Bonjour/Bonsoir, j'ai perdu tout ce que j'avais fais de ma fiction précédente, je suis vraiment désolée à celles qui avaient commencé à la lire. Mais je n'ai pas baissé les bras, j'ai recommencé et j'ai opté pour quelque chose de plus original. J'espère que ça vous plaira.

Bisousbisous.

Si vous le souhaitez, vous pouvez écouter cette chanson pendant que vous lisez. Ça vous plongera plus dans l'histoire, enfin dans le chapitre 1 et 2 plutôt. :)

https://www.youtube.com/watch?v=vaAVByGaON0

Je me présente, je m'appelle Lysa Maria Prosper, je suis princesse et légitime héritière du royaume de Vartnight. Je vis dans un immense château, le plus grand du pays. Il y a quelques semaines de cela, j'ai eu 16 ans. J'ai vraiment été gâtée...comme d'habitude. Père a toujours veillé à ce que je ne manque de rien. Le bonheur de son enfant fait le sien. J'ai perdu ma mère il y a quelques années, lors d'une guerre terrible. J'étais anéantie, mais aujourd'hui je vais bien.

Bien sûr les cadeaux de Père auront beau se multiplier, ça ne comblera jamais ce vide immense dans mon coeur. Mon père a toujours été le genre de père très protecteur qui ne laisse pas sa fille faire n'importe quoi ou même parler à n'importe qui. Je vis sous de nombreuses règles, et je vous assure que je le vis plutôt bien.

Ma mère était tout pour moi, mais je suis allée de l'avant et je garderais toujours ce magnifique sourire qu'elle avait quand elle voyait sa fille rentrer avec des bonnes notes à la maison, sa fille qui avait été sa plus grande fierté.

J'ai décidé d'écrire dans un journal intime car ce que l'on ne dit pas, on l'oubli. Et je veux me souvenirs de n'importe quel moment de ma vie.

Chapitre 1 : Un dernier mot.

17h00.

Je refermais le joli petit livre couleur prune et le rangeais dans ma petite table de chevet. Je sentis une larme dégringoler sur ma joue, surprise, je l'essuyais d'un geste bref du poignet. Soudain, la petite clochette qui était suspendue à côté de la porte de ma chambre retentit, c'était l'heure de mon cours de danse. Au même moment quelqu'un frappa à la porte.

- Altesse ? demanda une voix grave. Puis-je entrer ?

- Bien sûr, entrez Ferlando.

La porte s'ouvrit et mon majordome, un grand gaillard au visage étiré par les rides entra.

- Bonsoir, Princesse. C'est l'heure de votre cours de danse.

- Oui, j'arrive mon cher.

- N'oubliez pas vos chaussures surtout, me dit-il d'un air amusé.

- Ne vous en faites pas pour cela, je les ais.

Je tournais sur moi-même pour lui montrer les jolies chaussures plates que je portais.

Je me dirigeais donc vers la grande salle de bal, c'est ici que se passaient mes cours de danse et de musique. Et oui, il fallait savoir tout faire pour devenir une grande Reine.

En entrant dans la salle, Madame Poviche fit la reverence puis en m'adressant son plus grand sourire, elle fit signe aux musiciens de commencer à jouer et le cours débuta.

17h00 → 19h00.

- Un, Deux, Trois et Quatre. Voilà, le cours est terminé. Bonne fin de soirée Princesse et n'oubliez pas de bien vous hydrater et de manger beaucoup de fruits et légumes !

- Merci, bonne soirée à vous, dis-je en lui montrant mon plus beau sourire.

J'adore cette femme, je la connais depuis que je suis venue au monde. Elle m'a toujours été d'une grande aide et s'est toujours bien occupée de ma santé. C'est bien l'une des seules.

Je montais prendre un bon bain chaud en cette froide période d'Automne. Des concombres sur les yeux je m'imaginais ma journée de demain.

"Demain matin, j'irais chercher mes cours de la journée dans la boîte aux lettres et je travaillerais dur comme n'importe quel lycéen normal du monde. Sauf que moi, je ne suis pas normal puisque je suis une futur Reine et les critiques du genre : la fille à Papa, pourrie gâtée, blablabla, etc, non merci je n'en veux pas. C'est pour cette raison que j'ai décidé de prendre des cours par correspondance."

Complètement détendue, je sortis de mon bain puis après m'être sechée, j'enfilais une robe bleu marine des plus simples accompagnée de magnifiques talons bleus pour aller dîner. Pour aller dîner avec le Roi, ne l'oublions pas.

La robe et Les chaussures.

J'attachais mes cheveux châtains en chignon, tout en laissant quelques mèches sortir devant. Il est vrai que la robe s'accorde très bien avec mes yeux bleus.

Par ici le chignon.

J'assortis avec le reste de la tenue des petits bijoux.

Le collier, les boucles d'oreilles et ma chère couronne.

Puis j'y ajoutais une touche de maquillage : une fine couche de mascara. Et le tour est joué ! Je suis prête pour aller dîner. Je rejoignais ma chambre afin d'attendre que ma petite clochette sonne. En attendant, je pris un livre au hasard dans ma bibliothèque et commenca à le lire.

Je regardais mon horloge : 20h56. Le repas était à 21h00.

Je lu : le Prologue, le Chapitre un et je n'eus pas le temps de finir le chapitre que ma clochette sonna, je déposais le livre et me rendit dans la salle à manger, une décoration très vieille qui datait de 1806. Personne n'était présent dans la pièce, la longue table était chargée de décorations en feuilles d'automne accompagnées par quelques minis citrouilles alignées en dessous quelques bougies. Dans la cheminée, le feu crépitait et celui-ci était accompagnée d'une douce mélodie que je me mis automatiquement à chantonner quelques secondes plus tard. Je m'assis sur une chaise et attendit patiemment que Père arrive.

Quelques minutes plus tard les grandes portes s'ouvrirent, laissant entrer quelques gardes qui restèrent fidèlement debout, droit comme des I à côté des portes, le Roi entra dans la pièce, le sourire aux lèvres.

- Bonsoir ma Princesse, dit-il ravi. Excusez mon retard.

- Bonsoir Père, il n'y pas de problème.

- Bien, dit-il en s'asseyant. Il frappa dans ses mains et immédiatement le grand cuisinier du château se présenta devant nous. Il fit la révérance.

- Majesté. Princesse, dit-il en me regardant. Il présenta le menu puis appellait ensuite les hommes chargés d'envoyer les plats.

- Bon, raconte-moi un peu ce cours de danse veux-tu ? demanda t-il.

- Je me suis bien amusée et j'ai beaucoup appris, comme toujours, dis-je ravie.

- Tant mieux mon enfant.

- Et votre journée à vous ? Etait-elle bonne ? demandais-je à mon tour.

- Oui, comme toujours.

Le reste du repas se fit dans la bonne humeur. L'horloge se mit alors à sonner 22h.

- Si vous me le permettez Père, j'aimerai retourner dans mes appartements.

- Je vous en prie, dormez bien ma fille. Je vous aime.

- Moi aussi je vous aime...Père.

Je retournais donc dans ma gigantesque chambre, où les femmes de chambres m'attendaient pour me préparer.

Je soupirais, ôtais mes chaussons puis plongeais dans mon lit moëlleux auquel j'avais pensé toute la journée. Je fermais les yeux puis plongeais dans un sommeil profond.

Chapitre 2 : Sommeil agité.

L'eau coulait du haut de la colline, les arbres bougeaient légèrement au contact de la légère brise qui soufflait, l'herbe était fraichement coupée et enivrait mes narines. L'air frais de la montagne me donnait l'impression de flotter dans les airs. Mes doigts de pieds s'enfonçaient délicatement dans l'herbe, ma robe à fleurs virevoltait dans tous les sens quant à mes cheveux couleur noisette, ils se déchaînaient et virevoltaient. Je croyais être seule mais non, il y avait ce garçon blond dans l'eau clair de l'étang, ses yeux bleus reflétaient grâce aux rayons du...

Quand soudain je fus réveiller par des coups violents et brusques derrière ma porte, je me réveillais en sursaut, c'était Ferlando. Il entra en trombe, complètement paniqué.

- Princesse, Princesse ! Levez-vous je vous en prie, ils sont là, vite suivez-moi, nous devons nous sauver !

- ..? Mais..? Qui ? Ferlando que se passe t-il ? demandais-je complètement affolée.

- Je n'ai pas le temps de vous expliquez, vite, dépêchez-vous Altesse je vous en prie.

De nombreux coups de feux retentirent, des cris me percèrent les tympans. Juste avant de quitter ma chambre, je me souvins de quelque chose.

- Non attendez ! me rappelais-je.

- Nous n'avons pas le temps Princesse, il faut partir.

A présent, il bloquait la porte, il me semblait que quelqu'un voulait entrer.

Je courus chercher mon journal intime, et m'arrêtais devant une photo. Une photo qui nous représentait ; Mère, Père et moi-même. Ferlando se dépêcha d'ouvrir la fenêtre puis, en pyjama nous descendions en escaladant les murs tels des prisonniers de notre propre demeure. "Ils sont là, ils s'enfuient !" finis-je par entendre.

- Père !!! Où est-il ? Nous devons le trouver !!

Je commencais à remonter quand Ferlando me saisit fermement le bras.

- Non Princesse ! Nous n'avons pas le temps, je lui ai promis de vous protéger, il sait où nous allons, faites moi confiance, nous n'avons pas de temps !

Les yeux remplis de larmes je finis par accepter, le coeur battant à toute allure.

Une calèche nous attendait en bas, mais des soldats commencaient à arriver dehors et tentaient de nous attraper. Malheureusement pour eux, nous étions déjà hors d'atteinte. Les larmes dégringolaient de mes joues, tombant sur mon joli petit livre. Je regardais derrière la calèche et voyais notre énorme château s'éloigner petit à petit de nous. De gigantesques flammes jaillissaient dans le ciel el et une immense fumée s'élevait dans le ciel de la nuit noire. Des cavaliers nous poursuivaient mais ils ne restèrent pas longtemps à notre poursuite, ils finirent par retourner sur leurs pas.

- ...pourquoi ? ...Ferlando..qui sont-ils ? que nous...nous veulent-ils ? réussis-je à dire entre deux reniflements.

Il m'offrit un tissu puis il répondit :

- Je ne peux pas vous le dire Princesse, mais...regardez-moi. Il prit mes mains et plongeait ses yeux dans les miens. Je vous promets de vous protéger et de retrouver votre Père. Vous avez ma parole.

- Mais...mais où allons..allons nous aller ?

- Vous avez de la famille en Californie. Vous allez habiter chez des cousins quelques temps.

- Pardon ? Mais je ne les connais même pas. Et puis, comme ça 'vous' ? enfin, vous ne restez pas avec moi ?

- Non Princesse, mais ne vous inquiétez pas, vous serez en parfaite sécurité là-bas, vous verrez.

- Mais..comment avez-vous pu prévoir autant de chose en aussi peu de temps ?

- Je ne peux pas vous le dire pour le moment, mais sâchez que vous devrez vous adapter à cette nouvelle vie chez vos cousins. Vous devrez aller au Lycée, comme vos deux cousins. Mais surtout, vous devrez faire en sorte que jamais personne, personne ne sâche qui vous êtes vraiment. Me suis-je bien fait comprendre Altesse ?

- Mais pourquoi cela ? demandais-je, incrédule.

- Nous ne devons prendre aucun risque que ses soldats, qu'importe qui ils sont. Ils ne doivent pas savoir que vous êtes Lysa Maria Prosper.

- Comment ? mais alors...je devrais égalemment changer de nom ?

- C'est fort possible en effet. Vous verrez cela quand nous serons arrivé là-bas, votre Tante vous en dira plus.

Je ne répondis pas, sous le choque. Quitter sa maison d'enfance en pa*** en moins de 20 minutes n'était pas vraiment les plans que je m'étais imaginée..

Deux longues journées passèrent.

- Réveillez-vous Princesse, nous sommes arrivés.

Je me réveillais et tout de suite je ne pus sentir autre chose que cette odeur infecte qui envahit mes narines, une odeur que je ne connaissais pas. Je regardais derrière le rideau de la calèche et aperçut une sorte de maison, le paysage était vide et aucun oiseau ne gazouillait. A droite de la maison se trouve une ferme. Cela expliquait l'odeur infecte. Devant la maison se trouvaient un homme d'une quarantaine d'années environ, ainsi que sa femme et une jeune fille à ces côtés. Leurs tenues n'avaient rien d'élégant. Je me demandais comment pouvaient-ils faire parti de ma famille ? La femme portait quelque chose dans ses bras, je finis par distinguer un bébé. Ferlando ouvrit la porte puis me tendit sa main. J'avais presque oublié que j'étais encore en pyjama...une robe blanche qui m'arrivait un petit peu en dessous des genoux. Je devins toute rouge et descendis les marches en évitant la boue.

L'homme s'avança vers moi et fit la reverence. Il se releva maladroitement puis saisit le peu de bagages que j'avais.

- Bonjour Princesse, je m'appelle Davis. Bienvenue chez nous, venez, je vais vous présenter ma famille.

- Bien sûr

 "- Je vous présente donc Adeline, mon épouse, votre tante. " Un frisson me parcourut le corps. " Voici Charline, elle a déjà 14 ans cette petite fripouille !" il lui prit les joues entre les deux mains puis les secoua doucement.

"Et enfin la petite Emmy qui n'a que 1 an." "Coucou ma chérie" dit-il au bébé.

-" .. Oh..Davis. Nous avons également un fils, il doit être en train de traîner dans la ferme..", me dit-elle d'un sourir radieu. Les deux adultes échangèrent un regard que je ne pu déchiffrer.

- Je suis ravie de vous rencontrer, dis-je tout en restant le plus polie possible.
- Tout le plaisir est pour nous Princesse, dit Adeline. Venez, nous devons vous relooker de la tête aux pieds.

-Oh..mais pourquoi cela ? demandai-je, incrédule.

- Et bien il ne faudrait pas que les habitants du village s'aperçoivent que vous êtes une...une princesse.

- J'avais oublié...

- Suivez-moi, je vous prie.

Je suivais donc cette dame qui se disait être ma tante, à peine étais-je entrer dans la maison

Avant :

Après :

Chapitre 3 : Nouveau quotidien.

A suivre...