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"Celui qui jette son fric, enivré d'aucune passion
Ayant comme seul chef celui de ses inculpations"


 Le "systeme" c'est un peu comme un paquet d'm&m's, les rouges c'est les grandes firmes multinationales qui empoisonnent notre vie quotidienne comme Monsanto (qui colabore avec coca cola lol), et qui ont pour seul but de faire du chiffre, peu importe les conséquence, les conditions de vie, il faut faire du benef. Secondement il y a les m&m's Jaune, eux c'est les politiques. Ils sont payés une fortune pour diriger un pays qu'ils ne sont pas foutu de gérer. C'est simplement une élite sociétale qui permet d'accéder a un certains statut social et également a un pouvoir conséquent sous prétexte qu'ils sont plus qualifier pour voter des lois, alors qu'ils ne savent même pas combien coûte un café en terrasse ou combien de fois on peut renouveler un cdd.666 Ensuite il y a les m&m's orange, on dit qu'ils font partie de la classe sociale aisée, en effet certaines personnes sont beaucoup plus fortuné que d'autre et peuvent s'accorder plus de privilèges que les m&m's bleu et vert. Eux, ils font partis de la classe ouvrière, ils bénéficient de conditions de travail pourries, une retraite tardive pour un salaire insuffisant et inadapté a une vie de famille. Ils s'en sortent mais sans vraiment de confort. Aujourd'hui même pour les "classes ouvrières" il n'y a plus aucunes sécurité de l'emplois. On en arrive au m&m's marron, eux ils récoltent seulement les miettes parce qu'ils ne rentrent pas dans un moule sociétal. En gros, société capitaliste visant a exterminer la culture en proliférant des pratiques aliénantes et usantes. On devrait pas vivre dans un monde ou les droits de l'homme sont autant bafoués. Les éléments actuels le confirment.

              

 "Tu veux tirer ton coup deuspi, t'as qu'a aller aux pûtes, tu veux une chaussure a ton pied t'as qu'a aller aux puces."


   

 

                                                          "SI ON ACCELERE C'EST PLUS PAR GOURMANDISE QUE PAR APETIT"

  

 4 chiffres. 12 mois. 52 semaines. 365 jours. 8760 heures. 525 600 minutes.Toujours pareil, toujours la même chose. Chaque année, on sort, on boit, on rentre, on dort, on se réveille. Une petite dose d'hypocrisie sociale en souhaitant de bonnes choses aux gens qu'on aime pas. Un dernier verre pour soigner sa gueule de bois. Bédo, métro, dodo.Le même disque chaque année jusqu'à ce que cette mélodie addictive trotte dans ta tête du levée au coucher du soleil.Chaque année c'est pareil mais chaque année on veut quelque chose de différent. Une nouvelle rencontre, enfin concrétiser son ultime projet, réaliser son rêve le plus fou, *** le dernier coup de pied à son mal-être ou encore se fixer le but le plus fantaisiste que l'Homme ne se soit jamais donné : être heureux.Chaque année on reporte nos espoirs, nos objectifs, notre destin. Et chaque année on souhaite quelque chose de meilleur, pour nous comme pour les autres. En somme, on espère un élément nouveau qui rendra différent la similitude des jours.Alors espérons, prions et soyons fous. Soyons fous d'ambition et de rêves. Crions nos joies et écrasons nos peurs et que notre futur soit le plus étincelant possible.

 


 

 

"C'est l'éclosion d'l'érosion, bref
C'est l'explosion d'nos raisons"


 

C'était toujours la même chose. Elle venait chez moi après avoir bataillé pendant 2h pour que je vienne la chercher en voiture parce qu'elle voulait pas prendre le métro. Elle était super chiante, t'sais. Pas la fille chiante que tu connais, elle, c'était autre chose, une édition limitée presque. Alors elle m'attendait à ce foutu arrêt de bus pour que je passe la récupérer avec la voiture de mon père. Elle souriait jamais, elle foutait son sac sur la banquette arrière, s'asseyait et allumer sa clope. Comme si elle avait pas eu le temps de fumer en m'attendant, parce que ouais, j'étais le connard qui la faisait attendre un quart d'heure avant de me pointer. Assez longtemps pour la *** en rogne mais pas assez pour qu'elle décide de se casser pour avoir trop attendu. Mais elle savait que j'aimais pas qu'elle fume dans ma bagnole, putain. Après, elle parlait pas. Moi je parlais de tout et de rien, je sais même pas si elle m'écoutait, si elle m'entendait, mais je parlais quand même pour combler le silence qui pesait. Après, on arrivait chez moi et elle descendait toujours avant que je finisse de garer ma voiture, juste pour me faire chier, encore. Parce que tu vois, elle était chiante, et ça m'énervait parce que c'était le genre de truc qui était censé me faire vriller, pourtant chez elle, aussi abusé que ce soit, je trouvais ça mignon. Je souriais comme un con et finissais de garer la voiture. Elle, elle piquait mes clés d'appart pour ouvrir la porte avant que j'arrive et elle m'attendait devant l'ascenseur. Quand je la rejoignais, elle me refilait les clés d'une façon nonchalante et se blottissait dans mes bras le temps qu'on arrive au cinquième. Elle attrapait ma main et on rentrait ensemble sans un mot. Elle déposait ses affaires au pied de ma bibliothèque pour ensuite ouvrir la fenêtre et allumer sa clope. Elle fumait trop, cette gosse. Ses doigts tremblaient tellement que t'avais l'impression qu'elle avait du mal à se raccrocher à la vie, que c'était un espèce de combat qui lui prenait toute son énergie. J'attendais toujours qu'elle finisse et qu'elle se couche sur le lit. Comme à son habitude, elle enlevait son soutif et son jean pour pouvoir trainer avec le débardeur qu'elle m'avait piqué y'a 3 mois. Elle plantait ses yeux bleus dans les miens, j'te jure, c'était à la fois le meilleur et le pire moment que je vivais avec elle. D'un côté, j'pouvais comprendre la tendresse qui émanait de son regard, percevoir cette partie d'elle qu'elle ne voulait jamais dévoiler, découvrir ses sentiments, ceux qu'elle cachera toujours. Je la voyais presque à nue, timide, coeur à vif et regard sincère. De l'autre, elle me faisait flipper comme un dingue, avec son foutu regard de merde. J'te jure mec, malgré tout ce que je pouvais lire en elle, elle semblait vide. Elle semblait tellement paumée et déchirée qu'elle était devenue complètement vide. T'avais l'impression qu'elle avait fermé son coeur et son esprit pour se barricader derrière un masque, afin que les gens la laissent tranquille. Moi, j'avais pas envie de la laisser tranquille. Alors je la serrais fort contre mon cou, et elle parlait. J'étais trop heureux qu'elle se confie à moi. Puis elle finissait par s'endormir contre mon torse et je réalisais que j'étais vraiment un connard et qu'elle me le faisait toujours payer. Je ne la connaissais pas. Elle passait 4h à blablater sur tout, me faisant croise que j'apprenais de plus en plus à la connaitre, me laissant penser que j'avais le droit de rentrer dans sa vie ; pour qu'ensuite je me rende compte qu'elle ne me disait rien vraiment. Rien de personnel, je connaissais rien. Et je crois pas que ce soit une autre de ses stratégie pour être chiante, c'était plutôt une façon de me faire comprendre que je n'arriverais jamais à me *** de sa gueule parce qu'elle serait toujours plus maligne. Alors j'disais rien, je la laissais dormir et je caressais ses cheveux. Parfait, elle trouvait ma main et la serrait fort pendant son sommeil. Parfois elle bafouillait qu'elle était désolée. Je me réveillais toujours après elle puis qu'elle avait déjà foutu le camp à chaque fois que j'ouvrais les yeux. Il y a eu des matins où j'avais droit à un petit mot pour me prévenir qu'elle avait pris un de mes pulls. D'autre où j'ai du me contenter du souvenir de son odeur et de son sourire. Quel merdier, putain. Avec elle, j'étais en perpétuelle incertitude. Je ne savais jamais à quelle heure elle avait filé, ni où elle s'était barrée et encore moins quand est-ce que j'allais la revoir, ou même si j'allais la revoir un jour. Elle était bancale, mais surtout, elle était complètement perdue cette fille. Tellement perdue que j'avais pas la capacité de l'aider.
- Et ensuite ?                                                             "
ANGELA"

- Ensuite ? Elle disparaissait, toujours plusieurs jours, jamais plusieurs heures. J'avais plus de nouvelle, rien, c'était pas comme si elle était morte, c'était plutôt comme si elle n'avait jamais existé. Je pouvais l'appeler, j'tombais sur sa foutue messagerie. C'était même pas la peine de la chercher sur les réseaux sociaux où de me pointer devant sa porte, elle était complètement disparue. Je lui disais jamais qu'elle me manquait. Au bout de quelques jours, j'envisageais toujours le fait qu'elle ne reviendrait sûrement pas, que fallait p’t'être que je me résigne à l'oublier. Sauf que cette fille, elle était compliquée t'sais. Elle s'accrochait à moi comme une noyée qui s'accroche à une branche et prenait le large sans raison trois heures plus tard. J'ai jamais compris pourquoi, personne peut la comprendre. Elle était là, et puis… plus là. Fallait que je vive avec, enfin, plutôt sans du coup. Mais tu m'connais, j'suis un connard alors je la cherchais même plus. Elle finissait toujours par réapparaitre. Toujours. J'sais pas comment elle se démerdait, mais elle était là. Ce foutu club, cette foutue musique, ces foutus mecs qui posaient leur regard de pervers sur son mini-short. Et elle, avec sa vieille paire de baskets qu'elle pouvait enfiler même avec la robe la plus classe qui existait dans son armoire. Elle était plantée là au milieu de la piste, au milieu des gens, au milieu du monde, ivre et défoncée à je sais pas quoi, son verre à la main. C'était drôle, elle prenait toujours une paille. Elle dansait comme une dingue, comme s'il n'existait qu'elle et la musique. Elle ressemblait à une gosse dépravée complètement s***ée, perdue au milieu d'une foule, ne sachant pas quoi faire de sa vie. Et puis elle levait les yeux, et d'un coup de main rapide, elle remettait vite fait ses cheveux avant de finir son verre cul sec. Elle repartait toujours en chercher un autre. Elle savait que j'étais là, comme moi, à certains moments, je savais que j'allais la croiser. Après ça, elle balayait la foule du regard pour croiser le mien et levait son verre en ma direction. Elle semblait toujours étonnée, jamais embarrassée. J'restais à chaque fois planté comme un con en haut des escaliers à la regarder se trémousser comme une gamine devant tout ces mecs qui la mataient. Ça me rendait fou. Venait toujours le moment où j'allais fumer ma clope et où je la voyais en train de rouler ses joints ou de se remplir le nez de ***rie, son verre de vodka posé pas loin. Sauf que, putain, là, c'était la fin de son monde. Parce qu'elle a cramé que j'étais pas tout seul. T'sais, moi, j'attends jamais bien longtemps avant de perdre espoir de la revoir, alors j'faisais ma vie, et quand je sortais j'trouvais toujours une fille tu vois. Comme d'hab. Généralement, ce qu'elle faisait, c'était qu'elle regardait la meuf qui tenait ma main et baissait les yeux sans avoir pris la peine de me regarder, moi. Quelle merde. J'finissais toujours par laisser tomber cette fille et je fumais clope sur clope. Elle me rendait dingue, je jouais au connard et elle s'en foutait. Elle me le faisait payer avec succès, putain. Moi, je la surveillais de loin avec cette envie de gerber dès qu'un mec s'approchait trop d'elle où souriait quand elle sortait son briquet de son soutif. J'me bousillais la soirée pour sa gueule, et tout ça pour quoi ? Pour la voir partir, et sous mon nez en plus! T'y crois ? Quelle chiante. Le lendemain, elle rappelait, elle disait juste salut c'est moi faut qu'on se voit. Elle m'imposait une heure, et on bataillait plusieurs minutes parce qu'elle voulait que je vienne la chercher avec la voiture de mon daron. Et ça repartait, encore, même scénario, encore et toujours. 
- T'es amoureux ?                    "L'écho de sa voix de merveille m'sortait du métropolitain"
- Ferme là. Elle est partie. Genre, vraiment, elle reviendra plus. Un matin, je me suis réveillé et je m'attendais à trouver la place à côté de moi vide. Sauf que je l'ai vue, elle était toujours là. Elle me fixait avec son regard de mioche, elle a chialé comme une mioche, baissé les yeux comme une mioche et elle a parlé d'une voix tremblante pour me dire j'suis désolée, n'essaye pas comprendre quelqu'un qui ne se comprend pas soi-même. Je lui ai demandé de quoi elle parlait t'sais, elle a répondu c'est moi, c'est ma vie, ma douleur, je suis perdue, je dois me trouver. Alors elle a planqué sa tête sous l'oreiller et ses mains ont attrapé la couette. Elle a chialé encore. Je l'ai serré fort contre moi, j'avais même pas idée que c'était la dernière fois que ça arrivait. Si j'avais su. Elle s'est rhabillée, elle a fermé la porte derrière elle et je l'ai plus jamais revue. J'avais pas fait gaffe, mais mes pulls étaient posés au bout du lit, son odeur régnait encore en maitre dans tout l'appart pourtant elle s'était cassé pour jamais revenir. J'aurais voulu ne jamais la rencontrer autant que j'aurais voulu pouvoir la sauver de ses maux, de sa vie de merde et de ses foutus problèmes. J'aurais préféré qu'elle ne revienne jamais bien qu'elle m'ait manquée à chaque fois qu'elle sortait de ma vie. J'aurais aimé vivre sans elle autant que j'aurais voulu passer le reste de mes jours à la regarder dormir

 

"Ça raconte une histoire d'amour qui finit mal...
Ça finit toujours mal, sinon ça n'finirait pas"

 

 

 

 

"J'oublierai pas, mes premiers mots posés sur le papier où
Avant d'écrire deux phrases je[ m'enfumais comme un pompier],
Ces textes sans queue ni tête, sans poids ni tact,
Étaient juste que le début d'un passage à l'acte"

 

 

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