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Pierre Quero

Vous l'avez perdu.


Pierre est mort, beaucoup trop souvent. Son petit cœur battant trop vite à explosé plus d'une fois dans sa poitrine. Laissant un vide douloureux. Sa chair est à vif, son sang sombre coule sur des mains qui ne se rendent même pas compte de leur crime, le liquide visqueux se répend et laissera à jamais une trace.


Son coeur se reconstruit désormais petit à petit.


Il se reconstruit grâce aux gens, grâce au soleil, grâce à un sourire, grâce à un salut sympathique, grâce aux chats gris, grâce aux vents violents, grâce à l'odeur du lilas au printemps, grâce à sa mère inlassablement souriante, grâce à son imagination, grâce à la musique, grâce à la chaleur qui l'enveloppe doucement, grâce aux nuages blancs sans formes, grâce aux étoiles invisibles pourtant scintillantes, grâce aux macarons à la praline fondant sous sa langue, grâce à la voix de sa grand-mère lui racontant une histoire, grâce aux yeux verts, grâce aux lumières dorées qui le berce doucement, grâce aux pièces en désordre, grâce aux rires extravagants, grâce aux bruits de la pluie tapant sur les carreaux, grâce aux longues marches en hiver qui change la couleur de ses doigts, grâce aux longues routes sinueuses faites dans un silence absolu, grâce aux fleurs jaunes, grâce au miel, grâce aux chants des oiseaux le matin, grâce à la douceur de Lorelaï, grâce aux danses ridicule mais libératrice, grâce aux larmes salées qui se nichent à la commissure des lèvres, grâce à la poussière qui s'échappe d'un livre laissant aux pages jaunies une odeur divine, grâce au son d'un instrument à vent, grâce aux personnes qui arrivent à lui décrocher un sourire plus large que d'habitude, grâce aux cours d'art dont il sort les mains pleines d'encre, grâce à l'herbe fraichement coupée, grâce à une voix grave et chaleureusegrâce à la solitude, grâce au crépitement d'un feu de cheminéegrâce à l'odeur d'un gâteau au four, grâce au parquet qui grince doucement, grâce à une bibliothèque pleine à craquer, grâce aux séries télé, grâce aux raisins secs, grâce au velours, grâce aux galeries d'art qui lui sont incompréhensible, grâce à une douche réglée à la parfaite température, grâce aux chocolats viennois, grâce aux albums pour enfants qu'il connaît par cœur, grâce aux sirènes et aux loups garou, grâce aux soirs d'orage, grâce aux découvertes, grâce aux plumes parfaitement blanche, grâce aux plantes qu'il arrive à garder en vie, grâce à ses études, grâce aux jours ou il ne se trouve pas trop laid, grâce a l'odeur du café, grâce aux matins de départ en voyage, grâce aux cages à oiseaux vide, grâce aux fontaines dans les espaces vert, grâce aux papillons intrépides, grâce à la chaleur d'un corps contre le sien, grâce au granit rose, mais notamment grâce au temps. 

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La délicatesse, la douceur, la joie

 

La crédulité, l'innocence, le dénit

 

 

Il descendit les escaliers lentement, fébrile. 
 

Pierre avait la lèvre du bas tremblotante, les yeux rougit, des poches violettes pleines d'inquiétude sous les yeux qui laissaient transparaitre ses veines bleuâtres palpitante doucement, ses bras étaient tombants sous le poids des remords, il avait ses poings serrés pour se donner contenance.
Le sanglot qui l'étouffait depuis deux semaines sorti dans un gargarisme sourd, de grosses larmes rondes claires comme du cristal glissaient sur ses joues qui avaient perdu leur éclat rose, ces perles d'eau salée s'écrasèrent sur le sol. 

Il ne tenta pas de stopper les quelques larmes qui s'etaient transformer en déluge, ni même d'essuyer le bout de son nez, il n'en avait pas le courage. Son visage était défiguré par les pleurs, ses poumons brûlaient sa cage thoracique, tout son corps tressaillait. 

Sa mère se précipita vers lui le blottissait doucement contre son sein. Un spasme brutal le fit hoqueter violement lui arrachant un gêmissement. Il n'eut pas la force de l'entourer de ses menbres fins pourtant il était dans les bras rassurants et protecteur d'une des personnes qu'il aimait le plus au monde. 

Il était tétanisé de peur.

Pierre chuchota des excuses à l'oreille de sa douce mère, lui disant qu'il changerait, que jamais ça ne se reproduirait, qu'il en faisait la promesse. Sa mère lui murmura que tout allait bien, que tout allait s'arranger, qu'elle l'aimait de tout son cœur. Elle lui dit ces mots sans même savoir de quoi son fils s'excusait ni pourquoi il était dans cet état. Le garçon brun se mura dans un silence oubliant ces jours de torture et repris le cour de sa vie banale. Ses parents ne posèrent aucune question. Il avait 19 ans, c'était la seconde fois qu'il lui réduisait son cœur à néant.

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Je finis par voir des gens, des grands avec des gants
Le visage gris des jours semblants
Je les vois creuser des enfants, avec du cran avec les mains
Mélange le noir avec le blanc, jeu de reins, jeu de vilain
Ils ont des laisses, des fesses, des seins
Redonne-moi l’heureuse d’avant, je peins
On oublie tout, on oublie rien, je crains
On sera toujours ceux surpris
On sera à jamais les indécis, les incompris, ceux en sursis.
Nous laisser une minute de plus, ce n'est pas un bonus
Nous laisser ce temps en rab, c'est comme d'hab
C'est pour nous montrer qu'ils sont généreux
C'est pour nous prouver qu'ils sont courageux
Courageux de tabasser deux fous
Deux fous qui sont dans le flouParis-Dec_10 (161 of 184).jpg

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Oublier de respirer reste la seule distraction fatale

          Aux âmes simples les joies simples

Cavalier: la techni.que et l'ame

 Enfant des champs

 Peut-être que nos yeux ont besoin d'être lavés par nos larmes de temps en temps, afin que nous puissions voir la vie avec une vision plus claire encore.

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Two can keep a secret. If one of them is dead.

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Je retourne là-bas.
Je ne veux rien leur abandonner.
Je ne veux rien leur laisser qui soit à moi.
Ma rage n’est pas encore étanchée.
La terre va crier
Et son cri te rendra fou.

Lorsque je m’arrêterai, 
Il n’y aura que toi et moi, 
Face à face, 
Et tu me décapiteras.

-Laurent Gaudé

Oh! C'est l'amour, l'amour, qui fait tourner la terre.

-Lewis Caroll

 

La guerre ! La guerre ! On dirait qu’il n’y a que ça au monde. Alors qu’il y a tellement d’autres problèmes à régler ! Les jardins, par exemple !

-Beauté Kerascoet

Nous savons au moins déja une chose, c'est que l'homme est merveilleux, et que les hommes sont pitoyables.
-La nuit des temps

"Tu disais que j'étais un ange à la peau de Lys, à la joue diaphane, aux yeux de velours, aux lèvres charnues, aux mains douces.

Tu disais que j'étais celui que tu aimais. Je te répondais sur le même ton.

Personne ne doit marcher dans mes pas.
Si vous voulez mourir alors courrez-y, courrez, dans ces bras qui semblent accueillants et bienveillants.

Blottissez-vous. Sentez la chaleur de son souffle dans votre nuque, laissez vous bercer par les battements si frêles de son cœur, laissez sa bouche chercher le goût de votre peau, laissez ces doigts parcourir doucement votre dos.

Laissez les frissons vous parcourir l'échine, laissez votre respiration se saccader sous cet élan de tendresse et de luxure, laissez vos paupières se fermer, la jouissance est grande.

Là.

C'est à ce moment-là qu'il choisira de vous asphyxier. Vous êtes restés trop longtemps dans ses bras. Votre cœur vient d'exploser."

 

oorgasmovvisual:
“ Orgasmo Visual
Medellín
”

 

Je suis à genoux le cœur dans les mains. 
Par pitié ! Que quelqu'un prenne cet objet trop lourd, qu'on l'emmène hors de ma vue. Cette chose visqueuse et palpitante m'est incompréhensible. 

L'amour ne m'a fait du bien que quelques instants. Et je crois que je veux que ces instants se reproduisent encore et encore. Je veux que le feu courroucé reprenne de sa vivacité. Je veux sa chaleur salvartrice. 

Cette douleur andante restera gravé dans mon crâne, mais ce bonheur fulgurant lui sera gravé dans mon cœur. 

 

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