« Tout aurait pu être parfait dans ce monde d'imperfections si nous nous étions contenté de ce que nous avions. Mais l'humain est cupide et sale, trouvant son salue dans la perversion et la dichotomie du Bien et du Mal. »

Je n'avais rien demandé à personne lorsque je suis venu au monde. Je n'ai pas choisis ma famille ni mon nom, on me l'a imposé, comme tout le reste. Non je ne crois pas au destin car le futur est changeant.
Je suis né parmi les Loyd, une famille plus ou moins bourgeoise d'Edimbourg en Ecosse. Toute mon enfance j'ai eu le droit à des nourrisses, à des écoles privées et très chères avec les meilleurs professeurs et les meilleures activités. Je me sentais programmé pour être le meilleur et c'était là le destin de ce que je devait appeler Père et Mère. C'était un début de vie plutôt sans intérêt jusque là. Puis est venu le temps où j'ai dû entre au Collège et c'est là qu'à vraiment commencé mon histoire. Aillant vécu dans une famille où des gens sont là pour faire les choses à votre place, je ne m'attendais absolument pas à me retrouver face à des crapules et encore moins à me prendre des raclés phénoménales de leur part simplement pour avoir mon argent de poche. Argent qui ne me servait à rien, soit dit en passant puisse que je n'avais qu'à ouvrir la bouche pour avoir ce que je voulais. Alors tout les jours jusqu'à la 4ème je me suis fait racketer, de plus en plus violemment. Jusqu'au jour où j'ai décidé de prendre ma revanche. Chose qui n'était pas aisée puisse que je n'avais que ma tête pour me défendre. Du coup je me suis pris la raclé du siècle et j'ai terminé à l'hôpital. C'est à ce moment, en pleine léthargie que je me suis juré de ne plus jamais me laisser marcher dessus.
Les années ont passées pendant lesquelles j'ai arrêté de parler. J'avais les meilleurs notes mais aucun amis et tout le monde faisaient comme si je n'existais pas. A la maison aussi d'ailleurs. De toute façon, mes parents n'étaient jamais là et les seules fois où ils m'adressaient la parole était pour me prévenir qu'ils étaient rentrés et qu'ils s'en allaient. Finalement, je suis entré au Lycée, j'ai pris un appartement en ville et je n'ai plus eu de nouvelle de mes parents. J'ai repris ma vie en main et j'ai essayé de me faire des amis. J'en avais deux. Ils étaient populaires et me laissaient parfois de côté mais je m'y suis fait. Puis en dernière année, il y a eu cette tempête étrange. Moi et mes potes étions sortie. Enfin, ils m'avaient forcé à sortir avec eux pour faire une tournée des bars. Le ciel s'étaient obscurcit, nous étions plongé en pleine nuit alors que le soleil s'était à peine couché. Quelques jours plus tard, après la tempête, nous nous sommes retrouvé tout les trois chez moi et c'est là que j'ai appris que tout les deux avaient découverts des choses. Des choses hors-normes. Des choses surnaturelles. Ils avaient des pouvoirs, oui, des pouvoirs. Ils me les avaient montrés. Un pouvait maîtriser la gravité et l'autre pouvait adapter son corps à toute situation. Il avait plongé sa tête dans une bassine d'eau et des branchies étaient apparuent sur ses joues. Je n'avais pas tout de suite compris le pourquoi du comment mais j'avais trouvé ça trop gros pour être vrai. J'ai ruminé ça des jours entiers, puis des semaines et le temps des examens est arrivé. Je les ai passé avec la meilleure mentions et était prêt pour entrer dans la meilleure école de médecine du pays. Mais dans ma tête il y avait toujours la même questions. « Pourquoi eux et pas moi ? » J'avais passé des nuits entières entre deux révisions à tester mes capacités pour voir si moi aussi j'étais devenu comme eux. Mais rien. Aucun pouvoir ne m'était apparut. J'ai donc commencé l'université. Les cours étaient super. J'adorais disséquer des animaux pour en comprendre le mécanisme et je me suis alors demandé si mes amis devenus sur-humain avaient quelque chose de différents des autres. Un soir, je les ai invité dans mon nouvel appartement. Cette nuit fut sanglante et personne n'en est ressortie indemne. Découper un patient dont le corps s'adapte à tout paraissait impossible, jusqu'à ce que je le fasse exploser de l'intérieur. J'avais préparé tout le matériel adéquat mais il m'avait donné du fil à retordre. Heureusement, la physique, la chimie et la biologie étaient mes points forts et j'en étais venu à bout après quelques heures. Quant à celui qui maîtrisait la gravité, ça a été plus simple. Il a mit du temps à mourir et m'a bien abîmé en se vidant de son sang. Mais finalement, je me suis retrouvé avec deux corps et j'ai pu les autopsier. C'est là que j'ai compris que moi aussi j'avais un pouvoir, celui de comprendre tout les mécanismes. Tous sans exceptions. Non je n'avais pas fais attention à ma montre que j'avais réparé tout seul en moins de cinq minutes sans m'y connaître. Non je n'avais pas fais attention à ces petits indices si simple. Désormais, mon cerveau est le plus comp*** qui puisse exister car je possède désormais trois pouvoirs. Celui de tout comprendre, celui de contrôler la gravité et celui d'adapter mon corps à toutes chose. Si je peux faire ça, alors il m'est possible de tout faire. Si j'arrivais à trouver tout les Mutants, je deviendrais l'homme le plus puissant du monde et rien ni personne ne pourrait me surpasser. Oui, c'était donc ça mon but. Être le meilleur. Soumettre le reste de ce monde pourris jusqu'à la moelle. D'ailleurs, en arrivant à Oxford - oui il fallait bien qu'on ne découvre pas que j'avais une telle ou telle implication dans la disparition de mes amis alors autant disparaître avec eux d'une autre façon - j'ai entendu parler d'un groupe avec les mêmes objectifs que moi. Soumettres l'espèces humaines. Peut-être pas pour les même raisons mais au moins, avec eux, je trouvais un certains réconfort dans le fait qu'ils me comprennent. Toute fois, personne ne doit savoir et ne saura jamais quelles activités j'ai. Oui, une maison abandonnée en plein milieu des bois où on n'y trouve que des squatteurs facilement éjectables. Une maison où personne ne viendrait m'embêter en plein travail sur mes patients. Oui. Cette maison était faite pour moi. J'avais trouvé ma voie, celle pour laquelle j'étais né; comprendre, gouverner.

« Non je ne crois toujours pas au destin car nous sommes les seuls maîtres de nos vies. »