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.Camille.
L I F E I S J O KE
»Camille // 14 ans «
L I F E I S J O KE
L I F E I S J O KE
J'attends la vague, de la mer, de mes larmes.
J'attends la vague, pour l'instant j'ai le vague à l'âme.
Ils manigancent dans mon dos, préparent des plans en cachette.
Un jour tous se paye, rien ne s'achète.
Partout j'vois de la haine, les relations humaines m'écoeurent.
J'ai peur des gens que j'aime car j'leur ai confié mon coeur.
Tous le monde m'entend, pourtant personne ne m'écoute.
Je rêve de billets vert, pourtant ce qui en ont me dégoûte.
J'ai le coeur qui pleure, les yeux qui saignent.
Tu m'as fait tellement de mal, ne me dit pas que tu m'aimes.
Mon âme soeur doit être perdue quelque part en Chine.
Mais la gloire trans.formera l'vilain petit canard en cygne.
Le mic me console, lui seul me conseille.
Qui sont ces personnes qui viennent voir mes concerts?
Ces cons voudraient qu'on s'taise, y'a pleins d'choses qui m'consternent.
Mais y'a ma mère qui a l'cancer donc y'a que ça qui m'concerne.
J'ai peur de l'haut de là, du paranormal.
Je prie pour trouver la foi, plutôt paradoxal.
Ce soir, la lumière s'éteind sur le cirque.
Egoïste, je ne pense qu'à mes disques.
Certains m'disent que j'ai changé, ils mentent.
Je ne suis pas d'ici moi, ma planète me manque.
J'repense à toutes ces fois où l'on m'a humilié.
Papa ne t'en fait pas, ton fils se fait des miliers.
Sois un homme Florian, un jour tu seras père.
Parfois j'ai honte de trainer avec Peter Pan mais j'ai trop peur de l'perdre.
La vie contre la mort, la religion contre la science.
Les étoiles m'ouvrent leurs bras mais puis-je leur faire confiance?
La vie de rappeur entre les phases et les flows.
Mes potes me disent qu'ils ont peur, que le Big écrase le Flo.
J'suis un inve.nteur, à moi le concourt Lépine.
La vie m'a fait une fleur, mais j'ai bien trop peur des épines.
Et, j'rappe pour les ringuards, j'rappe pour mes frères.
Pour les regards discrets qui ont déjà vu l'enfer.
Pour ce type un peu paumé qui rêve au fond d'la classe.
Pour cette gamine fragile qui n'aime pas se voir dans la glace.
Pour ceux qui n'aiment pas trop trainer tard dans les boîtes ou les bars.
Pour ceux qui pleurent le soir, tous seul dans le noir.
Parce que si ton bateau coule, moi, je t'apporte une voile.
Parce que j'ai promis à mon frère qu'on toucherait les étoiles.
J'suis bling-bling, ouais, ça fait partie des mes fautes.
Ils ont fait v'nir mon grand père en bateau, donc, faut que j'reparte en yacht.
Et je rêve de la une.
J'suis marié à ma plume, je la trompe avec la Lune.
Et puis, je voudrai y croire, en Dieu.
Je vais devoir couper la poire, en deux.
Comment veux-tu que j'y vois, sans yeux?
Mon frère est le même que moi, en mieux.
Laisse tomber Flo,
Laisse couler l'eau.
Emporter par le flow.
Je suis le Prince d'un château de sable, instable.
Les yeux fixaient sur la mer, j'attends la vague.
L I F E I S J O KE
L I F E I S J O KE
Dans ma voix,
Dans ma voix, il y a celle de ma voisine.
Celle, du p'tit que j'vois l'matin.
Il y a l'accent d'ma ville, il y a la voix timide de moi gamin.
Le chuchotement de la faucheuse et d'ceux qui croisent mon chemin.
Sous un saule pleureur, arrosé par un canal de larmes.
Comme toi j'ai peur, donc sers toi, voilà un peu d'mon âme.
Je rime, mais je ris rarement, je sais qu'j'ai tort.
J'sais pas c'qui m'lie avec mon frère, mais je sais qu'c'est fort.
Rusé, j'ai fait le mort, pour voir qui sont les vautours.
Dans la fusée, j'ai l'spleen d'un astronaute sur le chemin retour.
Tous les jours c'est carnaval, j'ne vois que des gens, déguisés.
C'est marrant, quand t'as du blé, t'habites aux champs, Elysées.
Je combat la déprime, mais c'est un match trafiqué.
Elle m'a eu comme ce moustique que t'écrase, mais qui t'a déjà piqué.
Le fruit du travail, c'est boire du vin devant sa vigne.
Mes phrases m'amènent au bout du monde, donc j'suis pilote de ligne.
L'avenir est un long fleuve tranquille, l'amour une rivière.
Je me sens plus en vie, qu'un enfant né dans un cimetière.
J'accepte mes erreurs, même les génies ça se trompent.
Je veux faire de la trompette sur la Lune, comme Neil et Louis Armstrong.
Ma mère m'épaule, j'vois l'reflet d'mon père dans son sourire.
Promis, bientôt c'est fini, le patron, le stress, les soupirs.
Flashback et souvenirs, mes premiers freestyles.
L'avenir me rend fou donc, je dis que je perds la boule, de cristal.
Le taf, faut que tu traces, fais gaffe, l'argent t'efface.
Indifférent comme un aveugle aux portes de Las Vegas.
Je me méfie des hommes, j'ai compris qu'ils partaient en vrille.
Depuis qu'ils ont coincé la Statue de la Liberté sur une île.
Fils du 21ème siècle, je crois bien que la bêtise m'a eu.
Je suis ce poète seul dans l'cercle, regrettant les disparus.
Le temps me file entre les doigts, on m'l'a répété 100 fois.
Assis à l'arrêt, j'ai compris que le bus démarrerait avec ou sans moi.
Sale décor, on est con, on décon.ne.
Sur les cernes de la caissière du Lidl, j'ai lu : "bosse l'école".
Mais les tubes dans mon iPod me rappellent qu'un couplet change la donne.
Toujours le même, j'attends la belle, d'autres attendent la bonne.
Bigflo est un génie, j'dois forcément l'être un peu.
J'me vois, 6 ans devant la bougie, les gens me criant : "Fais un vœu!".
Je le réalise, je pensais pas que ça serait si beau.
Depuis, je livre mon cœur de pierre sur papier, ciseau.
J'suis bizarre, des types poissards comme moi, y en a pas des milliards.
Je serai capable d'être tué, percuté par un corbillard.
Mais d'ici, je compte emporter pleins de souvenirs.
J'ai marqué vivre sur la liste des choses à faire avant de mourir.
Ouais je vais me bouger et ranger ce bazar, car le hasard fait bien les choses.
Mais on ne fait jamais de choses bien par hasard.
Des milliers d'années autour de l'épée d'Arthur pour la décrocher.
J'ai réfléchi, j'suis reparti avec le rocher.
Oli arrive, ouais nos légendes ont morflé.
Seul dans mon lit, j'fais des bras de fer avec Morphée.
Suis-je coupable de dire tout haut ce que je pense tout bas?
Fan de Claude Nougaro, je bouge la tête sur du Booba.
On ne fera jamais partie de ces types qui friment et qui vivent la nuit.
Parler de biff m'ennuie, j'écris des rimes loin des délires de VIP.
Juste besoin d'un bic, du public, d'un beat, d'une batterie qui claque, mon stylo se vide.
A chaque fois, j'assois les MCs qui passent.
Envers et contre tous, à l'envers et à l'écoute.
J'battle contre moi-même devant le miroir, et je perd à tout les coups.
Je suis ces yeux d'enfants, devant une scène d'épouvante.
Un jour, j'irai me noyer dans la fontaine de jouvence.
Y a pas de paix dans le nom Gandhi, pas de haine dans Hitler.
Donc juge pas sur un blase, oui appelle moi juste petit frère.
Je suis la jeunesse en personne, ces dinosaures sont avares.
Je for.me le fond et fonds la for.me, j'suis le philosophe sans la barbe.
L I F E I S J O KE
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