Scotland Yard a ENCORE besoin de moi, je vais devoir me concentrer sur une affaire; Je vais devoir me ***tr bien plus rarement, désolé.

Que diable faites-vous ici?! Je veux être seul; laissez-moi je vous prie.

Vous insistez? Et bien, resterez vous encore si je vous dis que je ne voterai pas pour vous, même si vous me le demandez gentilment? Toujours là, hein?

Soit... Et si je vous annonce que je suis un célibataire endurci et un tantinet misogyne, et que par conséquent je supprimerai immédiatement toute demande du style "salut bg tu veux sortir avec moi?" (quelle infamie!), me laisserez-vous?

Apparemment non. Pour un simple visiteur, vous êtes coriace... Bon, espérons que cela soit suffisant : je ne compte dans ma famille qu'une seule et u*** personne, mon frère Mycroft, aussi il est inutile d'espérer me demander d'intégrer la vôtre.

Bien, maintenant que tous les inopportuns sont partis, faute de recevoir l'accueil qu'ils espéraient, je crois pouvoir enfin présenter sommairement le plus grand détective que cette bonne vieille terre ait porté - moi, en l'occurence.

Je suppose que l'usage veut que je commence par les civilités, alors soit.

Je suis né le 6 Janvier 1854. Où? Vous n'avez pas besoin de le savoir. Descendant de petits propriétaires terriens et petit-neuveu du grand peinte Horace Vernet,  j'ai vécu une enfance tout ce qu'il y a de plus classique et aurais pu rester dans cette charmante campagne brita*** si la curiosité ne m'avait pas poussé à me rendre à Londres dès que j'eus 18 ans. J'entrepris alors de me lancer dans l'étude d'un grand nombre de domaines sans rapport réel les uns avec les autres, ce qui s'avéra bien plus onéreux que je ne l'avais d'abord pensé.

 En 1881, je réalisai que le loyer que je versais tous les mois à Mme Hudson devenait trop élevé pour moi seul et je dûs me résoudre à chercher un colocataire. C'est ainsi que je fis la connaissance du docteur John Watson, un ancien militaire revenu du conflit Avghan qui cherchait lui aussi un moyen de réduire un loyer trop cher. Ce qui devait d'abord n'être qu'un simple subterfuge pour économiser de l'argent m'amena rapidement au seuil d'une tournure que je n'avais pas prévue : Watson et moi nous liâmest  d'une amitié que plus rien ne pourrait plus défaire.

Il commença alors à m'assister dans mes enquêtes, et même à retranscrire nos "aventures" par écrit dans le but de les publier par la suite. Bien que mérpisant toute e de notoriété, j'ai finalement décidé de le laisser faire, ce qui m'apporta plus de renommée que je ne l'avais escompté.

Voilà qui vous anonce déjà un caractère froid et manipulateur. Et bien, froid, ce n'est plus à démontrer, mais manipulateur est un peu exagéré...

Pour tout vous dire, je suis non seulement froid, calculateur et misogyne, mais vous pouvez aussi ajouter à la liste de mes "qualités" un mépris total pour tout cerveau plus lent que le mien - soit une large majorité de la population de ce pays  et donc pour la police locale -,  et de l'argent. Ah, et sachez également que j'ai une légère tendance à utiliser des moyens peu... conventionnels, pour ne pas dire illégaux lorque la loi me semble incompatible avec la justice. Et souvenez-vous bien que si j'accepte de prendre une affaire, ce n'est pas pour la récompense mais pour l'intérêt que je porte à l'enquête elle-même.

En effet, je n'ai de cesse de chercher à résoudre les cas les plus inexpliquables, ayant des problèmes du travail. C'est bien simple, mon esprit dépérit quand je suis oisif et je ne peux en aucun cas le supporter.

Lorsque je me retrouve entre 2 enquêtes, je passe le temps comme je peux, en jouant du violon aux heures les plus indues, en lisant, en fumant (je suis un fin amateur de cigarettes, cigares et pipes pour votre in ation), en consommant quelques produits... illicites, dira-t-on (oui, j'ai parfois recours à la cocaïne pour me stimuler, et alors?), ou, lorsque je ne peux plus me résoudre à tourner en rond chez moi plus longtemps, en allant me rassurer sur l'état de mes compétences physiques (en participant à des combats de boxe anglaise, de baritsu ou a des duels d'escrime, en d'autres mots.)

Un brin farceur, j'ai enfin une tendance à affectionner avoir recours aux déguisements les plus improbables pour surprendre mes clients, ou mieux encore, ce cher Watson.

Oh, et pendant que j'y pense, je vous serais gré d'oublier tous les... préjugés que vous devez avoir de moi.

Il est en effet intutile de s'attendre à me voir porter un manteau (ou devrais-je dire, une horreur) de ce genre :

Il est également inutile d'espérer m'entendre dire le fameux "élémentaire, mon cher Watson". Pourquoi faut-il toujours que des imbéciles dé ent vos paroles? Ayez le malheur de dire une fois de temps à autres "it's simplicity itself" et voyez ce qu'il en ressort...

Oh, et si vous passez par le 221 B Baker street, ne soyez pas étonnés si vous tombez par hasard sur :

Mrs Hudson :

Ma nébuleuse locatrice. Cette femme est tout simplement folle, ou du moins, me croit-elle fou, ce que je lui rends bien...

Le Docteur John Watson :

Je pense vous avoir déjà assez parlé de lui...

Mlle Irene Adler :

Bien que Watson ait écrit "pour Sherlock Holmes, elle était LA femme", je n'en suis pas amoureux, et retenez-le bien! Je la respecte juste, bien qu'elle soit manipulatrice, le pire escroc que ce monde ait porté et qu'elle se joue des hommes comme un fauve de sa proie parce qu'elle est la seule à avoir montré plus de ruse que moi lors d'une enquête.

Mlle Rachel Parker (dite Ivy) :

Ah, Ivy... Comment dire... Disons qu'elle est une véritable énigme pour moi. J'ai beau l'observer sous toutes les coutures, je ne parviens pas à la cerner. Elle me rappelle Irene, par certains côtés, avec son charme certain dont elle n'hésite pas à jouer, la ruse dont elle fait preuve et les connaissances... inattendues, dira-t-on qu'elle a dans certains domaines.  Comme Watson, elle m'assiste dans mes enquêtes et vit avec nous au 221B Baker Street, mais bien qu'elle m'ait sauvé la vie plusieurs fois (et réciproquement) je ne suis toujours pas sûr de pouvoir lui attribuer ma confiance. Si je devais résumer, je dirais qu'elle me trouble, elle m'intrigue, c'est fascinant....

Bien, je crois qu'il est maintenant temps pour vous de me laisser.