Lizbeth se tenait debout près de la fenêtre, observant le printemps s'étendre sur la nature. Un oiseau qui gazouille sur une branche, les fleurs timides qui osent recommencer à s'épanouir... tout était bon à prendre pour fuir cette conversation. Sur l'un des canapés derrière elle, sa mère buvait son thé. Cette dernière reposa la tasse dans sa petite coupelle dans un son de porcelaine léger, tandis que sa voix brisa le silence de la pièce.
« - Es-tu nerveuse, Lizbeth ? Demanda-t-elle à sa fille.
- Non je suis simplement songeuse. Lui répondit cette dernière.
- Ne fais pas tout un drame de ton premier bal, ma fille. C'est un événement important, autant pour toi que pour notre famille.
- Merci, Mère, un peu plus et je me serais senti à l'aise à l'idée de me présenter aux reste de l'aristocratie anglaise. Lâcha Lizbeth dans un soupire sarcastique, tout en regardant brièvement sa mère par dessus son épaule.
- Lizbeth, ne me répond pas sur ce ton. Lui rétorqua sa génitrice dans un ton un peu plus sec. Et ne t'avise pas de faire ce genre d'esprit ce soir. Je veux que tu te montres sous ton plus beau jour, mais une belle toilette ne suffit pas, ton attitude soit suivre elle aussi.
- Je sais, Maman. Il y aura nombres d'aristocrates cherchant à marier leurs fils ou à se marier eux-même, pour les plus âgés d'entre eux.
- Ce sont des occasions que tu ne dois surtout pas manquer. Trouve un bon partie, monte le plus haut possible. Tu es, à l'heure actuelle, tout ce que nous avons pour espérer faire de notre famille autre chose qu'une branche secondaire et lui redonner toutes ses lettres de noblesse.»
Liszeth soupira à nouveau, revenant à sa contemplation extérieur. Les frêles épaules de la rousse portaient un poids bien trop lourd, mais impossible à refuser en tant que fille uni.que. A tout juste une vingtaine d'année, la voilà mise sur le marché du mariage d’intérêt. Elle croisa le regard de son propre reflet,, plongeant ses yeux dans son propre regard, un regard vert pâle. Elle ferma finalement ses prunelles, expirant doucement du nez.
« Seigneur, prenez pitié de moi... car je crois que personne d'autre ne le fera. »