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Salut.
Je crois que mes suites vont être sur mon blog maitenant car manque de place.
http://mlle-swo-paquerette.skyrock.com/
Bannières sur blog.
J'écris en petit pour gagner de la place. Zoomer votre écran ou aller sur mon blog.
0ffre qui tient jusqu'à l'arrivé du chapitre 10. Vous avez le droit de me posez une question sur la suite.
J'écris aussi deux fictions sur cette page facebook, concernant les One Direction.
"Il y a une différence entre un livre, un roman, une saga, une chor***, une fiction et une histoire." Agnès D.
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.328757267209257.77893.273663582718626&type=3&l=a61ce6f2d8
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.314705655281085.75132.273663582718626&type=3&l=7517a48b88
Je suis Agnès, 14 ans.
Fan des One Direction.
J'ai reperdu mon qui-suis-je donc j'ai perdu mes sondages, mes présentations itout itout.
Si des gens se souvienne de ce qu'il y avait dedans, prévenez moi!
Si tu lit ces lignes et que tu es lectrice, je t'offre une chance. Tu peux me poser n'importe qu'elle question sur la suite.
/! Je peux en refuser quelques-unes.
Questions déjà posés.
Plusieurs personnes m'ont demandé mon rêve. A vrai dire, j'en aient quatre. Je veux réussir ma vie aux niveaux études, amour, financier... Rencontrer les One Direction -aller à leurs concerts et prendre une photo avec eux minimum-. Avoir des amis, des vrais. Devenir célebre avec mon livre ou mes fictions, même que dans OMD et être interviewé par un 'célebre' magazine, populaires..., sur ce jeu :3
Le Journal De Kate.
Chapitre 1. La rentrée.
-Bonjour, je suis votre professeur titulaire des 4B.Je suis Madame Beniaux. Dit-elle Pendant que j'inspecte ma nouvelle classe.4B sa sonne bien. Alors: Belle, ***, boutonneux, enfantine, BEURK!, petit, SUPER BEAU!, grande, mignon, blonde, hideuse, rousse...Mes yeux retombe sur ce beau gosse. Non! Je ne dois pas m’exposer à son charme, je détourne, malheureusement, les yeux.
-Toi!
-Heu Quoi? Répondis-je à la prof.
-Comment s’appelle votre professeur de Musique?
-Euh....«Question débile» Pensais-je.
-Monsieur Rapp. Réponds une voix à présent inconnu dans mon dos, qui s'avérait être le "grand."
-Merci...-elle cherche sur une liste- Alex. Bon, maintenant je vais vous placés par ordre alphabétique. Continue-t-elle.
«Pourvu que je ne sois pas à côté de lui, pourvu que je ne sois pas à côté de lui»
Je croise les doigts.
Toujours en regardant sa liste, elle dit:
-Alors; Camille à côté de Marine, Alex avec Jenny, Lola et Nicolas, Kate et Corentin ensemble, Matt ainsi que Guillaume à droite...
«Ouf!» Je m'assois à côté de la fenêtre (ma place préférée), et regarde le fameux "Corentin". Cheveux noir, environ 1m80, taches de rousseur discrètes, yeux marron, regard envoûtant, sensuelle...
-Salut. Dit-il plus vite que son ombre. Je n'ai pas remarqué mais je me suis considérablement approchée, n'étant plus qu'à quelques centimètres de sa bouche je me recule. J’espère que personne ne m'a vu.
-Salut, je suis Kate. Lui répondis-je.
-Ouaw j'aime! Heu...moi c'est Corentin.
-Merci. Et comme une idiote je me mis à rougir. Tu n'as pas redoublé?
-Si, ma quatrième comment tu le sais?
-Enfaîte j'en sais rien.
-Bon, maintenant nous allons allez en salle de permanence, vous refaire découvrir les règles de vie collectives...Dit la prof.
* * *
-Bonjour, je suis Monsieur Calio, pour ceux qui ne m'ont jamais vu. Dit le directeur. Pour les règles, vous les lirez, elles sont dans votre cahier de correspondance. Je veux juste préciser que: Les chewing-gums sont toujours interdits sous peine de sanction, les jupes sont autorisée mais pas les tongs, ni les shorts même avec un collants dessous, pas de portable pendant les cours bien évidement.
Maintenant; je vais vous expliquer le fonctionnement pour les casiers, cette année ce sera différent. En classe, ce matin vous avez étés placés, alors, c'est avec votre voisin ou voisine de classe que vous serez mis pour les casiers. Je vous explique: l'année dernière nous avons retrouvez des photos "osés", des cigarettes, de l'alcool et des préservatifs. Cette année nous procéderons ainsi, comme sa vous aurez peut-être plus "d'intimité». Rajoute-t-il.
«QUEL CAUCHEMAR! ANNEE DE MERDE!!! »
-Et aussi, le cross aura lieu le 22 octobre. Continue-t-il. Je vous libère.
* * *
-Le 88, ouais si tu veux.
-Ok. Répondis-je.
-Par contre est-ce que tu as un cadenas?
-Oui, il est rose avec un cheval dessus...mais si tu veux ont peux le changé...
J'attends une réponse. Une minute, deux minutes. Il sort une tête impossible à décrire. D’étonnement, de peur (?!), de pitié...
-Corentin! M'exclamais-je.
-Heu… C'est vrai tu peux en prendre un autre?
-Rhôô...C'était une blague! Bon tu vas nous inscrire, je vais voir mes potes. J’ai pris un bide là.
-Ok, si tu veux! Dit-il avec un mécontentement qui me fit rire.
Chapitre 2. Benoît.
Il arrive d'un coup lorsque je sors de la salle 17.Il m’enlace.
-J'ai de la chance de t'avoir pour moi seul. Me dit-il. Et il m'embrasse. «Oui, moi aussi.» Pensais-je dans ma tête comme pour essayer de me convaincre moi-même.
-Tu as quoi maintenant ? Me demande-t-il. Je sors mon nouvel emploi du temps et regarde dans la case: mardi en H5.
-Euh...Musique et Maths.
DDDDDDRRRRRIIIIIIINNNNGGGGG!!!!!
* * *
Mardi 06 Septembre.
Cher journal, nouvelle année scolaire donc nouveau journal :)
Cette fois-ci tu es d'un bleu foncé, zébré avec des paillettes. Hé oui! Tu es S.P.L.E.N.D.I.D.E.! Aussi magnifique que mon voi...Heu Benoît!!!Même si j'avoue mon voisin est pas mal MAIS NON!!!J'aime Benoît, J'aime Benoît, J'aime Benoît!!!!Le pire c'est que cette année on ne choisis même pas notre binôme pour les casiers :( ON DOIT OBLIGATOIREMENT le partager avec notre voisin(e) de classe et bien sûr je suis à coté de Corentin! Bon je vais préparer ma tenue pour la photo de classe:/
By Kate qui se pose beaucoup de question:/
***
«D'accord Benoît, on va au cinéma». Il me prend la main et m’entraîne dans une rue remplis de monde
-Tu veux voir quoi?
-Heu...Silent Hill?
-Si tu veux poupée! Il m'embrasse encore. Il prend deux tickets et nous allons dans la salle 5. Il y a de la pub pendant 10 minutes où, pendant ce temps Benoît et moi parlons. Et Là le film commence.
20 Minutes après le début du film commence déjà à être terrifiant ! Je me cramponne à Benoît, et là je sens des cheveux un peu piquants, comme du gel. Je le regarde et...
-Ahhhhh!!!Un monstre surgissant de l'écran fit sursauté les spectateurs.
-Ahhhhhhhhhh!!!!!!!Les gens me regarde crié car il n'y avait plus rien d'effrayant, sauf la tête de Benoît. Car ce n'était pas sa tête mais celle de Corentin !Il s'approche de moi et m'embrasse. Je me recule aussitôt. Et d'un coup il me murmura: «Je ne p...»
* * *
Je me réveille en sursaut. Mais qu'est-ce que j'ai fait! «OUF! Ce n'était qu'un rê...Euh cauchemar!!»
7H00.Oh non, je suis en retard de 15 minutes! Je descends les escaliers à fond en évitant une belle gamelle, prend un bol de lait (froid), des céréales, de la brioche tartinée à la ramasse et un verre de jus d'orange. Je monte dans la salle de bains, me lave les dents avec mon dentifrice à la menthe.7H20.Je vais dans ma chambre, choisis mon haut vintage avec des « photos »d'une fille dessus trop beau, une jupe blanche à frou-frous avec une petite ceinture marron. Des boucles d'oreilles en plumes rouge foncé, des bottes à talon marron clair et une longue chaîne en argent avec un nœud couleur saumon et un petit nounours bling-bling. Je coiffe mes cheveux châtains, mis un serre-tête argent, choisis un parfum, un crayon et du mascara. Mettant mon crayon noir et mon mascara autour de mes yeux grisé je regarde à nouveaux l'heure.7H25. Pris mon sac New York et sort de la maison en la fermant à clé. Je me dirige à l’arrêt de car en ayant un pressentiment que cette journée serai pleine de rebondissement.
* * *
Car N°16.C'est bon. Je mets mon gilet jaune, prend ma carte de car avec ma photo très très *** La LOOSE. Le car se gare sur le bas-côté et la conductrice ouvre les portes de l'avant du moyen de transport. J'en inspecte l'intérieur, Ludivine, Romain, Sharon et sa bande, Tony et Edward, Jenny, AH! Melody! Je l’ai rejoint pendant qu'elle me salue et me complimente ma tenue. Je regarde c'est fringue: haut marron avec un pull, sans manche, à laine et deux pompons (elle s'amusait avec...),Un jean trouée et c'est converse (bottes converses) "Porte-bonheur '').Ah je n'avais pas remarqué elle à mit des bracelets en cuir, un collier couleur beige brillant avec les boucles d'oreilles assortis.
-Ouaw! Tu...Tu es magnifique, tout en restant dans ton style! M’exclamais-je. C’est vrai que c'est beau yeux marron clair (pratiquement blanc) ressortais avec cette tenue.
-Oh, Melody! Toujours aussi ***? Dit Sharon derrière le siège de devant.
-Et toi toujours aussi idiote? Lui répondis-t-elle. Elle se retourne pour papoter avec Wendy.
-Elle m'énerve elle! Me chuchota Melody.
-Ouais, j'avoue elle se croit supérieure cette pimbêche car elle a un beau c*l et qu'elle est blonde.
* * *
-Salut! Dis-je aux deux yeux marron qui se tenaient devant moi.
-Salut toi! Ça va?
-Oua...
DDDDDDRRRRRIIIIIIINNNNGGGGG!!!!!
* * *
-Bonjour, pour cette deuxième journée de cours, comme vous le savez il y a la photo de classe. Pour vous ce sera à 10H45.En attendant vous avez sport avec...
-Mr Bouin, Madame. Dit Alex. Elle le remercia. Bon allez-y. Vous attendrez votre professeur dans la cour nord. Elle se retourne pour marquer le nom "Mr Bouin''. «Oh! Kate!» Dit une voix lointaine...Benoît? Non, Benoît avait la voix plus grave et rocailleuse...«KATE!!»
-AHH!!Qu'qu’ il y a? M'écriais-je paniquée.
-Euh on va en sport, là. M'expliqua le beau gosse de tout à l'heure. Corentin. Je le rejoints, en prenant mon sac multicolore.
Chapitre 3. Photo De Classe.
-Cheese!!!CLICK.CLICK. Il tourne l'appareil vers sa droite, remets sa tête sous le drap opaque. CLICK.
-Maintenant, je vais vous faire vos photos individuelles, vous prenez la pose que vous voulez. Hum... («un petit hum...»qui, pour moi, voulez dire, pas de "pose osez")Jenny Aton, en première. Elle se dirige à côté de la petite mare, mettant une jambe par-dessus l'autre elle lève le menton et fait un léger sourire. Ses magnifiques cheveux blonds, volaient grâce au vent et rendais sa pose...Magique. On aurait dit une princesse, avec sa peau de porcelaine, ses yeux bleus saphir glacial et sa taille de guêpe. Beaucoup de mecs en pinçait pour elle, [Vu son physique normale!] mais bon je n'étais pas vraiment à plaindre, moi, et mes petits yeux gris.
-Alex Baloix. Repris le photographe. Alex, en revanche pris une pose complètement différente. Il c'était adossé à un arbre, faisant un air niais, (remarque, un peu comme d'habitude) il regarde passé deux pétasses, d'une quinzaine d'année environ, escarpins en mains (ah bah oui ça fait mal à force)...
-JEUNE HOMME! Le photographe n'avait pas l'air très content …
-Ou...Oui? Risqua Alex.
-Regarde-moi! CLICK. Va te remettre à ta place! Alex retourne auprès de Camille et Marine. Kate Dalé. Repris t'il. Je rejoints le photographe et vois Corentin me regarder (enfin tout le monde me regarde, mais là...c'était...DIFFERENT.)Je m'assois sur une pierre assez imposante mais très froide. De la mousse la rendait assez confortable, j'approche mon genou de mon visage quand, tout un coup, un rouge gorge vint se poser sur mon épaule gauche! Alors là, je pouvais dire que tout le monde me regardait! Le marron des plumes de l'oiseau était en parfaite harmonie avec ma tenue.
-Ne bouge plus! Cria le photographe tout souriant. CLICK. «CLICK ».Mes yeux était remplis de joie, mes cheveux était légèrement soulevé par la brise du matin et le petit être sur mon épaule avait incliné la tête et regardai l'objectif avec de gros yeux ronds tout noir (Trop chou ♥ ).Je reste une ou deux minutes comme sa...Les autres vinrent caresser le petit volatile avant qu'il ne s'envole (je pense que c'était à la vue de Maxence et ses boutons ).Le photographe consulte sa montre en argent, 11 heure.
-Bon, nous sommes en retard alors vous allez enchaînés. Corentin Lemay. Il s’assoit dans l'herbe et se met en tailleur. CLICK .Camille Maure et ensuite Tristan Newton. Reprend le photographe.
* * *
-Alors ta photo? Me demande Benoît, quand je rentre dans le bahut. Je n'avais pas vraiment envie de parler de ce moment « étrange »...Alors je lui ai dit que j'aurais une sale tête comme d'habitude.
-Et toi Melody? Dit-je dès qu'elle nous rejoignit.
-Bah, comme toujours...
-Tu fais une tête de poisson ?!
-Oui. Et là nous avons éclaté de rire.
-Pff! Je sais très bien que c'est toi la plus belle sale menteuse! Elle détourne les yeux et réponds par un petit oui...
-Ahah! Hey Kate, on mange ensemble? Je regardais Benoît, il m'embrasse avec douceur, comme si j'étais faites de porcelaine, et il part, compréhensif sachant que j'avais besoin d'être seule parfois.
-Hey, Melody, aujourd'hui on a hamburger-frite, coca, salade et muffin! Alors elle saute de joie dès qu'elle entend le menu. Pendant que nous sortons nos cartes Mr Bonneaux appela les 4e.
* * *
Je prends un couteau et une fourchette, deux pains, mon repas ainsi que mon verre que je dispose sur mon plateau gris. Melody était à deux mètres de moi. Il n'y avait plus beaucoup de place... (Pause toilette=retard) sauf à coté de Sharon... Melody me devança et s’assit à la gauche de deux garçons. Je l'a rejoints, ne me demandant pas qui était c'est « garçons », m’assois en face d'elle et là, je regarde mon voisin de droite. GRRR!!Il me pourrit ma vie !
1-En cours !
2-Avec Benoît !
3-Au casier !
IL LE FAIT EXRES !
Je plante maladroitement ma fourchette dans ma salade pour en attraper une feuille que je me mis à mâcher directement.
-Tu savais que dans trois semaine ont partait au camping ...Ouhou Kate ?
-Ah euh quoi? Euh non je ne savais pas, dans combien de temps ? Lui demandais-je.
-Dans trois semaines! Si tu m’écoutais je n'aurais pas besoin de me répéter. On se mettra ensemble? Je venais d'avoir l'impression que Corentin avait demandé la même chose à son pote.
-Tu es folle toi! Bien sûr! C'est où?
-A 50 bornes d’ici. Me répondit-elle avant que je n’attaque mon hamburger. Pendant le reste du repas nous parlons de notre classe... (J’évite soigneusement le sujet de « Corentin »)J'avais remarqué qu'Il avait planqué, sous son sweat rouge, son portable tactile. Je le vis admirer discrètement une image avec...une fille? Sûrement sa petite copine...Quand Melody eu finit son muffin au pépite de chocolat, nous sommes allez débarrassez nos plateau. « Hey, Pete' !Je crois que j'kiffe une meuf ! » «Ah bon et c'est qui ? » « Je ...Je ne suis pas sûr que je la kiffe, dès que je le sais je te le dit. Ok ? » « Dit moi au moins...Elle est blonde ? » « Ahah »
Je n'entends que sa de la conversation de Corentin et de son pote pendant que je range mon plateau. Je...j'eus une légère douleur dans la poitrine. Je ne savais pas d'où elle venait mais bon...je laissais tomber.
* * *
Mange-un-curly:Je reviens dans une semaine.
Mlle-swo-paquerette: Mais tu nous manque! Ah au faite tu es dans qu'elle classe ?
Mange-un-curly:4C avec Ton Benoît! Vous aussi vous me manquer, mais ce n'est pas ma faute si ma grand-mère est décédé aux États-Unis et qu'elle voulait qu'on l'enterre là-bas...
Mlle-swo-paquerette: Je sais...Ah! Melody c'est ***ctée, je l'invite.
Mimilb: Coucou! T'a vu le new look de ma dollz, la classe;)Vous faites quoi ?
Mange-un-curly:Je parle à mes deux folles! XD. Et j'me mate un film d'horreur « Silent Hill »
Quand je lus cette phrase, je repensais à ce cauchemar.
Mlle-swo-paquerette: Bon je me casse A+ Les BLG!<3
* * *
J’éteins l'ordinateur, prend mon sac, mon soda et monte dans ma chambre avant de sortir mon agenda « SMILEY ».Je l'ouvre au 9 septembre.
-Maths: Ex 5 p.157
-Français: Écrire paragraphe sur une nouvelle « La Parure » de Maupassant.
-SVT: Faire présentation du cahier.
Après les avoirs fait (à la ramasse), je sors mon journal.
Vendredi 09 Septembre
Cher journal, aujourd'hui c'était la photo de classe. Alors, déjà un rouge gorge c'est posé sur mon épaule pendant la photo. Et puis Corentin aime quelqu'un mais je n'en suis pas si sûr. Enfin moi, je sors avec Benoît donc au pire je m'en tape!(?)JE MENTS!!Je...J'pense avoir un rikiki mini tout petit peu faible pour lui (?)...Mais je vais quand même rester avec Benoît (Je ne suis même pas sur de, rien que de, liker Corentin^^).Je vais aller à la fête foraine me changer les idées.
By!
Chapitre 4. La fête foraine.
Chapitre 5. Sara.
Chapitre 6. Kesako?
Chapitre 6.b. Choqué.
Chapitre 6.c. Vie compliqué et secret à garder.
Chapitre 7. Ethan.
Dans le QSJ de Mlle-Swo pour manque de place.
Chapitre 8 : The Campsite.
-C'est à l’arrière qu'on gueule, qu'on gueule, c'est à l’arrière qu'on gueule les plus forts!!!Une heure que cela durait avec huit avertissements comme quoi on n’aurait pas de voyage en Angleterre... Je sens qu'on va trop se marrer !
-Kate, tu veux des becs toi aussi ?
-Ouais, t'a pas d'eau parce que là, ma gorge est aussi sèche que le désert. Sophia me donne des scoubidous qui finissent dans mon ventre en moins de cinq secondes. J'étais au fond du car avec Sophia, Melody, Laura et Florian. Devant moi il y avait Benjamin et Corentin et à droite, Ethan et son IPod. Mon petit Benoît, Manon et Julien, mon meilleur ami, étaient en 4E donc ils ont dû prendre le deuxième bus car il n'y avait pas assez de place. Même si Ethan est seul, il a encore du embrouiller les profs. Je me souviens d'hier, je dois l'écrire dans mon journal dès que je rentre, quand je suis rentré de cours et que j'ai dû faire ma valise avec beaucoup de difficultés. Et dire aussi que pas mal de monde m'a dit que le piercing m'aillait vachement bien, mais bon, Corentin ne m'a toujours pas parler. Ce matin je m'approche de la soute pour mettre ma valise, il était à coté et se décale comme si j'avais la rage ! Bon revenons à nos mouton, la prof' arrive vers nous et prends les bonbons. Sophia se cala dans son fauteuil tandis que Mme Mauphrey repartait à l'avant du car et en piqua un après avoir dit au élèves de se taire une énième fois.
-T'a vu! Sa se fait pas !
-T’inquiète, au pire j'ai trois autres paquets dans mon sac, moi je fais mes provisions. Melody parlait à Benjamin au sujet de je ne sais pas quoi pendant que je mordille mon bijou et remarque qu'Ethan me regardait, à moitié avachis-allongé sur le devant du fauteuil, il se décale un peu et hop! Il tombe dans le trou. Rien qu'à cette idée je me met à rire, je suis sadique. Il avait le casque sur les oreilles. « Hey Ethan ! File ton phone s'te plaît. » Je savais qu'il m’écoutait, la preuve il l’enlève et me dit que ce n'étais pas un portable mais un iPod.
-Rôôô tu ne vas pas chipoter ! Il me le fait parvenir avec l'aide Laura, je parcoure les titres variés du baladeur noir et opte pour « She dosen't mind » de Sean Paul, j'adore !
-Tu te fiche de moi ? Crie la prof' de l'avant du car. Elle arrache la bouteille d'eau à la pêche de « mon amie à bonbons ». Mme Mauphrey ne remarque pas que la bouteille n’était pas fermé quand, tous à coups, le bus freina. Sous mes yeux la bouteille ouverte se renverse sur un beau gosse aux yeux rieurs, des yeux qui n'étaient pas banale, les yeux de Corentin. Le liquide coule le long de son visage jusqu’à l'intérieur de son tee-shirt. Il est furieux et lâche des jurons à la personne qui l’avait mise dans cet état.
-Arrêtez-vous ! On va faire une pause. Le conducteur continue quelques minutes sur l'autoroute avant de tourner sur une petite route pour aller sur une aire de repos. Corentin descends et ouvre la soute, pendant qu'il marchait ses Reebok montante couinait. Elles étaient trop belles, noir traversé de deux bandes argenté et derrière il y avait le logo d’Apple vert. L'odeur de pêche c'était rependu dans le moyen de transports. A notre tour, nous descendons en évitant de glisser sur les « mini-flaques » d'eau qu'avait laissé Corentin à son passage. A l'entrée du car je le vois avec une serviette sur la tête, trempés de bas en haut. Pourquoi Sophia avait pris une bouteille de deux litres ?! Je m'approche de lui, il se retourne et commence à partir avant que je n’attrape le coin de son tee-shirt blanc trempée. Je bégaie une phrase misérable sans réfléchir.
-Co...Corentin...Je veux que tout...Redevienne comme avant... Il se retourne en me dévisageait avant de lancer, avec un ton cruel il me lance :
-Sa, fallait y penser avant. Il refait une rotation à 180°, je cours vers lui et l'enlace. Me front c'était collé à son tee-shirt, je pleurais dans son dos.
-S'il-il-il-il- te plaît Co-Corentin ! Ma voix tremblait, elle avait perdu toute confiance en elle. Il ne me repousse pas. Il me dit juste de partir, bien entendus je ne le fais pas. En deux temps trois mouvements son ton deviens plus dure et sérieuse et me redit de le lâchez. Mais je lui obéis, contre mon gré. Il part en me laissant seul avec mon ombre qui me faisait pitié.
-Kate. Une voix au loin m'appelait. J'étais au sol, repliez-sur moi-même, pleurant, à cran. Je relève la tête et vois une belle blonde avec, pour seule toilette, une tu*** turquoise, des talons hauts noirs et de longues boucles d'oreilles argentée. Des triangles se superposant pour er, au final, un losange. Elle était belle, les mecs devaient tous fantasmer sur elle. Jenny. Elle croise ses bras, adossés contre un arbre en disant :
-Tu sais, si tu n'en veux pas dit tout de suite car je ne compte pas l'attendre toute ma vie. Elle s'approche et soulève mon menton. Son regard était glacial, à peine si on ne voyait pas des éclairs à l'intérieur, voir une tempête...
-Maintenant je t'ai prévenu. A au faite, on voit ton soutif à travers ton tee-shirt. Pourquoi m’a-t’elle dit ça ? Elle le montre à tout le monde elle de toute façon. Une voix retentit derrière moi.
-Lâche là !
-Tu veux te battre peut-être, l'Emo.
-Je t'ai déjà dit que mon prénom c'est Ethan. E-T-H-A-N. Ethan ! Tu va-t’en souvenir maintenant la *** ?! Maintenant casse-toi ! Elle me lâche et s'en va. Il s'assit à côté de moi.
-Laisse-moi. Dis-je en me tournant à l'inverse de lui.
-Kate, qu'est-ce-que qui ne va pas ?
-Tout va très bien. Grognais-je. Je t'ai dit de partir. Je mets ma main dans ma poche et lui rend son iPod. Je te redonne le casque dans le car. Repris-je.
-Pourquoi es-tu trempée ? Dès que j'entends ces mots, j'enlève mes bras et remarque que, effectivement, mon tee-shirt et le haut de mon jean étaient mouillés et sentait la pêche. Ça, c'est quand j'ai enlacé Corentin. Ethan avait détournés les yeux. J'avoue qu'on voyait mon soutien-gorge noir à vingt kilomètres à la ronde. Eau+Tee-shirt couleur crème=Transparent. Il devait savoir (ou voir) que j'étais gênée. Il enlève son sweat Adidas noir et argent et le pose sur mes épaules. Ethan est tellement gentil et attentionné. Le beau gosse se tenait derrière moi, ses mains posées sur mes épaules ; il était accroupis. Je sens son souffle chaud dans mon cou qui s’amplifie dès qu'il se mit à parler. J'avais arrêté de pleurer.
-Kate...est-ce que tu...
-Oui-Oui ? J'étais curieuse de la fin de sa phrase mais un sentiment de crainte emplit mon âme.
-Tu veux bien...être mon amie ? J'étais soulagé de sa question et le prend dans mes bras inconsciemment en lui disant ces mots : Ça, c'est déjà fait, genre maintenant je te considère plus comme mon deuxième meilleur ami !
-Vrai ? Alors t'es ma meilleure ? Il m'ébouriffe les cheveux avant que je ne lui prenne le bras pour le pousser. Il continue avec son autre main et je lui dit d’arrêter car j'allais être décoiffée. « D'accord, mais toi dit moi pourquoi tu pleurais... » me dit-il.
-Je...
-Kate ! Eva arrive en courant vers moi en même temps que je lui demande ce qu'il se passe. Elle me regarde, regarde Ethan, me regarde une deuxième fois et me demande ce que je fais. Je pousse Ethan de mes bras avant que mon amie me dit que Manon c'est coincé le doigt dans la porte des chiottes du resto qui se trouvait sur l'aire d'autoroute.
-Manon ?! Sérieux? Et c'est si grave ? Lançais-je.
-Son ongle va tomber et on pense que son os d'index est pété. Voir p'têtre un peu sa main.
-Merde! Elle où ?! M'exclamais-je.
-M'sieur Phalio l’emmène aux urgences et il nous la ramène au campus dès que possible.
-Oh non ! J'espère qu'elle va pouvoir revenir. Je sors une grimace en pensant à son doigt dif e. Sophia regarde une nouvelle fois mon ami présent sur les lieux et lui tend une main aux ongles couleurs arc-en-ciel. Il l'a lui sers, surpris, pendant qu'elle se présente.
-Hello, je suis Sophia ! Elle sourit, son expression avait changé en moins de deux, un coup elle est paniqué, ensuite elle sourit chaleureusement au beau gosse.
-Euh... Moi c'est Ethan. Il était très étonné lui par contre.
-Ouais je sais, bon je vais voir Manon avant qu'elle ne parte. A ta l'heure ! Elle s'éloigne de la même façon qu'elle était venu, en courant.
-Argh, la pauvre ! Dis-je aux paysages joyeux.
-Mouais. Ethan hausse les épaules en continuant avec un : pas de chance.
- Mets-y un peu du tien là ! Je sais que tu ne la connais pas vraiment mais essaie de t'y intéresser un tout petit peu. Surtout que c'est l'une de mes meilleures ! Ripostais-je.
-Et puis ! Il faisait un sourire à faire craquer toutes les filles. « Tu sais que tu es le plus beau des sadiques ! » lui lançais-je comme ça, sans réfléchir. Il me regarde, interloqué.
-Merci, toi aussi t'es un canon chérie. Je lui tire la langue en sortant un petit « beuh » assez mignon.
-Arrête ou je vais te la manger, ta langue ! Reprend-il.
-Vagis chi tu l'ose ! Qu'est-ce-que je viens de dire, avec beaucoup de mal j'avoue ?! Il s'approche en montrant de belles dents blanches parfaitement alignés. Il se rapproche, je suis paralysé, plus qu'a cinq centimètres de ma bouche quand, tout à coups...
-LES 4EMES AU CAAAAR !
* * *
Depuis le début Jenny me lance des regards de tueuse. Corentin est sec mais sans gel sa le change quand même ! Mais il est toujours aussi beau gosse. Le ciel avait des teintes ocres depuis qu'on était arrivé à l'air d'autoroute. « C'est quoi ce sweat ? » Sophia me tire de ma rêverie mais je ne réponds pas. Je me lève de mon siège sous les yeux de Jenny et avance d'une place pour aller m'installer aux côtés d'Ethan. Il enlève ses pieds du fauteuil et s’assoie « correctement ».
-Kate ! La prof se dirige vers moi en criant mon prénom. De quel droit tu te lèves comme ça ? Tu recommence, tu vas devant. A coter Jenny était explosé de rire. Que je ne revienne plus ici sinon vous aurez quatre heures de colle en rentrant. Et taisez-vous ! Elle repart, trébuche sur le sac de Fabien. Les gens se retenait de rire et sa ***fait dans tous les coins. Et Jenny qui continuait! Grrr, si elle pouvait me pousser d'un gratte-ciel de mille étages, elle le ferait cette garce ! Le magnifique ado' aux piercings me donne un écouteur en voyant ma tête de dégénéré. Le bus s'arrête au bout d'une heure et je vois les gens se précipiter vers les fenêtres. L'endroit était S-P-L-E-N-D-I-D-E ! C'était une plaine coincée entre une rivière et la lisière d'une forêt. L'herbe verte dansait grâce au vent tandis que le soleil l’éclairait, comme si c’était une piste de danse. On nous dit que nous pouvions descendre mais que l'on devait rester sur la plaine. Vingt minutes plus tard nous récupérons nos affaires et les déposaient à l'endroit où l'on avait planté nos tentes. On l'avait installé près de la rivière, le surveillant nous avait passé une toile de tente noire d'environ quatre places. En tout il y a moi, Melody, Sophia, Manon et Eva, mais... il n'y aura pas assez de place ?! Je me dirige vers Mr Boissier avant de voir Melody qui s'en occupe déjà. Deux minutes après, elle arrive en nous disant que Manon ne fait plus partie du voyage à cause de son doigt.
-Quoi?!Oh non ! De toute façon, il fallait bien qu'il y ait un problème ! De loin, j’aperçois Julien qui plantait sa tente à l'aide d'un marteau à l'aide de ses amis [Tristan, Max et un inconnu], eux, c'était installé à l'entrée du bois. Mr Boissier sonna une cloche, signe que l'on devait se rassembler, un troupeau d’élèves traversent le pont en bois pour rejoindre le lieu de regroupement.
-Asseyez-vous. J’espère que vous avez installé vos tentes. Des petits « oui » montèrent au ciel, bien sur un K-ssos dit « non » mais le surveillant l'ignora. Alors, les toilettes et les douches sont derrières les toiles de tentes de vos professeurs, les oranges. Vous prendrez vos douches une fois le matin et soir, essayer d'y rester maximum sept minutes. Pour vous l’avez les dents se sont les lavabos qui se trouve à cotés. Ah ! Et pour vous changer c'est aussi les douches, enfin vous vous débrouillez. Prochaine réunion à 20 heures ici-même, le repas sera servi à 18h30, près de la forêt, enfin vous trouverez.
* * *
Avec les filles, pendant tout l’après-midi nous nous sommes promenées et nous avons parlé. On c'est bien amusés. Le soir il n'y eu rien d’extraordinaire. La nuit non plus. Nous étions toutes crevées. Au réveil se fut dur ! Mais le soleil était encore présent et ça, ça me remontait le moral ! Un brin de toilette, des activités toutes la journée, un pique-*** à treize heure, plus tard nous avons fait de la thèque, du foot...L'herbe était humides malgré la chaleur donc nous glissions et sa c'était fun ! On riait à chaque gamelle, mais la mieux c'est quand un professeur c'est ramassés la terre en pleine face! Le truc c'est que Bertille a filmé ce moment-là! D'ici une semaine tous le bahut l'auras vu, sur. Dire qu'on était déjà le deuxième jour...Il y en a cinq en tout je crois. Il nous bouffe notre week-end donc on le récupère lundi et mardi. Mercredi on n'a pas cours car les profs ont une journée pédagogique et le jeudi et vendredi on n'a presque rien en cour ! La belle vie quoi.
-Je vais prendre ma douche, je reviens dans mon de trente minutes !
-Okais. Dire les filles dès que je finis ma phrase. Je me dirige vers les lavabos accompagnés de ma serviette aux couleurs de Las Vegas et de ma trousse de toilette noir traversée d'un « Il love Tokyo » argent. J'aime les villes mais j'ai la classe hein ?! Mdr'. Pourquoi je me pose des questions à moi-même ? Et depuis quand j’insère des Mdr' dans mes phrases ? Surtout dans ma tête. Ça y est je recommence ! Grr, oh et puis mince ! Elle contenait une brosse à dents, un dentifrice, un gel douche, un shampoing mais aussi du dissolvant et du démaquillant. Enfin bref, je me dirige toujours vers les douches avant qu'une personne assez grande sorte d'une toile de tente.
-Salut Corentin ! Il me coupe la route sans dire un mot et se faufile entre les « habitations » des professeurs. Je le suis, sans le faire « exprès » ! Il tourne à gauche et rentre dans une petite cabine, je le suis toujours [pas dans les cabines bleu, bien sûr!]. Quand je me trouve devant les douches communes, une porte se ferme violement. Bon bah, il est dans celle-là. Je commence à me laver les dents quand j’entends le bruit d’un tapage de SMS. Enfaite je n’en sais rien mais j’entends les « tling, tling » à chaque lettres és et le « message envoyés avec succès». D’un coup, Jenny arrive et rentre dans la douche de Corentin. QUOI ?! L’eau s’allume et j’entends la blonde chuchoter : «Tu sais que Kate est derrière la douche?! Je suis sûr qu’elle nous espio…» Un moment de silence se fait entendre, je suppose qu’il s’embrasse, je ne suis pas *** non plus. Et puis moi, l’espionner ??! Elle est devenu folle la pauvre.
- Oh, je ne savais pas que tu m’aimais… Dans le miroir, j’aperçois quatre pieds s’emmêler sous la porte de la douche. Corentin l’aime ? Je me faisais de faux espoirs depuis le départ ! Un soutif’ rose bonbon tombe au sol… ! CE N’EST PAS VRAI ! C’est trop une tepu et lui un pervers ! Je suis incapable de bouger. Je reste devant mon reflet pendant cinq minutes, contre mon gré, j’imagine ce qu’ils font. Je vais me réveiller, je vais me réveiller !! « Clack » Merde ! Le bouton de la douche s’arrête. Je ramasse mes affaires et va me planquer dans l’une des cabines. La première que j’essaye d’ouvrir était fermé mais pas la deuxième. Je me hâte dedans, mais pourquoi je me cache ? Après tout c’est un lieu public ! Je n’osais même pas toucher la poignée de la porte et me retrouver face à eux…Jenny et Co….Sa me dégoute !
-Shht ! Une décharge électrique me parcoure le dos, je m’adosse au mur en pen…
-Ah !!! J’avais allumé la douche ! L’eau coulait le long de mon visage pleurant. Je ne me décale pas, je ne prends pas la peine d’éteindre la douche gelé, au pire je m’en fous. Au bout d’un moment je me lève et sort en prenant mon sac. Je ne sais pas où je vais mais je veux m’éloigner de cette endroit, aller le plus loin possible de lui, d’elle. Aller le plus loin possible d’EUX ! Je trace le camp des adultes, des collégiens et me retrouve au pied de la rivière. Je continue mon chemin en la longeant. A vingt heures vingt-cinq je m’arrête et m’assoit sur une mini plage de sable-caillou. C’est un endroit étrange quand même. Une prairie entre une forêt sombre et une splendide rivière. Je m’allonge en regardant les étoiles si brillantes. Un petit vent frais vient me caresser le visage. Brr, il fait froid ! Je suis frigorifié ! Je me mets en boule comme un chaton et….
* * *
Une main me caresse doucement et lentement les cheveux à mon réveil. Hein, qu’est-ce qui se passe ? Je me sens lasse… J’éternue avant que quelqu’un ne parle.
-Bravo, tu t’es chopé un rhume ! Pas malin de se sauver comme ça !
Je ne lui réponds pas, refermant mes yeux pour les ré-ouvrir lentement. Je remarque qu’il est au-dessus de moi, j’essaye de me dégager en me relevant et éternue une seconde fois. Ah non ce n’étais pas moi mais lui. Il y avait un pull sur mes épaules. Ethan passait sa vie à me prêter ses sweats ! Je tire sur les manches pour l’enlever et lui dit de le reprendre avant qu’il ne me tienne les épaules et ne me dise de le garder. Il ajoute, d’une voix inquiète :
-Pourquoi es-tu partit comme ça ? Pendant qu’il me dit ces mots, une larme salée coule le long de ma joue avant que je ne lui dise d’aller se faire voir et que ce n’était pas ses affaires. Et là mes yeux s’embrouillées, tout deviens flou.
-Kate, c’est moi qui te fais pleurer ? Je m’agrippe à lui, le serrant de toutes mes forces en versant mes larmes sur son torse.
-C’est sa faute ! Depuis le début tout est de sa faute ! Je sens de la compassion dans ses douces mains qui se positionnait sur mon dos toujours humide. Je l’enlace encore plus fort. Un petit « ça fait mal là » se fit entendre.
-La faute de qui Kate… ? Exactement le même sentiment, celui que je ressens quand Christian se « faufile » dans ma vie privée. Ma bouche parle sans le consentement de mon cerveau. Je ne cherchais pas à comprendre ce qu’elle disait avant qu’Ethan ne répète ma phrase.
-Attends…Tu aimes Corentin ?! Et puis tu es sur que c’était lui avec Jenny ? Remarque Jenny…C’est Jenny quoi ! Il met ses mains devant son torse comme pour montrer qu’elle avait une superbe poitrine. Il essaye de me faire rire mais sur le coup cela me rend encore plus triste. Je n’ai aucune chance face à elle !
- Tu ne le dis à personne.
-T’inquiète. Mais maintenant il faut rentrer. Je me lève et retombe au sol en pleurant. Si j’y retourne je le reverrais, je ne sais pas si je vais pouvoir le supporter. Mes jambes me faisaient mal, elles tremblaient et semblaient paralysés. Ethan se baissa et me prit les jambes pour me porter. Je lui dis de me lâcher, que je pouvais marcher toute seule. Il le fait mais mes genoux partaient dans tous les sens. Il me remet dans des bras et en me disant que « tu vois que non. ». Je ne réplique pas, d’un côté je suis tellement fatigués que…
* * *
« Ethan ? Les meufs la cherchaient partout ! Elle était où ? » « Laisse tomber Corentin. » « Si tu veux je la ramène. » « D’abord tu réfléchis à tes actes et après tu reviens me parler. Et puis, je croyais que tu lui faisais la gueule, pourquoi tu voudrais la ramener ? » « Pas pour elle, pour toi, elle doit être un peu lourde quand même…. » « T’insinue qu’elle n’est pas mince là non ? » « Joue pas à sa mec, sur elle ne fait pas deux kilos non plus, mais si tu la porter sur une longue distance t’a pas mal aux bras ? Et puis merde tu me saoule là ! » J’entends inconsciemment des bruits d’herbe sur le sol et puis, un peu plus tard, sans une couverture m’envelopper. Je me réveille enfin avant qu’un beau mécheux ne me dise de me reposer et qu’il ne dira rien. Je suppose que je le fis directement vu qu’ensuite je fis un rêve surprenant. En fait, Ethan était un loup, Corentin un vampire, Benoît un ange déchu et Julien une sorte de…sorcier avec de la magie noire et tout… Okais, j’arrête de lire les livres de la collection ‘Black Moon’. Le truc, c’est que je ne me rappelais pas du scénario ni rien.
* * *
Au réveil, je pars directement m’habillé et me lavé les dents avec les filles. Nous rions aux blagues amères de Melody, aux gages donnés pas Sophia et nous parlions aussi de l’activité de cet après-midi. Canoë kayak et un cours sur l’environnement, un truc dans le genre. Puis, on voit la mentalité de haut niveau des profs, un cache-cache ! Bon, tant que ça tue le temps, cela feras l’affaire. Bon, on va prendre le petit déj’ une fois habillée et maquillée [juste du crayon et du mascara waterproof] nous allons à la table qui ne se trouvait pas loin de la forêt. Aujourd’hui ils avaient prévu ! Sur la table, se dressait des viennoiseries, laits, jus d’oranges, gâteaux… Je m’assoie prés de Camille et Eva en souriant…Je ne suis pas très doué en ce qui concerne les doubles personnalités. Sourire, rire alors que j’ai pleuré toute la nuit, je suis qu’une idiote ! Une mauviette ! Une pauvre nul ! Une… Benoît m’enlace par derrière et m’embrasse dans le cou, cachés pas mes cheveux châtains. Et comme par hasard, monsieur le « pervers » passe en nous dévisageant avant que Benoît ne l’aperçoive.
-Qu’est-ce qu’il a lui, à nous mater comme ça ?! Je lui réponds : « Non mais laisse tombé, ce mec c’est grave un bouffon de la vie ». Corentin tourne la tête et pars avec ses amis s’assoir à une table. Ensuite, la scène se déroula sous mes yeux, Jenny coure vers lui et lui saute dans les bras, il ne la repousse pas, ne lui dit pas de partir comme il me l’avait dit quelques jours auparavant. La jolie blonde me regarde avec un visage satisfait et me fait un clin d’œil.
-Ça va Kate ?
-Oui, oui, t’inquiète Benoît. Dire qu’au début je me suis dit qu’il serais peut-être jaloux de me voir avec mon petit ami mais au final c’est moi qui envie l’adolescente.
* * *
-Vous prendrez les gilets de sécurité qui sont devant chaque canoë avant de monter à l’intérieur. Vous serez en binômes : un garçon et une fille. Des « oh non » se firent entendre. Vous n’avez pas le choix ! Il y aura quand même des groupes de garçons seuls car il y en a trop. Il y a deux rames à bord du canoë, ne les enlever pas. Je dis sa car l’année dernière il y en a qui les ont laissés sur la rive et ils ont eu bien du mal. Vous suivez toujours les professeurs ! A midi et demi nous ferons une pause puis nous mangerons sur une île et nous rentrerons par le grand pont en bois. Okais ? Des gens répondirent au surveillant avant qu’ils ne nous disent de se mettre dans les canoës. Installé et prêt à partir, le moniteur trace, attendant que les élèves le rejoignent. Je m’étais installé devant et derrière moi ce trouvait Benoît. Nous prenons nos rames et rattrapent facilement Camille et Jonathan qui galéraient. Quand Maxime et Déborah nous rentre dedans, nous manquons de tomber dans l’eau et le canoë tangua pendant deux minutes. Mr Rapp, encore sur la berge, nous dit d’arrêter nos ***ries alors, comme nous avions pris un léger retard avec cet ’’incident’’, Benoît et moi avançons à vive allure du bout de nos bras. Il y avait une sorte de gros blanc et mon amoureux me dit de chanter, oui je me débrouillais assez bien en la matière, un peu gêné je fredonne juste l’air de ’’Paradise’’ du célèbre groupe « Coldplay ». Au bout d’un moment, je remarque que je la chante sans pensés à rien d’autre. Le ’’navire’’ en bois (personnellement, cela ressemblait plus à une barque un peu plus solide) se fait bousculer une nouvelle fois, je n’y prête attention qu’à la fin de ma chanson. Je soulève mes paupières grâce à mes muscles orbiculaires et ne remarque qu'il n’y a plus personne autour de nous.
-Où sont les autres ?
-T’a pas vu ? Sharon et William nous ont doublés et la ***fiasse nous a gentiment donné un coup de rames puis on a pris le deuxième passage.
-Et tu dis sa calmement ? Comment j’ai pu ne pas m’en apercevoir ? Puis pourquoi t’a pas pris en main le canoë pour nous faire reculer ? T’es con des fois Benoît !
-Roo c’est bon, toi tu étais à fond dans ma musique, je sais que tu aimes chanter mais à ce point ça fait peur ! T’a même pas remarqué le gros blanc qui c’était installé et puis je ne vois pas pourquoi je devrais m’énerver, au pire, ça va changer quoi que je pète mon plomb ?! Sur le coup, là il s’énervait légèrement, mais contre moi…
-Je préfère quand tu es calme en fait. Personne ne ramait même si que le canoë avançait toujours. « Tu crois qu’on est loin des autres maintenant ? » Il me répond par un peu, je suppose.
-Bah, je rentre à la nage maintenant. Je m’apprête à sauter de notre ’’moyen de transports’’ avant que mon petit copain ne me retienne. « Lâche-moi. On va se pommer si on reste ici man !» Lançais-je. Ça y est, Benoît commence à s’affoler, et pour moi en plus il est trop chou.
-Kate, tu as vu par où il va le courant ? Tu ne vas pas aller à son inverse ! Et puis te risque pas à ça, au pire on va monter sur le bloc de rochers de gauche puis on retournera au camp par là. Dit-il en montrant du doigt la fameuse muraille de terre, de pierre et d’herbe. Oh punaise ! Dans qu’elle merde on sait foutu ! On continue d’avancer, scrutant l’eau délavés et les multiples poissons qui allaient dans la même direction que nous. D’un coup je vois Benoît pétrifiée, je regarde au même endroit que lui et vois une cascade. Je ne sais pas si elle était grande ou pas mais ce que je sais c’est que ça n’avait pas l’air très rassurant. A cet instant présent je ne peux même pas d’écrire mes propres sentiments mais la peur grandissait dans mon frêle corps d’adolescente. Une boule se creuse au fond de mon estomac juste avant que Benoît ne me dise trois petits mots.
-Je t’aime. Je ne lui réponds pas, je pense juste à…Dieu. Peut-être que j’aurais dû écouter la messe quand j’y allais avec mon école primaire au lieu de papoter avec mes amies, Il m’aurait peut-être attribué une meilleure vie, une fin qui ne finirais pas aussi bêtement. Mais qu’est-ce que je raconte-moi ? Avant mon dernier souffle de vie je pense à un truc aussi futile que Dieu qui n’existe, surement pas ?! Le courant devient de plus en plus fort, nous entrainant encore plus vite vers la mort...’’La mort’’ un bien triste mot dans la bouche d’une jeune fille de treize ans…
-Ahhhhhh !!!!!!Splash !
* * *
Paradis ? Enfer ? Où suis-je ? Au punaise ! Ce n’est pas vrai ! Pas encore ! Ne me dit pas que même mort on a les cauchemars mêlés à la vie mortel ! Moi qui croyais que quand le cœur ne bat plus nous sommes en paix ! Corentin en blanc…Benoît en noir et rouge…
-Choisis. Mon visage était blême. Je connaissais la suite de se rêve mais là, je suis morte. C’est ça « l’épreuve » qu’il faut passer avant de pouvoir aller au paradis ou en enfer ? Moi je dis : What The Fuck ?! Sérieusement ! Bon bah en attendant je choisis encore une fois Corentin Reeves, il me tend la main en me répétant que j’avais fait le bon choix. Je grommelai un ’’ou pas’’ tremblant. On franchi les portes faites de nuages puis arrivons au jardin de Adam et Eve. Tout simplement renversant. Les arbres était de couleurs diverse et variés, tous en fleurs, des pâquerettes tapissaient le sol vert pomme, des anges flottaient dans les airs, une pluie de pétales pailletés tombèrent des mains d’un enfant dotés d’ailes immenses. Le paradis valait bien son nom. Je regarde mon compagnon droit dans les yeux et…
* * *
Je me réveille. Regarde mess mains, étonné, je sens la matière de ma chair humide avant de toussoter pour extraire l’eau de ma gorge. Puis là, je vois Benoît raide contre des rochers gris, assez pointus. Je me lève et va le rejoindre, glissant sur les pierres, je mets ma main sur son torse habillé d’un simple tee-shirt et sent la pulsion faible de son cœur. Merde !! Qu’est-ce que je dois faire ! Le PSC1 c’est en janvier ! Je lui fait du bouche à bouche comme je le pense puis un massage cardiaque dans le même style que ceux dans les films. Les secondes passent, ma crainte s’agrandit à chaque fois.
* * *
-Ça va Benoît ? Il ouvre légèrement les yeux et crache l’eau qu’il avait ingurgitée. Il essaye de prononcer avec une voix à peine audible un « oui ». Dès que mon petit ami respire correctement je remarque les bois de bois navigués sur l’eau, calmement. Le kayac ! Putain, ce n’est pas vrai ! Si on rentre au camp on va se faire tuer, si on n’y rentre hein.
-Faut qu’on continue à pied mec. Repris-je, désespéré. Malgré qu’il ait pu mourir, Benoît était toujours aussi calme.
-Tu sais avant de partir, pour une fois qu’on est seul, tous les deux on pourrait…Enfin tu vois…. Il s’approche pour m’embrasser doucement, puis plus passionnément. Il commence à mettre sa main sous mon tee-shirt puis…’’PAF’’ Benoît se recule en portant la main à sa joue rouge avant que je ne lui dise que l’on n’a pas le temps pour ça puis m’excuse de mon acte un peu exagérée. Enfaite je suis assez satisfaite de mon coup même si ce n’est pas si méchant que ça. Sur le coup il m’avait déçu, je ne sais pas mais il a treize ans quoi ! Ah ! Voilà que ça me rappelle Jenny et Corentin ! Pourquoi je pense à eux dans un moment pareil ?! Bref, en attendant on doit tout faire pour rejoindre le groupe. J’avance, sans regarder mon petit ami, vers le fameux « bloc » de pierre à notre gauche. Il doit bien y avoir un moyen d’escalader ce truc ! Je commence à m’énerver et à crier des injures de tout genre qui résonnait dans la petite vallée.
-Calme-toi Kate. On va les retrouver les autres. Au faite, j’ai entendu une rumeur chelou de toi et le mec là, grand avec les cheveux noir tu vois…Corentin ! Parais que vous vous êtes embrassés… Comment il sait sa lui ? Je rie. Un rire idiot et forcés.
-Non mais qui t’as dit ça ? Surtout que ce mec je suis même plu…pas son ami !
-Ah, c’est Jenny…
-Tu la connais ? Répliquais-je dès que j’entends le nom de la blonde.
-Ouais. Comme ça. Donc c’est faux ?
-Tout ce qui sort de la bouche de cette fille est faux. Sinon, t’as l’heure ?
-Il est dix heures et demie. Bon, faut qu’on se grouille là. Je rejoins Benoît et trébuche sur une pierre, il me retient de justesse. Ouf ! Je le remercie, m’essuie l’épaule sans aucune raison, pas à cause de lui bien sûr, je lève les yeux et…Notre billet de sortie ! Des roches aient une sorte ’’d’escaliers’’ jusqu’en haut de la fameuse « falaise ». Benoît regarde dans la même direction que moi puis va vers le seul moyen de monter en haut. Il commence à grimper et se retourne pour me demander de venir. Il me tends gentiment la main, je la prends et le suis. Mes converses bleu glissaient, heureusement que je n’avais pas pris mes Reebok ! Elles auraient eu une sale gueule. Nous avançons doucement mais surement ! Enfin, à peu prés. Nous sommes à la moitié du chemin, Benoît était à environ cinq mètres de moi tandis que moi je ramais, tout simplement. Je pose mon pied sur une roche qui s’émiette, d’un coup, glisse et protégé mon visage avec mon avant-bras.
-Aïïïïïïe ! Benoît me demande si ça va et je lui annonce que je me suis cassé le poignet, enfin je crois. Il redescend la distance qui nous séparait, me fait asseoir, se met à côtés de moi, prend mon poignet comme si il était de la porcelaine et me le tort en un coup sec. Je crie comme une folle et l’insulte sauvagement.
-Il était juste foulé. Bon on continue. Je l’ai bien remis ? Je me risque à le bouger, il craque une fois puis plus rien. Comme si c’était normal. La chance ! S’il aurait été vraiment cassé je crois que Benoît aurait déjà fait un saut avec mon aide, des rochers pour s’écraser contre le sol grisé. Puis j’aurais eu la journée la pire de l’univers ! Je me lève doucement puis recommence à grimper, mon petit ami me laisse passer devant au cas où je retombe. On devait être à une dizaine de mètres du sol lorsque l’on arrive à notre but.
-Enfin ! S’exclame Benoît en s’étirant, le sourire jusqu’aux oreilles.
-Maintenant, faut retourner au camp. Ça va pas être une mince à faire. Je crois qu’on doit prendre le sentier qui part à gauche. Puis on vient de vers là-bas. On était tombé dans un bois avec des roches un peu partout.
-Qu’est-ce qu’il fait chaud ! Repris-je en essuyant la sueur imaginaire sur mon front blanc.
* * *
-Regarde ! Un lac !
-Tu veux te baigner ? Au pire avec quinze minutes de retard on ne va pas en mourir !
-J’avoue, même pas sûr qu’on sorte de ce merdier ! Puis moi j’ai mon maillot de bain sur moi. Benoît enlève son tee-shirt encore humide, je le regarde, ce n’est pas la première fois que je le vois torse-nu. Mon petit ami était assez fort quand même mais il n’avait pas spécialement des abdos qui se dessinait sur son corps, pas comme Ethan, loin de là. Après tout, il n’a que treize ans quand même. Je déboutonne mon short noir et enlève mon débardeur zébrée puis les lances dans un coin. Benoît siffle. Vieux dragueurs de Paris va ! Oui, cette expression débile me suivra longtemps. Je le contourne pour monter sur un tas de pierre qui couvrait un parti de l’eau, comme une sorte de grotte. Une fois en haut, je saute en me recroquevillant sur moi-même. Un gros « Splash » se fait entendre.
-Ouaw la bombe de fou !
-La figure ou moi ? Dis-je en nageant vers lui une fois remontée à la surface.
- Les deux biens sûrs. Il s’approche et m’embrasse langoureusement. Je l’aime…Je l’aime ?! Je me décolle de lui, déconcertée par ma question et plonge dans l’eau rapidement pour ne pas que l’on voit mes larmes inondés mon visage. Je ne reverrais sûrement plus Corentin, même s’il est une belle enflure avec la *** de Jenny ! Et Manon ? Sophia, Melody, Emma, Charlotte, Mathilde, Julien, Ethan, Florian, Elena, Chris’, mes parents…et tous les autres. Je sors du lac et me rhabille. Je dis à Benoît qu’il fallait y aller coûte que coûte.
* * *
-Dit, tu crois qu’on à bientôt fini de traverser cette forêt parce que là j’en ai marre de voir que des arbres !
-J’espère ! Ça fait quand même…deux heures qu’on est là ! Dit-il après avoir regardé sa montre. Par contre je ne sais pas comment on va redescendre de cette sorte de falaise.
-Bah on essayera de trouver un point de descente comme au début. Répliquais-je.
-Bon, on avance et on verra après. Lance Benoît d’un ton pas très sûr de lui. Punaise, j’ai mal aux pieds ! Dieu n’arrange pas non plus la chose avec ce sol dif e et ce soleil qui nous brûle le visage. Mon petit ami s’aperçoit de ma difficulté pour avancer, s’approche de moi, et, comme un parfais gentleman, me dit de monter sur son dos. Je décline l’offre juste avant qu’il ne me dépose un doux *** sur mes lèvres. Il me fait remarquer que j’étais courageuse mais qu’à cause de moi on avancerait encore moins vite et que je souffrirais pour rien. A la fin, je me tiens sur son dos, la tête dans son cou en m’excusant d’être si faible. Je repense à notre première rencontre, dire que je sors avec lui depuis bientôt deux ans. Le 29 février 2010 exactement, dix jours après mon anniversaire exactement. Tout sa grâce à Julien. Je m’en rappelle très bien, il avait fait une fête au lac de chez ses grands-parents, riches je précise, en leurs absences et avait un invité ses amis, voir même des simples connaissances et tout. Ce soir-là, j’ai bu ma première bière, mon premier verre de vodka et j’avais eu ma première cuite. Je ne m’en rappelle pas très bien à cause de l’alcool que j’avais ingurgité mais je crois que j’avais commencé à draguer Benoît qui s’occupait des boissons avec plusieurs autres personnes. Et le lendemain, après avoir passé la nuit sous une tente dans le jardin, j’ai aidé mon meilleur ami à nettoyer le terrain et Benoît, lui aussi, était resté, pour donner un coup de main. Je me souviens de « mes sentiments » que j’avais en quelques sortent éprouvées pour lui et je lui annonce que je l’aime. Je ne connaissais pas encore son prénom, j’avais dit ce mot sans y réfléchir sous l’impulsion de mon cœur. D’un coup, il m’avait prise dans ses bras et m’avais embrassé. Il me dit que depuis hier il avait eu le coup de foudre pour moi. Je ne saurais jamais pourquoi je lui avais dit que j’étais tombé amoureuse de lui, ce qui n’était pas le cas…Mais ça c’était avant son ***.
-On y est Kate ! Je me retrouve dans le monde actuel après m’être secoué la tête, totalement dans les vapes quand mon petit ami cria. Il me fait descendre de son dos et marche vers une sorte de gouffre avant de reprendre : T’es aussi forte à la montée qu’à la descente ? Ça, ça pue. Je m’approche de lui et regarde vers le sol. Raide, très raide. « Il doit bien eu y avoir un éboulement comme de l’autre côté ! Sinon on saute. On atteindra peut-être l’eau qui sait ? » Répliquais-je.
-On cours au suicide là meuf’ ! Même avec dix mètres d’élan on sera dead. L’eau est assez loin de cette falaise et pas profonde je suppose ! Puis s’il y a un autre éboulement ça veut dire que Dieu existe !
-Pour l’instant on ne dirait pas. S’il levait le petit doigt au moins une fois dans la journée on ne serait jamais tombé dans ce pétrin… J’arrête de parler et vois un escalier de roche descendant vers le bas devant mes yeux. Tu vois ce que je vois ? Repris-je. Il regarde dans la même direction que moi et me demande ce qu’il y a à voir. Il se retourne vers moi et touche mon front.
-Kate, tu as pris un coup de chaud, ça doit être un mirage. Viens, faut qu’on fasse tous pour descendre et boire un peu d’eau. Surtout que moi aussi je commence à cuire là. Il enlève sa main de mon front brulant et retire son tee-shirt. Il le met dans la poche de son jean foncé avant que le bout de tissu ne tombe, il le remet, il retombe, il le prend et l’attache à sa ceinture. Je n’ai jamais compris pourquoi il en mettait une puisque son jean lui arrivait H24 au niveau des fesses. Ah si ! Il m’a dit que, de un, c’était à la mode et de deux, si il se fit pécho par un prof il le remonte et l’attache sinon il lui file des bretelles ou un jogging dégueulasse déjà porté. Beurk ! On avait dû faire environ quatre kilomètres et nous trouvons un endroit pour descendre vers la rivière. Le soleil tapait plus fort qu’au mois de juin ! En octobre ! Remarque, ça annonce la fin du monde prévu pour le 21 décembre 2012. Qu’elle ***ries se truc. Bref, nous serons bientôt en vacances. Bon, ce n’est pas vraiment le moment de penser à ça ! Je me prends la tête entre les mains, énervées d’être ici, en rogne contre Corentin, en colère entre Jenny, j’avais juste envie de tuer Corentin et Jenny ! Benoît m’attrape la main et nous commençons à descendre ’’le ravin’’. Les pierres qui longeaient le mur étaient petites et étroites. Je lui avais dit que je partais en première car, en vérité, j’avais trop peur de lui tomber dessus, bien sûr je ne lui avais pas fait la remarque sinon il aurait refusé. N’empêche l’eau n’étais pas totalement en dessous de nous, si je tombe ce serait pas mal de ne pas la louper, enfin je pense.
-T’arrives Kate ?
-Ouais… C’est galère mais ça…Son tee-shirt glisse de son jean pour tomber sur mes yeux, je lâche prise avant que mon petit ami ne me retienne le bras et dégringole avec moi. On crie, il arrive à ma hauteur, une expression de pa*** était dessinée sur son visage, il essaye de me « pousser » plus loin après m’avoir lâché la main.
* * *
Je remonte à la surface de l’eau, encore terrorisé et voit un beau garçon aux cheveux mi-blond mi-châtains. Je m'approche vers lui avec mes jambes engourdis, la descente avait été longue. Pire que tout à l'heure dans la cascade, d'ailleurs, cela se répétait un peu… Comme à chaque fois c'est moi qui était en meilleure e et Benoît s'en sortait toujours évanoui. D'ailleurs, il avait atterrit au bord de l'eau peu profonde qui avait, néanmoins, amortit ma chute. Je m'accroupis pour arriver à sa hauteur, environ. Je le retourne doucement et remarque que son visage était traversé d'un long trait de sang. Oh mon dieu! Heureusement il respirait mais…Il sera peut-être défigurer à vie! Son beau visage légèrement mate… A cause de moi, il va m'en vouloir… Un peu normal quand même. Je le traine sur le sol pour le sortir de la rivière et je nous installe contre l'ombre que ait la falaise. Avec son tee-shirt, tant pis s'il est taché, j'éponge le liquide rougeâtre de la blessure avant de voir ses lèvres remué.
-Ah…Ma tête… Il touche son front et regarde sa main coloré de sang, me voit et me demande si ça allait. Des larmes provenant de mon cœur tombe sur son torse, j'avais eu si peur, puis j'étais tellement fatigué d'être ici. Je bredouille une phrase à peine audible "Ou…oui…j'ai vraiment eu…eu la frousse…Je croyais que tu étais, une nouvelle fois…mo…mo…" Il pose son index droit sur ma bouche et me dit de ne pas le dire. Il m'embrasse chaleureusement en me réconfortant, il me dit: Faut qu'on parte, ça craint trop ici.
-Il n'y a que maintenant que tu le remarque?! Fais-je remarquer. Il se lève avec mon aide et nous repartons. Le vent caresse mes cheveux mouillés, ils sécheront rapidement, comme toutes à l'heure je suppose. On avait l'air de deux rescapés de LOST avec nos vêtements déchiquetés, de la terre sur nos visages, des coiffures…C'est des coiffures ça? Une question me trottinait dans la tête, je me risque à la poser pendant que nous marchions dû mieux que long ne pouvais.
-Pourquoi tu m'as poussé, t'aurais pu te tuer!
-Tout simplement parce que tu aurais pu toi aussi te blesser. Me répond-il.
-Mais…
-Y a pas de mais! La seule raison c'est que je t'aime. Il me prend dans ses bras, j'arrive au niveau de ses yeux couleur émeraude et l'embrasse. Sa blessure était affreuse et risquais de s'infecter. Je dépose un bisou dessus en lui chuchotant: "Moi aussi je t'aime, puis je t'ai smaké ta blessure pour la guérir, je ne sais pas pourquoi, mais je crois juste que c'est le soleil." Même si je ne le voyais pas, je savais qu'il souriait, un de ces sourires qui dévoilait de ces putains de dents blanches magnifique. Je le sers contre moi, essayant de trouver, en quelque sorte, une certaine protection qu'il me donna directement.
* * *
Je crois qu'on est perdu.
-Je crois qu'on est perdu. Dit Benoît en même temps que ma pensé. Je ne lui réponds pas, hoche juste la tête. Cela faisait environ deux heures qu'on marchait non-stop. On avait super faim et on crevait de soif. Il reprend sa phrase en me demandant de chanter une chanson. J'opte pour One Thing, des One Direction, oui encore eux.
-D'accord: I've tried playing it cool
Girl when I'm looking at you
I can never be brave
Cause you make my heart race
S***me out of the sky
You're my kryptonite
You keep me making me weak
Yeah, frozen and can't breathe
Some things gotta get loud
Cause if not, they just don't make you see
That I need you here with me now
Cause you've got that one thing
So get out, get out, get out of my head
And fall into my arms instead
I don't, I don't, don't know what it is
But I need that one thing
And… J'arrête de chanter et tends l'oreille. Des gens, il y a des gens! Je prends la main bouillante de mon beau gosse de petit ami et cours vers les voix faibles. Ce n'était surement qu'une hallucination mais tant pis. On traverse un immense pont en bois puis, arriver sur la terre ferme je regarde vite-fait Benoît avant de foncer dans quelque chose. Je lève les yeux.
-Co…Corentin? Dit-je, pas sûr de de moi. Il se retourne et me regarde, de haut.
-Humm… Répond-il, sans y prêter d'attention.
-Benoît, Kate?! Où étiez-vous, on vous cherchait partout! Cria Mme Clemard. Où est votre canoë? C'est quoi cette blessure? Pourquoi es-tu torse nu? Elle nous harcelait de question, nous lui expliquons tout du début à la fin, enfin presque. Nous parlions aux autres tandis que Charlotte pleurait, sans doute un trop plein d'émotions remarqua Benoît. Florian m'a appris qu'elle imaginait le pire…Elle est très spaïce Charlotte quand même, mais c'est pour ça que je l'adore, elle est exceptionnelle. Bref, plus tard, des jeux sont organisés. A 19 heures nous retournons sur le camp, le camp que l'on a cru ne jamais revoir… Je vais prendre une douche bien méritée, met de l'oxygéné donné par un professeur sur mes plaies puis, après mettre changé, je vais manger. Quelle journée de merde! Elle n'a fait que me poser de plus en plus de problèmes, j'en ai assez comme ça! Mes sentiments pour Corentin, c'est sûr maintenant, je sais que je l'aime…Puis il y avait aussi Jenny, Julien… Mais maintenant je me suis rapproché de Benoît encore plus qu'avant, au fond de mon cœur je pense que je voulais m'éloigné de lui puis voilà que c'est le contraire… Que dois-je faire? Je ressens de nouveaux sentiments chaque jour, tout ce bouscule dans ma tête… Je m'allonge dans mon duvet et essaye de m'endormir, en vain. N'empêche, ça commence à m'énerver de porter toute c'est émotions seule. Je ne peux pas, ou plutôt ne veux pas, en parler à mes amis…J'ai peur de leurs jugements ou de leurs avis… J'ai confiance en eux, ce n'est pas ça le souci mais, je ne sais pas…Heureusement qu'il y a mon journal, je pense que j'aurais dû l'emmener. Ou pas, quelqu'un aurait pu tomber dessus et dire que je suis une *** car je "trompe" Benoît…Je ne pourrais me justifier, mes amis me laisseront peut-être, ma réputation sera réduite à néant, mes notes seront en chutes libres car je serais trop malheureuse pour étudier…En attendant je le suis un peu, malheureuse.
Bref, j'ai une vie de merde.
* * *
Une petite balade en forêt dès le matin, après une nuit blanche, rien de plus agréable! Je m'étais éloigné du groupe pour réfléchir tranquillement et parce que Jenny me soulait. Elle était presqu'à côté de moi lorsque l'on entrait dans la forêt verte. Elle m'a fait un croche-pied comme ça, sans aucune raison la garce et puis, bah, je suis tombé sur la personne de devant, soit Corentin. En fait, je ne suis pas vraiment "tombé" sur lui car il s'est décalé. Heureusement qu'Emma ne m'a retenu par le bras avant que je ne me casse la gueule. Il se ressemble bien ces deux-là! Qu'est-ce que je leur ai fait sérieusement?? J'avance dans la forêt silencieuse, zigzagant entre diverses plantes comme des orties ou des chardons. Elle était remplis d'odeur en tout genre: de la sève, l'écorce, une faible odeur de miel, de mousse aussi et diverses autres. Mes pieds étaient humides, je regarde le sol et voit de l'eau qui la jonchait. Une rivière. Je la longe en essayant de me rappeler d'où je venais, je vais éviter de me perdre une nouvelle fois quand même. Oh! Un poisson! Elle nage dans la direction inverse en deux coups de nageoires. J'écoute les bruits des environs et à travers le champ des oiseaux, perçois un son, faible cependant. Je n'ose pas m'approcher mais ma curiosité l'emporte. Je me cache derrière des buissons au cas où ce serais un renard ou un sanglier, on ne sait jamais. J'avance lentement mais sûrement. Enfin presque. Je suppose que j'assurerais en tant qu'espionne! Remarque j'ai toujours adoré les Totally Spies. Surtout Clover. Ouais, Hors-Sujet. J'entends quelque chose plongé et m'apprêtes à partir en courant. Un dos blanc comme neige sort de l'eau pendant qu'il secoue ses cheveux noirs ébène. J'aimerai bien voir son visage qui a l'air cruellement ***y. Je sus que Dieu existait car, l'instant d'après le canon se retourna et je pus l'admirer. Il avait de ses putains de ces yeux bleus, une mèche noir trempés, des traits fin, un sourire d'ange et un peu d'abdos au niveau du torse. Un mannequin, ou futurs. Mon meilleur ami, Ethan Porter. Le plus beau Bad Boy de tous les temps quoi! Au début de septembre je le pensais asociale, méchant, renfermés, qui haïssait les gens, genre le mec qui avait des poupées représentant des personnes et qui plantait des aiguilles dans leur corps. Oui je sais, je regarde trop des films chelou moi. Du coup c'est tout le contraire. Je suis reconnaissante à Monsieur Calio, notre directeur de nous avoir mis dans la même classe.
-Il y a quelqu'un? Je ne donne aucun signe de vie, figé et me couche au ras du sol pour ne pas qu'il me reconnaisse. Je remarque que c'est loupé car il prononça mon prénom sans hésitation, lassé et exaspéré. Je me lève de ma planque en levant les mains comme pour montrer que je n'étais pas armé et que j'avouais ma faute. "Bah je ne serais jamais espionne hein". Bredouillai-je entre ma barbe.
-Quoi? Me demande Ethan.
-Non, rien t'inquiète. Je détournais le regard, embarrassé.
-Puis d'où est-ce que tu m'épies toi? Il venait de me poser une colle là.
-Euh…Du buisson. Je pince ma lèvre inférieure avec mes dents blanche du haut en pointant les tas d'herbe à mes pieds. Il me fait des yeux légèrement agacés qui veulent dire: Arrêtes de te *** de moi. Je détourne les yeux de lui.
-T'a pas besoin d'être gêné, je suis pas nudiste j'ai un maillot de bain sur moi hein. Va pas t'imaginer des choses.
-Non mais t'a cru toi. C'est toi qui t'imagine des choses ouais, t'a vu ta tronche pff. Je sourie à mon mensonge qu'il ne pris pas au sérieux. Evidemment.
-Tss, je sais très bien à qui tu penses la nuit toi. Bon, tu viens Kate je vais pas t'agresser. Puis tu m'a même pas parler d'hier en plus. Bon cool par rapport à mon maillot de bain car je l'ai sur moi en plus. J'enlève mes habits et les entasses à côté des siennes. Dès que mon maillot bleu turquoise est totalement visible puis je rentre dans l'eau claire. A ce moment-là, Ethan siffle comme les vieux rageurs de Paris. [Quand j'avais 11 ans, je suis allé avec une ancienne amie à la capitale avec ses parents et ont à surnommé les vieux mateurs de vieux dragueurs de Paris. C'est con mais c'est comme ça]. Je le regarde désespérément et regarde toute seule à cette pensée.
-Ethan…Est-ce que tu m'aime? Que venais-je de dire? Il fut étonné, très étonné.
-Qu…Quoi? Bien sûr que non! Enfin si mais non…! Bref, oui je t'aime mais en amitié! D'où te vient cette question?
-Bah…C'est que lundi, ton frère, enfin je crois, t'a demandé si tu étais en kiffe sur moi et j'ai pas entendu la réponse puis ça m'intrigue en fait. J'ai juste entendu quand il a dit que j'étais canon, bah il n'a pas bon gouts ton brother… Je devais être plus rouge qu'un piment.
-Non t'inquiète je te love pas Kate mais pour ce qui est la question des gouts de Kev' tu as tout faux. T'es vraiment belle puis tu vois Jenny bah…on peut même pas vous comparez! Toi tu es intelligente, gentille, belle, stylé, tête de mule…
-Merci pour le compliment man…L'emo!
-Tu commence avec sa tu es dead meuf'! Il m'attrape une main par la taille et l'autre par la cuisse et me retourne pour me mettre la tête dans l'eau. Répète pour voir. Repris-t'il.
-L-E-M-O! Je lui tire la langue avant de remarquer que mes cheveux châtains et le haut de mon crâne soient mouillés.
-Tu veux que je te lâche? Vraiment? Je touche l'eau et sens mes sourcils se noyer sous l'eau et pense qu'en fait se soit une mauvaise idée. Je l'ordonne de me reposer doucement à terre et, dès qu'il le fait, je le frappe gentiment en lui lançant un "méchant" gentil et idiot.
-Tu me parle de hier toi alors? Je lui explique tout en dix minutes et attends ces commentaires.
-Ah…D'accord. Donc tu aimes Benoît ou pas?
-Je sais pas…
-Ça m'avance! Pour qui ressent tu le plus de sentiments entre Coco' ou Benoît?
-C'est que ses sentiments sont différents donc je sais pas non plus…Sorry. Il n'avait pas l'air agacé, Ethan était très patient, c'était une de ses principales qualités.
-Ce n'est pas grave…Mais genre, je sais pas si vous fonctionner comme ça les meufs mais j'avais vu un film avec ma cousine ça fait deux ans puis elle rêvait toujours du mec qu'elle kiffait…Bref on s'en fout. Donc tu rêves de qui le plus?
-Bah…Pendant deux nuits j'ai fait un rêve chelou...Genre j'étais entre l'Enfer et le Paradis. L'Enfer représenté par Benoît et le Paradis par Corentin. Choisir entre Satan et Dieu c'est un peu con quand même… Ethan écoutait, très attentif.
-Hum…Tu te souviens qui tu avais choisis?
-Oui…La même réponse deux fois, aux deux rêves…Le paradis.
-Tu as ta réponse là-dedans non?
-Un rêve ne confirme pas la réalité…En attendant il me fait la gueule. Tu me conseille quoi le psychologue? Je regarde ses yeux bleu océan, presque blanc. On pouvait sombrer dedans pendant des heures.
-Plaque Benoît puis après t'aviseras. Je ne l'écoute plus, toujours plonger dans ses yeux avant qu'il ne me lance de l'eau sur le visage pour me réveiller. Tu m'écoute? Reprend-il.
-Oui Oui! Bravo, je suis trempé maintenant!
-En même temps tu es dans l'eau.
-Joue pas à ça avec moi…L'emo. Bref, je pense que pour Benoît…J'attends jusqu'au cross et vois après, d'accord?
-C'est comme tu veux tu sais.
-Ethan, je cause toujours que de moi mais et toi? T'es amoureux ou pas?
-Moi? Mais non!
-Ralala t'a pas une vie intéressante! Sérieux Ethan, dès fois je me demande si tu es un mec humain. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu n'es jamais sorti avec une de tes admiratrices depuis quatorze ans! Me prend pas non plus pour une ***, je sais que vous pensez tous qu'au cul alors…
-Bah…Tu vois pas moi. Je suis bizarre tu penses?
-T'es peut-être gay sinon.
-Genre tu me vois P.D?
-On sait jamais.
-Bah je t'assure que non. Puis tu m'as écouté lundi? Je ne les aime pas elles, en plus elles mon dans le viseur qu'à cause de mon physique! Elles ne savent que dalle de ma vie et se renseigne sur moi, sur mes gouts, ma famille et tout par l'intermédiaires des autres. En vrai il n'y en a aucune qui connaisse quelque chose de concret de moi. Comment tu peux "aimer" quelqu'un pour son physique quoi?! C'est vrai que je suis pas laid mais… Je le coupe pour lui dire: L'auto-like de ouf! Il me regarde, se passe la mains dans ses cheveux noirs mi- long et me fait un de ses putain de sourire à faire craquer toute les filles en me disant.
-Tu va pas dire que je suis ***! Si?
-Oui, bah c'est sûr que non! T'es tellement beau qu'on pourrait tous faire pour t'avoir dans son lit quoi. En y pensant, Ethan était différent des autres ados, lui n'était pas pervers n'y rien…Hein Corentin. Il rougissait, gêné.
-Ça te change sans tes piercings. Remarquais-je.
-Ah…Il se gratte la tête en me disant qu'il ne savait plus quoi dire.
-Dis…Tu à l'heure? Il s'avance vers la terre en lançant un: super sujet de conversation. On rit puis il allume son Black Berry noir avant de dire qu'il était 10 heures 19. Après il se tourne vers moi, m'appelle, je le regarde et entends un petit "click". Oh non, il m'a pris en photo. Je n'aime pas que l'on me renne en photo!
-Ethan! Non! Efface!
-Hors de question. Rien que pour te faire enrager, je vais la mettre en fond d'écran. Il me montre de loin son portable et tire la langue une énième fois.
-Azzy, fait pas chier! Il remet sont phone dans ses fringues avant de revenir vers moi. A ce moment-là je faisais l'étoile de mer, je ne sais pas pourquoi. Il me lance de l'H²O sur la figure, je me lève brusquement pour respirer et extraire l'eau rentrer dans ma bouche ouverte avant de l'insulter. Je lui en lance à mon tour, on aurait dit des gosses de quatre ans.
* * *
Cet après-midi nous n'avions rien de spécial. Par contre ce soir nous faisons un grand feu de camp en se racontant des histoires, blagues… Pendant l'aprèm', les filles et moi avons papotez de tous et de rien. Cet journée avait été brève et courte: réveil à 7h30, promenade en forêt après le petit déjeuner, Ethan et moi sommes arrivés dix minutes en retard, on s'est fait engueuler, retour au campement, 12h30 on mange, après on fait ce que l'on veut entre 14 et 17 heures mais on ne doit pas aller plus loin que la forêt. 17h15: cours pour fabriquer des cabanes à oiseau et sur la nature (YOUPI! Ironie du jour bonjour). Maintenant il est 20 heures 47 et les filles et moi débarrassons notre table après avoir passé un diner d'est plus drôles. On avait rendez-vous à 21 heure à l'entrée de la forêt pour
-Oh excuse-moi. Jenny, derrière moi, venait de m'aplatir un yaourt à l'abricot sur ma tête et, maintenant portait la main à sa bouche pour faire la fille surprise. Oh la chienne! Pour chance je n'avais pas vidé mon assiette d'épinards à la sauce béchamel. Une fois rendu sur son visage, j'eu un sourire sadique.
-Je pense que tu devrais en manger plus, tu perdrais peut-être la graisse que tu as au cul. On voyait de la rage se dessiné sur son joli petit minois. Avec mes amies, je pars aux douches me laver les cheveux.
-Oh la garce! Sa se fait pas! S'exclama Emma hors d'elle. Melody m'aida a enlevé la matière blanche perlant mes cheveux lisses.
-J'avoue! Mais faut qu'on se grouille aussi dans cinq minutes ont doit y être. Mais en fait, pourquoi elle t'en veut autant? Demande Sophia en scrutant l'horloge de sa montre.
-Je n'en sais rien. Elle pète les plombs en ce moment! Cette ***!
* * *
Je m'étais installé aux cotés de Camille et Léa sur le sol terreux.
-Je suis très fier de vous pour ce voyage scolaire. Vous avez été***mplaire! Même si on n'a eu quelque souci. Toutes les têtes des quatrièmes se tournèrent vers moi et mon actuel petit ami. La soirée va être répartie en plusieurs temps. Tout d'abord vous allez monter dans les cars. Des élèves se levèrent et s'apprêtes à partir avant que le surveillant ne leur dit de s'assoir. Dans dix minutes vous serez dans un cinéma en pleine air. Vous avez le choix entre trois films: "Silent Hill" et "REC". Silent Hill! Un rêve ou Benoît se trans ant en Corentin apparaît devant mes yeux gris. Par contre ils sont classés dans la catégorie "horreur/action" donc je les déconseille aux âmes sensibles. Pour les autres il y a "Juno"."Un film plus pour les filles, ils ont prévu qu'il y aurait des peureuses. En attendant je l'ai en DVD et "Silent Hill" ne me dit pas grand choses." Pensais-je. Bon, montez dans les cars comme le jour où vous êtes arrivés ici. Ne me dites pas que vous ne vous souvenez plus si c'est le n°1 ou 2 car on n'a pas le temps de chercher vos noms dans la liste. On exécute ses ordres comme des gros soumis. Comme le cinéma était en pleine air les gens était encore plus excité que la normale, moi avec mes cheveux humides je sens que ça va être cool! Ouais…Cool…Dans le transport tout le monde parlait en même temps des films. Je remarque que le surveillant n'avait même pas dit ce que nous ferions après. Au pire je m'en contre fout. Je m'incruste dans la discussion animé de Sophia et Melody. Ma banana (Sophia) essayait d'effrayer Charlotte en lui parlant de la Dame Blanche, de zombies… La pauvre, elle en avait les larmes aux yeux. Faut avouer que ma meilleure amie est une ***. Mais bon, je pus en déduire le film que Charlotte regardera: "Juno". On arrive, nous descendons et découvrons un écran d'home cinéma blanc. On s'assoit en tailleur devant celui où était marqué "REC", mes cheveux humides effleurent la peau de mon cou blanc, ce qui me fit frissonner. Derrière moi une voix féminine disait qu'elle avait froid et que cela irritait ça peau très belle, douce et sensible. Pff, la pétasse! Le film commence et elle continue à se plaindre, je me retourne, agacés, et remarque que c'était, évidemment, Jenny. La blonde fit tous pour obtenir la veste du jeune homme qui se trouvait à sa gauche. Je reconnu la voix de Corentin, il lui mit son blouson en cuir blanc et Jenny me remarque puis me fit un clin d'œil. Je me remets en face de l'écran qui s'animait. Le film était vraiment intéressant! Je pense que Christian m'en avait déjà parlé. Ah oui, il l'a vu et m'a dit que l'action tournait principalement autour de l'escalier. Des personnes crièrent à l'arrivée du premier "zombie" dans une des chambres d'un des appartements et bah moi, à croire que je ne suis pas normal, j'ai rie. Sa tête décomposée et son instinct de tueur était marrant, cette façon de courir, de gémir… A un moment un des flics meurent, je rie de plus belle, un peu de trop fort. Les gens me regardaient avec des yeux qui disaient: Mais elle est cinglé celle-là! Pas ma faute si je suis sadique. Par contre quand Paulo est mort mon sourire se cacha sous une larme salée, je l'aimais bien Paulo, il avait une voix ***'. Enfin, ne jamais pu voir sa bouille ma déçu.
A la fin du film nous repartons vers les cars en groupe avant que quelqu'un ne me tapote l'épaule. Je me retourne et lui dit de faire attention, croyait qu'il m'avait bousculé avant de voir son visage. Dégoulinant de sang, le visage décomposé, des yeux qui sortent de leurs or***s respectives. Un…Un zombie! Je cris, paralysé pendant que le monde autour de moi bouge, mes jambes étaient bloqués, le monstre me prend par le bras et me dit que je suis la pire des idiotes. Un zombie qui parle? What the fuck? Il arrache sa tête, enfin, son visage…Son masque! Je lui mets une grande baffe et l'engueule.
-Ethan mais t'es vraiment dérangé dans ta tête! Tu m'a trop foutu les boules arrêtes! Je te déteste, je te déteste, je te déteste!!!
-Tu aurais dû voir ta tête! Il pose le masque sur mon visage blanc de peur comme si j'avais vu la mort quelque secondes plus tôt. Je le reprends et le jette au sol comme s'il était porteur de la peste. Il était bien fait n'empêche, je le reconnais. Mais gluant. Beurk! Au toucher cela était désagréable. On retourne au camp en bus et, lorsque l'on arrive voyons un grand feu entourés de pierre comme chez les scouts. On descend tous à la queue leu leu et, en suivant les indications données par nos professeurs, nous allons nous asseoir autour. Des chamallow nous furent apportés. Pourquoi les profs sont si sympas? En attendant, nous nous amusions comme des fous pendant que Julien racontait des histoires d'horreur du style: La dame Blanche… Il était heureux de nous raconter des histoires de ce style car il voyait qu'on était à fond dedans. Aussi il nous mettait tous dans l'ambiance donc on s'y croyait et tous. Ma préférée est celle du "A qui le tour?" avec le chien mort puis la famille… Sa me rappelait le passé avec Romy, une ancienne amie de primaire. A 23h30, les personnes qui n'étaient pas encore partis se coucher furent obligées d'y aller. Nous laisser veiller jusqu'à cette heure-là, les profs sont cool. Ils remontent dans mon estime. Enfin dès lundi mon opinion changera, j'en suis persuadé.
* * *
Et hop, lundi 21 mai, on refait déjà la valise. Ce séjour est passé vite! Et bien…et surtout en pas bien. Je vais m'habiller, me le laver les dents, prendre une douche… Me préparer quoi. Je regarde la fameuse douche en repensant à la scène de ce sir là…Que de pensés désagréables! Je secoue ma tête pour chasser l'image de mon cerveau. En retournant dans ma tente, j'aperçois Camille avec du maquillage partout autour de sa jolie petite figure. Les méchants! Ce n'est pas mignon mignon tout ça, comme amis. Je suppose qu'ils ont dû lui faire ça pendant son sommeil, elle me salue, je lui réponds avec en lui disant qu'elle est très jolie puis dès le matin, j'aurais bien aimé être à sa place. Je ne suis pas très gentille sur le coup mais bon. Je rie dans ma barbe pendant qu'elle rougie. Elle était encore en pyjama donc elle n'a pas dû se voir. Pauvre chou. Ma bonne humeur revient et je sourie sans raison apparente. J'arrive à "mon logement quatre étoiles" et vois mes colocataires réveillés en train de préparer leurs sacs. Je fais de même et bourre mes chaussettes, tee-shirts, sweats…dans ma valise. Je galère à fermer ma valise et demande à Sophia de s'asseoir dessus. Au finale j'ai réussi à la fermée avant que la fermeture d'une des poches ne se casse.
WHAT THE FUCK?
Chapitre 9.a.Cross.
Les États-Unis dans la mondialisation.
1-Un modèle culturel dominant.
Comment la culture US s’est-elle imposée dans le monde ?
La culture américaine s'impose par le biais des médias (TV, cinéma, Internet...)
Les éléments de la culture américaine qui s'exportent sont :
-Les films (Titanic, Avatar...)
-Les chaînes de TV:CNN
-Les séries télé : Gossip Girl, Heroes, Vampires Diaries...
-La musique : rock, jazz et la pop.
-Les stars: Madonna, Marylin Monroe, Mickael Jackson...
-Les loisirs : Parc d'attraction comme Disney Land...
-Les modes vestimentaires : le jean, la mode ''rap''.
-Les marques : Reebok, Nike, Coca-Cola...
-Les réseaux sociaux : Facebook-Twitter.
* * *
-Arrêtez-vous. Il reste cinq minutes avant que le cour ne se finisse. Votre professeur Madame Beniaux, est absente et elle m'a demandé de vous parler du cross. A huit heures tout le monde devra se présenter au collège pour l'appel. La première course commencera à huit heures quarante. Pour vous, les garçons quatrièmes, elle débutera à neuf heures vingt et celles des filles à neuf heures quarante. Même si vous finissez la course assez tôt vous devez obligatoirement restez jusqu'à midi.
-Il rêve. Chuchotais-je à Corentin avant de me souvenir qu'il me fait la gueule. Le prof continuait de parler, à moitié dans le vide. Je vais vous faire passer des coupons. Vous devez les remplir par un don de n'importe quel somme. Vous avez dix tickets à votre disposition, essayer de ne pas m'en ramenez. Vous avez bien de la famille ou des voisins, puis l'argent serra verser à une association pour handicapés. Je reçus un coupon et une feuille à rendre pour le 14 octobre au plus tard, dans une semaine en gros. Cette dernière feuille servait à indiquer notre présence le jour du cross. On n'avait pas vraiment le choix, soit on était là, soit, pour une raison justifiée et valable, on devait faire un exposé sur l'association que nous représentions cette année. L'exposé est obligatoire même si nous sommes malades ! En plus, aller au collège le premier samedi des vacances d'octobre, fait chier ! Et puis c'est bientôt, le 22 octobre, donc dans seize jours ! Beaucoup d'évaluations se sont s’enchaîner, cela fait pratiquement un mois que nous sommes rentrés, pas grand-chose n'a changé, Corentin me fait toujours la gueule, Ethan et moi nous entendions de mieux en mieux puis je n'ai toujours pas parlé à mes amis de mes léger sentiments par rapport à mon voisin de classe.
* * *
Je prends mon plateau, passe ma carte et suis mes amis dans la file. Aujourd'hui c'était salade, pâtes, poisson, fromage ou yaourt, palais breton ou yaourt fruités. Ça passe, je m'installe à une table d'une douzaine de place et attends que les autres me rejoignent. Julien, Eva, Manon, Sophia, Benoît, Guillaume, Melody, Antoine, Tom devaient venir. Ils arrivèrent à la queue leu leu a part Guillaume et Eva qui s'amusait à se rentrer dedans avec les plateaux. Bref, ce sont mes amis. Je souris bêtement puis je parle.
-On se libère ce soir ?
-Okais. Je remercie Tom de m’avoir répondu évitant un gros vent.
-Au faîte, pourquoi les troisièmes chialait tout à l’heure ?
-Tu ne le sais toujours pas Melody ?
-Si mais je pose la question pour le fun, t’es con toi.
-La mère de Jean-Baptiste est morte d’un cancer du sein.
-Ah bon ?
-Non non, je te raconte des ***ries, pour le fun tu vois. Bien sûr que oui mongole ! Antoine haussa le ton et plusieurs tête ce tournèrent vers nous. Il lève les yeux au ciel puis un silence s’installa. Je jette un coup d’œil à Eva, elle avait les larmes aux yeux. Elle avait un petit kife pour J-B depuis une bonne année maintenant, elle baisse la tête, pensive. Elle ne lui avait jamais avoué ces sentiments à cause de Sandy, sont actuel petite amie, depuis presque quatre ans maintenant. J’aperçois un me aux cheveux courts et châtain accompagné de son ami, un peu plus grand, mécheux avec des yeux couleurs glace. Ils cherchaient une place mais, en avoir une de deux en face parmi les trois niveaux se tenant dans le minuscule self, c’était quasi impossible. J’agite les bras et leur dit de venir, Benoît n’aurais juste qu’a se décalé. Ethan regarde son ami et hausse les épaules avant de se diriger vers nous. Je me présente au dénommé Sam. Les autres aussi. Après avoir longuement parlé, rie et autres, le personnel de la cantine vient nous engueuler. Il était 14 heures 15. Les cours reprenaient à 14 heures… On se regardait tous dans les yeux, nous levons d’un bond et nous empressèrent à aller débarrassez notre plateau. Après avoir couru tous le long du chemin, nous arrivons au collège et allons aux casiers chercher nos sacs. Je ne trouve pas directement la clé du 88, je saisi mon sac multicolore par la anse violette et, avec Ethan, nous rentrons dans la salle de français discrètement pendant que la prof écrivait au tableau. Sans même se retournée elle nous dit :
-Dans le bureau de monsieur Bonneaux chercher un bulletin de retard. Et Jenny arrête de parler à Alex, vous commencez à me fatiguer ! On rebrousse chemin, Ethan agitait la main, fier de lui, tous souriant et la prof pointa sévèrement la porte vitrée. Nous frappons à la porte du bureau de la vie scolaire puis nous entrons dans la petite pièce.
-Kate Dalé et monsieur Ethan Porter, que nous vaux votre présence ?
-On est à la bourre, il nous faut un billet de retard. Dit Ethan en jetant son carnet sur le bureau du surveillant avec un ton qui voulais dire : « Je vous emmerde, vous me faites chier avec vos cours à la con ».
-Surveillez votre langage jeune homme !
-Ouais ouais c’est ça. Il prend nos carnets et signe les papiers, retenant l’envie qui le démangeait de le frapper.
-N’oubliez pas que vous avez une punition vous ! Ce n’est pas parce que vous étiez en voyage scolaire que j’ai oublié. « Roh non, pas ça » Qu’elle classe ?
-4B. Répondis-je. Il compléta et signa.
-Voilà, maintenant partez. On sort de la salle blanche et voyons Julien et Manon arriver, penaud.
-Faites gaffe, Ethan l’a mis de très bonne humeur. Celui-ci fit un petit clin d’œil habituel. Manon se pinça la lèvre inférieure savant ce qui l’attendait pendant que Julien souriait, il devait se dire qu’il allait le remettre à sa place vite fait bien fait. Avec Ethan, nous entrons une deuxième fois en français, madame Tanaud prend nos carnets et nous les redonnes après avoir vu le mot signé. Je m’assoie à ma place habituelle et regarde ce qu’il se passait au tableau. « Les Misérables » était inscrit en haut de se rectangle noir. Le livre de Victor Hugo était à lire, perso, je l’ai déjà perdu mais même, de toute façon je n’avais pas l’intention de déchiffrer la moindre ligne de ce roman dénué d’intérêt. Quelques minutes plus tard la sonnerie retentit. Un quart d’heure de français, cool ! Je suis le groupe d’élèves qui se digéraient vers la salle 1. La classe de musique.
Notre professeur nous ordonna d’aller chanter devant tout le monde en groupe de deux, des groupes mixtes. J’étais avec Corentin, tirage au sort. Enfin, se trouver avec son voisin de classe comme par hasard… Comme Môssieur Reeves me fait la tête, il a carrément et clairement annoncé au professeur qu’il ne chanterait pas, du moins pas avec moi. Donc de lui mettre un zéro, du coup je m’en suis tapé un moi aussi. Fait chier ! Plus tard, après avoir dessiné, inconsciemment, sur l’ancienne table, je demande à mon camarade de classe si je pouvais lui emprunté sa gomme car j’avais oublié la mienne. Il se retourne et la donne à Clémence qui me la passe. Pff, débile. Mais bon, il me la quand prêter. Je gomme, j’enlève le carton blanc l’entourant, prend un crayon rouge et note : « Kékis’ passe ? J’pige rien là ! » Je repasse gentiment la gomme à Clém’ qui la redonne à Corentin. Il fait glisser le carton, lit ce qu’il y a d’écrit et fait un panier en lançant la gomme dans la poubelle. Ensuite il reste à regarder les groupes passés, dont nous devrions faire partie, d’un air lasse. Je prends mon sac, me lève en renverser ma chaise, met une gifle à Corentin puis part, les poings fermés, le sac sur le dos, en colère. Mr Rapp essaye de me faire rassoir à ma place en me menaçant de me faire renvoyer du collège. Bla bla bla. Foutaise ! Au pire je m’en tape, j’aurais qu’à être viré du bahut tiens ! Sa me fera des vacances. En réponse, je fais un doigt d’honneur à mon idiot de professeur. Je sors de la classe en claquant la porte, puis marche d’un pas rapide et ferme jusqu’à la sortie de l’école. Il était 15 heures 38 quand je suis arrivé au préambule –salle ou se présente des repas, spectacles, soirées…-. Je monte dans une allée d’arbre ornant le côté droit du« parc ». J’aimais bien y aller, dedans on était comme…coupé du monde. Je m’assois sur le sol, humide par la saison et regarde un point, inexistant, en ne pensant à rien. J’étais fatigué mais je n’avais pas envie de dormir, j’étais triste mais je n’avais pas envie de pleurer, j’avais faim mais je n’avais pas envie de manger, j’avais envie de ne pas éprouver ces sentiments pour lui mais j’aimais ressentir cette douleur au fonds de ma poitrine, ces papillon dans le creux de mon ventre lorsque je le voie, mon cœur se serrer, mes joues s’empourprer, mes yeux étinceler, mes mains s’humidifier, mes pensées vaciller, mes rêves devenir réalité… « Tliing ». Je prends mon portable, aux couleurs du drapeau anglais, façon vintage, j’ouvre l’icône d’une enveloppe et lit le SMS que ma mère venait de m’envoyer.
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De : Maman
A : Kate la Directioner
Objet : Réponds-moi.
Je sais que tu n’es pas en cour Kate. Je ne vais pas te demander la raison. Je veux juste savoir si tu prends le car sinon je viendrai te chercher.
Retour. Suppr. Répondre.
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Je pianote sur le clavier de mon Black Berry une phrase lui disant que je prendrais le car de ligne de 18 heures 30.
Je sais que c’est tard mais bion, d’ici là j’aurais le temps de faire mes devoirs et j’aurais éclaircis mes idées, mis au clair ce qui me concernait, moi et mes choix. Ah, c’est horrible de penser que mes principaux choix sont aux sujets de Corentin et de Benoît.
* * *
17 heures 10.
L’heure de la fin des cours avait déjà sonné depuis un quart d’heure. J’entends des pas s’approcher de moi. Pensant que c’était des adolescents qui venaient boire ou fumer des clopes, je me cache derrière un buisson, par ref***. J’ai l’air belle moi avec mes yeux rouge et gonflés et mes cheveux en pagaille.
-Ahhh ! Quelque chose me pince le dos.
-Kate ! C’est moi, Julien !
-Putain t’es con ! Tu sais a qu’elle point j’ai eu peur ?! J’en tremble encore. Je lui montre ma main instable. Qu’est-ce que tu fous là d’abord ? Repris-je.
-Je m’en doutais tu sais, je ne suis pas ton meilleur ami pour rien hein, je te connais. Il me regarde, et, inquiet me demande si j’ai pleuré. Il m’enlace, sans me demander d’explication ni quoi que ce soit. C’est ça qui est bien chez lui et c’est vraiment une personne de confiance. Je le connais depuis la cinquième grâce à Eva.
-P…Pourquoi tu es parti du collège ? Pire ! Tu as fait un fuck à Rapp !
-Rien ! Juste c’est Corentin qui ma saouler. Il réfléchit.
-Le mec de la fête foraine ? Il t’a fait pleurer !? Sur qu’il va prendre chère lui ! Il frappe son poing dans la paume de sa main droite.
-Non Julien ! Puis qui t’a dit que j’ai pleuré ?
-Toi t’es amoureuse. Un clin d’œil de sa part me fait rougir.
-Non ! Criais-je pour le convaincre, lui et moi-même…
-Mensonges, en plus tu es toute rouge. Tu sais bien que je suis ni aveugle, ni con.
-Quoique… Je sourie, un regard défiant. Même sans le faire exprès il me faisait recouvrer le sourire. Mais tu dis rien…ENCORE MOINS A BENOIT !
-T’inquiète princesse. Du coup tu vas faire quoi avec Benoît ?
-J’en sais trop rien. Tu te souviens d’une phrase que j’avais publiée sur ma page Facebook ? C’était : « Ne quitte pas celui que tu aimes pour celui qui te plaît car celui qui te plaît te quitteras pour celle qui l’aime. » Un truc dans le genre.
-Bah casse avec Benoît, aime pas Corentin, et viens avec moi ! Il ouvre ses bras pour que je m’enfouisse dedans.
-Julien, je t’ai déjà dit que tu étais comme un frère pour moi. Mais nous deux ça peut pas coller si on sort ensemble…
-Pourquoi, je suis trop *** c’est ça ?
-Gnéé, te fous pas de moi. Tu es genre le cinquième mec le plus beau que je connais !
-C’est qui les quatre premiers ?
-Co…Corentin, Ethan, Ferdinand un mec de colo, Liam des One Direction même si les autres aussi sont trop ***.
-Tu le connais pas ! Donc je suis quatrième…Hum, intéressant. En disant ces paroles, mon ami se rapproche considérablement de moi, il pose son front contre le mien puis me caresse la joue, dégageant quelques cheveux rebelles s’accrochant aux pores de la peau de mes joues rosée. Sa bouche n’était plus qu’à quelques centimètres des miennes. Je perds mes moyens.
-JULIEN ! Il ouvre les yeux dès que je crie son prénom. J’étais terrorisé, quand ça lui prenait Julien pouvait faire des choses sans les contrôler. A cause de ça il avait déjà eu des problèmes. Il avait bien failli tuer Samuel, en plein milieu de la cour. Pour une vulgaire insulte envers la mère de Julien, juste à cause d’une bousculade, un coup est parti ainsi de suite. Samuel était à terre depuis quatre minutes mais Julien continuait à le frapper férocement avant qu’un professeur ne l’arrête. Plus tard, Samuel reçu le verdict de l’hôpital : trois côtes cassés, une jambe semi-paralysé, un bras brisé et d’autres égratignures. Au final, Julien fut expulsé une semaine entière.
-Ka…Kate… Je m’étais reculé, soutenu par mes coudes tremblant appuyé sur le sol. Il me tend la main en s’excusant et en répétant qu’il ne savait pas ce qu’il lui avait pris. J’aurais aimé qu’il me prenne dans ces bras dans un tel moment mais bon, d’un côté, c’est mieux comme ça.
-Julien…Nan, c’est trop chaud comme situation… Quand tu me l’as appris l’année dernière et que Benoît l’a su il t’a bien amoché. Je ne l’avais jamais vu comme ça…
-Maintenant que je fais du judo je peux le mettre K.O !
-Tu fais pas de judo. Mais bon c’était quand même la méga giga blagues trop délire de Julien ! Je viens de me prendre un bide là ?
-Un peu ouais, bon oublie moi un peu. Comment tu fais pour aller avec Corentin sans que Benoît ne lui pète la gueule ? En vrai, je n’en ai pas la moindre idée. Je laisse donc sa question en suspens. Je sors mon agenda et remarque que j’avais déjà fait mes devoirs en perm. « Tu es obligé de rentrer chez toi direct ? » Dis-je pour casser le blanc qui c’était installé depuis quelques minutes.
-Ça dépend. Pourquoi ?
-Je pars pas avant 18h20. Puis j’ai 15 euros à dépenser que j’aurais dû garder pour ce soir.
-Je dirais à mes parents que j’étais chez Jamison.
-C’est qui ?
-Un mec dans ma classe. Il est cool. Tu vois celui qui traine avec Marc, Théo et tout. Celui qui sort avec Déborah et qui as limite une coupe à la M.POKORA en plus court. Bon on y va, j’ai soif. Je le prends par la main et nous descendons l’allée des arbres pour nous retrouver sur l’herbe verte. Il faisait chaud pour un mois d’octobre. On avance, passe devant le cabinet du docteur puis nous rentrons dans le Super U. Je sors mon argent dans ma poche de jean et nous passons l’entrée avant qu’un vigil nous interpelle pour nous ordonner de poser nos sacs à l’entrée. Pourquoi les adultes ou personne n’ayant pas des airs de voyous pouvaient entrer avec les sacs à mains, besace et tout tandis que les collégiens ce sont tous des voleurs, des petits cons qui ne pensent qu’à faire le mal et *** la merde tous autour d’eux. Paf, t’a une casquette ‘OBEY’ sur la tête, une veste teddy, un jean avec deux trous dedans, une paire de basket montante, un casque relié à un portable ou un iPod bah tu es un « voyou ». Donc personne n’a confiance en toi. Voilà la mentalité des adultes. Tu es un peu à la mode et ça y est, tu es une personne de qui on peut se méfier. On les laisse à l’accueil puis nous nous dirigeons vers les boissons. On ne tarde pas indéfiniment sur notre choix, deux bières à soixante-dix centimes l’une. Nous attrapons, au passage, des gâteaux apéro qui se trouvaient au rayon suivant. On marche dans l’allée des sucreries et des chocolats. Un paquet d’Haribo et un petit pot de Nutella furent embarqués.
Quelques minutes plus tard, je repose le paquet de dragibus pour prendre un pot d’œufs de lompe et un autre de Tarama.
-Dit, t’aimes ça ? Questionnais-je Julien qui étaient à mes côtés.
-Carrément. Puis j’en mange qu’à Noël et au premier de l’an !
-Pareil. C’est cher quand même. Oh, j’ai piqué l’argent à mes parents donc c’est pas grave.
-Ah bah c’est bien ça Kate ! Tu te la joue rebelle !
-Aiiight, wesh j’suis une racaille mate moi tout ça… Ouesh gros !
-Azzy, la racaille des bacs à sables ouais. Je passe mon bras sous son épaule et frotte mon poing contre ses cheveux piquant. On passe aux caisses tout seul. Ce sont des caisses où ils n’y a pas de caissière donc tu te débrouille comme ça nous pouvons s’acheter de l’alcool et de la bière sans avoir un adulte à nos côtés. Je dépense les deux tiers de mon argent « volé » puis nous partons du Super U avec notre pique-*** improvisé. Nous ne retournons pas au préambule mais nous nous dirigeons vers l’étang qui ne se trouvait pas très loin du collège. On riait en voyant un homme habillé étrangement, en buvant notre bière fraiche. Oh non ! Arrivé au plan d’eau je remarque une bande de garçons questionnant une personne qui m’était plus familière : « Non, sérieux, elle t’a foutu une baffe… ? », « Elle ? », « Moi qui la croyait gen… ». Des mots ou de brève phrase me parvenait.
-Julien, on se casse. Dis-je avant que Corentin ne me voit. Au final, ils partent en premier. Il me déteste vraiment, bon, c’est vrai que j’allais faire pareil quelques minutes plus tôt. Dès qu’ils partent, mon ami et moi monopolisons le banc puis je remarque une feuille jonché le sol vert. Je détourne les yeux mais mon regard revient rapidement dessus, je distingue bien les mots, ant un prénom. Un prénom anglais, qui n’était pas banale, un prénom qui n’était pas commun. « Kate ». Je ramasse le papier et caresse les rebords avant de l’ouvrir. Je n’en revenais pas ! C’était quoi cette lettre*** ?! Ce n’est même pas moi qui ai écrit ça ! Bon, ce n’est peut-être pas de moi qu’il s’agit aussi. Mais si cela me concerne, il n’y a pas dix milles Kate qui sont amoureuse d’un Corentin, alors ce serais surement la raison…C’est surement pour ça qu’il me fait la gueule. Je glisse le mot dans ma poche et parle à Julien de tout et de rien.
-Kate, je suis désolé mais je vais devoir y aller. Avait-il dit après avoir portée sa montre sous ses yeux.
-Merci d’être venu Julien. Je lui souris avant qu’il ne commence à s’éloigner.
-Tous le plaisir était pour moi. Lança-t-il en se retournant pour me faire au revoir d’un signe de la main. Je vais devant la poste, sous l’abris-bus. J’ai de la chance de connaître les horaires, sinon maman aurait dû venir me chercher après son boulot. Elle était prof’ d’histoire au lycée et gagnais pas mal d’argent, à vrai dire. J’avais repris la fameuse lettre et la lisait, relisait, jusqu’à en connaître les moindre caractères. En rentrant à la maison, je pars dans ma chambre et raconte à mon journal ma journée et tout ce qui se tramait dans ma tête puis patafix la lettre dans mon cahier.
* * *
-Les quatrièmes filles, échauffement au terrain de sport. Il vous reste une demi-heure avant le départ. Annonça madame Taclaie derrière la porte des vestiaires pendant que j’enfile mon jogging gris, mon débardeur noir et mes baskets NIKE. Mes camarades de classes étaient déjà prêtes depuis quelques minutes, j’enfile mon sweat bleu et suit Camille sur le terrain stabilisé. Je rejoins Melody et Sophia qui parlaient de Gregory, un troisième piétiné par ses camarades, des ragots avaient laissés croire qu’il avait une côte cassée. Les filles et moi commencions à nous échauffés tranquillement avant que Manon, Eva et Laurène ne nous rattrapent en coupant par la moitié du stade poussiéreux. « Ouhh, les tricheuses. » Eva regarde autour d’elle, l’air innocent.
-Où ça ? Je lui donne une petite tape dans la nuque et trottine. Le sifflet retentit pour indiquer la fin de la course des quatrièmes garçons. Nous apercevons Antoine et Maxime. Le petit ami de Sophia avait fini quinzième et Max’ vingt-quatrième. Sur soixante-dix coureurs cela allait. Du coté des filles nous étions soixante-deux. Je vais sur la ligne de départ et Manon me demande si elle pouvait courir à mes côtés. J’accepte, elle était aussi bonne coureuse que moi et à vrai dire, j’étais forte. De l’autre bout du stade, j’aperçois Sharon et Jenny. Depuis quand elles sont amis elles ? Remarque, elles vont bien ensemble. J’entends le sifflets et sprint dans le troupeau bruyant d’adolescente. Nous tournons à gauche et Manon arrive à me rattraper, se faufilant entre les jeunes filles en fleurs. Les personnes qui étaient censés, je dis bien censés, être à coter de nous n’y étaient déjà plus. Avec Manon nous ralentissons la cadence. En sixième et cinquième j’avais fini deuxième et mon amie troisième. Mais cette année, la fille qui avait fini deux fois première, Carola, avait changé de collège.
Plus tard, nous voyons Benoît, Antoine, Guillaume et Julien derrière le fossé en train de nous encourager. Nous nous arrêtons vu que nous étions largement en avance sur les autres.
-T’as finis combien Benoît ? Il me regarde, boudant en me disant.
-Seizième. Antoine m’a gratté dans la cote. Mon petit ami lui donne un coup de coude dans l’épaule avant que Guillaume ne nous dise qu’il avait fini vingt-et-unième. Ils sont forts quand même ! A cheval les uns sur les autres.
-Et toi Juju’ ?
-Trente-deuxième. Je me suis claqué le genou en dévalant la pente comme un dégénéré. Bon, ce n’est pas tous mes vous allez vous faires rattrapés les filles là. A l’arrivé ! Ils nous souhaitèrent bonne chance puis Manon et moi repartions, en trottinant pour avoir la force de monter la petite cote sans avoir trop de difficultés. Nous la descendons et allons au préambule. Je n’ai pas encore parlé de Julien, Corentin, Benoît aux filles. Il faut que j’y pense… Nous suivons les bandes réfléchissantes et apercevons un édifice blanc se dresse devant nous, plus que deux virages et nous l’aurons finis. Merde ! Une pointe de cotés !
-Manon continue. Je te rejoints dans deux minutes.
-Ah non, tu ne me fais pas ça ! On finit toutes les deux. Ok ?
-C’est pas la mort non plus tu sais. Je ris. La jolie rousse me prend la main et m’entraine avec elle sur une ligne droite. « Tu sais, ça me fais encore plus mal aux cotes. » Repris-je.
-Je sais, c’est fait exprès. Dit-elle entre deux reprises d’airs. Comme les deux années précédentes mon cœur bats à une vitesse incontrôlable. Je n’entends même plus les battements de mon organe résonné dans mon corps parfait. Les encouragements des gens les plus proches de nous nous boostèrent encore plus. Manon et moi passons au-dessus de la ligne qui indiquant la fin de la course puis nous nous écroulions sur le sol à bout de souffle. Nous sommes applaudis et récompensé d’un ticket pour avoir une pomme et une tranche de brioche gratuite. Nous allons les chercher directement, affamés et achète un Kinder Bueno que je partage avec ma meilleure amie.
-Bon alors, c’est qui la gagnante ? Me dit-elle avant de croquer dans le fruit sucrée.
-Toi.
-Pourquoi moi ?
-Tout simplement car tu es mieux.
-En français oui, je dois être « mieux ». Tempi, nous serons toute les deux premières. Un soi-disant journaliste vient à notre rencontre.
-Bonjour les filles. Votre temps était spectaculaire pendant cette journée sportive. Je chuchote à Manon un ‘'si seulement nous ne étions pas arrêter il aurait été fabuleux !’’.
-Du coup, qui s’est attribué le mérite d’être première ? Manon n’hésita pas en me montrant du doigt et criant, comme pour être la gagnante d’un gage inexistant.
-C’est elle ! Le journaliste, assez jeune, rie de notre joie de vivre puis continua sa mini-interview. De loin, je remarquai Jenny qui nous regardait, avec convoitise. Sophia arriva, épuisé, pris ses « cadeaux » et vient à notre rencontre.
-J’ai fini vingt-deuxième. Oui je sais, je suis nul, je sais aussi que vous avez monopolisé les deux première places. Bref, j’ai le moral réduit à néant. Par contre il y a Grace qui a fait une crise d’asthme, vous ne l’auriez pas vu par hasard ? Manon répondit négativement avant que la fille aux yeux sombres ne s’en aille. Dans un coin de ma tête, j’aurais aimé savoir sur quelle place du podium Corentin avait fini. Justement, j’aperçois son visage dépassé légèrement de la foule, grâce à sa grande taille, une canette de Pepsi à la main. Cela fait plus d’un mois qu’il me fait la gueule. Je n’ose pas lui parler de la lettre qui est encore patafixer dans mon journal intime.
Chapitre 9.b. Explication.
-Peter ! T’as fini combien alors ?
-Vingt-cinquième, comme l’année dernière ! Et toi ? Je le regarde, souriant et lui répond par un « premier ».
-Quoi ? T’es un connard Corentin ! Repris mon meilleur ami.
-Je sais, je sais. Mais avoue que j’ai gérer. Je croque dans la pomme verte que l’on m’avait offerte à l’accueil. Puis, lassé de cette atmosphère un peu trop bruyante, j’abandonne Peter et va me changer dans les vestiaires pour pouvoir rentrer chez moi. En pénétrant dans le couloir, j’entends des gémissements provenant d’un des vestiaires, le 09. J’essaye de tourner la poignée mais elle reste bloquée. Des coups était portée au sol et quelqu’un cria, une voix féminine. Un cri d’agacement, un cri étouffé. Je ne sais pas se qui se tramait à l’intérieur mais ce ne devait pas être anodin, il y avait un souci. Je vais dans l’une des deux salles du gymnase et casse la vitre protégeant l’extincteur rouge avec mon coude. Je le prends et retourne devant la porte du fameux vestiaire, mets toute la force que je pouvais et frappe à deux reprises sur l’ancienne serrure avant que la matière qui contenait pas mousse blanchâtre ne m’explose à la figure. Je l’essuie avec ma manche et force un peu plus sur la porte qui céda sous mon poids, je la vis, à moitié dénudé, ce n’étais pas la première fois que je pus admirer sa poitrine avantageuse mais bon, sur le coup cela me surpris quand même. Son visage habituellement souriant était terrorisé, elle essayait vainement de se dégager de la personne qui se trouvait à califourchon sur elle. Mais elle n’y arrivait pas.
Chapitre 9.a.Cross.
Tandis que Manon était remontée au collège, je suis parti me changer dans la salle de sport, savourant encore ma victoire. Je rentre dans le bâtiment puis longe le couloir carrelé. Quelqu’un m’attrape par la taille et m’entraine dans un vestiaire vide, l’inconnu le ferme à clé et tourne son visage vers moi. Benoît. Il m’embrasse un peu puis passionnément et me fait presque mal, mes dents s’enfoncent rapidement dans ma lèvres inférieurs qui fit exploser la peau qui retenait une aphte –pas très ***-, il m’attrape les mains avec une seule des siennes sans trop de mal, elles étaient petites, minces et longilignes. Ils les coincent au-dessus de mon crâne terrifié, ne comprenant pas ce qu’il se passait et, avec sa main droite, il commence à remonter mon débardeur puis l’enlève pour le jeté sur le carrelage blanc et m’embrassa encore. Je me mets à réaliser ce qu’il se passera après et essaye de crier. Il arrête de tripoter ma poitrine et mets sa main devant ma bouche rosée. A un moment, il remarque qu’il ne pouvait plus faire grand-chose avec deux de ses membres occupés alors il libère une de ses mains et, pour que j’arrête d’appeler au secours, la remplace par ses lèvres. Je le regarde dans les yeux, ces yeux verts qui pétillaient en me voyant arrivé au collège habituellement. Il avait changé, il y a huit mois mais j’avais réussi à le remettre d’aplomb puis cela a recommencé, après le camping. Maintenant ces yeux étaient aussi dur que son cœur, ils étaient devenus rocs. Ils les détournèrent et essaye de dégrafer mon soutien-gorge avec beaucoup de mal.
-Tu ne peux pas prendre un truc avec des ficelles comme Jenny ! Dit-il après avoir décoller ses lèvres des miennes. Au lieu d’essayer de me débattre je ne bougeais plus, choquée et répéta son dernier mot, ahurie.
-Jenny ?! Un flash-back se déroula devant mes yeux. Le camping, les douches, Jenny, Corentin… Non, Corentin n’avait jamais été impliqué là-dedans… Un bruit sourd se fit entendre, la porte s’ouvrit ce qui fit choir la serrure sur le sol. Il nous regarde, Benoît arrête ce qu’il était en train de faire pour mon plus grand bonheur, les larmes me montant aux yeux. Je pense que Corentin avait compris que ce qui se tramait dans le vestiaire 09 était contre mon gré.
Chapitre 9.b. Explication.
Ce connard ? Kate ? Je remarque que je marche sur un tissu noir puis me yeux se portent, une nouvelle fois, sur la poitrine dénudé. Ces yeux me suppliaient d’arrêter son copain, sans réfléchir, je lui dis de la lâcher.
-Héhé, t’as cru mon coco ?! Pourtant, il lâche Kate qui se réfugie dans un coin de la pièce en essayant de couvrir son soutien-gorge avec ses mains tremblante pendant que l’idiot essaye de me mettre une droite que j’intercepte avec mon poignet.
-C’est toi qui as cru ouais ! Il réessaye de me frapper plusieurs fois mais n’atteins qu’une seule et u*** fois mon visage. Merde ! Je crois qu’il m’a pété une dent ! Je lui donne un coup de pied dans ses parties intimes et, pendant qu’il se recroqueville sur le sol en m’insultant, je me baisse et lui mets une droite qui l‘assomme sur le coup. Ma bouche laissait couler un filet de sang rougeâtre et, je crache un petit bout blanc sur le sol. Un bout de dent, une dent du fond heureusement. Mais non, il n’y a pas d’ « heureusement » qui tiennent ! Si une de mes dents est cassée c’est la faute de Kate ! Cette dernière me fixait, tremblante, elle essayait, avec ces pieds, de s’éloigner le plus du corps inerte de son petit ami en ‘'s’enfonçant’' dans le mur. Je m’approche d’elle et lui tends son tee-shirt et regarde ses yeux gris, j’aurais aimé savoir ce qu’il s’y passait derrière, voir ses pensées, à qu’elle point il l’avait blessé juste par son action précédente. Elle soutient mon regard et me dévisagea puis me remercia avant qu’une larme ne coula de son or***, je lui dis deux mots réconfortant, étonnant de la part de quelqu’un qui lui faisait la gueule mais bon, je n’allais pas partir comme ça. Elle s’excuse soudainement et me fais savoir qu’elle pensant que Jenny et moi avions « couché » ensemble ». J’imagine inconsciemment la scène et fut déconcerté. Puis je secoue la tête pour faire disparaitre l’image perverse qui prenait possession de mon cerveau. Je lui dis qu’elle me sous-estime puis, elle commence une phrase qu’elle ne finit pas. Je me lève et pars, sans demander mon reste, en repensant à la lettre, la laissant seule avec le corps endormie de son petit-ami, voir ex maintenant je suppose, gisant sur le sol glacée du gymnase.
Je rejoins Peter devant le collège, il me questionne à propos du liquide rouge séchée au coin de ma lèvre et je lui mens en lui in ant que j’étais tombé. J’essuie ma bouche et nous partons en avance du cross.
Bref, nous sommes aux vacances d’octobre.
Chapitre 9.a. Vacances.
Voilà, nous sommes un lundi, pluvieux, cela faisait deux jours que j’avais couru lors du cross, que Manon et moi avions gagné, que j’avais su que Benoît m’avais trompé, qu’il a essayé de me violer, que Corentin m’a sauvé. Voilà, ça fait aussi deux jours que j’essaye d’écrire la matinée du 22 octobre 2011 en vain, je pleure à chaque fois que je pose mon stylo plume sur les fines pages blanches de mon cahier zébré. En cet après-midi, je lisais et relisait encore la lettre que Corentin avait fait tombé. Allongé sur mon ventre au-dessus ma couette, je pensais à Jenny. Une idée me vint à l’esprit. Je file sous la douche, me brosse les dents, m’habille d’un jean et d’un tee-shirt à manche longue, un sweat par-dessus et, une fois rendu en bas, enfile mes converses abimés depuis le camping du mois dernier et attrape une écharpe en laine ainsi qu’une veste Teddy pour me protéger de la pluie. Je sors dehors, capuche sur la tête, et va dans le garage chercher mon vélo. En longeant la route, je passe devant la maison d’Ethan, comme par hasard, je l’aperçois à sa fenêtre en train de faire de la guitare. L’homme parfait je vous dis ! Au bout d’un moment, j’arrive devant une maison assez imposante, attache mon vélo avec l’anti-vole au grillage et sonne à la porte. Un adolescent, d’une quinzaine d’année m’ouvre et me demande ce que je veux, derrière lui, deux enfants parfaitement identiques couraient et criaient dans les escaliers en fer en essayant de s’attraper.
-Salut Jeremy ! Ton frère est là ?
-Il est dans sa chambre. En me voyant frissonner, il me laisse entrer et me dit que c’est la première chambre en haut, au fond du couloir. Quand je lui dis que je le savais, il fut étonné.
Je monte, baisse ma capuche et frappe à la grande porte. Une voix me dit d’entrer. Il me regarde, les yeux écarquillé, il était avachis sur son lit en métal et lisait « Closer », je ne savais pas qu’il aimait les potins.
-Ka…Kate !? Qu’est-ce que tu fous ici ?
-Corentin, je suis venu pour te parler.
-Tu es sûr que ce n’est pas pour faire…autre chose ? Il faisait allusion à la lettre, ça j’en étais certaine.
-Non. Je lui lance le morceau de papier écrite à l’ordinateur. Il le prend, le déplie et la jette plus loin, sur son lit.
-Je la connais déjà ta magnifique lettre.
-Ce n’est pas moi qui l’ai écrite. Puis je pense que c’est Jenny.
- Prends-moi pour un con aussi ! Comment tu l’as eu ? Tu as fouillé dans mon sac ?!
-Oh calme-toi. Pas besoin de tirer des conclusions hâtives ! Je l’ai trouvé par terre, crois pas que je me suis tapé le trajet pour te mentir, surtout qu’il pleut ! Crois-moi, c’'est tout. Je sors de sa chambre, un poil énervé, puis descends les escaliers rapidement. Je n’entends plus les deux jumelles criées mais remarque Jeremy du coin de l’œil, il jouait à Call Of Duty sur Wii. Je sors de la maison, détache mon vélo sous la pluie, et commence à monter dessus. La porte s’ouvre une nouvelle fois, au même moment, une averse perlée de grêle s’abat sur moi.
-Re-rentre ! Me proposa le garçon qui m’avait « sauvé » lors du cross. Je ne me fais pas prier et m’engouffre dans la demeure chauffée.
-Merci…
-D’rien. Le si peux que j’ai été dehors, rien que pour te chercher, je suis gelé et trempé. Jeremy pousse un juron car l’hôte avait mis fin à la partie et que le frère de mon camarade était en train de gagner. Il se retourne au son d’un petit rire sortant de ma bouche. Il regarde le sol mouillé et dit à Corentin de passé la serpillère avant que leur mère n’arrive. Je m’excuse d’avoir sali le carrelage puis, dès qu’il eut mis le tapis blanc dessus la flaque d’eau pour l’absorber sans faire le ménage, il m’ordonna de remonter dans sa chambre. Je m’exécute.
-Pose ta veste sur ma chaise. Je m’exécute. Bon, je dois te parler, assis toi sur le lit. Encore une fois, je m’exécute. Tu ne me mens pas en disant que ce n’est pas toi qui as écrit la lettre ? A la fin de sa phrase, je le regarde droit dans les yeux, remarque mon reflet, et lui dit d’un ton sérieux que je ne l’avais pas faite.
-Et tu penses que c’est Jenny ? Repris-t’il.
-A 99% à moins que….Non, même Sharon n’oserai pas me défier d’une façon aussi puéril. Nous continuons à parler puis, petit à petit, Corentin me demande de le pardonner. Dès que la pluie cesse, je reprends la route, passe par la voie verte en me dépêchant avant qu’une nouvelle averse ne se défoule sur moi. Dire que si Manon ne venait pas de me donner son adresse par SMS il y a quelques secondes, je n’aurais pas pu aller voir l’autre pétasse. Je frappe à la porte et c’est la blonde qui m’ouvre.
-Pourquoi tu es là toi ?! Elle s’apprête à refermer la porte mais je mets mon pied dans l’entrebâillement qui diminuait de plus en plus.
-Je dois te demander un ou deux truc. Elle ne me laisse pas entrer donc, sans penser que cela ne se faisait pas, j’entre dans sa maison.
-Bah Vas-y, je t’en prie fait comme chez toi ! Te gêne pas hein.
-Tu crois que tu t’es gêné toi ? Tu as raconté n’importe quoi à Corentin avec ta lettre à la con, tu m’as fait passer pour une tepu et toi pendant ce temps tu étais en train de « coucher» avec Benoît, qui au passage, était mon petit ami!
-Je t’avais dit que j’avais un faible pour lui et que tu devais faire attention non ? C’était avant qu’Ethan le grand justicier vienne te voir. Elle croise les bras en s’appuyant au mur d’un air triomphant. « Vas-y, fais ta pétasse… » Pensait-je.
-Pff, remarque vous allez bien ensemble… Mais ce que je comprends encore moins c’est ta bon Dieu de lettre !
-Elle était bien hein ?
-Ouais, splendide.
-Tu sais….J’aime pourrir la vie des gens. Puis je devais le faire…
-Et pourquoi ?! M’exclamais-je.
-Tu sais, j’ai des amies qui m’ont donné un gage, faire chier le monde donc maintenant tu arrêtes avec tes questions et tu te barres de chez moi. Elle pointe la sortie de son doigt vernie argent, je la gifle et claque la porte en bois. Je remonte sur mon vélo trempé et m’en vais. Elle est *** Jenny, franchement.
Je sors mon portable de ma poche et éteins l’enregistreur. Je ne regarde pas une nouvelle fois la vidéo et l’envoie à Corentin puis à Ethan, pensant qu’il aimerait connaitre la nouvelle. Alors Jenny foutait le bazar dans ma vie pour un gage ?
Je rentre chez moi, énervée. Je repasse devant la maison d’Ethan, je regarde une nouvelle fois par la fenêtre de sa chambre et aperçois sa silhouette qui avait une expression différente d’il y a deux heures à peine. Il regardait à l’opposé de la vitre, choqué puis se retourne en direction de la rue, regardant le ciel teinté de gris en se tirant les cheveux en arrière. Je ne sais pas ce qui se passait là-dedans mais ça m’inquiétait de voir sa mine angélique dépité. Je pose mon moyen de transport, décidément je ne fais que ça, et sonne à la porte. Une voix venant de l’intérieur me proposa d’entrée. Je ne dis pas un mot et baisse la poignée en aluminium de la porte, je la pousse et rentre dans la maison. On aurait pu me prendre pour un voleur vu la lenteur au quel je m’introduisais dans le logement. Je reconnu le salon et sentis anormalement mon piercing sur mon palais. Un homme, d’une quarantaine d’année me salua de la salle à manger qui se trouvait à ma gauche.
-Bonjour, excusez-moi de vous dérangez mais puis-je voir Ethan quelques instants ?
-Il ne m’a pas prévenu de votre présence, vous as-t’ il dit de venir ?
-Bah oui pourtant. Mensonges. Nous aurions dit que son père était un secrétaire, c’est étrange comme endroit. Ethan m’avais appris que son père travaillait dans des bureaux, surement une habitude.
-En haut, à gauche. Je le remercie et monte l’escalier en colimaçon. Je tourne à gauche comme il me l’avait indiqué et vois deux portes. Sur l’une était marqué « Kévin » d’une écriture simple et belle et sur l’autre un « Ethan », le « T » en e de guitare. Je joue l’idiote et regarde discrètement derrière la porte entrouverte du fameux Kévin. Juste un garçon blond, un blond splendide il faut l’avouer, assez grand, allongé sur son lit, malheureusement il était sur le ventre donc je ne pus contempler son visage. Alors c’est lui qui a dit que j’étais canon? Je ferme doucement la porte et tape à deux reprises sur celle d’Ethan avant qu’il ne me dise d’entrer. Il me regarde, se tourne sur son siège et essuie ses yeux bleu avec la manche de son sweat.
-Ça va ? Dis-je en m’approchant de lui.
-Ouais… Il me dévisage puis je remarque ses yeux rougeâtres et une petite larme cristalline couler sur sa joue rosée. Cela m’étonna de voir un homme pleurer, à part Christian je veux dire –aux cours de bagarre-. Je m’assois sur son lit, il me rejoint, j’étais perturbé par la situation, ne savant pas comment faire, je lui demande ce qui se passe et lui prend la main, ce geste faisait un peu trop féminin pour que je ne lui prenne mais bon, cela ne le gêna pas plus que ça.
-Ma…mère a fait une sorte de…crise cardiaque…elle est entre….la vie et la mort… Il me regarde dans les yeux, ses yeux bleus si expressifs, triste et luttant contre de nouvelles larmes. Je soutiens son regard, le prend dans mes bras et lui dit qu’elle allait s’en sortir. Je l’espérais, pour le bien d’Ethan, de cette famille. Vu tous les cadres remplient de photos qui régnait sur la cheminé du salon je pense que les Porter était une famille très soudé, qu’ils avaient des liens très forts. Il m’annonça qu’il avait peur, très peur. Je le comprenais, du moins, j’essayais de comprendre ce qu’il ressentait, je n’avais jamais été confrontés à ce genre de situation. Au bout d’un moment, il articula une nouvelle phrase.
-La honte hein ?!
-Si tu as honte pour ça mec tu n’iras pas bien loin dans ta vie. –à part si il fait mannequinat, il as un avenir assuré.- A ta place je chialerais comme une merde, sait pas parce que tu es un mec que ça devrait être différent. Puis si tu en avais as t’imagines ! Tu serais un zombie ou un robot. Ma comparaison était totalement bête, je le reconnais.
-Lequel est le plus beau ? Ironisait ’il, recouvrant légèrement le sourire, je me pris dans son jeu, ne voulant pas perdre ce petit soleil qui s’illuminait dans ces yeux.
-Ca dépend où tu aurais été mordu, mes tes yeux aurait été vitreux et ta peau perdrait sa blancheur. Au faite, on t’a déjà dit que tu avais la peau de Blanche-Neige ? Puis en robot, tu incarnerais la perfection si l’homme métallique avait ton apparence en fait. Nan, tu es mieux qu’un robot…Bref. Je clôture ma phrase en un petit résumé de ma journée du 22 octobre 2011. Il me regarde, choqué. Puis je lui explique mon après-midi avec mes visites chez Corentin et Jenny.
-Bon, tu parles ? T’a écouter le MMS que je viens de t’envoyer en fait ? A ces mots, il roule jusqu’à l’autre bout de son lit et attrape son Black Berry. Je remarque que je suis toujours en fond d’écran et lui dis de l’effacer. Il refuse et clique un peu partout avant d’ouvrir le message que je venais de lui envoyer. Mettant le haut-parleur – je constatai que ma voix était plus aigüe que je ne le pensais- il articule le titre de la vidéo « Les avoues de la ***. », il ne manqua as d’articuler et de souligner le dernier mot. Je regarde sa chambre avec un œil attentif et remarque l’immensité de la pièce vide. Sa porte était à l’opposé de son immense fenêtre, une armoire d’environ un mètre sur deux étais situé à droite de la porte recouverte de photo, une de moi remarquais-je, la photo de classe… A sa gauche se trouvait un bureau en bois clair orné d’un ordinateur portable noir mit en veille. En travers du restant de la place longeant le mur se dressait un canapé deux ou trois places noir avec des coussins blanc, dons un en dé, avec, collé, une table basse roulante. Sa gère ! Dans sa chambre se trouvait aussi un ***, la chaise haute où se tenait le jeune homme avant mon arrivé, des instruments dont une basse, deux guitares et aussi, dans un coin de la pièce, une platine de professionnelle. Cool. Les murs de sa chambre était blanc, celui au-dessus de son lit deux places était orné de posters notamment David Guetta, Rihanna, Pitbull, Sean Paul, Katy Perry, Bruno Mars et beaucoup d’autres. Ils étaient sombres et contrastaient parfaitement bien avec le reste de la pièce. Pour tout dire, Ethan faisait tâche avec sa chevelure noir ébène et ses vêtements foncés. Il met en pause son mobile et ‘annonce que Jenny et son cerveau n’était plus ***cté ensemble.
-Je sais. Il s’allonge sur son lit et enlève ses Reebok à l’aide de son pied libre.
-Sinon, tu en es où avec Corentin ?
-Aucune idée.
-Je pense que…après la lettre, tu vas essayer de te rapprocher de lui, vas-y doucement okais ? Jr l’écoute attentivement, c’est un mec après tout. Il faut qu’il regagne ta confiance et après bah…tu verras. Mon ami se lève et va chercher deux ***ttes rangé sur une étagère blanche. Il me donne celle à l’emballage bleue, je l’ouvre, étonné.
-Putain ! Ethan venait de mettre la sienne dans sa bouche et tira une grimace à cause du sucre trop fort.
-T’a fquoi enfcore ?
-Ça te dérange si je remballe la ***tte et te la redonne ? L’emballage est bleu mais la ***tte est verte, ces dernières me donne envie de vomir… Excuse.
-Tu es chiante. Il enlève la sienne et la fourre dans ma bouche puis prend celle que j’avais remballé du mieux que je le pouvais. Je le remercie, un peu gêné, je l’avais déjà faite mainte fois auparavant avec Sophia et mes amies, après tous ce n’est qu’un mélange de salive, pas de quoi tuer un peuple de bébés phoque.
-Bon, tu n’es toujours pas tombé amoureux ? Ironisais-je.
-Tu ne vas pas me lâcher hein ?! Non….Je ne suis pas encore tombé amoureux. Répond-il.
-Oh, tu es nul !
-Excuse-moi, au moins je n’ai pas eu de sentiments pour un mec alors que sortais déjà avec un autre. Dit-il, du tac au tac.
-Tu te fous de moi là ?
-Désolé, c’est sorti tout seul. Il me tend les bras puis je m’installe aux creux de ceci.
-Dit, tu fais quoi pendant tes vacances ? Lançais-je en changeant de conversation.
-Pour l’instant je n’ai rien de prévu. Mais il va falloir que je vais à l’hôpital et tout. Son regard triste n’était pas agréable à voir, il faudrait que je lui remonte le moral.
-Ça te dit d’aller voir un film vendredi ?
-D’accord. Par contre je ne sais pas ce qu’il y a à l’affiche ce mois-ci…
-J’ai deux avant-première pour « Projet X ». J’étais sensé y aller avec Emma mais elle ne peut pas. Par contre c’est à vingt heure trente. Au pire, on se fait un Mc Do’ avant ?
-Celui de Gaumont ?
-Ouais, on sera en salle une, ça va être cool. Je souris et lui demande si il aime le shopping.
-Tu me demande si j’aime un truc de meuf là ?! Dit-il en riant.
-Je crois bien que oui.
-Non mais de toute façon, je dois acheter un sweat Vans, tu sais avec le logo, et un blouson car il commence à cailler là. Donc, c’est okais pour se faire une journée shopping, Mc Do’, cinéma.
* * *
Suite sur mon blog http://mlle-swo-paquerette.skyrock.com/
294/320 lectrices et 2580 votes à agnes8419 je mets le chapitre 10. Je sais que je mets du temps, j'en suis désolé. Mais je suis tellement célebre que je suis surbookés. :D ~PEACE~
Si vous voulez voir des éléments (de vos idées) en MP je les mettrai dans l'histoire.
Merci pour vos com's touchant.
Et puis...j'attends vos idées car des fois je "BEUG".
Cela se peut que je vous inclue dans l’histoire.
Je fais des montages [5+2 avec photo ou 10+2 avec vos dollz] +2 à Agnes8419
Pour être lectrice c'est un +2 à agnes8419
Posez-moi des questions! PLEASE![Je m'ennuie] En com's ça me ferais plaisir.Sur Kate, l'histoire, les personnages...
Mon adresse MSN: mlle-swo-paquerette@live.fr
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Mon skyrock : Mlle-swo-paquerette
BONNE LECTURE ET J'ESPERE QUE CELA VOUS A PLUS :)
♥ XoXo Les Poussins ♥
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