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Le Garde-côtes a écrit:
Tiens, vous êtes nouveau dans l'coin, vos têtes m'dises rien.. Alors, bienvenue dans mon périmètre !
Le grand port est un des lieux les plus prestigieux de la ville. Vitrine du pays pour les étrangers, il est sous le contrôle de la faction dont je fais partie : la faction des navigateurs. Personne ne rentre ou ne sors sans en avoir informé nos douanes, et tous les aller-venu sont consignés dans un registre et soumis à une taxe.
L'argent récolté sert principalement à l'entretien des bateaux et des bâtiments, mais nous permet aussi d'organiser nos explorations. Il est récolté par nos douaniers, qui forment un groupe à part entière dans nos rangs.
Si votre tête n' leur reviennent pas, ils peuvent très bien vous surtaxer, voir trouver une excuse pour vous mettre une amende.
Ce lieu est également très propice aux rencontres de toute sorte, et si vous vous approchez du porche d' la plus vieille des bâtisses, vous y trouverez peut-être notre cher chef de faction, le barde, assis sur la rembarre du balcon, à conter à qui souhaite les récits d'aventures de nombreuses vies.
Mais ne vous y trompez pas, sous ses airs de troubadour, de son poste de garde, il voit tout, un faux pas en ce lieu, et il vous enverra dans les soutes de l'un d'ses navires, pour ramer à la sueur de votre front et la force de vos bras.
Si je dois vous donner un conseil, c'est d'venir voir le port au moins une fois de nuit, toute ces lueurs luminescentes émanant des navigateurs de ronde, vous offre un réel spectacle nocturne.
Important : Avant d'écrire dans ce topic, je vous invite à bien prendre connaissance des Règles du RP.
Veillez à bien relire vos messages pour qu'ils suivent ces indications. Les messages non-conformes pourront être édités voire supprimés.
/ Theod'Aura /
* Arrivée par mégarde dans le port à cause de sa boussole défectueuse (et de son terrible sens de l'orientation), elle s'était arrêtée puis cachée derrière un mur en entendant les chefs de faction en plein débat. *
~ Que suis-je encore en train de faire ? Une bêtise, à coup sûr. Je devrais partir, ne pas écouter tout cela. Même si je me doutais depuis déjà plusieurs jours, depuis l'annonce de la maladie de la reine, qu'une guerre risquait d'éclater, je ne pensais toutefois pas que la situation serait aussi tendue entre les chefs de faction, nos guides. Le pouvoir et son influence qui attire et attise, comment y remédier ? Comment faire la distinction entre une intention désintéressée et une voix malintentionnée ? ~
* Sur le point de partir, et pourtant figée par tant d'émotions qui l'envahissaient tout entière, elle entendit alors la voix du Garde-côte s'élever, et se rendit compte qu'elle était déjà découverte. N'écoutant que son instinct, et tentant par la même occasion de se calmer, elle sortit alors de sa cachette. *
[Aux Chefs de faction] "Mes salutations distinguées aux grands chefs de faction. Je vous prie tout d'abord d'accepter mes plus sincères excuses, je ne cherchais en aucun cas à vous épier."
[A l'Alchimiste] "Chef, vous pouvez sonder mon coeur si vous souhaitez vous assurer de ma sincérité, je le comprendrais et me soumettrais à votre jugement."
[Aux Chefs de faction] "Je sais que ce n'est nullement ma place, mais je souhaiterais tout de même m'exprimer, car il en est de mon devoir de conseil : je comprends tout à fait votre désarroi, je ressens le même depuis déjà plusieurs jours. J'ai toujours été sensible aux palpitations magiques, ainsi qu'aux émotions se dégageant des êtres vivants, aussi je vous l'assure, je vous entends. Cependant, je ne crois pas qu'il soit important de savoir qui va prendre le commandement du royaume, ce n'est pas le moment. Vous avez chacun votre place, vos idées, vos atouts, et il me semble que vous devriez plutôt oeuvrer tous ensemble afin de régenter au mieux le royaume, en attendant que nous trouvions un remède et que la reine se rétablisse. Il en va de la préservation et de l'avenir-même de notre royaume, qui nous prodigue force, union et amour. Les déchirements de vos coeurs ne feraient qu'aggraver une situation qui secoue déjà violemment le territoire, ainsi que sa force vitale. Vous représentez l'espoir de tout un peuple, je vous en prie, ne nous abandonnez pas en vous perdant vous-mêmes."
* Elle s'inclina devant eux, attendant le déferlement de réprimandes qui seraient justifiées au vu de son impudence involontaire. *
Dernière modification par alhyn (03-04-2022 00:16:31)
[Autoa]
*J'étais là, assise sur un rocher surplombant le célèbre grand port alors que le soleil se levait à peine.
De nuit, la lueur des phares se reflétait sur l'océan scintillant sur un clair de lune. Tout semblait flotter comme autant de lucioles dans les forêts. Le spectacle grandissait à vue d'oeil en plein jour, tant d'embarcations venues de lointaines contrées secôtoyaient sur l'eau limpide ou la houle prés des falaises *
[Le garde-côtes] Qui va là ? Montres toi !
[Autoa] *Alors que je me voyais déjà ramer à fond de cale sur un air marin* " Ce n'est que moi Autoa, druide de la faction de Rau,
je suis chargée de faire l'éloge de votre lieu ! Les mots ne me manquent pas. Regardez bien votre carte de navigation, le petit point vert prés de cette vieille bâtisse ! Ma présence est indiquée, tenez je vous prête une longue vue...* je disparus dans le sable tel un Bernard-l'hermite *
*Longeant les berges, j'aperçois une missive sur un grand mât abandonné * " Comment se peut il ? la Reine est morte ! Nous n'en avons
pas été informé ? Quel malheur pour le royaume ! Point d'hommage pour une si grande Reine qui avait consacré sa vie à l'équilibre fragile
des factions . *
[Autoa murmurant à la forêt] " Croise les quatre branches des arbres centenaires, en leur centre un autel se formera, place les pierres
de volcan à la croisée des chemins, comme un lit de rivière aux courants sans torrents, l'oiseau renaitra d'un envol flamboyant laissant
juste quatre plumes "
*En attendant les discussions pour prendre le pouvoir allaient bon train. Chaque argument tenait la route, mais aucune faction ne pouvait
exister sans la présence des autres ! l'oracle avait mis à l'épreuve ce royaume en les divisant à parts égales dans leurs taches. Peut-être que
des alliances se formeraient ?
*Autoa se trouva bien démunie face à ce chaos, il fallait qu'elle en informe ses amies druides .*
C’est avec un étrange oiseau posée sur le sommet de sa tête qu’Elhienn arriva au port. Voici des heures qu’elle errait dans Aarnel à la recherche de la Chamane et de la Druide. Il fallait bien l’avouer son sens de l’orientation était abominable.
Après avoir entendu les rumeurs sur la maladie de la reine, elle avait décidé de suivre une voie différente et solitaire à la recherche d’une solution. N’étant pas d’une grande compétence sur la compréhension des plantes et des remèdes, elle avait donnée toute sa confiance aux esprits qui l’entouraient. Elle s’en était toujours remise à eux et leur portait un amour profond. Elle s’était donc engagée dans un long périple en suivant des courants du vent et les signes laissés par les habitants de la forêt et des plaines.
Après plusieurs jours d’errance, elle s’était retrouvée au pied d’une montagne isolée. Malgré la fatigue, il faut dire que les baies trouvées constituaient des repas légers, elle sentait que quelque chose l’appelait. Aussi, elle avait poursuivi son périple dans les sentiers rocheux. C’est au cœur de la montagne qu’elle avait trouvé un magnifique oiseau lyre. Les notes de son chant lui rappelaient la prophétie qu’elle avait entendue sortir de la bouche de la chamane. Elle s’était assise là et l’avait contemplait des heures durant. Son chant hantait son esprit, se mêlant au bruit du vent et à la sensation du cœur qui battait dans ton corps. Peu à peu elle était entrée en trance. Durant ces instants hors du temps, elle comprit enfin le sens de la prophétie de la Chamane :
« Forgée dans l’amour et d interdit, clef de tous les secrets, sauveuse de tous les déclins. Remède de tous les maux, pour la trouver, Nombreux chemineront par mons et par vaux. Caché au fond de son lit, berceau de l’histoire passée, sommeille le trésor dérobé à chacun. »
Sortie de sa trance, elle avait décidé de redescendre la montagne, et l’oiseau lyre l’avait accompagné. Peut-être aurait-il d’autre secret à révéler au travers de ces chants ? Dans tous les cas, il avait guidé ses pas jusqu’à Aarnel, lui épargnant de s’égarer une fois de plus.
C’est ainsi qu’Elhienn arriva au grand port, sa tenue en lambeau, les genoux éraflés et des cheveux tenant plus à un nid d’oiseau qu’à une coiffure ordonnancée. Elle fut si soulagée qu’elle se jeta sur la Chamane !
Avant même qu’elle ne puisse parler, son ventre poussa un fort grondement vite couvert par les piaillements de l’oiseau bousculé par tant de brusquerie. Ne se souciant par que d’autre ait pu comprendre avant elle le sens de ces paroles elle s’écria :
- Chamane, Chamane, il m’a raconté votre prophétie ! Et peut etre que la barde comprendra aussi son chant?
Elle raconta son histoire tout en lorgnant sur les délicieux plats qu'elle voyait circuler dans le port.
Assise à sa table et tranquillement en train de manger son repas tout en regardant, comme à son habitude, les gens aller et venir, Gebrielle vit passer la chamane. A ses coté une étrange personne dépenaillé et qui avait bien l'air fort affamée, tenait dans ces bras un oiseau lyre.
Les nouveaux venus, s'assirent près de Gebrielle. De plus près, celle-ci reconnue en l'étrange personne Elhienn. Elle avait dû se perdre c'est sûr! Tout en mangent Gebrielle écouta attentivement ce que Elhienn racontait a la chamane, puis décida de s'approcher de celle-ci.
-ex..excusez-moi de vous déranger, mais par le plus grand des hasards mais vous parliez de la prophétie non?
Elhienn remarqua vite la navigatrice assise à quelque mètre d’elle. Elle la remarqua elle, mais surtout l’assiette remplie de bonne chose qui était disposée devant elle… Son visage lui était familier, elle avait déjà dû l’entendre lui raconter ses voyages ! Son prénom lui revient soudain en tête : Gebrielle !
- Ah bonjour Gebrielle ! Oui, j’ai trouvé cet oiseau dans les montages et il m’a chantait la prophétie… J’ai bien réussi à la traduire, mais depuis il interprète également d’autres chants… peut-être contienne-t-il un secret pour guérir notre reine ? Dis-moi, as-tu déjà entendu des chants similaires durant tes voyages ?
Elhienn montra à Gebrielle l’oiseau lyre qui ne semblait pas vouloir descendre de sa tête. A croire que ces cheveux lui plaisaient comme nid… Il faudrait qu’elle réfléchisse à en faire son familier… et à lui trouver un nom… Déjà ses pensées commencées à lui échapper, comme souvent, aussi elle essaya de se focaliser sur l’instant présent en recentrant son regard sur Gebrielle.
[ Autoa ]
« De retour au grand port, je repris place sur ce grand rocher. Toujours rêveuse, je m'imaginais un jour embarquer sur un voilier, explorer d'autres forêts lointaines, découvrir de nouvelles essences d'arbre...le bruit lointain de pas légers me ramenait à la réalité. »
* Se lève pour parcourir les dernières nouvelles du royaume*
« Quelle tristesse et surprise de lire que les druides n'avaient pas été d'une grande aide pour leur Chaman alors qu'ils avaient décrypté la prophétie dès le premier jour ? L'oracle lui-même semblait fébrile face à ce chaos «
[ A Elhienn et Gebrielle ] Salutations, quel bel oiseau lyre que voilà !
« Les chefs nous avaient demandé de nous allier à d'autres factions pour aider au plus vite le royaume. Ne voyant point de navigateur, j'avais demandé à un mage dont je connaissais la sagesse et les compétences assidues pour m'accompagner dans cette épopée que j'espérais prospère.
L'union faisant la force. La voilà d'ailleurs qui me rejoignait »
[ A Théod'Aura ] Bienvenue chère mage ! J'espère que ta traversée jusqu'ici a été des plus agréables, voici une fiole d'eau de source et quelques baies de sureau pour notre périple.
« Mon esprit s'évada quelques secondes pour vagabonder près d'un chêne-liège alors que je sentis des vibrations envahir mon cœur, Théod'Aura devait sonder mes battements afin que nos veines soient à l'unisson »
*Se ressaisit après un léger étourdissement, plus sereine. Et pose sa main sur le front de la mage, murmurant plusieurs fois son nom jusqu'à trouver une résonance sans écho *
« Chacune ayant pris connaissance des nouvelles du royaume, elles se livrèrent à des hypothèses, cherchant des mots-clefs pour les guider, des sens cachés. Autoa proposa de remonter le lit de la rivière du palais, partageant avec Théod'Aura sa connaissance de la nature. Celle-ci venait des montagnes, des hauteurs qu'elle évoqua comme un roc de voile. Autoa observait la formation des galets polis par le ruissellement. »
[ A Théod'Aura ] Regarde près de ce lichen doré ! Les pierres semblent avoir été disposées par un humain, en cercle, comme le creux d'un volcan ! Ça ne me paraît pas naturel, ce peut-il qu'un quelconque artefact soit enfoui ici ?
*Forgé dans l'amour et l'interdit...* « Nos ancêtres auraient ils conclu une union ? Deux royaumes auraient ils partagé une potion dans une coupe forgée ? Comme un saint Graal ! Est-ce cela que des espions recherchent dans le palais ? Ce ne peut être une épée, on ne règle rien par la violence à moins qu'elle soit dotée d'autres pouvoirs «
~Immergeant son visage dans l'eau limpide, les sens en sommeil, Autoa eut la vision d'un enfant né, il y a longtemps, un sang mêlé de noblesse doublé d'une énergie lunaire et solaire. Elle sortit la tête à bout de souffle, se pourrait-il que ce soit cette personne qui erre dans le palais ? ~
« Faisant part à Théod'Aura de sa vision, celle-ci se remémora le chemin parcouru »
/ Théod’Aura /
* Autoa me fit part de sa vision, et je me sentis fébrile. Cette vision m’ayant fortement marquée, j’entrai en état de choc et je revivai alors toutes mes années d’enfance, toutes ces années qui m’avaient forgée et m’avaient marquée ; parmi tous ces souvenirs s’illumina dans mon esprit l’image de l’aînée du village qui m’avait recueillie. C’était une femme d’une grande sagesse, qui possédait également un immense savoir, et dont les légendes qu’elle nous racontait oralement le soir m’avaient bercées. Une de ces légendes évoquait précisément l’histoire d’une promesse entre deux personnes, dont l’acte de confiance avait réussi à dépasser la nature fongique méfiante des êtres de ce royaume. Je fis alors part à Autoa, en qui j’avais entièrement confiance, de cette vague réminiscence. *
[A Autoa] « Comprends-tu l’importance de cette prophétie ? Je ne sais pas si cela pourrait correspondre, mais j’ai besoin d’en avoir le coeur net. Je dois aller parler à l’aînée de mon village, Ta’l, elle pourrait détenir les réponses aux questions qui nous tiennent éveillées la nuit, qui tenaillent notre coeur d’une angoisse noire et profonde. Je… »
* Autoa posa la main sur mon épaule, me signifiant par ce geste qu’elle me comprenait. Je me calmai alors, plus sereine. *
~ Mais que faire des intrus ? Je n’ai pas réussi à sonder les battements de coeur de chacun, et même si c’était le cas, je ne suis pas sûre que je pourrais déceler les intrus présents dans le palais, si ce sont des personnes d’expérience, c’est une quête impossible….Que faire ? ~
[A Autoa] « Autoa, nous devons empêcher que le complot ne s’accomplisse, nous ne pouvons laisser des intrus aussi près de la reine, si fragile en ces temps douloureux. Tu as remarqué les pierres déplacées, et si je n’ai pas réussi à démasquer ces individus, j’ai pu noter que d’autres éléments n’étaient pas à leur place d’origine. Je sais, cela peut sembler insensé, mais je crois sincèrement que les intrus sont sur la piste de la prophétie, tout comme nous. Nous devons à tout prix trouver l’objet de cette prophétie afin d’empêcher que tout ne soit détruit et perdu à jamais. Je ne sais pas s’il s’agit de quelque chose matériel – tel une amulette, ou encore une coupe, comme tu le pensais – ou d’une métaphore – il pourrait s’agir d’une promesse, d’une alliance entre deux personnes ayant confié leur coeur l’un à chacun –. »
* Prise par une soudaine pensée, je proposai à Autoa de leurrer les intrus en faisant courir le bruit que nous avions la réponse à l’énigme prophétique, et qu’ainsi, nous allions entreprendre le voyage pour trouver l’objet tant convoité. *
[A Autoa] « Nous pourrions à la fois voir Ta’l et lui poser toutes nos questions sur la légende, mais également découvrir l’identité des intrus si ces derniers venaient à nous suivre. Je sais, c’est insensé, mais il est de notre devoir de protéger la reine et de démasquer ces intrus. C’est notre seule solution. Mes aptitudes de mage blanc nous aideraient car je peux ressentir les vibrations de chaque être ; aussi, si quelqu’un venait à nous suvire, je le remarquerais. De même, mes pouvoirs de guérison et autres nous seraient précieux, tout comme ta sensibilité et ta connaissance du territoire et des êtres vivants qui le peuplent. Enfin, je connais le chemin, je nous guiderai. »
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