En cette nuit froide, la Lune bleue brille sur mes blessures.
Le temps s’arrête quand les nuages s’assombrissent.
J’in*** toutes sortes de mensonges et d’excuses pour les larmes coulant sur mon visage ...
Puisque je vis dans l’obscurité.

Le froissement régulier d'une page qui se tourne faisait écho au silence des murs de la cabane. Dehors, le ciel ployait sous de lourds nuages gris de brume. Confortablement installée dans son fauteuil et enroulée dans une grande couverture, une jeune femme s'étirai de tout son long, fit craquer sa nuque, remuant les épaules. Elle revint se pelotonner confortablement au fond de son siège en reprenant sa lecture, profitant de la douce chaleur d'un feu de cheminée. Le crépitement des flammes et le chant matinal des corbeaux dans les chênes de la clairière embrumée émettait un agréable fond sonore.

Sa torpeur fut brutalement interrompu par un poids sur ses genoux sans que son sentiment de bien-être la quitte. Elle grattouilla les oreilles du félidé qui ne voulais plus la laisser lire, un autre sauta sur les coudes en velours café au lait du fauteuil, réclament son lot d'attention. La jeune femme posa les yeux sur le dernier, bien installé lui aussi sur les pierres chauffée de l'âtre et la fixant d'un regard d'or assassin ...

Après toutes les douleurs que j’ai endurées, mon coeur craint cette nouvelle journée.
Ce magnifique monde est rempli de mensonges.
Être baigné dans ce bleu est tout ce qu’il me reste.
Je tends les bras vers cette brume lumineuse, et lève les yeux vers la Lune.