Lise

  Cette histoire s'est réellement passée, à Londres, en des temps reculés. Vers 1430 ap JC. Découvrez le destin d'une magnifique jeune fille, au futur prestigieux. 

"Je me prénomme Lise, ayant été élevée à l'orphelinat, je ne connais mon nom de famille. J'ai à présent seize ans. A l'orphelinat, on ne voulut plus de moi...

Alors je commença à être servante...Mais ayant été fréquemment battue par un homme sans pitié, je decida de mourir de faim plutot que de recommencer.

N'ayant gagné que quelques sous, je m'acheta une robe plus digne d'être portée que mes anciens haillons et decida d'étudier dans une petite école d'un lointain village où, miraculeusement, je fus acceptée par charité.

La maitresse, une vieille femme me donna gentiment une minuscule chambre munie d'un fauteuil. Je la remerciai.

Un jour, la femme, prise d'une maladie mortelle, me fis demander à son chevet. "Tu as beaucoup progressé, chère Lise, et les enfants du village ont besoin de savoir...Je t'en pris, mon enfant, reprend cette école, et enseigne leurs ton savoir si cher ! " Et elle périt.

Alors, je lui fermai les yeux, fis une prière, et lui promis. Respectant ma promesse, je vécus de l'aumônerie des gens du village qui souhaitait me remercier du travail accomplis auprès de leurs enfants.

Mais un jour...Le roi arriva...Le village tout entier se mit sur leur 31...Mais je n'avais qu'une seule et uni.que robe, à peine mettable...J'avais grandis depuis et elle était devenue trop petite. Alors, je decidai d'aller me cacher dans la forêt le temps du passage du Roi.

Dans la forêt, je pleurai sur ma triste vie...sur une souche d'arbre, plus rien autour de moi ne comptait...Il n'y avait que ces malheurs qui tournaient dans ma tête, me bouleversant, me torturant plus encore...

Quand soudain, j'entendis un bruit de pas...Je me relevai en sursaut...C'était un jeune homme, qui aurait pu être magnifique s'il n'était pas vêtu tel un roturier. Il était blond, oui, blond vénicien, ce qui était peu courant. Ses yeux étaient d'un bleu majestueux, aucune impureté sur son visage...Alors, il s'aprocha de moi et me glissa timidement à l'oreille.

"On m'a dit que le roi passait dans la région, pourquoi, ne venez vous pas l'accueillir ? "

Phrase à laquelle, surprise, je répondis:

"Je...Je suis bien trop laide, et mal vêtue...Je ferais honte à Son Altesse..."

Je me remis à pleurer, je savais que j'avais l'air pitoyable...Mais peu importe...La vie me semblait trop dure en ce moment...Alors, l'étranger me répondit...

"Vous êtes sublime mais vous vous ignorez, laissez vous donc aller au bonheur, un jour, vous serez heureuse, je vous le promet"

Que savait-il du bonheur...il ne savait pas tout ce que j'avais enduré, mais, je fus émue par tant de gentillesse, et je croisai son regard...Un instant, un seul...Et tombai amoureuse...Surprise de ce sentiment, je me levai, et je fuis, je courus, courus encore...et arrivait à la falaise où tant de fois je m'étais réfugiée, lorsque j'étais triste.

"Cette fois ci c'est la bonne, me dis-je, je ne veux plus vivre, la vie est trop injuste..." Je me tins près du vide, prête à sauter. En dessous, les vagues martelaient la falaise, je savais que je mourrais d'un coup, sans douleur...Alors je sautai.

Soudain, un bras m'agrippa et me remis sur la terre ferme. Je me laissai tomber au sol, impuissante et regardai mon sauveur...C'était l'homme...

"Pourquoi ? demandai-je, Pourquoi avez vous fait cela ? Vous ne me connaissez pas....! "

Alors, l'étranger me pris dans ses bras et me dis, "Venez, je vous ramène où vous devriez être". Impuissante, je m'évanouis, et me laissai porter par ces bras puissants qui me soutenaient.

Lorsque je me réveillai, j'étais dans un lit confortable, je me relevai, j'étais seule. J'examinai la pièce. Elle était grande, très grande. Les murs peints en blancs étaient recouverts de dorure, le lit, lui aussi était gigantesque, moelleux et recouvert de coussins.

Alors, l'étranger, j'eus grand peine à le reconnaître, vêtu tel un prince, entra dans la salle et me parla.

"Ma soeur...Ma chère soeur...Je t'ai cherchée si longtemps! "

Il me raconta alors son histoire:

"Lorsque je n'étais qu'un enfant, j'ai vu ma mère mourir, très jeune....Elle avait à peine vingt ans, commen est elle morte ? me demandras tu... eh bien...C'est en te mettant au monde qu'elle est morte. L'accouchement prématurée la fatigua trop...elle périt. et toi, pendant deux mois tu grandis au château. Tu ressemblais, malgré ton jeune âge, à ta mère déjà.

Mon père...Notre père, en fut malade de chagrin de te voir chaques jours...Alors, il prit une décision qu'il regretta très vite...Celle de te confier à un orphelinat, très loin d'ici. Nous n'eûmes plus de nouvelles de toi jusqu'à ce jour où nous décidâmes de faire de grandes recherches. Nous allâmes dans maintes villes, prétextant une visite de notre peuple, pour nous in er sur les orphelinats, et les jeunes filles de seize ans qui pourrais correspondre....Quand je te vis la 1ere fois, dans ce bois, j'ignorai tout de toi, je m'étais déguisé en roturier pour une meilleure approche de la foule...Après notre rencontre je revins au village, bouleversé, et interrogeai les villageois.

C'est là que je compris...Je courus te rejoindre...La suite, tu la connais...Tu m'as tellement manqué"

Bouleversée, je ne repondis pas. Des pensées se bousculaient dans ma tête, et je ne savais que croire...

"Tu ne me crois pas...fit le prince, pas vrai ? Mais enfin, regarde tes cheveux, connais tu beaucoup de jeunes filles dont les dates de naissance correspondent à la naissance de la princesse qui ont des cheveux aussi blonds, aussi soyeux, aussi lisse et brillant que les tiens ? et tes yeux, tes yeux bleus tel un océan qui contiennent la bonté de ta mère...Regarde, ma soeur, regarde ce portrait...C'est un peintre de grand talent qui l'a peint, sache le...-Troublée je regardai, la ressemblance était frappante- C'est ta mère, notre mère...Alors, ma jeune princesse, me crois tu à présent ?"

Le doute n'existait plus dans mon esprit...La nuit suivante, je fis la connaissance de mon père, tout trois nous pleurâmes beaucoup de ces retrouvailles forte en sentiments.

Les jours qui suivirent furent riches en festivité en l'honneur de cette princesse retrouvée. J'avais peine à y croire mais c'était pourtant vrai. Je n'oubliai pas l'école où j'enseignai et demandai à une jeune fille instruite de me remplacer, et lui offrit de l'argent pour débuter sa vie.

La jeune princesse devint un emblème de sagesse et de courage dans le pays entier, et celle-ci se maria à l'âge de dix-huit ans à un jeune médecin fortuné et ils vécurent en osmose. Elle eut un enfant à vingt ans, un jeune prince qui fut nommé Edouard, et lorsque son père mourut, à l'age concéquent de soixante-six ans, elle devint reine et améliora considérablement la vie du peuple. Son frère, quant à lui, se maria avec une belle jeune femme et vécut très heureux lui aussi. Lise mourut à l'âge de soixante-dix ans, le peuple entier fit en même temps une minute de silence pour pleurer leur reine perdue.

  #Ainsi termine cette histoire#