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Chaque soir, les lutins se rassemblent dans leur chalet au coin du feu. Ils se racontent des histoires avant de s'endormir paisiblement...
Puisque cette année vous êtes invités par les lutins, ils vous laissent l'honneur de raconter les plus belles histoires de Noël que vous connaissez.
Mais attention, ils ne veulent pas entendre la même histoire plusieurs fois, et ils en connaissent beaucoup, alors laissez parler votre imagination !
Règles :
- Jusqu'au 15 décembre, écrivez un conte de Noël sous la forme qui vous plaît (poème, nouvelle, ...) et partagez-la avec les lutins !
- Une seule histoire autorisée par participant.
- Le texte ne doit pas dépasser les 5 000 signes (pensez aux yeux des lutins qui se fatiguent vite).
- La qualité de l'écriture est importante, mais l'originalité de l'histoire l'est tout autant !
Récompenses :
- Les participants recevront chacun 25$$$.
- Selon le nombre de participants, 3 ou 5 histoires seront publiées par le Mag.
Faites voyager les lutins avec de délicieuses histories de Noël :noel_traineau:
On ne sait plus ou donner de la tête avec ces concours je suis super heureuse ! :noel_sapin:
J'inaugure ce topic avec un texte très personnel..
Voici mon écrit,
A mon cher et tendre Agrid, mon plus beau cadeau de Noël..
Tu es arrivé une nuit d'été
Amené par un véritable chevalier
Après avoir été abandonné au commissariat
Mon papa lui à craqué sur toi
Tu as patienté sagement toute la nuit
Qu'il finisse le boulot et te garde pour la vie
Une merveilleuse petite boule de poils
S’apprêtait à faire une arrivée triomphale
Longtemps rêvé par chacun des enfants de ce foyer
Par ta présence tu as apporté la joie qu'il manquait
Agrid, c'est comme cela que nous t'avons baptisé
Parce que les labradors ont tendance à bien manger
Toujours présent pour nous faire rigoler
Tu nous as même emmené à l'école tel un fidèle destrier
En hivers tu te confondais dans la neige
Attendant avec nous ton cadeau chaque Noël
Tu n'étais que qualité farceur, joueur et tendresse
Que nous aurions aimé que jamais cela ne cesse
Ta présence inondait notre maison d'amour
Aujourd’hui dans nos cœurs pour toujours
Oui tu es arrivé une belle nuit d'été
Le plus beau cadeau que le ciel nous ai donné
Agrid (2005-2015)
Dernière modification par gogolove (02-12-2019 19:05:58)
Oh ! Ma Gogolove, c'est tellement touchant ce petit poème !
Merci !
Et je veux bien participer aussi, c'est possible ?
Dernière modification par bonjoura (02-12-2019 19:20:04)
Déjà une participation, je n'avais pas vu !
Bien sûr que tu peux participer Bonjoura :D
C'était l'histoire d'une jeune fille écervelée,
Qui sans confiance errait toutes les journées.
Un jour elle rencontra un beau prince qui lui tendit la main
Elle en devint folle et il le lui rendit bien.
Des mois heureux passèrent, ils étaient tous deux complémentaires.
Il n'y avait rien à redire de ce merveilleux amour,
Si ce n'est qu'un des deux en devint las un jour.
La fillette vivait désormais une vie sans histoire,
Trop collante, dégoulinante et baveuse du matin jusqu'au soir.
Ennuyée de la passion physique qu'en son prince s'était animée,
Elle l'envoya paître avec les vaches dans le pré.
Depuis ce jour la solitude la gagna,
Ses actes si terribles elle regretta.
Seule, seule et bourrées de tracas,
Son enfer personnel débuta.
Aveuglée par le bonheur, elle perdit,
Et amant et ami,
Jusqu'au prochain prince qui se présentera,
Avec qui cette fois, pour toujours elle restera.
Aux anciens regrets et au nouveau prince.
Chaque année la veille de Noël mon grand-père nous réunissait autour de la cheminée pour nous a raconté ce qu'aujourd'hui encore il considérait comme sont miracle de Noël.
L'histoire commence toujours pareille par une nuit d'hiver en décembre, vêtue de haillon, une femme traverse la rue a la recherche d'une poubelle pour se nourrir, comme chaque soir quand elle faillit se faire renverser.
Mais alors qu'habituellement, personne ne s'arrêtait jamais cette nuit la, la voiture, s'arrêta et de celle-ci en descendit celui qu'elle considéreras plus tard comme un bienfaiteur. Lui tendant une main bien vaillante celui-ci la conduisit dans l'endroit le plus merveilleux du monde à ces yeux.
Un immense château étincelant de mille feux, la jeune fille avaient l'impression de rêver, et si dans un premier temps elle profitas de ce faste elle du admettre que ce n'était pas cela être heureuse.
Dans son ancien quartier, il y avait un jeune homme pour qui elle avait toujours eu le béguin et quitte à être heureuse, c'était à ces côtés qu'elle voulait être. Et c'est par une autre nuit glacial de Noël qu'elle quitta le château et ces richesses sans un regard en arrière.
Car après tout à quoi pouvais lui servir une vie de richesse si la personne qui comptait le plus pour elle n'étais pas là pour partager ces moments ensemble ?
Depuis cinquante ans on passé et pas une fois ma grand-mère n'a regretter sont choix, les rires et les moments de bonheur rythme chaque nouvelle journée. Même si tout n'est pas toujours parfait. Mais avec mon grand-père, ils forment le plus heureux des couples.
. Il était une fois, dans un pays fort lointain, vivaient dans les montagnes un berger et sa mère dans une modeste masure de pierres. Le berger s'occupait des moutons et des rennes toute la journée et lorsqu'il rentrait le soir pour le souper, satisfait de ce grand bol d'air frais quotidien, sa mère lui servait un repas chaud en lui narrant des histoires. Un jour, elle lui conta la désolante comptine de la Lune et du Soleil :
« Au début des temps, lorsque le Soleil épousa la Lune, il lui promit, plein d'amour, qu'il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la rendre heureuse. Mais la Lune ne désirait qu'une seule chose, et le Soleil n'arrivait pas à lui offrir : un enfant. Un être à chérir, à aimer, à regarder grandir et qui la rendrait fière. Ils essayèrent des siècles durant, sans jamais parvenir à dissiper cette ombre qui enserrait leurs cœurs. »
Touché par cette fable pleine de poésie, le berger alla se coucher, la tête pleine de rêveries. Seulement, quelle nuit agitée le pauvre vieux passa ! Il était loin d'imaginer qu'en se levant pour aller boire, il trouverait sa bien-aimée mère raide morte, emportée par une fièvre fulgurante.
Quelques jours plus tard, le berger ne pouvait plus penser à autre chose qu'à la dernière histoire de sa mère. Rien ne le rendait plus triste, alors qu'il avait connu le bonheur, de savoir que la Lune ne pourrait jamais être heureuse. Ayant certains dons de menuiser, il se mit ainsi en tête de lui en fabriquer un.
Il s'enferma alors pendant quarante jours et quarante nuits, temps durant lequel il s'efforça à confectionner la plus belle poupée qu'on eût jamais vue : son corps ressemblait aux majestueux sapins que l'on rencontrait dans la montagne, et sa tête avait la forme de la plus parfaite des étoiles. Les finitions étaient superbes : finement sculpté dans le bois, le visage qu'il avait intégré au centre de l'étoile semblait réel. Le résultat était époustouflant.
Fier de son travail, il le déposa devant sa fenêtre un soir de pleine lune en récitant les paroles suivantes :
« Ô, Déesse Lunaire !
Accepte ce modeste présent
Que tu considéreras comme ton enfant
Et prends grand soin de ma mère. »
Il éteignit les bougies et s'endormit. Le lendemain matin, la poupée avait disparu.
L'histoire était donc vraie ! La Lune était venue chercher son cadeau. Elle en était tellement fière qu'elle lui insuffla un peu de sa magie et la mit dans le ciel, près d'elle. C'est ainsi que naquit l'Étoile du Berger.
Une année passa durant laquelle le berger confectionna plus de jouets : il s'était tellement amusé à créer le premier qu'il ne s'arrêta pas là. Chaque semaine, il descendait dans le village pour offrir ses créations aux enfants et chaque semaine il remontait dans sa montagne avec une liste de plus en plus longue, gravée des prénoms de nouveaux bambins qui rêvaient, eux aussi, d'une poupée du berger. Répandre la joie sur ces visages innocents était ce qui le maintenait en vie, ce qui l'emplissait d'un profond bonheur. Mais le berger commençait à manquer de temps : il y avait tellement d'enfant à satisfaire, et il était seul. C'est alors que la Lune, redevable car il lui avait offert ce que son cœur désirait le plus, souffla sur un lui une brise magique. Sa masure se transforma en un grand atelier de fabriquant de jouets, muni de tout l'équipement dont il pouvait rêver. Ses moutons se changèrent eux aussi en petites créatures adorables aux oreilles pointues pour l'aider dans sa tâche. À ses rennes fut accordé le don de voler dans les airs et un magnifique traîneau en bois massif l'attendait devant sa porte d'entrée. Le berger était fou de joie.
Depuis ce jour, bien des années se sont écoulées et le berger continue de rendre des milliers d'enfants heureux à travers le monde. On rend hommage, à lui et à son tout premier jouet, en décorant nos salons d'un sapin étoilé. Aujourd'hui, on le surnomme le Père Noël...
...Mais cela, vous l'aviez deviné.
Dernière modification par laady-choc (09-12-2019 21:03:57)
il était une fois dans la forêt de bois tordu , un petit hérisson du nom de pointu, il s’était égaré dans la sombre forêt et pleurait car il ne retrouvait plus son chemin.
C’était la veille de noel, il faisait froid et la tempête menaçait, pauvre petit pointu si désespéré!
Soudain, il entendit du bruit derriere lui, il se retourna et aperçu une vielle femme qui cheminait sur le petit sentier.
"Bonjour petit hérisson, que fais tu la tout seul par ce froid?"
"je me suis perdu, j'ai froid, j'ai faim," et il se mit a pleurer.
" Comment t’appelles tu?"
" Je me nomme pointu, sniff"
" moi je suis mémé croche, viens avec moi chez moi, je te donnerais un bon goûter, tu te réchaufferas au coin du feu, puis je demanderais à Barbapou le hibou d'aller chercher ta maman."
"Oh oui, merci mémé croche" répondit pointu en reniflant.
Ils arrivèrent bien vite chez mémé croche. C’était une jolie petite maison tout en bois au milieu d'une clairière. Un grand épicéa trônait fièrement à côté et ses grandes branches touffues croulaient sous le poids des pives et du lichen. sur la plus basse branche, Barbapou le hibou attendait le retour de son amie, et au pied de la porte tout grelottant zouzou l’écureuil grignotait quelques noisettes.
" Eh bien mes petits amis vous m'attendiez à ce que je vois"
"Oui" répondirent de concert Barbapou et Zouzou,"
On a froid et faim qu'as-tu rapporté de bon à manger?" s'enquit zouzou. " et qui est ce petit hérisson ?"
Tout en ouvrant la porte et faisant entrer ses amis, mémé croche leur raconta comment elle avait rencontré pointu.
ils s’installèrent tous autour de la grande table en bois et mémé croche leur servit des cookies à peine sorti du four et du chocolat chaud.
Barbapou très sérieux comme à son habitude,grommela" ah jeunesse ardente et généreuse, mais imprudente, je vais tout de suite m’enquérir de sa maman qui doit être en souci."
"oh je ne pense pas" répondit pointu la bouche pleine de cookies," elle doit être encore dans notre usine de bonbons, elle a beaucoup de travail avant les fetes de noel, elle aide le père Noel pour la confection des sucreries pour les enfants"
"woaw" s’écria zouzou les yeux brillant de gourmandise," t'as une usine de bonbons?"
" oui, enfin mes parents, et quand je serais plus grands moi aussi comme mes frères et sœurs je les aiderai, dans la fabrique ca sent tellement bon , y a plein de cuves avec des liquides doux et fuités de toutes les couleurs miam" répondit pointu tout en se léchant son petit museau.
Sur ces belles paroles Barbapou qui s’était restauré partit à tire d'ailes chercher la maman de pointu. Il ne fut pas long à revenir, avec derriere lui la maman de pointu qui tirait une petite charrette recouverte d'un gros tissus rouge.
Mémé croche l'accueillit sur le pas de la porte, et pointu se faufila entre ses jambes pour sauter dans les bras de sa maman.
"Merci d'avoir pris soin de mon petit chenapan de fils, il faut toujours qu'il trouve des bêtises à faire.
Pour vous remercier, je vous ai apporté quelques friandises," joignant le geste à la parole, elle souleva le tissus rouge: une myriade de bonbons de toutes les couleurs, des sucres d'orges, des caramels, des sucettes, s’étalaient devant leurs yeux ébahis. zouzou se précipita les yeux écarquillés " j'ai jamais rien vu d'aussi beau."
Maman hérisson leur expliqua que tout au long des saisons elle et sa famille ramassaient les fruits de la forêt pour fabriquer des bonbons pendant l'hiver, et qu'ils fabriquaient principalement toutes les friandises pour noel.
Zouzou avait déjà attrapé une sucette et un sucre d'orge, et maman hérisson riant de voir ce petit gourmand, les invita à venir visiter leur fabrique de bonbons quand ca leur ferait plaisir.
Et, en attendant de voir la belle fabrique de bonbons, c'est ainsi que mémé croche et ses amis découvrir le secret des friandises du père noel, mais ca c'est une autre histoire!
Il était une fois, mon histoire.
C'était il y a un peu plus de 15 ans quand j'ai eu commencé à avoir internet. A l'époque je traînais sur des tchats, et sur l'un d'eux j'y ai rencontré Vic une finlandaise d'à peu près on âge. Comme je suis très portée sur les pays scandinaves, je me suis vite intéressée à son pays, sa vie, etc. Puis petit à petit on échangeait de plus en plus. On parlait de tout et de rien. Une amitié s'était créée.
Quand vint la période de Noël je la sentais plus excitée que d'habitude. On aurait dit un enfant.
Un jour je lui demande si elle avait commencé ses achats de Noël. Elle me répond :"Rien du tout ! Pas besoin !"
Du coup étonnée je lui demande si elle faisait Noël toute seule, ou peut-être même qu'elle ne le fêtait pas, ce qui me semblait plutôt bizarre.. "Bien sur que si, je fête Noël, c'est même ma période préférée de l'année ! C'est juste que je n'achète pas de cadeaux. Et toi aussi tu devrais faire pareil ! Le Père Noël s'en chargera !"
Oui enfin si c'est pas moi qui m'en charge, ça risque d'être bien vide au pied du sapin..
Puis en insistant de plus bel :"Oui mais il ne passera pas pour toi... tu n'y crois pas."
"- Mais de quoi tu me parles ? Attends, je n'ai plus 5 ans !
- Moi non plus je n'ai plus 5 ans, mais j'y crois ! C'est d'ailleurs pourquoi il passe me voir tous les ans. Il habite dans la ville près de chez moi, je le connais bien. Il est très gentil"
Je ne disais plus rien, je trouvais son discours ridic.ule
"Puisque tu ne me crois pas, je vais lui dire de passer te voir ce soir, et tu verras par toi même."
Je me souviens ensuite avoir été tellement blasée de cette conversation que je me suis déco.nnectée d'internet juste après. J'adorais Vic. C'était une fille passionnante, adorable mais là, j'avais quelques doutes quant à sa maturité. Mais étrangement, voyant les heures passer, je ne cessais de me remémorer ce qu'elle m'avait dit.
Ce soir là, il était à peu près 20h et je préparais mon repas dans la cuisine.
Quand tout à coup un bruit dans le salon ! Un bruit lourd, comme si quelque chose était tombé. Et ce parfum ! Un parfum de gâteau avait envahi ma cuisine ! Pourtant je doute fort que ma salade sente ainsi..
Je me dirige dans le salon et je découvre assis par terre un gros monsieur vêtu de rouge.
"Qu'est ce que vous faites chez moi !!" je hurle. "Sortez tout de suite où j'appelle la police !"
A ces mots, le vieil homme se lève, il est très grand. Sa grosse barbe blanche lui cache la moitié du visage mais on devine avec ses pommettes saillantes, qu'il me fait un grand sourire. Puis lâche "Et bien Vegvisir, tu ne me reconnais pas ! Je viens de la part de Vic"
Pétrifiée j'essaye de m'enfuir mais je n'y arrive pas. J'ai peur, je ne comprends pas ce qu'il se passe. Ma tête tourne, mes jambes tremblent.. Oh non, je vais perdre connaissance !
Je me réveille allongée dans mon salon. Le vieux monsieur a disparu. A mes pieds, un mot écrit à la main. Je lis à haute voix "Crois en la magie de Noël !" et le message se décompose en paillettes dorées.
3 jours plus tard, c'est le réveillon de Noël et j'ai pris le risque de rien mettre au pied du sapin, juste pour voir.
Croyez le ou non mais le lendemain matin mon salon était rempli de paquets, avec encore cette odeur de gâteau.
Je m'appelle Vegvisir et je crois en la magie de Noël.
Mes très chers amis, connaissez-vous les catiminis-mignon-ronron ?
Il s’agit de toutes petites créatures féeriques adorant se blottir dans les coins chauds de nos maisons aux prémices de l’hiver. Dotés d’une fourrure soyeuse dans laquelle chacun rêverait de plonger les doigts, ils nous rendent de petits services qui nous facilitent la vie sans même qu’on le réalise. Ce sont pendant quelques mois nos anges gardiens garant de l’exaltation qui nous saisit en cette période…
Bien qu’ils soient les complices des esprits de Noël ne vous méprenez pas, la collation laissée à l’homme rouge, c’est eux qui en profiteront. Ils adorent le lait chaud, la crème et les douces pâtisseries aux éclats d’amandes et aux notes de cannelle. De vrais petits gourmands mais on leur pardonne si facilement quand on sait qu’ils participent à rendre chaleureux les lieux où ils se sentent bien en faisant rayonner leur contentement jusqu’aux occupants.
Lorsque l’on assoupie à la chaleur du feu, ils nous murmurent à l’oreille des comptines aux notes mélodieuses nous accompagnant au pays des songes. Quoi ? Vous pensez que je fabule mais je vous assure qu’il n’en est rien. Comme tout enfant au cœur encore innocent, j’ai eu la chance de les apercevoir il y a bien longtemps. Le sentiment de quiétude que j’ai ressenti lorsque mes yeux se sont posés sur ces petites boules de poils aux oreilles pointus, à la queue alerte et à l’allure élégante jamais je ne l’oublierais.
Souple et habile, ils sautaient de part et d’autre des décorations accrochées pour l’occasion. Dans un ballet sophistiqué, ils se saisissaient de lucioles dorées émanant de la cheminée. Le tableau était étonnant mais plein d’émerveillement pour mes yeux d’enfant, tandis que les adultes environnant ne comprenaient pas ce qui retenait tant mon attention. Ils semblaient voler lorsqu’ils s’élevaient d’un bond irradiant d’un léger scintillement dès qu’ils se saisissaient de leur cible.
A mon plus grand étonnement, lorsque je tendis une main en leur direction, ils s’approchèrent sans la moindre hésitation. La délicatesse de leur fourrure, si tiède sous mes doigts, me remplit soudain d’une implacable euphorie. Mes lèvres s’ouvrirent pour laisser éclater un son cristallin, un rire qui emplit tout l’espace autour de moi et qui se communiqua comme une vague de bonheur. Jamais je n’oublierais ce sentiment.
Bien qu’aujourd’hui je ne puisse plus les voir, je prends toujours grands soins de ces petits camarades. Ne vous étonnez pas si en venant chez moi, l’enthousiasme vous saisit sans que vous en compreniez l’origine. En échanges de quelques sucreries, ils répandent leur magie. Aidant à ouvrir les cœurs, ils offrent à chacun de mes visiteurs un moment de bonheur.
C'est trop joli, Morino ! Quelques lourdeurs syntaxiques dispersées ça et là mais sinon... quel adorable texte !
Cette histoire se passe dans le pays des rêves, d'où je suis revenue quelques instants, afin de vous la raconter.
La veille de Noël, tout les petits lutins avaient été convoqués dans l'atelier du père Noël, afin de vérifier que chacun avait bien accompli sa tâche et que tout avait été préparé selon la consigne attribuée,les colis, cadeaux etc.
Les Rennes étaient prêts et tout ce joyeux petit monde en effervescence, n'avait pas remarqué une toute jeune et adorable petite fée, cachée dans un recoin,très attentive aux recommandations du père Noël.
Elle répondait au doux nom de Mewyn.
Elle avait décidé de lui faire une surprise, pour le remercier de sa gentillesse sans limites, aussi bien pour les humains que pour les fées.
Elle transportait sur le bout de ses ailes bleutées, des perles de poudre de fée, fabriquées par elle.
Mais la réunion s'éternisait et elle s'endormit, blottie contre un ours en peluche, qui présentait un défaut de fabrication et ne serait pas déposé au pied d'un sapin, cette nuit là.
Lorsqu'elle s'éveilla, elle fût désolée de s'être laissée bercer par la douce voix du père Noël et s'enfuit en pleurant, perdant sa précieuse collection de ci de là, en voletant d'un bout à l'autre du pays des rêves.
La gelée faisant son œuvre et le clair de lune aidant, lorsqu'à l'Aube le père Noël revint fatigué, il fût émerveillé en découvrant le pays des rêves,scintillant tel un diamant.
C'est ainsi que sont nées, les perles de rosée et pour la remercier, en ce jour de Noël, il la nomma reine des fées de la rosée. Elle travaillais avec tellement de plaisir et de soin,qu'elle reçu la permission de venir sur terre, nous combler de son talent.
Si vous prenez le temps, un petit instant, d'admirer ce cadeau qui nous est donné, sachez que Mewyn n'est probablement pas très loin, à vous observer, de ses grands yeux pétillants et un petit sourire espiègle au coin des lèvres.
Remerciant secrètement le père Noël.
Dernière modification par framboisecaramel (15-12-2019 15:26:52)
Petits flocons, douceur hivernale,
Branche de gui et sapin idéal,
Attendaient Sarah sans mot dire.
Pendant que celle-ci cherchait en vain,
Ce qu'avaient caché les lutins malins,
Lassée elle s'endormit dans un soupire.
C'est alors que, peu avant l'aurore,
Apparut sa belle surprise inespérée.
Bien caché derrière l'arbre décoré,
Se trouvait un tendre ami en or.
Perché une branche centenaire
Éclairé par les lucioles, le sage des sous-bois racontait chaque année
L'histoire de l'étrange oiseau
Toutes les créatures de la forêt étaient présentes, les plus jeunes aux ancêtres
C'était celle du rossignol Philomène qui ne chantait plus
Le récit disait que certains l'avaient entendu encore il y a peu
Son chant mélodieux sillonnant dans les buissons sauvages
Ces mélodies porteuses d'amour avaient disparu tout comme son oisillon
Plus d'appel ardent bec grand ouvert, le sol pleurait sans accord
Le vieil arbre, qui chuchote, raconta qu'un matin il vit
Un jeune garçon insouciant les capturer et les mettre en cage
Les écureuils en tumulte suivirent ses traces de pas sur la mousse humide
Ils s'aventuraient vers sa maison de lierre grimpant, le toit d'ardoise ondulait
Elle était abandonnée , pas un bruit à part le bois grinçant
Sur une pancarte , était gravé « Parti pour la ville «
Les champs avaient été dévastés par le passeur des orages
Et les coulées de lave du volcan souverain
Les pétales d'ancolie déployèrent leurs ailes dans le rituel de leur dynastie
Prenant leur envol à l'unisson pour retrouver les voyageurs
Sur la route , ils distinguèrent une carriole ,couchée sur le flanc
Une cage de roseau brisée , quelques plumes d'un débat , le périple s’arrêta là !
Le rossignol, lui, vit passer quatre saisons, son oisillon encore chancelant
Effrayé par les fils qui traversaient le ciel, étouffant de nuages si bas
Il s'abritait dans les gouttières étroites de rouille brune
Se reposant étourdi, cherchant en vain l'écorce d'un chêne savant
Un soir, un flocon de neige se posa sur son bec
L'hiver était revenu, les baies d'églantiers étaient gelées
Non loin, il entendit une douce mélodie , la voix d'une fillette qui chantait le manteau blanc
Sa gorge endormie, à sa surprise, fit écho à cette symphonie si douce
Il caressa de son aile son oisillon si frêle qui dormait de plus en plus
Et lui fit écouter la valse qui virevoltait dans la poudreuse
Le portant sur son plumage ,intrépide , il vola vers cette harmonie poétique
Quelle fut sa surprise que de voir un sapin illuminé entouré de souches et de rondins
Des fruits décoraient les branches, des graines reposaient sur des petits chalets
Doucement, la petite fille lui tendit une main où nichaient des brindilles et de la paille
De sa voix angélique , elle lui dit « viens rossignol , n'ai pas peur , je t'attendais avec ton oisillon
C'est l'esprit du sage de la forêt qui m'envoie , tu es ici chez toi, joyeux Noël ! »
Puis, elle souffla sur un pétale d’ancolie chargé d'une missive, il s'élança dans un nuage de poussière dorée
Dernière modification par love-amerzing (15-12-2019 12:10:36)
Vite les petits lutins, c'est l'heure de l'ultime relecture !
Vous avez jusqu'à ce soir 23h59 pour relire et corriger vos éventuelles fautes, ou pour présenter vos textes si vous ne les avez pas encore postés.
Bonsoir,
je sais que je suis hors délai et c'est pas grave que je ne sois pas admise au concours, il y a de si jolies choses.
Du coup, mon conte sera mon cadeau à la gagnante de ce concours ! Le voici :
ÇA SENT LE SAPIN
Ils m'ont pris dans leur bras. Trois enfants et leur maman. Sans être vieux, je suis déjà âgé, grand et lourd ! Ce n'est pas sans mal qu'ils m'ont ramené à pieds chez eux. Ils en ont bavé ! Mais ils étaient joyeux, riaient en soufflant et peinant ! Moi, j'avais du mal à respirer, l'air de la ville puait ! Je suis arrivé dans une pièce si petite que ma tête touchait le plafond ! Eux, il trouvaient ça « génial » ! « C'est génial » criait le plus jeune en riant encore plus fort que les autres. Ils dansaient autour de moi ! Vous imaginez ?
Et la chaleur ? Je vous ai parlé de la chaleur de cet endroit ? Ils ont fermé l'un des deux chauffages et m'ont installé devant, près de la fenêtre. Heureusement ! Ainsi je pouvais voir les autres dans le parc de la cité, sentir un peu de fraîcheur près de la vitre.
La nuit est venue bien vite et ils m'ont laissé me reposer. Au matin, ils ont débarqué plus joyeux encore que la veille ! Ils me tournaient encore autour mais cette fois, ils m'entortillaient dans de jolies ficelles brillantes et inoffensives. Ma foi, pourquoi pas... Si il n'y avait rien d'autre pour leur faire plaisir à ce point !
Ils ont passé plusieurs jours comme ça à amener des choses et toujours aussi heureux.
C'était beau à voir ! Quelque fois, ils étaient simplement assis à la table avec des ciseaux et des feuilles colorées et ils me regardaient attendris de temps en temps en parlant de moi sans malice.
Ils ont éclaté de rire lorsque l'un de leurs chats n'a fait ni une ni deux et m'a sauté dessus pour se poser près de ma tête sur mes épaules ! Ils étaient aux anges !
Et puis un soir, ils sont venus près de moi et m'ont regardé avec encore plus de joie que d'habitude. Mais là, même s'ils jouaient encore et riaient, il y avait quelque chose d'un peu plus réservé que les autres jours. L'air sentait la mandarine et les épices et ils avaient l'air de trouver que c'était la meilleure chose qui leur était arrivé depuis... ma venue, pour tout dire !
Pour ma part, ces odeurs doucereuses et chaudes me mettaient mal à l'aise, je commençais à languir la nuit car la chaleur de leur activité et celle du chauffage me déshydrataient de plus en plus et j'avais l'impression de sécher sur pied !
Dans la nuit, alors que je somnolais des bruits feutrés ont retenti et j'ai été surpris de voir de tout petits lutins comme ceux de chez moi qui tiraient des cartons colorés à mes pieds... puis pfuit ! Un courant d'air et des pas lourds à l'extérieur et déjà, tout était oublié.
Au matin, vous décrire les cris de joie, les soupirs de plaisir, les éclats de rire : quel chahut ! Les enfants étaient les plus excités mais la maman était heureuse aussi rêveuse.
Ces yeux clairs avaient quelque chose du grand ciel d'hiver au dessus de la forêt. Quelque chose d'autre aussi entre espoir et énergie.
Les enfants ont encore passé plusieurs jours à jouer à me tourner autour, jusqu'à ce que le fond de l'air change et que les enfants s'absentent toute la journée. Je suis resté aussi droit que j'ai pu, aussi longtemps que j'ai pu mais le dimanche suivant dans une odeur de frangipane tout aussi doucereuse que les épices, la maman a pris ses enfants par les épaules et leur a dit :
« Il faut que nous le ramenions. » « Oh ! Nooooon ! Pas déjà ! »
Bien sûr que j'ai compris ce qui allait se passer... Je vous ai dit que la ville, ça puait, non ? Eh ! Bien j'ai enfin compris pourquoi ! Nous sommes montés dans une voiture ! Quelle horreur ! L'odeur là dedans, c'est pire que tout ! Un flacon Coeur de ville, vous imaginez... Pouah !
Bref, on est parti tous les 5. Les enfants étaient assis sans piper mot, la maman conduisait. Moi, j'étais allongé à l'arrière. Plus on roulait plus j'avais l'impression de « renaître ». On est allé assez loin. Arrivés à destination, ils m'ont aidé à descendre et je me suis retrouvé dans le plus bel endroit du monde : à la lisière d'une magnifique forêt, il y avait une petite unité de compostage forestière !
Enfin j'allais retrouver ma vie, qui avait pris un raccourci ...joyeux ! mais raccourci... pour se terminer par mon retour à la terre de mes ancêtres !
Dernière modification par bonjoura (21-12-2019 10:34:57)
Bonjour les petits lutins
Les lutins ont été ravis d'entendre toutes vos belles histoires toutes uniques, remplies d'émotions pour certaines, d'un souvenir pour d'autres et encore une pure et belle magie de Noël qui fait rêver pour une autre partie des histoires.
Les lutins se racontent encore aujourd'hui toutes les histoires que vous leur avez racontées.
Et bien sur ils adorent faire un classement de
toutes ces belles histoires.
Cette année cela fut très dure, mais comme maintenant vous le savez, ils sont tous arrivés à un classement final que voici.
Voici donc le podium:
1. Laady-Choc qui gagne un bonus de 25 $$$
2. FramboiseCaramel qui gagne un bonus de 20 $$$
3. Morino qui gagne un bonus de 15 $$$
4. Harumina qui gagne un bonus de 10 $$$
5. Gogolove qui gagne un bonus de 5 $$$
Toutes vos histoires sont merveilleuses, et entre nous si cela avez été possible toutes ces belles histoires auront toutes été dans le classement mais il fallait bien choisir.
Voici un petit commentaire pour chacun(e)s:
Gogolove: Ton texte est très touchant, il est remplie d'émotions et cela fut surement l'une de tes plus belles rencontres. Très jolie poème !!!
Vergara: Très jolie poème également, cela montre les différents chemins que nos décisions nous mènent, cela est très beau !!!
Harumina: Un vrai conte de fée la richesse ne rend pas heureux, mais l'amour véritable oui et cela est magnifique, très belle histoire !!!
Laady-choc: Tu ne serai pas écrivaine par hasard, je connaissais plusieurs version de l'histoire du Père Noël mais pas celle là elle est magnifique, vraiment très belle !!!
Cuiicuii: Une fabrique de bonbon miam miam, très belle histoire remplie de gourmandise, je ne verrai plus mes friandises de Noël comme je les voyait avant
Vegvisir: Il faut croire à la magie de Noël car sinon elle te fera plein de surprise comme celle là. Très belle histoire remplie de magie et de surprise !!!
Morino:Ton chez toi doit être remplie de bonheur, quel merveilleux endroit et quelle belle histoire, mais il se pourrait qu'un jour tu les revois à nouveau on sais jamais . Très belle histoire !!!
Framboisecaramel: Et moi qui cherchais encore il y a quelque temps comment les perles de rosée était faite maintenant je sais et c'est une merveilleuse histoire, maintenant à chaque fois que je verrai le matin les perles de rosée je penserai à la fée Mewyn et au Père Noël qui nous a permis d'avoir cela chez nous !!!
Xx-mouah-71-xx: Magnifique poème Et oui les lutins malins ont attendu que Sarah s'endorme, ils ne pouvaient pas risquer qu'elle connaisse leur identités
Love-amerzing: Magnifique poème, triste mais tellement beau sur la fin, j'aurai bien aimée savoir si le rossignol et son oisillon allait mieux maintenant si ils avaient repris de l'énergie mais je suis sur que oui avec l'esprit du sage de la forêt ils ne peuvent que aller bien
Bonjoura: J'aime beaucoup le point de vue que tu as utilisé dans ta petite histoire, c'est une histoire très touchante et le retour à la lisière de la forêt à la fin rien de mieux qu'une bonne odeur de sapin et de verdure très belle histoire !!!!
Les lutins ont déjà hâte d'entendre de nouvelles et merveilleuse histoire
Ohlàlàaaaaaa je suis SI contente merci beaucoup ça me touche en plein cœur !!! Justement c’est mon rêve d’être écrivain ahah (en plus j’ai repéré quelques petites fautes encore égarées, j’avais un petit peu modifié la version que j’ai offert à mes grands parents pour Noël) merci, vraiment, je suis ravie que mon petit conte vous ait plu !:noel_traineau:
Toutes mes félicitations laady-choc, c'est vraiment mérité !!! Félicitations également à toutes les participations, chaque histoire méritait une belle place. Merci pour tout ces moments de rêves que vous nous avez donnés, parce que pour moi, une histoire, c'est ça. Merci encore à toutes les personnes qui ont pris la peine de nous faire passer de merveilleux moments toutes ensembles,comme une grande famille.
Félicitations pour toutes ces magnifiques histoires , de très belles idées ! j'ai adoré ce concours ! même si les concours d'écritures sont ce que je préfère dans les animations , je n'ai jamais été sur un podium ! ^^ snif!
le style plait ou non, mais j'ai des recueils édités irl :)
Oui , Bellamara , c'est un peu triste , mais il faut hélas dans la vie en passer par là pour apprécier les jours meilleurs!
Le rossignol et son oisillon sont juste un symbole pour dire qu'on peut toujours aimer les êtres qui nous sont chers où qu'ils soient en leurs envoyant nos pensées !
Mes félicitations à vous toutes, c'était vraiment de superbes plumes que j'ai lu là
felicitations a toutes en tous les cas je me suis bien amusée