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Si vous n'avez pas peur des sous-titres anglais, vous pouvez voir le film ici !
Kaguya n'a pas de nom réel avant de devenir noble et d'atteindre la puberté, comme le veulent les usages de l'époque.
C'est Inbe no Akita qui la nomme "Nayotake no Kaguya-Hime" (littéralement, la Princesse Lumineuse des bambous"). Avant, dans le film, ses parents la surnomment simplement "Princesse" (écrit en katakana, ce qui accroit le côté "simple surnom" du mot).
Ses parents l'appellent princesse et ce sont les enfants de la montagne qui la surnomment "takenoko" (pousse de bambou). Mais ce qui m'a marqué dans le film, c'est que la Princesse a l'air d'être plus heureuse en tant que simple 'Takenoko" qu'en tant que "Hime", comme son père s'entête a l'appeler. C'est ce titre qui fait son malheur, au contraire de son surnom à la connotation plus rustique. Je cite la critique qu'a fait Télérama du film : "Kaguya n'est heureuse qu'au milieu des fleurs des champs et des animaux de la montagne". (vous pouvez lire la critique ici)
bande annonce américaine (attention, contient énormément de SPOILERS !!)
Et donc j'ai regardé le film doublé en anglais par curiosité et les voix sont bien, c'est juste dommage que les doubleurs ne mettent pas d'émotion dans leurs paroles. On n'y croit pas, du coup ; et ça rend le tragique du film un peu ridicule... dommage.
Quant au doublage VF, j'attends la sortie du DVD (qui devait sortir le 29 octobre mais que Disney a reporté à mars, grr...) avec impatience pour le tester ! (même si rien ne vaut la VO, of course, riens que pour les chansons et la bonne prononciation des noms, l'esprit très japonais du conte...)
いちばん嬉しい時は 山の子どもたちが私に『ターケノコ!』を呼びます。
タケノコ
takenoko
生きる喜び
ikiru yorokobi
living joy
Les fleurs éclosent quand elle rit et, en quelques minutes, le printemps est là. Petite boule de joie vivante, concentré de bohneur pur, la nouvelle née irradie de vie et donne à son entourage l'envie irrésistble de rire et de chanter.
Elle vit un quotidien paisibe sans se poser de questions, comme seuls les enfants savent le faire. De jour en jour elle grandit aussi vite qu'une pousse de bambou ; c'est d'ailleurs comme ça que la surnomment les enfants du voisinage : "takenoko". Cueillette de champignons, chapardage de melons et escalade dans les arbres : telle est la vie simple qui est la sienne.
別離
wakare
séparation
C'est si soudain, si inattendu qu'elle n'a même pas eu le temps de dire au revoir à ses amis qu'elle pensait revoir le soir même autour d'un pot-au-feu.
Et voilà, ils sont partis. Tous les trois : papa, maman et takenoko. Sans prendre le temps de finir les restes, d'emporter la cueillette du jour. Disparus, envolés. Mais où va - t - on ?
Takenoko est épuisée par cette journée passée à courir dans la montagne avec la bande de copains de Sutemaru, aussi se laisse-t-elle vite bercer par le rythme régulier de la chaise de poste.
Quand elle se réveille, elle ne sait pas où elle se trouve. 'Veuillez me suivre, s'il vous plaît." fait une petite femme qu'elle ne connait pas. Finalement, on présente pousse de bambou à ses parents. Papa ? Maman ? Ces deux personnes richment ornées et dissimulées sous des couches de maquillage sont bien petit papa et petite maman ? Elle exlpose de rire devant cette mascarade. "On habitera ici désormais." dit Papa. Où sommes-nous ? "Dans une riche demeure que j'ai fait construire, à la capitale."
Nous n'habiterons plus à la montagne. Tu ne reverras plus tes amis et ne te baladeras plus pieds nus dans la bambouseraie. A partir de maintenant, que tu le veuilles ou non, tu devras te comporter comme une véritable princesse. Riches étoffes, préceptrices bornées par les usages de la cour et bonnes manières remplaceront la vie que tu as connue jusqu'à présent.
絶望
désespoir
NON ! HORREUR !
Pourquoi tous ces hommes veulent-ils me voir ? Quel est ce désir morbide, surnaturel que ma simple présence fait naître en eux ?
JE HAIS CETTE SITUATION ! JE NE SUIS QU'UN OBJET.
Je ne supporterai plus une seule seconde de cette vie, je refuse d'en entendre plus ! On m'enferme chez moi sous prétexte de protocole, je ne vois plus la lumière du jour, je n'ai plus le droit de rire aux éclats en courant dans les champs ! Si c'est cela être une princesse...
Sans réfléchir, je me lève, brise les présents que l'on m'a donnés en guise de distraction, m'élance, pars loin d'ici droit devant moi. Le plus vite possible. Ailleurs. Les portes ne sont plus des obstacles je franchis tout tête la première sans m'arrêter. Le monde autour de moi n'est qu'un paysage flou tant je vais vite. Mon esprit est vide, seule une puissante colère m'habite et me donne des ailes. Je ne me concentre que sur ma course folle. Ne pas tomber. Partir. Loin. Ailleurs.
Elle trébuche. Tout est blanc, il neige. Ses pas l'ont inconsciemment menée jusqu'à la montagne de son enfance. Malgré l'épais manteau blanc, elle reconnaît les chemins qu'elle empruntait avec ses amis il y a à peine quelques mois. Mais tous les vestiges de son ancienne vie ont disparu. Plus de maisons habitées plus personne plus de vie
Tout est enseveli sous une épaisse couche de neige qui transfor.me la montagne en paysage lunaire.
Quelque part au fond de toi, tu sais que cette existence ne peut plus durer. En t'évanouissant, tu crois reconnaitre cet environnement blanc, pur, froid.
Puis tout devient noir.
Tout ceci n'était-il qu'un songe ? Tu te réveilles à l'endroit que tu avais quitté, dans la riche demeure que tu ne considère toujours pas comme tienne. Les vêtements que tu croyais avoir déchirés en courant sont impeccables, seule une colère lointaine réside en toi. Comment as-tu pu voir tout cela de manière si claire, si précise ? Tu aurais pourtant juré que tu étais dans la montagne de ton enfance quelques instants plus tôt.
Mais il n'y avait plus personne, tous tes amis avaient disparu. Mes fleurs, les animaux, l'herbe verte avaient laissé place à la neige. Le maigre espoir qui vivaient en toi se sont éteints. Plus personne ne t'attend. Tu te résignes à accepter d'être ce qu'on veut faire de toi.
真心
magokoro
dévouement
" Cet oiseau, c'est moi " , penses-tu en regardant la cage que t'a offerte un homme que tu ne connais pas.
Tous les jours, ton père arrive, radieux, les bras chargés de cadeaux de la part de gens que tu n'as jamais vus, attirés par la rumeur de ta "beauté extraordinaire".
Ces derniers temps, tu t'es contentée d'accepter les traditions que tu refusais jusqu'alors : t'épiler les sourcils, te teindre les dents en noir comme l'exige la mode de la cour. Ce que tu jugeais ridicule et dénué de sens, tu l'acceptes sans broncher. Tout ce en quoi tu croyais dur comme fer, tu tentes de l'oublier.
Tu as perdu ta joie de vivre depuis l'incident de l'hiver. Tu te fiches de tout et tente d'effacer ta vraie personnalité. Ne doit rester que l'obéissante princesse qui ravit ton père adoptif.
Des jours passent, tu ne les comptes plus. Néanmoins tu te lèves, sors sur la terrasse et ouvre la cage pour laisser s'envoler l'oiseau.
春のワルツ
spring waltz
Enfin ! Enfin ce jour arrive, le jour où tu peux sortir de chez toi. La foule qui agglutinée chaque jour devant ta demeure s'est évaporée grâce à la rumeur de demande en mariage que t'on fait 5 nobles.
Peu t'importe ces cinq hommes, TU PEUX ENFIN SORTIR ! Respirer l'air frais de la montagne, sauter à pieds joints sous un cerisier en fleur, rire aux éclats en tournant sur toi même ! Personne n'est là pour te juger ou te dire que ce n'est pas convenable à une personne de ton rang. Tu danses, savoures la beauté du printemps qui revient, les couleurs pleines de vie qui t'entoure !
Puis tu le renverses.
Tu viens de percuter un petit garçon qui tient à peine sur ses jambes. Enivrée par la liberté que tu viens à peine de retrouver, tu ne l'avais pas vu. Evidemment, tu te précipites pour le relever. Il te rappelle les enfants avec qui tu jouais dans ton enfance. C'est un geste naturel, presque maternel qui te pousse à le relever, un réfle.xe Tu n'avais même pas réfléchi à ce que tu faisais lorsque sa mère arrive.
Elle t'arrache son bébé des bras et se jette au sol. "Veuillez nous excuser ! Veuillez nous excuser !" supplie-t-elle en se prosternant le front à terre. Tu sens la note de mépris caché derrière son attitude de soumission.
Puis la réalité te revient comme une claque.
Les vêtements que tu portes ? Des vêtements de riche.
Cette jeune mère et ses deux garçonnets pense t'avoir dérangée et craint d'être réprimandée seulement par ce que son jeune enfant, presque trop jeune pour marcher, se trouvait sur ton chemin.
Tout s'effondre. La joie qui t'habitait s'efface brusquement. Tu n'appartiens plus à ce monde. Tu n'es plus pousse de bambou, tu est la Princesse Kaguya. Froidement, tu indiques à ta mère et à la servante qui t'accompagne que tu pars. Takenoko est morte. C'est pour le mieux.
蜩の夜
higurashi no yoru
cicada's evening
MORT ! MORT !
Tout n'est que mort autour de moi !
Je passe ma vie à refuser les demandes en mariage, à ruiner les gens et à désobéir à papa !
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase déjà trop plein, dont les bords viennent de s'effriter tant la constatation d'une telle vie de malheur te révolte.
Tu étais sensée vivre comme les oiseaux et les bêtes sauvages, mais coincée entre deux murs infranchissables, tu causes la mort autour de toi.
Maman ne cesse de me répéter que ce n'est pas de ma faute, mais je suis fausse fausse fausse. Je ne suis qu'une coquille vide, personne ne mérite de mourir pour moi
jen'aijamaispenséqueçairaitjusquelà
la mort
je ne suis qu'un faux
je ne mérite pas cette vie
運命
unmei
fate
Elle a maintenant dix-sept ans.
La Princesse Kaguya a refusé toutes les demandes en mariage qu'on lui a fait. L'argent qu'on lui a fait miroiter, le rang social qu'on a voulu lui accorder, elle n'en veut pas. L'Empereur du Japon lui-même est tombé amoureux d'elle. Mais elle ne veut pas être une des concubines du plus puissant homme du pays. Tous ces hommes ne pensent qu'à l'argent et à la popularité. Ils n'avaient même pas aperçu Kaguya avant de demander sa main.
La père de Kaguya, autrefois modeste paysan, n'a jamais compris les sentiments de sa fille. Malgré son amour pour elle, il se borne à croire qu'il fait bien les choses en arrageant une rencontre avec l'Empereur.
Kaguya est seule. Seule Maman la comprend, douce Maman qui est restée elle-même malgré l'argent. Maman qui tisse dans la simple cabane de jardin au lieu de se maquiller et de porter de beaux vêtements comme Papa. Mais Maman n'est qu'une femme, elle doit obéissance à son mari et n'arrive pas à lui faire entendre raison. Alors Kaguya s'isole.
Je me rappelle maintenant pourquoi, quand j'étais toute petite et que je parlais à peine, une chanson étrange me venait aux lèvres.
" Tourne, retourne, retourne en ce temps lointain
Rappelle-toi de ce coeur qui a changé
Rappelle-toi de ce coeur qui a changé.
Oiseaux, insectes, bêtes sauvages
Herbe, arbres et fleurs
Dévoilent l'empathie des hommes.
Si j'apprends que tu m'attends, Je reviendrai aussitôt. "
Extrêmement mélancolique, cette mystérieuse comptine, bien différente de celle que chantent joyeusement les enfants en jouant, je n'en comprends le sens que maintenant.
Car je sais, la mémoire m'es revenue : dans une autre vie j'étais la Princesse de la Lune et mon peuple revient pour me chercher.
Ma naissance sur terre en tant que Takenoko était un châtiment : sur la Lune, quiconque ose rêver d'aller sur Terre s'y fait envoyer et y connaissent tristesse et douleur.
"Oiseaux, insectes, bêtes sauvages, herbe, arbres et fleurs dévoilent l'empathie des hommes "
Car sur la Lune, les sentiments n'existent pas. Ce peuple ne connaît ni joie ni tristesse, et n'ont aucune compassion pour les humains. Ils ne peuvent comprendre ce que ressent Kaguya ; ils vivent dans un monde blanc, pur, froid, dénué de toute émotion.
C'est un monde inhumain.
Mais tu dois repartir, et bientôt, tu ne ressentiras plus rien, tu oublieras la vie que tu as passé sur cette planète, à rire e à pleurer, à courir et à chanter, à crier de douleur et à pleurer de bonheur.
Personne ne peut lutter contre le pouvoir des gens de la Lune, tu n'échapperas pas à ton destin, tu le sais. Mais avant de repartir, il y a une dernière chose que tu dois faire : retourner sur le lieu de ton enfance...
... et tenter de vivre les instants de bonheur qui m'ont été enlevés.
すてまる兄ちゃん
Sutemaru Nii-chan
"Grand frère" Sutemaru
いのちの記憶
Souvenir de la Vie
母様
kakasama
Petite Maman
父様
totosama
Petit Papa
tenues à faire
小さいタケノコのゆかた
かぐや姫のふつう着物
かぐや姫の正装
月の服装
environnements à créer
桜の木
竹の森 ✔
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大きなタケノコの髪型 ✔
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式典の髪型
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貝
うりぼう ✔
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王冠 ✔
QSJ, loft et doll en cours...
Attention, tous les textes (japonais et traductions inclus) sont de moi. Je vous prierai donc pas de copier-coller ni de plagier mon Qui suis-je, mon loft ou ma doll.
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