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Discord : _noki.

"All The Flowers In Time..."

Foutue ruptures amicales.

Foutu cerveau en boucle.

Foutues crises d'angoisses. 

Foutues insomnies. 

J'ai beau tout retourner dans ma tête, j'arrive pas à comprendre comment on en est arrivées là. 

Pourtant j'ai eu droit à des "tu" injustifiés. 

Des moments où, dans tes crises -parce que c'est ce que c'était- tu ne me voyais plus. 

Et je n'avais aucune chance. 

J'ai eu droit à des morsures suivis de caresses pour adoucir. 

Des moments où j'me sentais prise à la gorge, enchainée d'un vingtaine de messages plus violents les uns que les autres, sans que je puisse respirer. 

Des "j'ai pas le droit de m'exprimer ?", des "je dois faire quoi je dois ramper ?" alors que je suis tout, sauf quelqu'un qui ne laissent pas les gens que j'aime s'exprimer et encore moins quelqu'un qui cherche à soumettre. Puis tout ça suivir de "tu es quelqu'un à qui on peut parler, avec une grande intelligence émotionnelle" dans la demi heure. 

Quel est le vrai à tes yeux ? Quel est le faux ?

Mon cerveau n'arrivait pas à comprendre.

Encore aujourd'hui.

J'ai eu droit à toi qui disais comprendre à quel point tu m'avais fait du mal jusqu'à t'en "punir pour retenir la laçon" selon tes termes. Et qui recommence sur une autre personne à peine une semaine après. Une personne que tu disais aimer aussi fort que moi. Pourtant, ça a été violent à tel point qu'elle a exprimé les mêmes choses, au mot près, sans le savoir, que ce que j'ai moi même ressentis.

Tu as voulu qu'on parle d'elle, alors j'ai voulu t'expliquer ce que tu faisais qui faisait si mal et tu as juste haussé les épaules. 

Tu l'as nié elle. Et moi aussi.

Je pense que ça a cassé quelque chose à ce moment-là pour moi. 

Je voulais plus me retrouver au milieu de tout ça.

Au mileu de ce que tu appelais, à juste titre, la tempête.

Et je pense que j'ai eu tort à ce moment-là de ne rien dire. Mais j'avais besoin de me protéger.

Je ne voulais plus parler d'elle. Et c'est sûrement ce qui a cassé quelque chose pour toi.

Parce que j'ai ensuite eu droit à toi tantôt heureuse de me parler et tantôt glaciale.

À moi qui marche sur des oeufs pour éviter de me faire mordre encore. 

À moi qui sens que quelque chose va juste finir par me tomber dessus à tout moment. 

Et puis, c'est en ne disant plus rien que j'ai fini sur la défensive. Et que ça a créé une énième dispu'te. Mais celle de trop pour moi.

Là où au fond, à part me dire noir puis blanc, et me créer ce sentiment désagréable d'incompréhension tu n'avais rien fait.

On s'est laissé quelques jours.

J'ai énoncé mes tors, je pensais naïvement que tu ferais de même. 

T'as juste montré à quel point t'étais en zoomies. 

Alors que j'ai exprimé à quel point notre amitié me faisait du mal. 

Une fois de plus je me suis sentie niée.

Mais encore une fois, j'aurai dû en parler.

J'ai pas pu.

Je suis restée loin ensuite.

Et j'me suis sentie mieux loin de toi.

Alors j'ai compris qu'on devait juste arrêté parce que ça me faisait trop de mal.

J'te l'ai expliqué.

Et expliqué aussi que j'attendais normalement la fin de mon stage. 

J'avais pas vraiment l'énergie de risquer de me dispu'ter des heures et finir par ne pas dormir alors que nos dispu'tes m'épuisaient d'une force.

Mais pourtant je ne comprends pas comment on en est arrivées là.

Comment on a pu passer des mois entiers, des jours et des heures complètes sans que tu me montres tout ça ?

Pourquoi ça a vrillé de cette façon ? 

Je comprends pas que tu aies parlé à nos amis en leur disant que j'étais partie sans rien dire.

Que t'en avais marre qu'on ne t'explique pas. 

J'ai expliqué. 

Et j'ai essayé encore. 

Et puis, oui, j'ai arrêté d'essayer. 

Je suis pas partie sans un mot. 

Je crois que tu ne vois que ce que tu veux voir..

Et pourtant y a pas un jour où je dis pas que tu me manques. 

Y a pas un jour où je dis pas que je t'aime.

Et que je suis triste de tout ça. 

Y a pas un jour où j'ai pas l'impression de t'avoir abandonnée. 

Y a pas un jour où, si tu m'avais pas bloquée, je sais que je t'aurais réécris. 

Pourtant, la meuf que tu disais détester. Que tu as tellement critiqué sur absolument toutes les parcelles de ce qu'elle était. 

Souvent injustement aussi. 

Elle, tu ne voulais pas la bloquer. 

Elle qui ignore aujourd'hui tout ça. 

Et qui pourtant te défends. 

Elle à qui tu as proposé de faire lire ton roman. Alors que tu la critiquais encore en vocal peu de jours avant ça. 

Elle a qui tu parles désormais parce qu'on est tous partis les uns après les autres..

Pourquoi tu traites si mal les gens que tu es censé aimer et si bien les gens que tu détestes ? 

Pourquoi tu ne fais aucune différence entre eux dans ta manière d'exprimer ce qui te blesse ? 

J'ai fait tellement attention à toi, à nous.

Dans les moments où j'étais en colère j'ai tellement essayé d'être douce. 

Quand je suis partie aussi. 

Je comprends pas pourquoi j'ai mérité tout ça à tes yeux ? 

Je voulais juste me protéger de ta tempête.

J'ai l'impression que dire à voix haute à quel point ma vie est jolie est toujours la pire idée du monde. 

Ca finit toujours par me prouver que ça ne dure jamais.

Je veux rp. 

Je veux écrire. 

Je veux pas me prendre la tête. 

Je veux écrire des scènes qui nous éclatent. 

Qui nous font rire. 

Et qui nous attaquent aux trippes. 

Qui font mal et qui font pleurer. 

"... Bend Towards The Sun."