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karminly-whitman
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karminly w.  

              Vingt ans - Vit à Allaway avec Averly et Lena - Seule            

Londres, avril 2000. Le soleil brillait haut dans le ciel, ses rayons venaient caresser le visage pâle de Karminly, assise en tailleur sur le parquet froid de la pièce. Elle avait vu ses huit premières années défiler ici, entre ces murs blancs. La pièce était entièrement vide, dénudée de meuble ou de tapis. Aucun tableaux ne garnissait les murs, pourtant, elle avait connu cette pièce meublée et habitée, éclairée par une lampe moderne aux couleurs rouges, vives, chaleureuses. Les derniers cartons avaient été emportés et maintenant la jeune demoiselle se tenait en tailleur, le dos droit et les bras croisés. Une femme d'une trentaine d'année pénétra dans la pièce. "Allez, on y va." Karminly secoua la tête d'un air boudeur. "J'ai pas envie. Je préfère rester ici." La jeune mère posa sur sa fille un regard chargé de tendresse puis elle s'accroupit à côté de l'enfant. "Alors tant pis, on te laisse ici et tu vas vivre avec les nouveaux habitants ?" Karminly laissa échapper un petit rire avant de se retourner, les sourcils froncés, vers sa mère qui lui adressait un grand sourires. "J'ai pas envie, maman... je veux qu'on reste tous ici.". Pourtant il fallait bien partir. La femme qui était accroupie juste à côté d'elle s'appelait Catherine, elle travaillait dans le droit tout comme son mari. Leur cabinet n'était plus très fréquenté, ils avaient décidé de rejoindre une vieille amie aux Etat-Unis pour tenir une affaire avec elle.

               Agréable - Bavarde - Franche - Adorable - Amusante             

New York, septembre 2002. Quand on est enfant, on pense que nos parents, leur amour durera à jamais, mais ce ne sont que des rêves d'enfant. Karminly et sa jeune soeur, Soline, qui avait cinq années de moins qu'elle, étaient adossées au mur de la salle de bain. Devant elles des bouts de feuilles traînaient. Elles avaient voulues dessiner chaque pièce de la maison sur une feuille, puis tout accrocher sur un grand carton pour faire un plan de leur demeure mais elle avait entendu la porte claquer et la voix pourtant si douce de leur mère, crier si fort qu'elle avait tout entendu aussi distinctement que si elles s'étaient trouvé à côté de Catherine. La raison de cet énervement ce soir-là, était particulière. Le jour-même, leur mère était allée chez sa meilleure amie qui tenait l'affaire avec eux pour parler un peu. Une visite à l'improviste, donc. Catherine était entrée dans l'appartement d'Alice, sa meilleure amie et la marraine de Soline car elle avait les clefs. Elle était passé au café en bas de la rue acheter deux muffins et deux cafés à emporter. C'est seulement après avoir cherché Alice dans tout l'appartement qu'elle avait décidé d'entrer dans la chambre où elle avait retrouvé son mari et Alice dans le même lit. Elle n'avait pas cherché plus loin, elle avait laissé les deux infidèles, jetant les mugs fumant parterre, et laissant les muffins dans son sac. Elle était partie se balader tout l'après-midi, essayant de trier ses pensées. Et c'est seulement en rentrant péniblement chez elle que Catherine avait dû affronter son mari.

            Désordonnée - Naïve - Manipulable - Simple - Enfantine           

New York, février 2003. Soline et Karminly embrassaient la pièce du regard. Une nouvelle ère s'offrait à elles, et elles avaient bien décidées d'en profiter. Avec ses onze petites années, Karminly avait tout de même vite compris que ses parents divorçaient, et Soline qui n'avait alors que six ans avait reçu les explications confuses et gênées de sa soeur et de ses parents. Même s'ils n'étaient pas encore divorcés car le jugement prenait du temps, Catherine avait déménagé dans un nouveau chez elle le plutôt possible. Elle se sentait trahie et avait besoin de rester avec ses filles pour remonter son moral à bloc. Karminly déposa sur le sol couvert d'une moquette grise, un carton remplit d'ustensiles pour cuisiner. Sa mère n'avait pas attendu qu'on partage les biens, elle avait fait un partage quasiment équitable, prenant quelques choses en plus. Histoire de faire payer à son mari son infidélité. Celui-ci n'avait pas vraiment réagi, il s'était incliné, il s'était soumit. Il regrettait amèrement mais ce qui était fait, était fait et il n'y avait plus moyen d'effacer le passé. Dès qu'ils avaient emménagés à New York, quatre ans plus tôt pour partager un cabinet avec la meilleure amie de sa femme, avec qui ils avaient faits leur études, il avait aussitôt mit son bon sens de côté. Fini le bon père***mplaire, il avait décidé de changer. Pourtant, ce changement avait eu des conséquences néfastes, et il regrettait maintenant d'avoir eu si peu de conscience. L'après-midi passa, les deux jeunes filles aidèrent comme elles purent les déménageurs en montant les cartons plus légers. "Karminly, ma chérie ? Tu pourrais aller chercher un dernier carton en bas des escaliers du rez-de-chaussé, pendant que je prépare le repas, s'il te plaît ?" l'interpellée soupira longuement avant de hocher la tête de s'aventurer derrière la porte. Elle descendit les escaliers, arrivant jusqu'à ceux du premier étage. Soudain, les lumières s'éteignirent toutes à la fois, laissant un silence angoissant dans le noir le plus total. Les escaliers n'étaient pas dotés de fenêtres, c'est pourquoi Karminly resta prostrée, redoutant ce qui se trouvait devant elle. Elle n'osait pas bouger, et c'est seulement quand elle poussa un de ses pieds en avant qu'elle dévala toutes les marches une à une. Elle n'en fut pas blessée, mais cette peur est toujours présente, elle a une peur pa*** du noir depuis. Après un quart d'heure d'attente dans le noir dans les escaliers, sa mère revint la chercher avec une lampe de poche. Ledit carton resta en bas toute la nuit. Mais personne n'a jamais comprit pourquoi elle a eu si peur, elle non plus d'ailleurs, mais depuis elle ne supporte pas l'obscurité.

             Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.            

New York, août 2012. Cela faisait maintenant un an que Karminly avait prit son indépendance, qu'elle avait emménagé dans un appartement à elle seule et avait trouvé un travail. Depuis le divorce de ses parents, de belles années tranquilles s'étaient écoulées. Leur mère était retombé amoureuse d'un procureur et son père commençait à vieillir sans pour autant retrouver l'âme soeur. De jolies années, certes, mais Soline, elle, n'allait pas bien. Depuis quelques temps elle était très faible et se nourrissait peu. Karminly ne connaissait rien de l'état alarmant de sa soeur car sa mère refusait qu'elle vienne la voir, soutenant qu'elle était encore trop faible. Cela avait sérieusement irrité la jeune femme qui ne se doutait pas que la cadette passait des examens à l'hôpital et qu'elle s'apprêtait à en avoir les résultats. Le téléphone sonna, la sonnerie était énervante et répétitive. Quand Karminly reconnut le numéro de sa soeur, sa gorge se serra. Elle posa sa main sur le téléphone en tremblant. "Allô ?" elle entendit quelqu'un se racler la gorge à l'autre bout du fil. "Oui, Karminly, c'est maman." sa mère était angoissée, cela s'entendait dans sa voix. Elle qui était d'habitude si vive, si spontanée, pleine de vie, elle semblait être éteinte. "Oui, qu'est ce qu'il y a ?" Karminly respirait péniblement. "Soline a passé des examens à l'hôpital il y un petit moment, on a eu les résultats aujourd'hui." La jeune femme soupira. L'attente était désagréable, elle voulait savoir ce qu'il se tramait dans son dos. "Et qu'est ce que ça a donné ?" répondit-elle avec une certaine agressivité. "Soline a une leucémie." les mots raisonnèrent, un silence soudain s'installa. La phrase raisonna encore un peu, se cognant dans la tête de Karminly, les mots prirent soudain tout leur sens. Karminly raccrocha, elle envoya valser l'objet contre le mur de la pièce, sans dire une syllabe de plus à sa mère. Aujourd'hui encore Soline est malade, mais elle est encore en vie. Karminly s'en voudra toujours de ne pas avoir été là quand sa soeur était faible et qu'on ignorait encore ce qu'elle avait.

Plus tu bois de l'alcool plus t'es alcoolique, plus tu bois du Fanta, plus t'es fantastique ?

Allaway, décembre 2012. A présent, Karminly partage un chalet sur l'ile d'Allaway avec ses amies Averly et Lena. Elle en avait marre de respirer sans cesse l'air pollué de New York, les grattes-ciels qui poussaient comme des arbres ne l'intéressaient plus, la vue de la mer lui manquait terriblement. Et puis, comme pas mal de ses amis projettaient de quitter la Grosse Pomme comme on l'appelle, elle avait simplement saisit sa chance. Et elle ne le regrette pas : aujourd'hui, elle passe ses journées sur la plage à profiter de sa nouvelle vie, sans se soucier de rien. J'écris pas trop sur son présent, haha, pour mieux connaître Karminly, venez rp.

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