ROLEPLAY

Trouble de la personnalité limite ou borderline ; def : Schéma envahissant d'instabilité dans les relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects, également marqué par l'impulsivité. [ DSM IV ; Diagnostic and Statistical Manual au mental disorders ; Manuel de Diagnostique et Statistique des troubles mentaux ]

Parmis les différents symptômes l'on compte : colères intenses voire inappropriées ; difficulté à gérer ses émotions négatives ; violences physiques et verbales répétées ; bagarres récurrentes ; instabilité de l'image de soi variant de l'extrême positif à l'extrême négatif ; idéalisation VS dévalorisation extrêmes d'autrui ; amour VS désamour ; impulsivité menant à adopter des comportements à risques dans au moins deux domaines [conduite dangereuse, dépenses excessives, jeu pathologique, addictions, s.e.xualité débridée, crises alimentaires, auto-mutilation, sports extrêmes,...] ; peur de l'abandon ; sentiment de vide ; refus de l'intimité VS désir de c.o.nn.exxion.

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" Je ne sais pas si les femmes comprennent, ça. Je veux dire, ont-elles conscience de leur propre pouvoir ? Du début à la fin, nous dépendons d'elles. Elles ne dépendent pas de nous, jamais, quoiqu'elles puissent essayer de nous faire croire pour flatter nos egos. L'homme a toujours eu un rôle secondaire, c'est pour ça qu'il se sent de dominer, ce n'est qu'une compensation au regard de ce que la nature nous a fait.

La femme est là, dés la conception, dés les fondations de notre être.

Nous habitons le corps d'une femme pendant neuf mois, nous naissons d'elle, elle est le premier visage que nous voyons, la première peau que nous touchons, la première voix que nous entendons, la première odeur que nous respirons, nous restons pendus à son sein, il est vital, elle est vitale, et c'est ainsi pendant des mois, des mois au terme desquels elle nous élève ou... nous abaisse ; j'en sais quelque chose. Enfin, nous grandissons et partons en quête d'autres femmes, non sans son image en filigrane.

Jamais une femme ne fera l'expérience de cette dépendance co.ngénitale au se.xe opposé.

Jamais une femme ne fera l'expérience de cette violence de la nature. "

Gwenaël.

Le personnage -

De prime abord, Gwenaël est un homme normal.

1m85, blond comme un garnement il doit composer avec une pilosité mordorée qui jure selon certains regards. Les plus sceptiques diront que c'est " intéressant ", pour ne froisser personne. Du reste, il n'est pas évident que ce soit un défaut et il aurait davantage à redire sur l'aspect de ses oreilles, qui se terminent en pointe. Il a d'ailleurs tendance à les dissimuler sous un bonnet ou un casque audio, quand il se rend en ville.

Agréable d'aspect, on le remarque instantanément... pour l'oublier aussitôt. Il a tout de ces individus qui n'ont pas appris à exister et qui ne laissent pas d'emprunte en l'absence de relation pérenne, ou d'expression individuelle.

Et pour cause : il a été traité en ce sens.

Passé ce cap, il s'affiche comme un homme taquin et joueur. Mauvais flatteur et très bon moqueur, il sait se faire pardonner ses écarts de conduite au moyen de son rire communicatif. Un rire sincère et puissant, qui s'étire dans les airs. Si les vacances d'été avaient un son, ce serait sûrement celui de son rire.

Parfois, il lui arrive de sourire à quelqu'un, et la cible de son attention ne sait jamais la raison de celle-ci. Il n'est même pas certain que Gwenaël la connaisse lui-même. Mais tout un chacun, homme comme femme, fait alors l'expérience d'un sentiment tout particulier : celui d'être la personne la plus intéressante du monde. On ignore pourquoi, mais Gwenaël ne sait pas sourire autrement que sans cette teinte d'adoration mêlée de curiosité.

Pourtant, il se montre rapidement égoïste, car rien ne le rebute davantage que de devoir sacrifier sa liberté. S'il le fait, ce ne sera qu'au regard d'un rapport bénéfice-risque avantageux.

Vantard, compétiteur et sûr de lui, il refuse rarement un défi. Au-delà de sa fierté et de son goût du challenge, tout est jeu et tout est jouable pour Gwenaël, qui n'envisage pas la vie autrement que comme une vaste blague. Il est désenchanté.

Qu'on ne s'y trompe pas : il a un sens certain du sacré.

S'il ne voit autrui que comme un partenaire de jeu potentiel, il n'est pas épicurien pour autant.

Ascète dans l'âme, il mange pour se nourrir, boit pour s'hydrater, a développé un goût immodéré pour l'exercice physique et une aversion pour l'oisiveté.

En résulte un corps élancé et une musculature sèche qu'il dissimule sous un amas de vêtements amples ; confort oblige, et d'occasion ; moyens oblige. Néanmoins, il ne refusera jamais un bon repas ou une beuverie, car après tout " on n'est pas dans un camp, trésor ! ".

En ce qui concerne un pan plus négatif de sa personnalité, on notera qu'il s'avère vite usant dans le meilleur des cas, dangereux dans le pire. Gare à toute contrariété, il ne les supporte que peu.

Si ses fureurs peuvent prêter à rire au début, en raison du ridicule des situations concernées, on ne tarde pas à prendre la mesure de son décalage. Dans le cas le moins spectaculaire, il s'enfermera dans un mutisme troublant, pâle et crispé, comme à deux doigts d'ouvrir la porte à une mort imminente.

Dans le plus des deux, il mettra toute l'énergie qu'il possède - et c'est un homme très dynamique - à anéantir psychologiquement voire physiquement la personne qu'il juge coupable de son état émotionnel. Et il prendra tout le temps nécessaire à cela, si son impulsivité ne le trahit pas.

S'il ne trouve réellement aucune issue à son angoisse entre ces deux extrêmes, oui, si aucune nuance ne lui convient, alors, il ira la décharger d'une autre manière ; manière qui relève tout de même de l'exception.

Infos pratiques :

Race : Faë unseelie [créature féérique ; clan de l'hiver et des ténèbres] + ascendance humaine

Aptitude(s) : maîtrise de l'élément terre

Epoque : contemporaine

Censure : non

Nombre de lignes imposé : aucun