H

      A

       Ï

      L

      E

      E

        S

    « Dompteuse de fauves      aussi sauvages et ardents   qu'elle-même. »

 Veuve et mère de trois enfants.

Savoir survivre, c'est tout d'abord ne faire confiance à personne d'autre qu'à soi-même.

AIYANAH.

« Dresseuse d'oiseaux. »

Aînée de la famille.

La liberté est dans le ciel.

Aiyanah, c'était un sacré numéro, celle-là ! Un peu de ce genre de filles qui traînent une liste d'amants longue comme le cou d'une girafe, et encore une très grande girafe. Mais oui, elle était mignonne, la petite. Enfin, petite, petite.. Elle râlerait qu'on la traîte ainsi. Parce que la demoiselle a déjà vingt-deux ans ! Ah, la jeunesse.. les temps où pour séduire on n'a qu'à se mettre un peu de rouge sur les lèvres, et quelques gouttes de parfum dans le cou, là où le charmé embrassera sa dulcinée.. En dehors de sa passion pour les plaisirs charnels, la belle brune possède un don fantastique, en entretenant une relation incroyable avec les oiseaux, que ce soit avec le terrible aigle, ou avec la délicate petite mésange. Ils sont ses confidents, ses complices, ils s'entendent tous et lui obéissent au doigt et à l'oeil. Vous n'en croirez pas vos yeux lorsque vous verrez ce joli vol de colombes danser autour d'elle, en se mêlant aux corbeaux.

AMARA.

« Jongleuse d'exception ainsi que voyante. »

Cadette de la famille.

Le doute est le commencement de la sagesse.

Quand Amara vint au monde, c'était un bébé trop léger, et chétif. Un bébé qui ne crie pas et ne pleure pas ? Mais oui, mesdames, c'est possible ! Elle en est la preuve. En grandissant, jamais elle ne fit le moindre caprice, jamais ne fut insolente, jamais ne s'énerva à voix haute. Et même s'ils pouvaient tous manger à leur faim, la petite blonde resta toute mince, prête à s'envoler au moindre coup de vent. Elle était sage, silencieuse et si docile, aidant au ménage, obéissant parfaitement. Mais elle n'intéressa pas, plus tard, les hommes. Elle n'était pas des plus jolies, et sa seule beauté était sa longue, longue chevelure blonde qui dansait dans son dos. Cependant, elle avait le plus merveilleux des sourires. Un sourire plein de douceur qui illuminait son visage, y mettait un peu de vie et d'animation. Et hormis cela, les seules fois où elle semblait s'enflammer, c'était sur scène. Les balles, les torches enflammées tournaient entre ses mains délicates, volant toujours plus haut, toujours plus nombreuses, ne faillant jamais. Elle possédait également un autre don, celui de lire dans les esprits. Lorsque ça lui prenait, elle s'emparait de vos mains et mettait à découverts tous vos secrets, vos chagrins et vos joies.

SCYLD-DERVISH.

« Réplique de son défunt père en tant que magicien. »

Benjamin de la famille.

Si tu m'obéis pas, j'te fais sauter la cervelle ! 

AMADELYS.

« Dresseuse de serpents et magicienne. »

La tante, soeur du défunt.

Approche, approche, tu as peur que je te morde ?