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floc1018 a 6 points de bonté.

floc1018
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Je commence un livre, voilà le début, je posterai une suite tous les 2 ou 3 jours ;) . Tout commentaire est accepté, qu'il soit bon ou mauvais, du moment qu'il puisse me faire progresser. Bonne lecture !

 

 


 

Sur les ailes du vent

 

 

Prologue : le monde à travers tes yeux



Le maître te regarde. Tu es de dos, il ne peut donc observer que tes longs cheveux foncés ondulant dans le vent. Tu tournes la tête. Tu plantes tes deux prunelles brunes dans les siennes. Tes yeux brillent. Le maître peut y lire l’épanouissement, la joie de vivre, le bien-être, le Monde. Il sourit.



Pour toi la Vie c’est quoi ?
« La Vie est un Chemin, sur lequel on avance, toujours, vers l’infini. Et chacun a le sien. Ce Chemin, peut avoir des virages, des intersections, il peut avancer en parallèle avec ceux des autres, ou seul. Ce Chemin, qui nous est propre, nous mène là où nous devons aller. Il n’est pas tout tracé à l’avance, il bouge, il tourne en fonction des choix de chacun, pour nous permettre d’avancer vers l’Avenir. Il suffit de lui faire confiance. Ce Chemin emprunte des Voies. Un Chemin peut avoir plusieurs Voies. Et ces Voies participent à notre Avenir. »

Qu’est-ce qu’un Nom ?
« Un nom est un trésor, d'une valeur inestimable, que nous devons protéger. Le nom est quelque chose de précieux. A ne pas offrir à n'importe qui.
Le nom est un cadeau, que nos parents nous donnent à la naissance. Le seul cadeau que l'on garde toute sa vie, qui ne peut être ni perdu ni volé. C'est un cadeau précieux, un lien avec la vie, ce qui fait qu'on est quelqu'un. C'est le premier contact avec notre existence. Mais aussi le dernier. C'est ce qui nous fait une place dans le monde. On peut choisir de l'offrir, ou plutôt, de le prêter, aux personnes en qui on a confiance. »

Comment te décrirais-tu faisant ton footing du matin ?
« Je m'engage sur le sentier et j’entre dans la forêt. Tandis que mes pieds avancent à petites foulées, mon esprit s’évade, s’ouvre à la nature. Je regarde autour de moi. Les arbres ent une arche de verdure au dessus de ma tête. Les rochers, les fleurs, tout est disposé comme dans un tableau. Un tableau vivant dans lequel j’évolue. Heureuse. Un rayon de soleil vient me caresser le visage. Le vent porte mes longs cheveux noirs. Je ferme un instant les yeux pour mieux sentir la nature autour de moi. J’hume l'air. Les odeurs arrivent en nombre à moi. Les bois, l'herbe fraiche,… J’écoute les bruits de la forêt. Le doux chant des oiseaux, celui d'un ruisseau, le chuchotement des feuilles des arbres,… Je me laisse porter par le vent et le soleil. Par les odeurs et les sons.
Je m'envole.
J’ouvre les yeux. Je regarde le sentier devant moi. Toujours à l’écoute de la forêt. La sentant sur chaque parcelle de mon corps.
Je souris. »

Et sous l’eau ?
« Je prend mon inspiration et m’immerge totalement. Sous l’eau, je nage une brasse douce, en me laissant porter par le courant. Les yeux ouverts, je scrute la faune sous-marine. Les poissons argentés, qui ont eu peur lorsque je suis entrée dans l’eau, se rapprochent de moi, alors que  j’évolue dans ce monde merveilleux. Certains même, plus téméraires, viennent me chatouiller. Je souris, libérant des petites bulles qui filent vers la surface. Je remonte à mon tour, un court instant, le temps de reprendre ma respiration, puis je replonge dans les fonds du lac.
J’observe maintenant la flore aquatique. Des algues dansent avec les poissons, les rochers brillent avec les quelques rayons de soleil qui traversent l’eau, reflétant le doux mouvement des vagues. Des milliers de petits coquillages de toutes sortes y sont accrochés. Si j’avais pu respirer, j’aurais empli mes narines des odeurs marines. Toutes ces odeurs qu’il doit y avoir, hors de ma portée… Je m’amuse à les imaginer. L’odeur de l’eau, du sable au fond, des algues… Je remonte de nouveau à la surface souriant au soleil. Je prends ma respiration et retourne vers mes amis poissons. Un petit aventureux n’hésite pas à me tirer un de mes cheveux noirs. Mais il s’enfuit dès que j’avance un peu. Quelques secondes, je ferme les yeux, laissant venir à moi tous les bruits, toutes les sensations du fond du lac. Le doux murmure des vagues qui me caresse tandis que j’avance, le pétillement des bulles qui viennent me chatouiller la nuque, la voix chantante du courant de l’eau qui fait valser mes cheveux, qui s’accentue, au fur et à mesure que je progresse. J’ai envie de danser, là, sous l’eau, de me laisser porter par le courant. Ici, je suis libre de bouger comme je le veux, un peu comme si je volais. Mes jambes ne sont pas forcément ramenées au sol par une quelconque loi de gravité. Ici, cette loi n’existe plus, je flotte tranquillement. Comme sur la Lune.
Une brasse. Je glisse sur le courant, plus violent à présent, qui m’amène au pied d’un rocher. Je sors de l’eau. J’entreprends son ascension.
Je m’assois en haut du rocher. Je regarde l’eau paisible à mes pieds. Je penche ma tête vers le soleil, ferme les yeux, et goûte la délicieuse chaleur qui me sèche le visage et le corps. Mes cheveux dégoulinent dans mon dos.
Magique… »


Enfin, toi, danseuse, dis-moi comment tu danses.
« Le soleil est déjà haut dans le ciel quand j’arrive sur la rive. Je m’arrête. Je prends le temps d'observer ce fleuve magnifique. Je ferme les yeux et écoute le bruit de l'eau, en harmonie avec le chant du vent. Je sens les forces de la nature. Je sens la force du Vent, qui soulève mes cheveux. Je sens la force du Soleil, qui me caresse le visage. Je sens la force de l’Eau, à quelque pas de moi qui coule dans son lit. Je sens la force de la Terre, qui me porte, chatouillant mes pieds nus. Oui, j’aime être pieds nus, en contact avec le sol, en lien avec la Terre. Je me fonds dans ces forces, au son du chant du vent, cette douce mélodie qui s'accentue, et qui me porte. Je me sens libre, suivant les mouvements infinis de l'air avec grâce. Je me laisse aller, sous le soleil qui pose sur moi un regard chaleureux, bienfaiteur. Je ne suis plus sur Terre, je suis dans mon monde. Le sourire aux lèvres.
Un souffle.
Danse
Un monde infini. En harmonie avec le Vent, qui caresse chacun de mes mouvements. En Harmonie avec la Terre, qui porte chacun des mes pas. Le Soleil aussi, éclair ce monde.  Des ailes. Je peux presque sentir des ailes. Je m’envole.
Libre
Je retrouve la réalité, en souriant au soleil, au fleuve, au monde.Je suis heureuse.»


Le maître te sourie. Il sait. Et toi aussi, maintenant, tu sais. Demain. Tu passes devant le Conseil, t'accepteront-ils ? Oui, tu y crois, tu en es capable.

- Il est temps d'aller se coucher. Une longue journée t'attends demain.

Tous les deux, vous vous relevez. L'Aigle s'envole. Le maître à raison. C'est une longue journée qui s'annonce.

 

 

Chapitre 1 : le naufrage




    Tu étais avec­ lui, sur le pont du bateau. Vous regardiez ensemble l’horizon, dans les bras l’un de l’autre. Le vent caressait ton visage, doux, chaleureux. Vous étiez dans une bulle, un cocon, rien ne pouvait vous arriver. La lune se reflétait sur la mer, le ciel, sombre, était parsemé d’étoiles scintillantes. Tout était magique. Tu étais heureuse. Il te chuchota quelques mots.

    - Tu vois toutes ces étoiles mon amour ? Tu vois comme elles brillent ?

    Tu hochas doucement la tête.

    - Elles illuminent le ciel noir, ce sont des points de lumière dans l’ombre de la nuit, les petites touches de bonheur chez un Être triste, l’espoir qui résiste au désespoir, la vie qui défie la mort. Toi, tu es comme toutes ces étoiles, tu brilles dans un monde noir, tu es la lumière qui éclaire les gens, celle qui espère encore quand il n’y a plus d’espoir, tu es née pour vivre et non pour mourir. Et, surtout, tu es ma lumière, ma joie, tu brilles dans mon cœur, tu illumines ma vie. Je t’aime.

    Tu souris, les larmes aux yeux. Jamais un garçon ne t’avait encore murmuré de si belles paroles.

    - Moi aussi je t’aime.

    Vous restâtes là, enlacés, à regarder la nuit. Tu te tourna vers lui.

    - C’est beau tout ce que tu as dit...

    Il te sourit, et t’embrassa. Tu l’aimais. Tu n’avais jamais autant aimé quelqu’un. Et ces vacances, que tu prenais avec lui méritaient d’être délicieuses. Parce que tu étais sur le bateau qui traversait l’Océan Atlantique pour rejoindre l’Argentine, où habitait sa grand-mère. Malgré que tu ne l’ais vue qu’une fois, tu l’adorais sa grand-mère. Et tu avais hâte d’arriver.

    Mais, soudain, une drôle d’odeur emplit l’air. Tu te retournas... pour voir une épaisse fumée noire monter droit vers le ciel. L’alarme incendie se déclencha. Tout se passa ensuite très vite. Il y eu un bruit assourdissant, les passagers qui dormaient furent réveillés, tous couraient dans tous les sens sur le pont. L’équipage essayait tant bien que mal à les calmer, mais tu en voyais sauter par dessus bord. Tu paniquas toi aussi.

    - Nathan !

    Tu serras sa main, fort.

    - Ne me lâche pas je t’en supplie !

    Il resserra sa main lui aussi.

    - Non ! Jamais je ne te lâcherai !
    Un grondement sourd parcouru le paquebot, le faisant trembler sous tes pieds. Tu te dirigeas vers les canots de sauvetage avec Nathan, mais une secousse vous fit tomber. Tu lâchas prise. Un bruit, plus fort que les autres se fit entendre. Il y eut une explosion. Tu vis Nathan s’envoler. Tu l’appelas, tu crias son nom. Puis, une deuxième explosion t’emporta toi aussi. Tu avais peur. Tu volas un instant, pour atterrir dans l’eau, bouillante si près du feu, au milieu des débris. Les gens hurlaient. Tu vis un canot de sauvetage, au loin, qui avait eu le temps de partir avant que tout soit détruit. Il n’était presque pas rempli. Tu aurais voulu monter à bord, te sauver, mais il était trop loin. Tu t’accrochas à un bout de bois qui flottait. Tu cherchais ton amour des yeux. Tu le vis, flottant à quelques mètres de toi.

    - Nathan !

    Tu nageas vers lui, le releva.

    - Nathan ! Répond-moi !

    Il toussa. Tu pris une planche et vous vous accrochâtes à elle.

    - Nathan ! Tout va bien ? Tu n’es pas blesser ?

    Il te regarda, implorant. Ce fut là que tu vis une masse sombre autour de lui. Il te tendit sa main pleine de sang. Tu la pris et la serras très fort. Des larmes roulèrent sur tes joues.

    - Qu’est-ce que tu as ? demandas-tu, horrifiée.

    - Ma... ma jambe... je... plus là...

    Tu pensas ne pas comprendre. Tu t’approchas de lui pour le prendre dans tes bras et... tu sentis un vide sous sa hanche droite ! Oui, tu avais très bien compris. Il avait perdu une jambe, et beaucoup de sang.

    - Nathan, ça va aller, on va venir nous chercher et on te soignera, ne t’inquiète pas !

    Il te sourit.

    - C’est ce que je disais tout-à-l’heure, tu es celle qui espère encore quand il n’y a plus d’espoirs. Regarde autour de toi, il n’y a plus que des miettes du beau paquebot sur lequel nous étions il y a quelques minutes. Il n’y a dans l’eau que des personnes qui ne pourront jamais quitter cet endroit...

    - Non ! le coupas-tu, non, on va pouvoir partir d’ici ! On rejoindra ta grand-mère et tout ira bien !

    - Le personnel du bateau n’a même pas eu le temps d’envoyer un SOS... tu as bien vu... tout s’est passé si vite...

    Les larmes coulèrent sur tes joues. Sa voix était faible. Il avait fermé les yeux. Non ! Il n’avait pas raison ! On viendrait vous chercher et tout rentrera dans l’ordre ! Il serra plus fort ta main.

    - Je... t’aime...

    Ce fut les derniers mots qu’il prononça. Tu hurlas. La mer s’agita. Tu ne voulais pas le lâcher. Ce n’était pas possible ! Ce ne pouvait être qu’un cauchemar ! Tu te réveillerais, à ses côtés, il te rassurait et tu te rendormirais paisiblement. La mer vous secoua. Tu le serras fort. Les vagues montèrent, de plus en plus hautes, de plus en plus violentes. Tu refermas ta prises sur la main, désormais sans vie, de Nathan. Tes larmes ne s’arrêtaient plus. Tu hurlais, tu criais, tu appelais au secours, mais personnes ne t’entendais, le bruit de la mer en furie couvrait ta voix. Et, de toute façon, qui aurait pu t’entendre ? Là, perdue au milieu de l’océan. Nathan avait raison, il n’y avait personne et personne ne viendrait à votre secours. Une vague, plus grosse et plus puissante que les autres t’enveloppa. Ta main glissa, tu lâchas le corps de ton bien aimé. Tu voulus crier, mais l’eau s’engouffra dans tes poumons. Tu n’avais plus d’air. Tu suffoquas. Puis tu perdis connaissance.

 

 

 


 

   

 

 

 

 

 

-La quête d'Ewilan (3 tomes)

-Les mondes d'Ewilan (3 tomes)

-Le Pacte Marchombre (3 tomes)

-L'Autre (3 tomes)

-Les Âmes Croisées (1 tome)

 

-Le Chant des Trolls

-A comme Association (écrit avec Erik L'Homme)

-Zouck

de Pierre Bottero

=> des livre magiques, fantastiques, sensationnels, écrits avec le cœur. Ces livres m'ont transportée... Merci Pierre Bottero !

 

 


 

 

 

 



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