai vu aller au casier.

 - Ok, merci ! répondit Niall puis il partit au casier.

Il aperçue bien vite Kate, ce n’était pas difficile de la trouver avec ses cheveux rouges et son look peu commun. Il marcha vers elle. (http://www.polyvore.com/cgi/set?id=139785969&.locale=fr)

- Salut Kate !

- Salut Niall ! répondit-elle en sortant la tête de son casier.

Il lui tendit le livre qu’elle lui avait prêté.

- 4 jours pour le lire cette fois-ci, je suis déçue Niall ! blagua-t-elle.

- J’ai eu moins de temps, c’est pour ça. Se justifia-t-il.

- Ça t’a plu ?

- Effectivement, c’est différent de la face cachée de Margot, mais j’ai beaucoup aimé aussi. Le personnage de Jane m’a beaucoup fait penser à toi.

- Parce qu’elle est gothique, hein ?

- Un peu. Mais surtout parce qu’elle est belle et intelligente.

Kate se figea. Que répondre ? C’était la première fois qu’un garçon lui disait qu’elle était belle, et aussi la première fois qu’on la complimentait pour son intelligence, d’habitude, on la lui reprochait. Et en plus venant de Niall, le garçon qui devait être le plus mignon de la Terre. Heureusement qu’elle n’était pas le genre de personne à rougir.

- Euh, merci ! bafouilla-t-elle.

Elle avait l’air idiote. Kate détestait perdre ses moyens. Il fallait qu’elle change de sujet.

- Tu veux manger avec Aria, Joey et moi ce midi ? ajouta-t-elle.

Niall parut étonné de sa question, ce qui n’était pas étonnant étant donné les circonstances.

- Oui, super ! et il partit vers la sortie.

Kate restait encore un peu sous le choc de ce qu’il lui avait dit. Elle en oublia même de prendre ses livres.

 

A la pause, Aria se moqua d’elle quand Kate lui raconta, à la fois choquée, heureuse et un peu effrayée, ce que lui avait dit Niall aux casiers tout à l’heure. C’était facile à faire en même temps, quand on s’appelait Aria, qu’on était rousse avec des tâches de rousseurs, surtout sur  une arrête du nez en partant en dessous de l’œil, ce qui était assez rare, qu’on avait un sourire incroyable et un charme fou. C’est sûr qu’Aria ne se mettait pas dans tous ses états quand quelqu’un lui disait qu’elle était belle.

- Oui et bien, c’est bon hein ! C’est la première fois qu’on me le dit à moi ! lui fit-elle remarquer.

- Ne t’énerve pas Kate, c’est juste que je te trouve trop mignonne. Tu en as mis du temps pour te rendre compte d’à quel point tu étais belle.

Décidemment, c’était la journée des compliments et des paroles qui mettent mal à l’aise ! En même temps c’était vrai, Kate ne s’était jamais vraiment trouvée belle. Elle n’avait pas de comple.xe pour ça bien sûr, elle se trouvait juste elle, et elle trouvait que ça suffisait amplement. Mais maintenant que Niall lui avait complimenté, elle avait l’impression qu’elle était la plus belle fille du monde.

- Je le savais déjà, j’attendais juste que quelqu’un me le fasse remarquer ! répliqua-t-elle en riant.

- Qu’est-ce qui se passe ici ? demanda Joey qui venait d’arriver.

- Un garçon a dit qu’il trouvait Kate belle. Répondit Aria, qui, dans la solidarité amicale, n’avait pas dévoilé le nom du garçon.

- Tu te rends compte Katelyn ? Les gens ont tellement pitié de toi qu’ils se forcent à te faire des compliments ! s’exclama Joey.

En guise de réponse, elle lui donna un coup dans le ventre qui lui coupa le souffle. Ça lui apprendra à dire que Niall ne pensait pas ce qu’il disait.

 

En égoïste, Kate avait proposé à Niall de se joindre à elle, Aria et Joey ce midi, laissant Octavia seule. Elle aperçut au bout de la cour Zayn, et marcha vers lui.

- Salut mon cœur ! dit-il en la voyant.

- Coucou ! ( http://www.polyvore.com/cgi/set?id=139785622&.locale=fr )

Ils parlèrent. Octavia attendit. Il ne fit aucune remarque sur hier après-midi. Il n’avait même pas remarqué qu’elle avait passé la soirée chez un garçon, qui plus est, un beau garçon. Quand avait-il commencé à arrêter de faire attention à elle ? Depuis quand s’était-il désintéressé ? Plus Octavia y pensait, plus elle se disait que ça faisait un bon bout de temps. Pourquoi Zayn ne pouvait-il pas être comme William, ou Harry ? Eux, ils étaient plein de bonnes attentions, eux, quand elle les voyait, son cœur ne se brisait pas en mille morceaux. Elle décida de penser à autre chose avant de vraiment devenir triste.

- Les filles m’ont laissée toute seule ce midi, on a mange à deux ? Ça fait longtemps.

- Désolé, je mange avec Zack et les autres.

- Ha, pas grave, on remet ça à une prochaine fois. dit-elle, cachant sa déception.

Elle lui sourit. Il ne remarqua même pas que c’était un faux sourire. Elle se retenue de soupirer et partit vers un autre côté de la cour. Là, elle aperçut Harry, discutant avec Niall, Louis et un autre garçon. Elle se dirigea vers lui. La vision d’Harry souriant avec ses faussettes sur la joue la rendait joyeuse.

- Coucou les garçons ! dit-elle.

Ils lui répondirent salut à tour de rôle, puis le garçon qu’elle ne connaissait pas se présenta.

- Hey, moi c’est Liam, et toi tu dois être Octavia n’est-ce pas ?

- Enchantée Liam. Oui effectivement c’est bien moi.

Il lui fit un sourire chaleureux.

- Harry, les filles m’ont laissée toute seule ce midi, est-ce que je peux manger avec toi ?

Il aurait presque pu lui rire au nez. Bien sûr qu’il voulait manger avec elle, il ne demandait que ça, passer ne serait-ce qu’une seconde avec elle.

- Bien sûr ! répondit-il.

- Merci !

- Une petite place sur le banc, peut-être ? proposa Louis.

- Ce ne serait pas de refus.

- Les gars, on se décaaaale ! ordonna-t-il.

Ils se poussèrent et elle s’assit entre Liam et Harry.

- Bienvenu parmi nous. Déclara Liam.

Octavia comprit alors que cette place sur ce banc était symbolique. Bien qu’ils fussent désormais un peu serrés.

- Je suis sincèrement flattée. Dit-elle, en ponctuant sa phrase d’un éclat de rire.

 

 

A midi, les garçons furent géniaux. Liam était un garçon posé et très doux et il n’arrêtait pas de lui poser des questions sur elle, ses goûts… Quant à Louis, il était hilarant, il ne faisait que raconter des blagues à se tordre de rire. Et Harry, il était comme d’habitude, adorable. Ces garçons avaient le don de lui remonter le moral. Pendant le repas, son seul problème était d’essayer de boire son verre d’eau sans recracher son contenu à cause d’un éclat de rire. Elle ne pensait plus à rien. Elle ne pensait plus à ce fichu Zayn.

 

 A midi, Kate réussi enfin à retrouver son naturel. Niall lui avait juste dit qu’elle était belle, il ne fallait pas en faire tout un plat. Et éviter de trop y penser aussi. Joey se montra presque aimable. Aria n’attira pas toute l’attention de Niall sur elle, comme l’avait pensé Kate un peu inquiète. Elle avait peur que Niall parte vers Aria. Les gens faisaient tout le temps ça. Dès qu’elle présentait quelqu’un à Aria, cette personne la préférait à elle. Kate savait bien qu’elle ne faisait pas exprès, qu’elle avait une personnalité qui agissait comme un aimant sur les autres, mais des fois, c’est assez dérangeant. En plus, Aria lui avait dit qu’elle et Niall parlait souvent pas sms, et malgré le peu de temps qu’ils se connaissaient, ils s’entendaient déjà bien. Mais de toute façon, ses craintes avaient été vaines, Niall retournait toujours à elle. C’était franchement agréable.

- Alors dis-moi Niall, comment as-tu fais pour approcher cette assemblage de clou et de noir ? interrogea Joey, qui avait toujours un petit mot gentil pour la qualifier.

- Hum. Ha oui ! Elle mangeait avec Harry, et je les ai rejoints. Elle m’a tout de suite adoré. Dit-il en lui faisant un clin d’œil.

- Quoi ? C’est toi qui m’as tout de suite adorée ! répliqua-t-elle.

- L’hypothèse de Niall me semble la plus plausible. Qui pourrait adorer une personne pareille ? fit Joey.

Niall leva la main. Aria en fit de même. Joey, lui, ne le leva qu’à moitié. Kate lui lança à regard interrogateur.

- J’t’adore qu’à moitié sale monstre. E.xpliqua-t-il.

- Je prends la moitié de Joey ! s’empressa de dire Niall, en levant la moitié de son autre bras.

Kate lui sourit, sûrement beaucoup trop pour que ce soit un beau sourire. Heureusement qu’elle n’était pas le genre de personne à rougir.

 

Une fois rentrée à la maison, Harry fut accueillit par Gemma.

- Alors p’tit frère, tu m’a pas raconté comment ça s’était passé avec Octavia ?

- Et bien, on a fait des maths. On a parlé. Elle m’a prise dans ses bras, puis on a regardé un film. Et on va au cinéma ensemble samedi.

- Trop cool ! Grâce à moi tu es devenu un vrai tombeur !

Ce n’était pas tout à fait faux.

- Oui c’est cool. En plus aujourd’hui elle a mangé avec Liam, Louis et moi, et elle a l’air de vraiment bien les aimer.

- Je pense qu’elle va passer de plus en plus de temps avec toi.

- Tu essayes de me mettre la pression ? demanda-t-il en riant.

Mais elle lui répondit, tout à fait sérieuse :

- Non. Je veux juste te dire que tu vas devenir une personne de plus en plus importante pour elle. Alors ne la déçoit pas.

- Ne t’inquiète pas pour ça.

Ils parlèrent encore un peu. Jamais Gemma ne lui parla de Guillaume. Ça devait vraiment être finit entres eux. Peut-être bien qu’il l’avait déçue.

 

 

Zayn ne lui avait même pas dit au revoir. Il s’était contenté de se retourner et de lui faire un signe de la main. De quoi mettre un coup au moral d’Octavia qui était pourtant remonté. Elle arriva devant le fleuriste. William ne l’appela pas. Elle attendit un peu et rentra dans la boutique parfumée, il n’y était pas non plus. Aujourd’hui était le jour de la semaine où il ne travaillait pas. Déçue, elle reprit sa route. Elle rentra chez elle, sa mère n’était pas encore rentrée. Elle prit un biscuit et monta les escaliers. Elle rentra dans sa chambre. Sa rose était déjà en train de faner. Elle poussa un énorme soupir, et s’installa dans son fauteuil-fenêtre. Elle se sentit de nouveau seule et délaissée. Alors, elle envoya un message à Harry.

 

Harry était en train de regarder la télé quand il reçut un message.

Octavia : Coucou :3

Harry : Salut, ça va ?

Octavia : J

Ce smiley aurait très bien pu dire qu’elle allait bien. Mais Harry savait très bien qu’en ce moment elle n’allait pas bien. Mais si elle n’allait pas bien, elle aurait pu lui dire clairement, non ? Harry se demanda pourquoi certaines filles parlaient en langage codé. Il se dit simplement qu’elle n’avait pas envie d’en parler et qu’il fallait passer outre.

Harry : Pas de mal à faire tes e.xos ? x)

Octavia : Je ne les ai même pas regardés. Pas le goût de faire des maths aujourd’hui.

Ok. Donc oui, ce n’était pas la grande e, mais elle ne voulait pas en parler. Il leva les yeux au ciel, bien qu’elle ne puisse pas le voir.

Harry : Si j’étais toi, j’allumerai la télé pour regarder un film romantique totalement gnian-gnian en buvant une tasse de thé.

C’était ce que faisait Gemma quand elle n’allait pas bien.

Octavia : x) alors-toi Harry ! Tu peux avoir de vraiment bonnes idées de temps en temps.

Harry : Toujours, toujours.

Elle ne lui envoya pas d’autres messages. Harry en conclut qu’elle avait suivi son conseil.

Octavia s’installa à sa place habituelle.

- Salut ma belle ! dit-elle à Margot qui ne l’avait pas vu rentré.

Elle se retourna, toujours avec son grand sourire. Aujourd’hui, elle s’était mis du mascara, un peu de gloss, et s’était lissé les cheveux. Octavia jeta un rapide coup d’œil à ses jambes, aujourd’hui, elle n’avait pas mis ses collants fantaisies. Il y avait un garçon dans l’air.

- Ouah, tu es toute belle aujourd’hui ! s’e.xclama-t-elle.

Margot sourit timidement et regarda sur le côté. Elle était le genre de personne que les compliments gênaient.

- Merci… bafouilla-t-elle.

- Mais dis-moi, tu ne t’es pas maquillée pour rien n’est-ce pas ?

Double dose de gêne. Margot devint rouge et se mit à tordre ses mains nerveusement.

- Nooon… cafouilla-t-elle.

- Allons Margot, ne sois pas gênée comme ça ! On est ami, non ? Il n’y a rien de gênant à aimer une personne ! la rassura Octavia avec un sourire bienveillant.

Margot soupira et retrouva petit à petit sa couleur normale.

- Il s’appelle Camille.

- Et ?

- Il fait partit d’un club de poésie. Il est châtain et il a les yeux plein de tendresse. Il est tellement gentil… Il est avec moi dans le club de théâtre donc on s’est parlé un peu, et puis euh… bah voilà quoi !

- Ca a l’air d’être un type super. Je suis sûre que vous allez bien ensemble.

- Tu parles ! Plein de filles lui tournent autour… Et il a l’air de bien aimer une fille, Chloé. Pff, une blonde avec de grands yeux bleu qui tombent qui lui donnent un air de chien battu… En plus elle est maigre !

Octavia connaissait Chloé. Elle n’était pas maigre, elle était juste bien, et elle était très jolie. Mais Margot parlait avec la voix de la jalousie.

 Octavia aurait tellement voulu lui dire qu’elle était belle. Si belle avec ses yeux pétillants et ses pommettes rondes. Qu’elle était si belle avec ses cheveux tout mi lisse mi frisé et ses collants fantaisies. Qu’elle était belle avec ses rondeurs, qu’elle était belle comme elle était.

Mais elle n’en aurait pas cru un mot. Les filles ne rendent comptent qu’elles sont belles qu’au moment où la bonne personne le lui dit. Mais Octavia n’était pas cette personne, cette personne, c’était Camille.

- Tu sais, je pense que tu as toutes tes chances moi. Tu es une fille drôle et sympathique, il te préféra à cette Chloé si creuse.

Margot eu un petit rire sarcastique.

- La personnalité ne vaut jamais plus que le physique.

- Alors je me demande quel genre de mec stupide est ce Camille.

Margot lui sourit sincèrement, ce qui faisait remonter ses pommettes. Et Octavia pensa «  La chance tourne Margot, la chance tourne. »

 

 

Avant d’aller rejoindre Kate et Aria, Octavia voulut aller voir Zayn. Elle s’était dit que comme il n’avait pas pu manger avec elle hier, il aurait pu aujourd’hui.

- Salut Zayn !

- Coucou ma belle !

- On mange ensemble ce midi ?

- Désolé, je mange encore avec les garçons…

- Ha.

C’était prévisible, elle aurait dû s’en douter. Elle se demanda pourquoi elle n’arrivait pas à se détacher de Zayn. Elle se demanda pourquoi leur relation était devenue si trouble, et comment ils en étaient arrivés là. Pourquoi il y avait toujours un moment où les choses arrêtaient de marcher.

Zayn ne chercha pas à trouver un sujet de conversation. Ils se regardèrent droit dans les yeux longuement, et Octavia espérait qu’il ne décèlerait pas toute la tristesse qui s’emparait d’elle. Elle lui fit un sourire, presque désolé.

- Bon bah, je vais y aller. Dit-elle.

Et elle rejoint les filles, têtes baissée.

 

A la dernière heure du matin, le professeur d’Octavia fut absent, la classe alla donc en permanence. Comme c’était l’heure avant le repas, ils passèrent en anticipés. Tant pis pour les filles, pensa-t-elle, je vais manger avec Harry.

- On mange ensemble ? demanda-t-elle.

- Avec plaisir !

Son enthousiasme donnait chaud au cœur. Ils se servirent et montèrent les marches qui menaient au réfectoire. Etant un quart d’heure avant l’heure de repas normal, la salle était presque vide. Ils s’assirent à une table.

- La prof de maths absente, voilà quelque chose qui fait du bien ! s’écria Harry.

- C’est sûr. Répondit Octavia. Ça fait des vacances.

- Quand est-ce que sont les vraies vacances d’ailleurs ?

- Quand les mathématiques n’existeront plus j’imagine.

- Non, franchement ?

- Dans longtemps, Harry.

Octavia baissa la tête et regarda tristement son plateau.

- Tout ça manque de chocolat. Déclara-t-elle.

Harry regarda son plateau à son tour.

- Et de goût surtout.

- Tu sais qu’il y avait une période où Kate et moi ramenions des sandwichs en cachette ? demanda-t-elle, très amusée de cet acte de rébellion.

- Ha oui ?

- Oui, mais un jour… Elle se stoppa.

Elle venait d’apercevoir Zayn qui s’asseyait à une table, accompagné d’une fille.

- Qu’est-ce qu’il y a ? fit Harry avec des yeux inquiets.

Elle le regarda, et Harry put lire dans son regard un mélange de tristesse et de déceptions.

- Zayn m’avait dit qu’il ne pouvait pas manger avec ses amis, et là, je le vois avec cette fille !

Harry se retourna pour le regarder.

- Tu sais, peut-être que lui aussi a dû manger e.xeptionnellement en anticipé et à la place de manger seule il mange avec cette fille.

Octavia se contenta de cette piètre e.xcuse. Il y avait peu de chance qu’elle soit vraie, mais elle voulait encore y croire.

 

A la pause, Octavia n’eut pas le courage d’aller demander des e.xplications à Zayn. De toute façon, il lui raconterait n’importe quoi. Mais elle en parla avec Kate. Quand elle eut terminé son récit, celle-ci prit une inspiration.

- Tu sais, je ne le l’ai jamais trop senti, Zayn. Déclarat-elle.

D’un regard, Octavia l’incita à continuer.

- Je crois que c’est un menteur. J’ai peur qu’il te fasse du mal.

Le mal était déjà fait de toute façon.

- Tu crois que ses sentiments n’étaient pas sincères ?

- Au départ si. Mais maintenant, je ne suis plus sûre. Désolée ma puce.

- Ce n’est rien. Décida-t-elle, mais elle-même n’arrivai pas à y croire.

- La vie est faite de toutes ces petites choses, mais on se relève toujours, et ça nous permet d’avancer.

Octavia acquiesça.

- Et puis, on reste sûr de rien. Ajouta Kate.

Octavia acquiesça de nouveau, ne souhaitant rien ajouter.

 

Niall avait toujours aimé cette salle. Elle était remplie de fenêtre et le soleil venait éclairer la pièce entière. Lui-même était assis d’une fenêtre, qui donnait sur la rue. Comme ça, quand il s’ennuyait, il regardait les gens passer, ou il comptait les voitures, tout dépendait du degré d’ennui. Dans le petit parc qui était dans la rue, il aperçut une petite tête rousse. Il se dit que ça ne pouvait pas être elle. Il observa du mieux qu’il pouvait, puis la tête se tourna enfin. C’était Aria. Aria était dans le parc, des écouteurs dans les oreilles, et elle dansait. Elle tournait sur elle-même, faisait quelque pas, et re-tournait, en faisant des mouvements gracieux avec ses bras, emportée par la musique. Elle dégageait une telle innocence et un tel sentiment de liberté, elle lui faisait penser à un oiseau qui volait à son aise. Il fallait avoir du culot pour sécher les cours pour danser dans le parc juste enfin du lycée. Mais bizarrement, ça ne l’étonnai pas. Aria était comme ça, elle faisait ce qu’elle voulait, quand elle voulait. Elle ne se souciait de rien,  juste être heureuse. Jamais Niall n’avait vu une fille pareille. Il irait le voir au parc après la fin des cours si elle était encore là.

 

Pendant le reste des cours, Octavia ne pipa mot. Elle ne prenait ni note, ni dessinait dans ses cahiers. Elle se contentait de regarder la fenêtre d’un air mélancolique. Margot et Harry remarquèrent vite que ça n’allait pas, mais aucun d’eux ne fit une remarque. Il savait que ça ne servait à rien. Des fois, il fallait laisser la tristesse s’écouler d’elle-même.

 

Niall dit au revoir à ses amis, puis se dirigea vers le petit parc, se demandant si Aria était encore là. Il voulait lui demander pourquoi elle était dans un parc à la place des cours. Il ouvrit la porte grinçante, et entra. Là, il trouva Aria allongée dans l’herbe, les yeux fermés, toujours la musique dans les oreilles. Pendant un instant, il se demanda si elle était endormie.

- Aria ? fit-il, pas trop fort.

Elle ne bougea pas. Tant pis, il lui parlerait demain. Il fit demi-tour.

- Niall ! s’écria Aria.

- Ha ! Je croyais que tu dormais.

- Non, je me reposais juste.

Elle se redressa pour être assise et il la rejoint.

- Je t’ai vu tout à l’heure, par la fenêtre, en train de danser.

- Ha oui c’est vrai. Fit-elle, les yeux brillants.

- Je peux te demander qu’est-ce que tu faisais-là ?

- Tu travailles au lycée ou quoi ? répondit-elle en riant.

- Non, mais ça m’intrigue.

- Parce que j’en avais envie. Tu ne trouves pas le lycée d’un ennui à mourir ?

Niall sourit.

- Si.

- Voilà pourquoi cette après-midi je ne suis pas rentrée au lycée, je préfère profiter du beau temps à la place d’être enfermée à l’intérieur.

- C’est une bonne raison, je trouve.

- Je ne défends que les bonnes causes. Dit-elle, toujours avec ses yeux rieurs, qui avaient l’air de se moquer ouvertement de la société.

 

Cette fois-ci, Zayn vint lui dire au revoir. Peut-être pour rattraper sa faute de midi. Elle le regarda s’éloigner. Elle n’était pas bête à ce point. Elle avait entendu les rumeurs qui couraient. Elle les avait juste ignorées, elle voulait se préserver. Mais aujourd’hui, elle en avait assez d’être dans le doute. Assez d’avoir le rôle de l’imbécile. Il fallait qu’elle sache.

Zayn était assez éloigné maintenant. Elle se mit à le suivre de loin. Elle savait que ça ne se faisait pas, mais si Zayn ne se comportait pas de la sorte, elle n’en serait pas là. Il tourna à une rue. Elle en fit de même. Il marcha tout droit. C’est là qu’elle aperçut une silhouette au bout de la rue. Une silhouette féminine. Ils marchèrent vers elle. Octavia réussit enfin à voir qui c’était, c’était la fille de ce midi. Zayn la rejoint. Elle lui sauta au coup. Et lui, l’embrassa.

- Zayn, sale ordure ! hurla Octavia.

- Octavia…

- Laisse tomber !

Ses yeux s’emplirent de larmes. Elle ne voulut pas partir en courant, ça aurait rendu la scène encore plus dramatique qu’elle l’était déjà. Alors elle se retourna, et marcha, tête baissée. Zayn n’ajouta rien d’autre et la regarda partir. Les larmes coulaient à flot. Octavia avait l’impression que le sol venait de s’incliner et qu’elle allait tomber d’un instant à l’autre. Elle avait perdu tous ses répères. Elle se demanda depuis combien de temps durait ce manège. Zayn avait piétiné son cœur jusqu’à ce qu’il devienne aussi fin qu’une feuille de papier, puis il avait déchiré cette feuille en éparpillant les morceaux un peu partout. Elle se demanda comment il fallait faire pour recoller ses morceaux. Comment Zayn avait pu faire une chose pareille ?! Elle l’avait aimé de tous son cœur, et voilà ce qu’il en faisait. Octavia était tombée de son nuage. Et ça faisait extrêmement mal. S’il lui avait dit en face, ça aurait déjà fait moins mal, mais non, il avait tout fait dans son dos, comme un traître. Elle fit un détour pour ne pas passer devant le fleuriste. Elle n’avait pas envie que William la voit dans cet état. Elle se sentait tellement brisée. Elle arriva enfin chez elle. Elle monta les escaliers et arriva dans sa chambre. Sa fleur tombait, et il ne restait plus que trois pétales. Ça lui fit penser à sa situation. Zayn lui avait arraché ses pétales une à une. Elle s’effondra sur son lit et pleura toutes les larmes de son corp.

 

 

Quand Harry entra dans le lycée, Kate lui bondit dessus.

- Harry ! s’écria-t-elle.

- Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? dit-il un peu surpris.

- Il fallait que je te prévienne. Octavia a découvert que Zayn la trompait. Elle est effondrée.

- Quoi ? Mais comment tu le sais, et comment elle l’a su ? demanda Harry pour qui les évènements passaient un peu trop vite.

- Elle m’a appelée en pleure hier soir. Après la fin des cours, voulant en avoir le cœur net, elle l’a suivi, et elle l’a trouvé avec une fille, en train de l’embrasser. Bref, sois très délicat avec elle.

- Et Zayn, faut aussi que je sois délicat avec lui ?! fit Harry très en colère en retroussant ses manches.

Kate, qui était très calme, posa ses mains sur ses épaules.

- Harry. C’est très gentil de ta part, mais tu sais très bien que ça ne sert à rien. Le mal est fait. Ces choses-là arrivent, on ne pourra jamais empêcher les idiots d’être idiots. C’est la vie.

Harry inspira et essaya de se calmer.

- Ce mec est une ordure.

- Je sais Harry, je sais.

- Et comment ça se fait que tu ne sois pas juste un peu en colère ?

Kate lui fit un demi-sourire.

- Je ne laisserai jamais un imbécile comme Zayn me gâcher la journée. Fais-en de même. Lui conseilla-t-elle.

Et elle partit dans le sens contraire.

 

Niall se rendit à son casier pour prendre quelques livres, peut-être aussi un livre de Kate. Mais quand il l’ouvrit, il y trouva un mot, mais sans livre.

Salut Niall ! J’allais te prêter un livre, puis je me suis dit, je lui ai déjà passé deux de mes livres préférés, alors pourquoi pas lui ? A ton tour Niall ! Prête-moi ton livre favori J Mon casier est le numéro 375, mais tu devrais le reconnaitre facilement, j’ai collé dessus pleins d’autocollants.

A plus J

Kate.

Ps : Octavia traverse une passe difficile, si tu la croise, sois très gentil avec elle (en fait comporte toi comme d’habitude et ce sera parfait).

 

Le message le laissa perple.xe. Niall n’avait pas de livres préférés, vu qu’il ne lisait jamais. Il ne l’avait pas dit à Kate, ça. Qu’est-ce qu’elle allait penser de lui ? L’homme qui avait inventé la lecture était son dieu. Il fallait qu’il trouve un livre génial à la librairie et qu’il fasse comme s’il l’avait lu des milliers de fois. Mais c’était de la triche. En plus il n’avait pas le temps d’aller à la librairie. Il prit ses livres en soupirant puis ferma son casier.

 

Octavia David. 16 ans. Ces images qui tournent dans la tête. Un cœur plein de tristesse. Une lumière éteinte.

 

Harry s’installa à sa place à côté d’Octavia, qui avait la tête enroulée dans ses bras sur sa table. Margot jeta un regard à Harry, qu’il interpréta comme une sorte de compassion pour elle.

- Mademoiselle David, tenez-vous correctement ! ordonna le professeur d’histoire.

Elle s’e.xecuta mollement.

Harry voulut lui dire quelque chose mais elle évita son regard. Le message était clair. Encore une fois, elle en prit ni note ni dessin. Elle se contentait de regarder droit devant, et de se baisser lentement pour attraper un carré de chocolat, Harry avait arrêté de les compter. Elle faisait tellement de peine comme ça…

A la fin du cour, Margot le retenu.

- Tu sais ce qu’elle a Octavia ? Elle n’est vraiment pas bien, mais pas bien du tout.

- Elle a appris hier que Zayn la trompait.

- Ho le sal… !

Harry l’interromput, imitant les gestes de Kate, il lui dit :

- S’énerver ne changera rien. Il vaut mieux limiter les dégâts, non ? Zayn a déjà fait assez de ravage comme ça. Mais c’est la vie.

Elle le fixa un instant, puis lui dit, un peu impressionnée :

- Depuis quand tu as acquis une telle sagesse ?

- Je dirai depuis que je suis ami avec Kate.

Elle sourit.

- Je comprends.

Puis ils se rendirent à la salle de cour suivant.

 

A la pause, Kate décida qu’Harry et Margot devait surveiller Octavia. Elle avait déambulé dans le lycée comme un zombie toute la matinée, et elle en avait conclu qu’il lui fallait donc un minimum de surveillance.

- Tu sais combien de temps va-t-elle restée comme ça ? Questionna Margot.

- Tu as déjà vécu un chagrin d’amour ?

- Je n’ai jamais eu cette chance. Répondit Margot tristement.

Kate parut comprendre, contrairement à Harry.

- Et bien seule une personne qui a vécu ça peut le savoir. Et encore, ça dépend des gens et des circonstances.

- C’est vraiment pas cool. Dit-elle, en tournant la tête vers un banc où était assise Octavia et Aria. Aria était en train de lui parler d’un air sérieux tandis qu’Octavia se contentait de l’écouter d’un air absent.

- Ca date quand même d’hier, rappela Harry, c’est tout frais pour elle, peut-être qu’elle va se remettre vite.

- Tu sais Harry, dit Kate qui regardait maintenant elle aussi le banc, Octavia est l’être le plus sensible que je connaisse, elle avait pleuré quand mon poisson rouge est mort lorsque nous avions 9 ans.

D’habitude, ce genre de déclaration aurait fait rire Margot, mais pas aujourd’hui.

Kate repris :

- Et elle aimait vraiment Zayn. Mais elle peut compter sur nous, surtout sur toi Harry.

Elle n’avait pas oublié la mission « jeter Harry dans les bras d’Octavia ». Celui-ci acquiesça d’un air entendu. Et ils regardèrent tous les trois tristement leur amie qui s’éteignait.

 

 

Aria tentait de raisonner Octavia. Elle se rendait bien compte qu’elle ne l’écoutait pas vraiment, mais elle s’était dit que lui parler serait la preuve de son soutien.

- Tu sais Octavia, ces chose-là arrive. Mais on se relève toujours. Je peux te l’assurer.

Elle répondit par un long soupir.

- Si il se comporte ainsi, ça veut dire que Zayn n’en vaut même pas la peine. Dit-toi que c’est mieux ainsi.

- Est-ce normal de se sentir si vide ? demanda Octavia.

Aria posa sur elle un regard bienveillant.

- Oui, ma puce. Mais ce genre de creux se rempli vite.

- Ce n’est pas un creux. C’est une immense faille plongeant au centre de la Terre.

Elle garda tout de même son sourire. Elle connaissait tout ça.

- Tout ça va cicatriser. Je te l’assure. Regarde les gens autour de toi. Les gens ne sont pas tous comme lui. Ils savent prendre soin de toi.

- Je viens de prendre un grand coup sur la confiance envers les autres tu sais.

- Fais confiance à toi-même. Fais ce qui te fait plaisir. Libère-toi. Regarde les choses sous un autre angle. Et tu verras que tout ça n’est que chose futile.

- Si tu l’dis.

 

 

De toute la journée, il fut impossible pour Harry et Margot de parler à Octavia. A peine adressait-elle la parole à Kate. Pourtant, Harry avait plein de chose à lui dire, lui. C’était la dernière heure de cour, il espérait de tout cœur que demain elle irait un peu mieux. Il la regarda, la tête posée contre le mur, le regard lointain. On aurait dit qu’elle était ailleurs, coincée dans un rêve de tristesse. Elle lui faisait penser à sa sœur, et tous les soirs où elle avait tant pleuré. Il espérait qu’Octavia continuerait de manger, elle. Il avait vu sa sœur dans de tels états que s’en était effrayant. La peau sur les os, des cernes noirs sous les yeux, sans cesse l’air triste. Il ne voulait pas de ça pour Octavia. Il se mit à haïr tous les garçons comme Zayn, où Maxence ou même Léo. Se rendaient-ils de tous ce qu’ils avaient fait ? Harry n’en était même pas sûr.

Il regarda de nouveau Octavia. Elle n’enlevait même pas les mèches de cheveux tombées sur son visage. Elle était à fendre le cœur.

Il fallait qu’il lui dise quelque chose, mais c’était impossible pour l’instant. Mais il pouvait écrire. Il sortit un feuille et se mit à rédiger son mot. Sans qu’elle s’en aperçoive, il le rangea dans un endroit où il était sûr qu’Octavia le trouverait.

 

Octavia marchait d’un pas rapide. Elle passa devant le fleuriste en rafale, mais ça n’empêcha pas William de l’appeler. A croire qu’il l’attendait.

- Hey ! Octavia !

Elle fit son meilleur faux sourire.

- Salut William !

- Oh, qu’est-ce qui ne va pas ?

Hum, pas très convaincant le faux sourire.

Elle fit un bref sourire.

- Ma rose s’est fanée.

Bien sûr que William avait compris que ce n’était pas la vraie raison, comme il avait compris qu’elle ne désirait pas en parler. Il sut qu’il fallait juste tenter de la consoler un peu. Finalement, William était peut-être un bon ami. Pour un garçon qu’elle ne connaissait pas, il était vachement gentil. Il était peut-être digne de confiance.

- Attends-moi un instant s’il te plait. Dit-il.

Il entra dans la boutique. Il en sortit quelque secondes plus tard, une rose à la main.

- Voilà une autre rose pour remplacer l’autre, j’espère que ça suffira.

- Il faut que je te dise William, tu es le meilleur.

Il fit un grand sourire.

- A demain William !

- A demain !

Elle monta dans sa chambre et s’allongea dans son lit. Elle regarda fixement le plafond. Quelle journée affreuse. Quel e.x-petit ami affreux. Quelle sensation affreuse. Et pourquoi sa rose était-elle si blanche ? On aurait dit qu’elle avait perdu toute sa couleur. Sans doute à force de pleurer, songea-t-elle. Elle soupira longuement. Elle se sentait si mal. Elle se leva et alla chercher son remède anti-déprime, son petit carnet où elle recopiait toutes ces paroles de chansons. Mais quand elle l’ouvrit, une petite feuille en tomba. Elle la ramassa et la déplia :

Octavia, je te regarde la tête appuyée contre le mur, le regard au loin, et ça me donne envie de détester Zayn. Mais à quoi bon ? Ces choses arrivent un jour ou l’autre. Elles nous assaillent et nous étouffent. On a du mal à sortir la tête de l’eau. Mais on finit toujours par remonter à la surface reprendre notre souffle. Tu sais pourquoi ? Parce que là-haut il fait chaud et le soleil brille. Coincée dans les eaux profondes, j’imagine que tu n’arrives pas à bien distinguer la lumière, mais si tu veux, je peux être ton soleil provisoire, celui qui permet de faire sécher ta peau.

Harry.

Et pour la première fois de la journée, Octavia fit un sourire qui sortait du cœur.

 

 

Le lendemain, Octavia décida qu’elle devait faire meilleure figure. Elle reparlerait aux gens et arrêterait d’être toujours dans la lune. Elle arrêterait de vouloir retourner en arrière. Elle arrêterait de toujours rêver sa vie. Quand elle arriva au lycée, en avance, bien qu’elle ait voulu y allé à pieds, Aria fut la première à l’accueillir.

- Salut ma puce ! Tu es toute belle aujourd’hui ! s’écria-t-elle, d’un ton enjoué, comme d’habitude.

Cette Aria, elle était incroyable ! Toujours à vouloir faire sourire les gens. Et la plupart du temps ça marchait.

- Salut Aria !

Elle lui fit un sourire tendre. Avant qu’elle puisse ajouter quelque chose, Joey arriva en courant.

- Hey Octavia ! s’exclama-t-il en ouvrant grand les bras, comme dans un spectacle.

- Hey Joey ! L’imita-t-elle.

Il lui raconta une blague assez drôle sur un éléphant et une fourmi. Elle rit de bon cœur. Il lui raconta encore quelques blagues et il partit rejoindre d’autres personnes.

- Tu vas mieux, depuis hier. Dit Aria.

- Oui.

- Mais ça ne t’empêche pas d’être triste, n’est-ce pas ?

Octavia lui fit un sourire sans joie.

- Non. J’ai l’impression d’être brisée de l’intérieur. Je vais mettre du temps à m’en remettre. Mais ça va.

 

Niall se dirigeait vers le casier 375. Kate avait dit qu’il n’aurait pas de mal à le repérer. En effet, parmi les casiers beigeâtres, il aperçut un rectangle coloré. Il accéléra le pas. Casier 375. Il sourit à la vue de ce casier. Kate y avait peint des espèces de pâquerettes, et elle avait gravée des citations tirées de « nos étoiles contraires », « la face cachée de Margot » et « Qui es-tu Alaska ? ». Elle avait collé sur tout le reste du casier des autocollants en e de fleurs, de croix, de mains, de ying-yang, de lunes  et de squellettes. Comment Kate faisait-elle pour toujours se démarquer ? Niall ouvrit son sac et glissa, presque honteusement, une fine BD à travers la fente du casier. Cette BD était la seule œuvre littéraire qui lui avait plu. Il espérait au moins qu’elle plairait aussi à Kate. Et il retourna sur ses pas.

- Bonjour Harry, bonjour Margot ! fit Octavia en s’asseyant.

Ils s’arrêtèrent de parler et se tournèrent vers elle, un peu étonnée.

- Salut ! répondit Margot.

- Salut. Fit Harry aussi.

Aucun des deux ne demanda comment ça allait. C’était un choix intelligent.

- Margot, alors, avec C ? demanda Octavia.

Elle l’a regarda d’un air effaré, puis chuchota :

- Mais il y a Harry !

- Harry, pourrais-tu te tourner et te boucher les oreilles un instant s’il te plait ?

Il se tourna et mit les doigts dans ses oreilles. Il savait très bien qu’elles allaient parler d’un garçon, lui aussi avait remarqué le changement de Margot.

- Maintenant c’est bon ?

Margot leva les yeux au ciel.

- Oui…

- Alors ?

S’interesser aux histoires des autres soulageait un peu Octavia et lui faisait penser à autre chose. D’habitude, elle n’aurait pas insisté.

- Alors rien. Il ne s’interesse à moi que parce qu’il s’interesse à tout le monde. Je ne suis qu’une fille insignifiante à ses yeux.

- Tu es allée lui parler ?

- Bien sûr ! Il n’a même pas noté mon changement de look. Il ne regarde que cette Chloé.

Margot fit une mine de dégout.

- Ca peut peut-être prendre du temps, mais il remarquera comme tu es merveilleuse.

- Pour ça, il faudrait que je trouve un moyen pour que j’arrête d’être invisible. Mais elle ajouta mentalement, et grosse, et mo.che, et maladroite et bizarre.

Harry se tourna vers elles.

- C’est bon, maintenant ?

Elles se jetèrent un regard entendu.

- C’est bon. Dirent-elles en même temps.

 

En maths, Harry fut interrogé pour aller au tableau. Elle ne l’avait toujours pas remercié pour son mot, pourtant, il l’avait vraiment touchée et fait du bien. Octavia décida donc de profiter de cette occasion. Elle allait lui écrire un mot, elle aussi, dans son cahier de maths. Harry qui était un garçon rangé et qui avait le cahier le plus propre de la terre, n’allait pas forcément être très content. Mais ce cahier était trop déprimant alors elle allait le coloré un peu. Elle sortit sa trousse avec ses feutres multicolores et commença :

Merci beaucoup pour ton mot, il m’a beaucoup touchée. Pendant un instant, j’ai aperçu le soleil qui brillait, juste devant moi, sur mon chemin. Je sais que je pourrais compter pour toi, et je me rends compte que tu as été mon soleil dès que tu as commencé à me parler. Vous êtes tous mes soleils, toi, Kate, Aria et Margot. Des fois, certains soleils cessent de briller, mais c’est le cycle de la vie. On plonge dans le noir. Mais la nuit continue malgré tout d’être éclairée par les étoiles. Et dans un certain sens, c’est encore plus joli.

Merci pour tout.

Octavia.

Elle avait voulu faire son mot en suivant la même ligne qu’Harry, mais maintenant qu’elle le relisait, elle le trouvait franchement étrange. Harry venait de terminer l’e.xercice au tableau. Elle ne voulait pas voir sa réaction face au mot. Qu’est-ce qu’il lui dirait ? Se moquerait-il d’elle ? Alors, dans un e.xès de courage, ou de peur au contraire, tout dépend du point de vu, elle leva la main pour être interrogée. Le professeur, visiblement content que cette élève timide et très peu participante lève le doigt n’hésita pas une seconde, et elle se leva et se dirigea à son tour au tableau. Harry la regarda quelque peu étonné. Elle lui fit un sourire confiant, même si à l’intérieur c’était le noir total. « Allez, pensa-t-elle, Harry t’a tout e.xpliqué, tu peux le faire. ». Elle prit une craie blanche et se mit à écrire sur le tableau noir. Elle n’hésita pas, elle écrit à une vitesse impressionnante, de peur que l’oubli la surprenne d’un coup. Elle termina et se retourna, soulagée. Harry lui, la regardait avec un immense sourire. Alors ça la fit sourire aussi.

 

Midi fut le premier moment de la journée où Kate vu Octavia. Elle était arrivée en retard ce matin puis elle avait raté la pause pour terminer un examen qu’elle n’avait pas pu faire. Elle avait tout de même réussi à avoir des nouvelles d’elle de Joey qui lui avait dit qu’elle avait l’air d’aller un peu mieux. Elle se faisait vraiment du souci pour elle, elle savait comme elle était sensible et comme elle pouvait vite perdre confiance en elle. Elle alla la trouver dans la cour, elle était avec Margot.

-Salut les filles. Fit-elle.

- Salut. Répondirent-elles en même temps.

Elles s’assirent sur un banc.

- Alors, comment tu te sens ma belle ? demanda Katelyn, à Octavia bien sûr.

Bizarrement, c’était la première fois depuis deux jours qu’on lui demandait. Elle soupira, regarda au loin, puis sourit.

- Je ne sais pas vraiment. Je crois que dans le fond, je suis tellement triste que je ne m’en rends même plus compte. J’essaie de relativiser, de voir les choses du bon côté, de rester zen, mais quand je l’ai aperçu ce matin à la pause, ça m’a fait un choc.

- Tu m’étonnes, à ta place, je crois que j’aurai pleuré. fit Margot.

- Ca ne m’a pas réellement rendue triste en fait. Ça m’a angoissé, je me suis mise à transpirer et j’ai eu subitement envie de vomir.

- Ca dût être horrible. Dit Margot.

- Ce n’est pas ça qui est horrible. C’est de se dire que ça va être comme ça tous les jours.

Margot la pris dans ses bras. Kate ne pouvait pas voir la tête d’Octavia, mais elle devinait très bien ce qu’elle ressentait à ce moment. Elle était sans doute en train de se dire « Regarde ce que je suis devenue. Une épave. Une épave que tout le monde regarde avec un air apitoyé. Et malgré ça, le monde doit continuer de tourner ». Margot relâcha Octavia. Elle lui sourit et dit :

- Merci d’être là les filles.

- C’est normal. Répondit Kate, et Margot hocha la tête.

- Et sinon, Kate, il n’y a pas un certain Camille dans ta classe ? demanda Octavia.

- Je sais pas.

- S’il est dans ta classe tu devrais le savoir, non ?  dit Margot.

- Je sais pas.

- Kate ne parle pas à grand monde. C’est un privilège d’obtenir son attention. Justifia Octavia.

- Exactement. Repris Kate, visiblement flattée. Puis elle ajouta :

- J’adore me faire désirer.

 

 

Ce midi, Harry devait manger avec les garçons. Il les attendait, assis à une table aux côté de Louis, et tout deux devaient s’efforcer de ne pas toucher à leur assiette en avant qu’ils n’arrivent. D’ailleurs, ça faisait un bon bout de temps qu’ils attendaient.

- Les garçons sont longs, non ? questionna Louis.

- C’est aussi ce que je pensais.

Ils regardèrent tous deux leur assiette tristement. Quand Louis leva la tête, Harry vit son visage s’éclairer. Sûrement Niall ou Liam qui venait d’arriver. En effet, Niall vint poser son plateau sur la table.

- Pas la peine d’attendre Liam. Dit-il. Il y a eu un vol dans sa classe et ils sont tous retenus ce midi pour essayer de trouver le coupable.

- Un vol de quoi ? demanda Louis, qui était un garçon assez curieux.

- Un portable ou un i-pod il me semble.

- Qui a été volé ?

- Une fille qui s’appelle Clémence.

- Est-ce qu’ils ont des suspects ?

Niall soupira.

- Ecoute Louis, je n’en sais rien, je ne suis pas dans sa classe. Et j’ai envie de manger, là.

Chez Niall, la nourriture était sacrée.

- Ok, ok. Je voulais juste être au courant. Fit Louis.

Quant à Harry, il avait commencé à manger au moment où Niall était arrivé. Lui aussi, avait faim.

 

Liam se dirigea vers le fond de la classe et s’appuya contre le mur. Il soupira, un midi de volé. Aria vint le rejoindre. Lui étant « l’ami de Niall », elle était venue lui parlé de temps en temps. Il ne la connaissait pas bien, mais il la trouvait sympathique, et un peu de compagnie ne lui était pas de refus.

- C’est vraiment nul d’être bloqué ici. Se plaignit-il.

- Je devais manger avec Octavia. Répondit-elle.

Elle avait dit ça comme si elle venait de rater quelque chose qui allait lui faire perdre la vie.

- Dommage. Fit Liam, ne sachant quoi dire.

- Ce n’est pas grave, de toute façon elle aura Kate et Margot.

Pendant un instant, il se demanda s’ils parlaient de la même chose. Aria était vraiment une fille spéciale.

- Sinon, tu as passé une bonne journée ? demanda-t-elle.

Punaise, son sourire et sa bonne humeur ne la quittait jamais.

- Euh… assez et toi ?

Elle sourit et regarda par la fenêtre. Le ciel avait pris une teinte légèrement rosée.

- Je trouve que c’est une belle journée.

Ça devait être sa réponse. Pendant ce temps-là, la salle ne faisait que se remplir, et Liam entendait les bribes de conversations fuser.

- Tu penses savoir qui a fait ça ? questionna Liam, en parlant du vol, naturellement.

- Je ne veux juger personne, ni me fier aux rumeurs, mais je pense que c’est Mathieu.

- Moi aussi. Il avait un comportement bizarre.

- Et je l’ai vu trainé avant de sortir de la classe.

Liam croisa les bras et se renfrogna. Merci à Mathieu d’avoir coincé tout le monde dans une salle poussiéreuse. Aria, elle, le regardait en souriant.

- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il.

- Rien. C’est mignon les garçons qui boudent.

Il lui fit un sourire timide et regarda par terre. Une fille passa la porte. C’était une fille très spéciale. Elle avait la particularité d’avoir de grands yeux bleus, des cheveux bleus, et tous les jours que Dieu faisait, elle s’habillait en bleu. Même sa peau paraissait bleutée. Liam ne lui avait jamais parlé. En même temps, il ne l’avait jamais vu parler à personne. Il ne connaissait pas son prénom, mais tout le monde l’appelait Sky. La salle éclata de rire à son arrivée. Certes, cette fille n’était pas commune, mais Liam ne voyait aucune raison pour se moquer d’elle. Il tourna la tête et constata heureusement qu’Aria ne riait pas non plus. Au contraire, elle avait perdu son sourire, et bougeait la tête de mécontentement. Quant à Sky, son visage ne changea pas d’un poil. Elle avança calmement au milieu des moqueries et s’installa dans un coin. Liam ne savait pas comment elle faisait pour rester aussi neutre.

- Et dire que c’est son quotidien ! fit-il.

- Les gens sont des idiots, n’est-ce pas ?

- Sur ce coup, oui.

- J’irai lui parler de tout à l’heure. Décida Aria.

Liam hocha la tête. Le professeur, suivit d’un surveillant entra dans la classe. Ils commencèrent à parler du vol, que c’était mal, et tout le tralala. Que c’était ennuyeux ! Et ce n’était que le début. Quand Liam tourna la tête, Aria n’était plus là. Il regarda un peu partout dans la salle, elle était en train d’ouvrir la fenêtre. Elle commença à l’enjamber, puis elle se tourna vers lui. Il lui jeta un regard interrogateur. Elle haussa les épaules et lui fit signe de la suivre. Il fit non avec la tête. Liam était un garçon sérieux, il n’avait pas envie de s’attirer des problèmes. Le sourire d’Aria s’agrandit.

- Allons Liam ! Ils sont en train de chercher le coupable d’un vol de portable dernier cri, ils ont autre chose à faire que de s’inquiété de deux jeunes qui veulent prendre l’air.

Il jeta un coup d’œil anxieux autour de lui. Ils étaient au fond d’une salle blindée de monde, personne ne les avaient encore vu. Le récit du professeur l’aida grandement dans sa décision. Il se dirigea vers la fenêtre et sauta dans la rue après Aria.

 

Kate n’avait pas pu manger avec Aria. Elle avait appris d’une fille, Sophie, que sa classe était retenue pour une affaire de vol. Rien de bien méchant, juste embêtant. Après s’être e.xcusée auprès de Margot et Octavia, elle se rendit vers le casier. A cause de son retard, elle n’avait pas pu y aller ce matin et elle tardait de trouver le livre que lui avait prêté Niall. Elle se demandait quel genre de livre serait-ce ? Roman policier palpitant ? Histoire triste qui t’en apprend un peu plus sur la vie ? Une histoire d’amour ? Elle arriva devant son casier. Toute e.xitée, elle ouvrit la porte, et trouva… une BD ! Une bande-dessinée ? Elle n’avait pas pensé à ça. Elle n’en lisait pas trop, se serait l’occasion de découvrir autre chose. Elle feuilleta rapidement, l’ouvrage. Les graphismes avaient l’air d’être jolis. Alors elle la rangea dans son sac à dos et parti rejoindre les filles.

 

- Je n’ai pas vu Liam de toute la pause. Dit Harry à Louis tandis qu’il rentrait dans la salle de cour.

- Moi non plus. Et Niall non plus.

- Ils ne les ont quand même retenus tout ce temps !? s’écria Harry.

- Je n’ai pas vu Aria, non plus. Fit Octavia en arrivant, vu qu’elle avait entendu le petit bout de conversation.

- Alors ils doivent être encore en haut. Conclut Louis.

Sauf que Margot arriva, et qu’elle aussi les avait entendus parler :

- Impossible ! J’ai vu Zoé tout à l’heure. Et elle est dans leur classe.

- Est-ce que Liam est ami avec Aria ? demanda Octavia.

Margot, Harry, et Louis répondirent en même temps.

- Je les ai déjà vus parler un peu ensemble. Dit Louis.

- Qui n’est pas ami avec Aria ? fit Harry.

- Pourquoi ? demanda Margot.

- Attendez, chacun à la fois s’il vous plait. Demanda Octavia.

Ce fut Louis qui prit la parole.

- Je les ai déjà vus parler ensemble. Mais pourquoi ?

- Aria a dût encore sécher les cours. Elle fait ça tout le temps. Et Liam a dût venir avec elle.

Les deux garçons firent non avec la tête.

- Ce n’est vraiment pas le genre de Liam ça. Déclara Harry.

Octavia sourit.

- Alors vous ne connaissez vraiment pas Aria.

 

Liam marchait aux côtés d’Aria dans la rue. Elle était tout sourire, lui, ne pouvait pas s’empêcher d’angoisser. Que se passerait- il si on se rendait compte de leur absence ? Rien de bon en tout cas.

- Tu fais ça souvent ? demanda-t-il.

Elle hocha la tête.

- Chaque fois que j’en ai envie.

- Et ça ne t’a jamais attiré d’ennui ?

- Pas vraiment. Quelque convocations, des travaux, rien de bien méchant. Ils savent qu’ils ne pourront rien y faire.

- Alors ils te laissent ?

- Je crois qu’ils n’ont pas le choix.

Liam sourit à cette fille si effrontée.

- Et qu’est-ce que tu fais, pendant que tu sèches ? demanda-t-il.

Il était fasciné par les gens comme Aria. Qui faisaient ce qu’ils voulaient sans réellement penser aux conséquences, sans se casser la tête, sans avoir peur. Sûrement parce qu’il était tout le contraire de ces gens-là.

- Et bien, je profite du beau temps. Je me balade. La plupart du temps, je vais dans un petit parc, je m’allonge dans l’herbe et j’écoute de la musique. Je fixe le ciel longuement, et je me dis que quoi qu’on fasse, on sera toujours plus petit que l’univers.

- Alors toi aussi ça t’arrive, de regarder le ciel en te demandant pourquoi tu es là ?

Elle lui fit un immense sourire.

- Ca m’arrive tout le temps. J’en suis venue à la conclusion qu’il fallait juste vivre, qu’il fallait tenter de faire quelque chose de bien. C’est ce que je m’efforce à faire tous les jours.

- Si j’ai bien compris, ton but dans la vie, c’est juste de vivre ? fit Liam, un peu étonné.

- C’est ça. C’est le but de tout le monde en fait. Mais les gens sont bien trop occupés à être inquiets de leur avenir pour s’en rendre compte. Ils n’arrivent pas à saisir les petites choses du présent, pourtant si éphémères.

Liam ne savait plus quoi dire. Il était bien trop scotché pour lui répondre. Il finit malgré tout par lui dire, de peur de passer pour un idiot :

- Mais de quelle planète viens-tu ?!

- De la même que la tienne. Je pense.

 

Ils rirent. Et Liam ne se sentit plus stressé, juste bien.


Voilà, c'est la fin du chapitre, j'espère qu'il vous a plu. Demandez moi si vous voulez être prévenue quand je metterai la suite et n'hésitez pas à me donner vos avis en mp ou en commentaire :3 Ha oui, si ça vous interesse, j'ai une autre fiction one direction sur guitare-electrique-12.

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