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5
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Flash

 

 

 

 

Fiction sur les One Direction 

 

 

 

 

****

 

 

 

 

Rock Your Life and Be Yourself

       

                  

 

 

****

 

 

 

Mes premiers chapitres


 

 

 

Ici

 

 

 

****

 

 

 

Mes bannières


 

 

 

 

 

Ici

 

 

 

****

 

Ceci est une oeuvre de fiction,

 

 

toutes ressemblances avec des

 

 

personnes existant ou ayant

 

 

existé (en dehors des One

 

 

Direction) seraient purement

 

 

fortuite.

 

 

****

 

 

 

Personnages :

 

 

 


 


 

 

Cette fille, c’est moi, Alba Evans. Je suis le genre de fille qui mange la

 

Nutella à la grosse cuillère, qui adore avoir raison, qui regarde encore

 

Disney Channel alors qu’elle a 17 ans ! Et qui aime ses amis à la folie !

 

Bref, je suis une fille drôle, sympa, bornée, susceptible, cxnne

 

(parfois), passionnée de mode, qui adore écouter la musique à fond, et

 

qui par-dessus tout, aime sa meilleure amie, Alice.

 

 

 


 

 

 

 

Elle, c’est Ally, enfin,  Alice Anderson. Elle a 17 ans, comme moi. C’est

 

ma meilleure amie. On se connait depuis toujours, ça fait maintenant

 

6 ans qu’on est devenues meilleures amies. On peut dire que ça fait un

 

bail ! Cette fille, c’est la personne qui compte le plus pour moi, on est

 

comme deux sœurs. Comment vous la décrire ? Eh bien, elle est drôle,

 

sensible, intelligente, folle et elle est toujours là pour moi.  Son seul

 

défaut : elle adore faire des caprices et le fait qu’elle n’aime pas le

 

« groupe des 5 », enfin vous voyez de qui je veux parler. Quoi ?! Ça fait

 

plus qu’un défaut, et alors ;) ?

 

 

 


 

 

 

J’ai pas besoin de vous les présenter, si ? Bon d’accord, eux c’est les

 

mecs les plus craquants du lycée ! Ils sont beaux, populaires,

 

drôles…Enfin bref, ils sont vraiment parfaits ! Toutes les filles rêvent

 

qu’un d’entre eux l’invite au bal de fin d’année ou même au cinéma.

 

Tout le monde les apprécie, sauf…Alice. Cependant, ils cachent un

 

lourd secret.

 

Dans l'ordre : Zayn Malik, le ténébreux ; Louis Tomlinson, le trublion

 

; Liam Payne, le nounours de la bande ; Niall Horan, l'irlandais

 

romantique ; Harry Styles, le gentleman.

 

 

 


 

 

Claire Styles, 16 ans. Soeur d'Harry Styles, meilleure amie de Louis et

de Zayn.

 

 

 

 

 

 

June Cox, 17 ans. Demi-soeur d'Harry et de Claire. Ex-petite amie de

 

Zayn. A "disparue" mystérieusement.


 

 

 

 

Austin Anderson, 16 ans. Petit frère d'Alice. En couple avec Ammarilys

 

Watson.

 

 

 

 

 

 

Ammarilys Watson, 17 ans. Petite amie d'Austin et pire ennemie

 

d'Alice. C'est une fille populaire et une vraie peste.

 

 

 

http://4.bp.blogspot.com/-6x6w8Qwg6UM/Uj4AyGbMbdI/AAAAAAAAExU/qbQr_6VOSkA/s1600/11530_240_500_Fajny-Tatuaz-I-Kobieta.jpg

 

Ashlyn Williams, 18 ans. Ex petite-amie de Liam et cousine de Zayn.

 

 

 

Chapitre 10

 

 

 


 

 

 

 

 

 

Samedi 5 septembre,

 

Londres, maison des Styles

 

9h30

 

PDV Harry :

 

Cette journée s’annonçait merveilleuse, quand je vis Claire et Louis

dormant dans le même lit et Louis collé à ma petite sœur. Je pris un

coussin qui se trouvait sur le canapé et asséna un coup sur la tête de

Louis. Il sursauta puis grogna et se raccrocha à elle.

 

Moi : Tu veux la jouer comme ça ? Ok.

 

Après plusieurs coups portés sur sa tête, il se décida enfin à ouvrir les

yeux.

 

Louis : Mais il se passe quoi là ?

 

Moi : Viens par-là toi !

 

Je le tirai par le bras et l’entrainai dans le couloir près de la cuisine.

Par chance, Claire ne fut pas réveillé par tout ce vacarme.

 

Louis : Mais t’es tombé sur la tête ou quoi ?

 

Moi : Ecoute Louis, je veux plus que tu t’approches de ma sœur !

 

Louis : Quoi ? Mais pourquoi ?

 

Moi : Tu sais très bien pourquoi, à cause de ce que l’on fait. Il risque de

lui arriver quelque chose si ça se passe mal et ça je te le pardonnerai

jamais, je ne me le pardonnerai jamais.

 

Louis : J’ai pas envie de rompre avec elle ! Je l’aime.

 

Moi : Alors si tu l’aimes quittes-là, fais-le pour son bien.

 

PDV Claire :

 

J’entendis des cris provenant du couloir, c’était Hazza et Lou’.  Je

m’approchai et pus entendre une bride de leur conversation.

 

Harry : Ecoute Louis, je veux plus que tu t’approches de ma

sœur !

 

Louis : Quoi ? Mais pourquoi ?

 

Harry : Tu sais très bien pourquoi, à cause de ce que l’on

fait. 

 

Je ne pus entendre le reste car leurs voix furent couvertes par le bruit

d’un avion passant non loin de là. Puis tout d’un coup plus rien,  aucun

bruit. Je commence à stresser là. Soudain, sans que je comprenne ce

qui venait de se passer, quelqu’un (Louis) me rentra dedans et je me

retrouvai donc le c.ul par terre. Je ne pus retenir un sourire qui se

trans a en rire incontrôlable au bout de quelques secondes. Cette

fois, ce fut à mon tour d’être pliée de rire après une nouvelle collision

entre moi et Louis.

 

Louis : Claire ?

 

Il me fallut plusieurs minutes avant de reprendre mes esprits, et de me

relever faisant face à Louis.

 

Moi : De quoi tu parlais avec Hazz’ ?

 

Louis : De rien, je disais juste à quel point tu es idable.

 

Il glissa sa main dans mes cheveux, je le repoussai.

 

Moi : J’ai entendu ce que vous avez dit. Je sais très bien de quoi vous

parliez ! Du fait qu’Harry ne supporte pas de nous voir ensemble, c’est

ça ? Et bien qu’il aille se faire fo.utre cet abru.tit !

 

Louis : Ne cries pas si fort !

 

Moi : Je m’en fous qu’il m’entende, jamais il me dictera quoi faire !

 

Louis : Il a raison, on peut pas être ensemble, notre relation ira droit

dans le mur et tu le sais très bien, je suis désolé... Pardonnes-moi.

 

Moi : Je ne veux pas de tes excuses ! Tu me dégoûtes, tu es pire que

lui ! Je vous déteste tous les deux ! Ne t’approches plus de moi t’as

compris ?!

 

J’étouffai un sanglot, je n’aurai jamais cru Louis capable de faire ça,

de ME faire ça. J’étais en train de monter dans ma chambre, quand

Louis me rattrapa et me tira par le bras.

 

Louis : Claire, s’il te plait ne le prends pas comme ça, j’ai commis une

erreur, je suis désolé, pardon, je suis vraiment désolé.

 

Moi : Une erreur ?! Pxtain casses-toi ! Laisses-moi maintenant !

 

Je lui claquai la porte au nez puis je m’y adossais et me mis à pleurer.

Après 10 bonnes minutes, je me levai et me changeai rapidement, mis

des affaires dans un sac, descendis les escaliers et claqua la porte de la

maison. Ça y est, j’étais partie.

 

PDV Harry :

 

Pxtain, encore un nouveau problème s’ajoutant à mon interminable

liste. Je voulais pas que ça se passe comme ça, mon idiote de sœur, me

manque déjà. J’essuyai une petite larme qui coulait au coin de mon

œil.

 

Ally : Hey, tu pleures ?

 

Elle mit ses bras sur mon torse, son buste collé à mon dos. Je pris ses

mains dans les miennes et me retournai pour lui faire face.

 

Moi : N’importe quoi !

 

Ally : C’est parce que Claire est partie pas vrai ?

 

Je poussai un long soupir.

 

Moi : Oui...

 

Ally : Oh, chou, viens là.

 

Elle me tendit les bras et passa sa main dans mes cheveux. Je fermai

les yeux et respirai son parfum, un mélange de poire et de fleurs de

cerisiers, un soupçon de rose et fleur d’oranger saupoudré de vanille

et de bois ambrés. Au fil du temps, je suis devenu un expert de parfum

pour femme.  A cette idée un sourire se dessina sur mon visage.

Soudain la sonnerie de mon téléphone retentit et vint gâcher ce joli

moment. En voyant qui m’appelait je m’éloignai de plusieurs mètres

pour que personne n’entende la conversation.

 

Moi : Allô ?

 

Interlocuteur : Harry, j’ai besoin de tes services et tout de

suite. Vas à Cannon Street, dans 10 minutes.

 

Moi : Pxtain Ryan tu fais ch.ier !

 

Ryan : Je m’en fo.us, tu viens un point c’est tout.

Rappelles-toi que si tu ne le fais pas, les conséquences

pourraient être lourdes, pour ta famille et tes amis.

 

Moi : Ecoutes-moi bien espèce de ***.ard, si tu touches à

un cheveu de mes sœurs, que ce soit Gemma ou Claire ou

quand bien même ma mère, je te but.erai !

 

Ryan : Je ne pensais pas spécialement à elles, mais plutôt à

une fille qui est rentrée dans ta vie récemment, celle avec qui

tu couches. Cette sale p.ute !

 

Moi : Je ne couche pas avec elle et traites-là de p.ute encore

une fois et je te frapperai tellement fort que même ta mère

ne pourra pas te reconnaitre !

 

Ryan : Ecoutes Styles, il vaut mieux pour toi que tu fermes

ta gueule car je pense que ta p.ute de girlfriend sera ravie

d’apprendre que tu travailles dans un réseau de dealers,

donc maintenant tu vas te calmer, ok ?!

 

Moi : Je me vengerai, quoi qu’il arrive, tu me le paieras un

jour.

 

Je raccrochai. Cette espèce de salo...

 

Liam : Hey mec ! Tu parlais avec qui là ?

 

Je n’eus pas le temps de penser la fin du mot car Liam m’avait coupé.

 

Moi : Avec Ryan.

 

Liam : Pourquoi il t’appelle ?

 

Moi : Pour un boulot...

 

Liam : Mais tu m’avais dit que t’avais arrêté !

 

Moi : Tu sais très bien que je ne peux pas, c’est trop dangereux.

 

Liam : Je vais aller le voir ce Ryan et lui dire ce que je pense !

 

Moi : Liam ! Ecoutes, tu sais pas dans quoi tu mets les pieds,

 t’inquiètes, je vais régler ça.

 

 

Liam : J’espère.

 

Je me dirigeai vers ma chambre pour me changer. Je mis un T-shirt

noir et un jean, accompagné de converses et d’un manteau bleu

marine. Je descendis et pris mon bonnet. Alice me rattrapa.

 

Ally : Hey, tu vas où ?

 

Moi : Désolé babe, mais je dois y aller, une urgence.

 

Ally : Tu vas me manquer, le frisé.

 

Elle fit une petite moue attristée et je lui déposai, un *** sur le

front. Je passai la porte, et pris ma voiture. Malgré le fait que je n’ai

que 17 ans, mon père me laisse conduire, il dit que l’âge importe peu,

seul compte l’homme qui est au volant. Je fonçai en direction de

Cannon Street, il ne me reste que 3 minutes, faut que je me dépêche.

 

10h00

 

Je suis pile à l’heure. Je sors de la voiture et regarde les alentours.

Personne. Seule une enveloppe, posée sur un banc. Je la prends,

l’ouvre et regarde ce qu’elle contient. Des photos, des photos d’un

garçon, environ 16 ans je dirais, une adresse, une heure et une liste

d’impayés. 22 rue Cannon Street. Enfin un endroit précis. J’errais,

cherchant cette fameuse adresse. Au bout de quelques minutes, je me

retrouvai devant un immeuble assez... ancien. L’heure de l’enveloppe

indique 10h20, il est 10h17. Encore 3 minutes, 3 petites minutes, 3

minutes avant de commettre ce crime, que l’on m’oblige à faire. Il ne

lui reste que si peu de temps, ça me déchire le cœur.

 

10h20

 

Il est temps. A ce moment précis, un jeune garçon sortit de l’immeuble,

je le suivis jusqu’à ce que je le coince dans une petite ruelle. Il se

retourna et compris pourquoi j’étais là, il se mit à courir mais fut

bloqué par un grillage haut de 3m. Je l’attrapai par le col de sa veste

et le plaquai contre le mur de briques. Il essaya de s’échapper mais je

le retins.

 

Garçon : S’il vous plait me faites pas de mal.

 

Tout se passa très vite, je ne me rappelle plus bien, à part que j’avais

du sang sur mes mains et mes vêtements.

 

PDV Claire :

 

Comment avait-il osé ?! Je n’en reviens toujours pas !  Hier Louis me

dit qu’il m’aime et puis aujourd’hui il décide de rompre. C’est à ni rien

comprendre ! Je marchai dans la rue, pestant contre la nature

humaine et plus particulièrement celle des hommes. Je déambulai

quand une voiture s’arrêta à ma hauteur, un 4x4 noir. Il m’a pris pour

une fille de joie lui ou quoi ! La vitre se baissa et je pus voir la tête de

Zayn apparaître.

 

Zayn : Tu montes ou pas ?

 

Moi : Nan !

 

Zayn : C’est bête, j’avais deux milkshakes fraises-bananes.

 

Moi : N’essaies même pas de m’acheter, ça marche pas avec moi !

 

Zayn : Avec supplément chantilly.

 

Moi : De la chan-ti-lly ? Hum, ben...bon d’accord, tu m’as eu !

 

Je montai donc dans la voiture, sirotant mon milkshake fraise-

banane, supplément chantilly.

 

Zayn : Pourquoi t’es partie comme ça ?

 

Moi : Pas envie d’en parler.

 

Zayn : Ok, c’est ton choix.

 

Voilà pourquoi j’adorais Zayn, il respecte toujours le fait que je ne

veuille pas parler de ce qui me contrarie.

 

Zayn : Bon, ça te dis de m’accompagner dans un salon de tatouage ?

 

Moi : Carrément !

 

Je reposai mon milkshake dans le porte-gobelet situé à côté du frein à

main.

 

Zayn : Tu l’aimes ?

 

Moi : Louis ?

 

Zayn : Ouais.

 

Moi : Je l’aimais.

 

Zayn :  Oh...

 

Moi : J’ai besoin de changement, j’en ai marre qu’on me prenne pour

la petite sainte ni touche qui fait toujours tout bien.

 

Zayn : C’est-à-dire ?

 

Moi : Je veux me faire tatouer ! Je vais tout changer ! Mon look, ma

coupe de cheveux, la couleur, TOUT !

 

Zayn : Hop hop hop ! Pas si vite, c’est peut-être un peu trop, là non ?

 

Moi : Non.

 

10 minutes plus tard

 

On est enfin arrivés au salon de tatouage. Un grand homme, 1m85 je

dirai, tatoué de partout, avec une barbe rousse et le crâne rasé nous

accueilli. Il avait environ la cinquantaine je dirais. Il portait des

habits de biker et avait une boucle d’oreille à l’oreille gauche.

 

Moi : Salut, je voudrais me faire tatouer.

 

Mec : Elle n’y va pas de main morte la p’tite.

 

Zayn : Désolé Alan, elle est toujours comme ça.

 

Moi : Pff...

 

Alan : Quel tatouage te ferait plaisir ?

 

Il sortit un livre énorme rempli de tatouages, je le feuilletai cherchant

lequel sera mon tout premier tatouage. J’optai pour deux tatouages :

« Free » marqué sur la main droite et « Sometimes You’ve Gotta Fall

Before You Fly » sur l’épaule avec des oiseaux autour.

 

Zayn : Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?

 

Moi : Certaine.

 

Alan me fit asseoir sur une table de médecin (si vous voyez ce que je

veux dire), il me tatoua en premier la main gauche. Pendant ce temps,

je serrais (de la main droite, logique) la main de Zayn. Après 30

minutes, il commença le deuxième, j’enlevai mon t-shirt, non sans

gêne étant donné que Zayn était juste à côté. Il détourna les yeux car il

comprit vite que je n’appréciais pas le fait qu’il me fixe. Je continuais

de lui serrer la main, et lui me parlait essayant de me faire oublier la

douleur.

 

Zayn : Ça va ?

 

Moi : J’ai juste l’impression d’avoir secoué un nid d’abeilles qui

m’aurait suivi et piqué pendant de longues minutes mais sinon ça peut

aller.

 

Cette réflexion le fit sourire.

 

Zayn : C’est bientôt fini, ne t’inquiètes pas.

 

Il passa sa main dans mes cheveux puis releva mon menton pour que

je le regarde dans les yeux.

 

Zayn : Ne t’inquiètes pas ça va aller.

 

Il me fit un bisou sur le front.

 

Alan : Voilà, j’ai finis. Ta petite amie a été très courageuse pour une

première expérience « tatouage ».

 

Zayn : Alan, c’est pas ma petite amie...

 

Alan : Hum, désolé, j’avais cru que, enfin bref, oubliez ça.

 

1h20 minutes plus tard

 

Aïe, j’ai super mal... Mais mes tatouages sont super beaux !!!  Zayn me

raccompagna chez lui. Je m’assis sur le canapé en prenant soin de ne

pas m’appuyer sur mon épaule douloureuse. Il n’y avait personne à

part moi et Zayn. « Ma famille est partie au parc d’attraction »

m’avait-il dit.

 

Zayn : N’oublies pas que tu dois mettre cette crème tous les jours

jusqu’à ce que ça cicatrise.

 

Je pris le tube et étalai une fine couche sur ma main, après deux, trois

minutes, je m’attaquai à mon deuxième tatouage. Voyant que je n’y

arrive pas, Zayn se mit à ***fer de rire.

 

Moi : Au lieu de rire tu ferais mieux de venir m’aider !

 

Zayn : Ça serait plus simple si tu enlevais ton t-shirt déjà,  pour

commencer.

 

Moi : Si tu crois que je vais me déshabiller devant toi, tu rêves !

 

Zayn : Dans ce cas tu devras te débrouiller pour mettre cette crème

toute seule.

 

Moi, soufflant : Ok, c’est bon.

 

J’enlevai donc mon débardeur et me retrouvai (à moitié nue) devant

Zayn pour la deuxième fois de la journée. Il appliquait la crème sur

mon omoplate quand tout à coup quelqu’un entra dans la maison.

C’était Liam et Ashlyn, ils se tenaient la main en riant à gorge

déployées. Ils s’arrêtèrent net quand ils nous vîmes, moi en

soutien-gorge et Zayn massant mon dos.

 

Liam : Zayn... ?

 

Ashlyn : Euh... On va repasser, hein ? On a rien vu.

 

Je restais bouche bée. Ashlyn prit Liam par la main et sortit de

l’appartement. Gros silence. Bête de blanc à vrai dire. Zayn rangea la

crème puis me tendit mon débardeur sans dire un seul mot.

 

Moi : Zayn ?

 

Il ne répondait pas.

 

Moi : Zayn ?

 

Toujours rien.

 

Moi : Zayn ????

 

Encore un blanc.

 

Moi : Pxtain mais Zayn réponds là, m.erde !

 

Il se retourna et me regarda.

 

Zayn : C’était stupide, j’aurai pas dû t’emmener dans ce salon de

tatouage.

 

Moi : Tu m’énerves.

 

Je me rassis sur le canapé. J’avais un nouveau message.

 

De : Liamou <3

 

: Moi

 

Hey Claire ! Je fais une p’tite soirée entre potes demain, et

puis lundi on commence à 13h donc c’est tranquille ! Alors

partante ? ;)

 

PS : Zayn et toi ? Vous êtes ensemble ?

 

 

De : Moi

 

A : Liamou <3

 

Hum... D’accord mais t’as du pop-corn au moins ? Arrêtes de

craquer, on est juste amis.

 

 

 

De : Liamou <3

 

A : Moi

 

Evidemment, quelle question ! Bon à demain 17h et sois pas

en retard, toi ! :)  Si tu le dis :p

 

Zayn s’assit à côté de moi, puis au bout d’un moment passa son bras

par-dessus mon épaule. Je posai ma tête contre son torse et lui me

caressait les cheveux.

 

Moi : Demain, on va se faire une journée shopping,

hein ?                                                                                                       

                            

 

Zayn : Perso, j’ai vraiment pas envie, tout ça c’est des trucs de filles.

 

Demandes à Alba ou Alice.

 

Moi : Nan je veux y aller avec toi !

 

Zayn : J’arrive pas à croire ce que je vais dire.

 

Moi : Roh ! Te plains pas, ça va être cool, bon tu viens ?

 

Zayn : Ok, t’as gagné !

 

Moi Wouhou ! Ça va être top tu vas voir !

 

Zayn : Comme j’ai hâte...

 

Moi : T’es qu’un schtroumf grincheux !

 

Zayn : Et toi une glace à la fraise !

 

Moi : Hahaha... Mort de rire.

 

Zayn : Elle a aucun humour cette fille.

 

Moi : N’importe quoi toi !         

 

Je me jetai sur lui et lui fis plein de chatouilles. Il riait tellement fort

qu’il s’en tenait les côtes. Il me poussa et je tombai du canapé.

 

Zayn : Claire ça va ?

 

Je lui répondis par un coup de coussin en pleine tête.

 

Moi : Maintenant, mieux, dis-je en souriant.

 

Zayn : Ah ouais ? Tu le prends comme ça ? Bataille de coussins !!!

 

Après de longues minutes de bataille acharnée, je dû m’avouer

vaincue. Mais je ne vais pas me laisser faire pour autant. Je courus

vers Zayn qui se dirigeait vers la cuisine et lui asséna (pour la énième

fois) un coup de coussin, cette fois-ci dans le dos. Il se retourna,

m’attrapa les poignets et me poussa contre le rebord de la table.  

 

Il plongea son regard aux couleurs de l’obsidienne dans le mien et je

sus à ce moment-là, que ce qu’il ressentait. Ce que Zayn ressentait à

mon égard. Il posa sa main sur ma joue, puis son pouce passa sur

mon menton comme pour relever ma tête afin que je le regarde dans

les yeux. Mon cerveau me disait de tout arrêter, mais mon cœur lui

m’exhortait de laisser Zayn faire. Il se pencha tout doucement vers

moi et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. A cet instant, des

images de Louis défilaient devant mes yeux, je ne pus retenir une

larme. La vérité c’est que j’aime Louis, je l’aime plus que tout, mais

avec Zayn je me sens bien et il faut dire qu’il ne me laisse pas

indifférente. Alors que je me perdais dans mes pensées, Zayn posa ses

mains sur  ma taille continuant de m’embrasser. Je m’appuyais contre

la table car celui-ci se collait à moi. Je voulais le repousser mais je

n’osais pas, j’avais trop peur qu’il se ***. Au bout d’un moment, Zayn

relâcha son emprise et s’écarta de 20 cm avant de me regarder en

souriant.

 

Zayn : Qu’est-ce que tu es belle, dit-il en passant sa main dans mes

cheveux.

 

Moi : Zayn, je... Je crois pas que toi et moi ça soit une bonne idée.

 

A cette réflexion Zayn s’écarta encore plus de moi.

 

Zayn : Tu l’aimes encore, pas vrai ?

 

Moi : Oui...

 

Zayn : Je l’adore mais je le déteste, il a tout pour lui et moi j’ai quoi :

rien.

 

Moi : Tu sais très bien que c’est pas vrai ! Tu es un mec génial,

admis-je en souriant.

 

Zayn : Oui mais pas assez pour que tu m’aimes.

 

Moi : Zayn, s’il te plait...

 

Il ne m’écouta pas et monta dans sa chambre. Cette journée est

vraiment pourrie, déçue je décidai de rentrer chez moi.

 

PDV Harry :

 

Toby. Il s’appelait Toby, Toby Richardson. Je ne peux pas rentrer à la

maison comme ça, ça soulèverait beaucoup trop de questions. J’avais

le fric, c’est tout ce qui importait. Ryan serait content et Alice sauvée.

J’ai tellement mal à ma main. Personne ne peut m’aider, personne.

Depuis que je fais ce boulot, je n’ai eu que des emmerd’. Dans 1 mois et

cinq jours, ce sera l’anniversaire de la mort de June. Je m’en veux

tellement de l’avoir laissé, si je l’avais retenue, jamais tout ça ne serait

arrivé. Le 10 octobre 2012, une triste date. Un bruit sourd me tira de

mes pensées. Je courus voir ce que c’était. C’était... Impossible.

Comment peut-il... ?

 

PDV Niall :

 

9h40

 

Pxtain c’que j’ai mal à la tête et en plus, ils font que gueuler dans cette

baraque. Je me relevai, me retrouvant assis dans le lit avec Alba à

mes côtés. « Ce qu’elle est adorable quand elle dort » pensais-je. Je

repensais à ce qu’elle m’avait dit cette nuit « Niall tu es le seul mec

dont je suis vraiment tombée amoureuse, je ne me séparerai de toi

pour rien au monde. » Ces paroles m’avaient profondément touché. Je

me dirigeai vers la salle de bain espérant trouver de l’aspirine afin de

calmer ce maudit mal de tête. Je sais pas pourquoi j’ai bu autant, j’ai

vraiment déconné cette fois, faut que je fasse gaffe. Bon elle est où

cette pxtain d’aspirine ! C’est pas possible de pas en avoir ! J’ouvris la

seule armoire qui restait, et « Ô miracle ! » je trouvai cette fichue

aspirine ! Je pris un verre d’eau, avalai la pilule d’une traite puis bu

une gorgée d’eau. J’allais sortir quand la porte s’ouvrit brusquement.

C’était Alba. Elle ne portait que le haut de son pyjama, ce qui me mit

un peu mal à l’aise. Elle sursauta lorsqu’elle me vit la regardant de la

tête aux pieds.

 

Alba : Salut mon Niallou, dit-il souriante.

 

Je déglutis.

 

Moi : Euh... Salut Alba.

 

Alba s’avança vers moi et mis sa main sur ma joue.

 

Alba : Tu es sûr que ça va ? Tu es tout pâle.

 

Moi : Nan c’est juste la bière d’hier.

 

Alba : Je t’avais bien dit de ne pas trop boire.

 

Moi : Bon je vais y aller, la nourriture m’appelle, dis-je faussement

joyeux.

 

Alba : Nan reste !

 

Elle attrapa mon t-shirt et m’attira vers elle. Alba passa ses bras

autour de mon cou et m’embrassa. Je prolongeai le bai.ser et posai

mes mains sur ses hanches. Elle s’écarta et me regarda en arborant un

superbe sourire, que je n’avais vu auparavant.

 

Moi : Pourquoi est-ce que tu souris ?

 

Alba : Parce que je viens de réaliser que toutes les filles du lycée

m’envient car tu es avec moi. Je me rends juste compte de la chance

que j’ai, pour la première fois de ma vie, je suis heureuse, grâce à toi,

Niall. Tu es la raison de mon bonheur.

 

Au vue de ces paroles, ces merveilleuses paroles, je pris Alba dans mes

bras et ne la lâchai plus pendant au moins 5 minutes. Je l’embrassai,

elle me rendit mon *** plus vigoureusement cette fois-ci. Je posai

ma main sur sa joue tout en continuant de l’embrasser. Je la soulevai

et la posai sur un petit meuble derrière elle. J’embrassai son cou, puis

son épaule en partie dénudée. Je remontai vers son cou et aspira

délicatement sa peau. Elle posa ses mains sur ma nuque m’attirant

encore plus vers elle. Je commençai à passer mes mains sous son

t-shirt quand Alba me stoppa net.

 

Alba : Niall, je ne peux pas, je suis désolé.          

 

Elle ne repoussa doucement, descendis du meuble et sortit.

 

PDV Liam :

 

Je ne sais pas qui m’avait le plus gêné : trouver Claire et Zayn

ensemble, Claire en soutien-gorge ou qu’ils nous ait vus Ashlyn et moi.

Ils ne savent pas qu’on est de nouveau ensemble. Enfin si on veut...

 

Ashlyn : Alors on fait quoi maintenant ?

 

Moi : Je sais vraiment pas. Ce qui est sûr c’est qu’on peut pas aller

chez moi.

 

Ashlyn : On peut pas aller chez moi non plus.

 

Moi : J’aurai bien aimé visité ta chambre, admis-je d’un air joueur.

 

Ashlyn : Peut-être un jour Payne. Aller à plus boy.

 

Elle s’approcha près de moi et m’embrasser au coin des lèvres. Elle

partit me laissant seul avec moi-même. Pxtain ce que cette fille me fait

de l’effet. J’allais rentrer chez moi quand je reçus un coup de fil.

 

Moi : Allô ?

 

Harry : Liam, j’ai un problème, il faut que tu m’aides. Tu es

le seul à pouvoir m’aider.

 

Moi : Pxtain mais qu’est-ce t’as encore fait ? Ne me dis que

c’est à cause de ce « p’tit boulot » que Ryan t’avais confié ?!

 

Harry : Oh c’est bon j’ai déjà assez de problèmes comme ça

j’ai pas en plus besoin que tu me fasses la morale. Donc je te

repose la question : Tu m’aides oui ou m.erde ?

 

Moi : Tu m’emm.erdes.  Mais oui je viendrai. L’adresse ?

 

Harry : Tu vois Cannon Street, tu longes la rue puis tu

tournes à droite et je serais là dans une petite ruelle.

 

Moi : Je serais là-bas dans 10 minutes.

 

Harry : Fais vite.

 

Je pris un taxi qui me conduit directement là où Harry m’attendait.

Une petite ruelle, hein ? Et ben pour être petite on peut dire qu’elle

l’est.

 

Moi : Harry ? T’es là ?

 

Harry : Liam ! Dieu soit loué t’es enfin là !

 

Moi : Alors c’est quoi ce gros problème ? Et pourquoi tes vêtements

sont couverts de sang ?

 

Harry : J’ai pas fait exprès, il a glissé et il s’est cogné la tête.

 

Moi : Pxtain Harry ! Qu’est-ce que tu lui a fais ?! On l’emmène à

l’hôpital !

 

Harry : NON ! Tu l’emmènes.

 

Moi : Aide-moi au moins à le porter jusqu’à ta voiture. Tu me passes

les clés et je l’emmène.

 

Harry : Ok, mais abîme pas ma bagnole.

 

Moi : Y a vraiment que toi pour penser à ta pxtain de voiture dans un

moment pareil !

 

Harry m’aida à le porter jusque dans sa voiture. Je pris les clés, mis le

contact et partit direction l’hôpital.

 

PDV Alba :

 

Je ne pouvais pas faire ça. C’était trop tôt, beaucoup trop tôt. J’allais

dans la cuisine manger quelque chose quand la porte sonna. La

flemme d’ouvrir... Ce fût donc Liam qui ouvrit. Au bout de deux

minutes, Liam m’appela.

 

Moi : Quoi ? Je mange là !

 

Liam : Il y a des personnes qui veulent te voir.

 

Moi : C’est qui ?

 

Ma question se perdit dans le vide.

 

Michaele : Alba, content de te revoir.

 

Moi : Mais qu’est-ce que tu fais là ?

 

Michaele : Il veut te voir.

 

Moi : Oh. Je m’habille et je viens tout de suite.

 

Michaele: Dépêches-toi tu sais très bien qu’il n’aime pas attendre.

 

10 minutes plus tard

 

Je m’apprêtais à sortir quand Niall me retint.

 

Niall : Hey ! Tu vas où ?

 

Moi : Euh... Chez moi.

 

Niall : Quoi mais pourquoi ? C’est à cause de toute à l’heure, c’est ça ?

 

Moi : Non pas du tout.

 

Niall : Je peux te raccompagner si tu veux.

 

Michaele: C’est bon je m’occupe déjà d’elle.

 

Niall : C’est qui lui ?

 

Michaele  : Je vais te dire qui je suis moi ! Je suis...

 

Je ne le laissai pas finir sa phrase.

 

Moi : C’est mon cousin Mark ! Bon maintenant faut que j’y aille.

Bisous.

 

Je lui fit un bisou sur la joue avant de partir.

 

Michaele : C’est qui celui-là ?

 

Moi : Mon p’tit ami.

 

Michaele rit aux éclats.

 

Michaele : Lui ? Tu dé***s ?

 

Moi : Non. Bon on y va ou pas ! Allez démarre.

 

C’est ce qu’il fit. Il  fit signe au chauffeur qui démarra la voiture et

partit sur les chapeaux de roue.

 

Michael : Tu es de plus en plus belle.

 

Il passa sa main sur ma joue.

 

Moi : Arrêtes, dis-je en repoussant sa main.

 

Michaele: Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ?

 

Je ne répondis rien.

 

Michaele : Réponds !

 

Moi : Il est plus humain que tu ne le seras jamais.

 

Michaele : Espèce de petite...

 

Il sortit son arme prêt à me frapper avec.

 

Moi : Qu’est-ce que tu vas me faire ? Me descendre ? Tu sais très bien

que si tu le fais, il te tortura tellement que tu le supplieras de t’achever.

 

Michaele : Tu as de la chance qu’il tienne à toi.

 

On est enfin arrivé. Quelle belle villa. Je me souviens que j’y courais

comme une petite folle quand j’étais enfant. Michaele me poussa pour

que j’avance.

 

Michaele : Allez avances, on est déjà en retard à cause ton pxtain de

blondinet !

 

Je me retournai et le poussai avec une force que je ne me connaissais

pas.

 

Moi : Ecoutes-moi bien espèce de conn.ard, je ne laisserais personne

insulter les gens que j’aime et surtout pas LUI ! Tu n’es personne pour

moi, je ne t’aime pas je ne t’aimerai jamais ! JAMAIS t’entends ?! Je te

déteste, tu n’es qu’un abruti, je te hais !

 

Ma colère se trans a en larmes, de rage. Michaele me prit dans

ses bras. Je frappais contre son torse tout en pleurant.

 

Michaele : Alba, arrêtes de pleurer, s’il te plaît.

 

Il passa sa main dans mes cheveux.

 

Homme : Il vous attend, vous devriez vous dépêchez.

 

Il relâcha son emprise. J’essuyais mes larmes avec les manches de

mon pull. On entra dans la villa et Michaele m’emmena dans un

bureau. La chaise était retournée mais je savais qu’il était là. Il était

bien là. Les larmes me montèrent aux yeux. La chaise se tourna et je

pus enfin le voir. Je courus le prendre dans mes bras.

 

*Nonno signifie "grand-père" en italien

 

Moi : Nonno ! Tu m’as tellement manqué !

 

Nonno : Mia dolce, mia bella, ma petite fille.

 

Moi : Où est-ce que tu étais pendant ces 2 ans ?

 

Nonno : J’étais parti régler quelques affaires.

 

Michaele nous toisait du regard.

 

Moi : Quels genres d’affaires ? Des affaires de drogue ? De meurtre ?

De vol ?

 

Nonno fit signe à ses gardes du corps se sortir de la pièce.

 

Nonno : Ecoutes Alba, tout ce que tu as à savoir c’est que maintenant

je suis là.

 

Moi : Grand-père, je sais très bien que tu trempes dans des activités

pas très nettes.

 

Nonno : Et moi je sais que tu as un petit ami irlandais.

 

Moi : Ne détournes pas la conversation !

 

Nonno : Je ne détourne pas la conversation. Saches que s’il te fait

souffrir, je le tuerai. Fais lui passer le message, tu veux bien ?

 

Moi : Je préférerai mourir plutôt que de vivre sans lui.

 

Nonno : Ne dis pas ça ! hurla t-il.

 

Moi : Je dis ce que j’ai envie de dire !

 

Nonno : Dois-je te rappeler qui tu as en face de toi ? Gabriele Cavano,

je suis l’homme à la tête de la mafia italienne et par conséquent

l’homme le plus recherché d’Europe.

 

Moi : Et tu en es fier ?!

 

Nonno : J’ai mis des années à me créer cette réputation ! On me

surnomme « l’homme aux poings d’aciers» et tu sais pourquoi ? Car je

la force de mes poings est redoutable, même Steven Segal ne m’arrive

pas à la cheville !

 

Moi : Je me fous de savoir qui tu es ! Tout ce que je sais c’est que j’aime

mon grand-père et qu’il m’a manqué, avouais-je.

 

Nonno : Mia dolce...

 

Moi : Maman sait que tu es de retour à Londres ?

 

Nonno : Non elle ne sait rien et c’est mieux comme ça.

 

Moi : Elle te manque ?

 

Nonno : Ma petite Meredith me manque tellement.

 

Moi : Est-ce que c’est vrai que tu l’as abandonnée pour la protéger ?

 

Nonno : C’était la seule chose à faire et elle le sait autant que moi.

 

Il s’approcha de moi et repoussa les cheveux qui cachaient mon

visage. Sauf qu’en faisant ça, le suçon que Niall m’avait fait était plus

que visible. Il me m’observa, le regard noir et c’est à ce moment que je

compris quelle haine il ressentait envers mon petit ami. Il se retourna,

et sans rien dire défonça le mur d’un seul coup de poing. Je ne pus

retenir un cri de surprise et de peur. Mes doigts se crispèrent, ma

gorge se noua et mes jambes commençaient à trembler.

 

Nonno : Tu vas bien m’écouter Alba, je ne veux plus qu’il s’approche de

toi ! Est-ce que c’est clair ?! hurla t-il, fou de rage.

 

Moi : Mais, mais mais...

 

Nonno : Il n’y a pas de mais qui tienne !

 

Moi : Je ne veux pas, je ne veux pas m’éloigner de lui, jamais.

 

Nonno : Je ne veux pas le savoir, tu m’écoutes un point c’est tout !

 

Moi : S’il te plait grand-père, essaies au moins de lui donner une

chance, je t’en prie. Nonno, per favor, dis-je entre deux sanglots.

 

Nonno : Je veux bien essayer mais à une condition : il vient ici. Et

arrêtes de pleurer tu veux ?

 

Moi : D’accord mais tu promets de ne pas lui faire de mal ?

 

Nonno : Je te le promets. Mais je reste convaincu que Michaele est

mieux pour toi.

 

Moi : Je pense surtout que tu veux que je devienne sa petite amie juste

pour servir tes intérêts. Maintenant je vais rentrer si ça ne te dérange

pas.

 

Il fit semblant de ne pas avoir entendu ce que j’avais dit mais appela

quand même Michaele pour qu’il me ramène chez les Styles.

 

Dans la voiture personne ne parlait. Un vrai silence de mort jusqu’à ce

que Michaele l’ouvre.

 

Michaele : Il t’a dit quoi ?

 

Moi : Rien.              

 

Michaele : Je sais très bien que tu mens. Il t’a dit quoi ? Je l’ai entendu

crier.

 

Moi : Tu dois avoir  une ouïe extra fine pour percevoir un son à

travers une porte blindée. A moins d’y avoir mis des micros, enfin je

dis ça je dis rien.

 

Michaele : Comment oses-tu prétendre que je vous écoutais ?

 

Moi : Tu t’es trahi tout seul.

 

Il se rapprocha de moi, ne laissant plus aucun espace entre nous.

 

Michaele : Jouer le rôle de la fille rebelle ne te va du tout, dit-il en

passa sa main dans mes cheveux.

 

Moi : Jouer le rôle du mec soumis qui obéit au doigt et à l’œil du

patron te va tellement bien, répliquais-je avec un ton plein de

sarcasmes.

 

Et bim ! Prends-toi ça dans les dents, crétin !

 

Michaele : Tu te crois forte parce que Cavano est ton grand-père ?

 

Mais saches que s’il venait à disparaître, tu serais seule.

 

Moi : Tu oses le menacer ?

 

Michaele : Qui a dit que je l’avais menacé ?

 

Moi : Admettons qu’il « disparaisse » comme tu le dis, qu’est-ce que tu

feras ? Non attends, je re ule : qu’est-ce que TU ME feras ?

 

Michaele : Et bien s’il n’était plus là tu serais toute à moi et rien qu’à

moi, dit-il le sourire aux lèvres.

 

En disant cela, il m’embrassa. Je le repoussai, ce mec ne m’inspirait

que deux choses : peur et dégoût.


 

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