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j'aurai aimé t'aimer comme on aime le soleil , te dire que le monde est beau , que c'est beau d'aimer . j'aurai aimé t'écrire le plus beau des poèmes et constuire un empire juste pour ton sourire . devenir le soleil pour sécher tes sanglots , et faire battre le ciel pour un futur plus beau 

mais c'est plus fort que moi , tu vois , je n'y peux rien . ce monde n'est pas pour moi , ce monde n'est pas le mien 

 

 

 

 

désolé petite soeur  , je t'aime 

une pensée aussi à mon papillon bleu 

 

 


 

20 août 2025, 21h12 - 23h23 - 00h00.


 Tout comme j'aurais aimé les trouver il y a plusieurs années, lorsque tu as décidé de disparaître, emportant avec toi toute possibilité de te joindre, je n'aspire pour ce qui va suivre qu'à trouver les mots parfaits. Loin des discours anodins, quelconques, qui se dissipent comme s'effacent les dessins à la craie face aux gouttes de pluie : des paroles justes, des paroles belles, des paroles vraies, à l'image de ce que je conserve de toi et de nous dans ma mémoire. Indélébile et immuable.


 En vérité, depuis ton départ, j'ai perdu confiance en mes mots et, plus encore, en ma capacité à aimer et à être aimée. Je vis avec ce sentiment de ne pas mériter que cela m'arrive à nouveau. Comme si le risque était trop grand. Comme si la foudre ne pouvait pas frapper deux fois au même endroit. Comme si, après toi, personne ne pouvait être à la hauteur, ou n'avait le droit de s'imaginer l'être. Tu as fixé la barre si haut, Florian. Sans jamais l'avoir fait exprès, en ayant seulement été toi, toi que j'ai tant aimé, toi qui m'a rendue si heureuse.


 Je suis retombée il y a peu sur certains de nos messages, que j'avais précieusement conservés dans un cahier, enfouis au fond du grenier de mes parents, afin de ne pas y avoir facilement accès. Je me souvenais de certains, pas de tous. Ce sont justement ceux que j'avais oubliés qui m'ont fait le plus mal. En relisant ces pages, toute la tristesse de t'avoir perdu à cette époque est venue m'habi.ter à nouveau. Cette tristesse qui m'a longtemps accompagnée, n'ayant plus de place dans mon cœur pour quoi que ce soit d'autre. J'ai fait de mon mieux, j'y ai mis toute mon âme, toute mon énergie, tout mon temps, tous mes sourires, toutes mes larmes. J'ai tenté de t'oublier, dans la joie, dans la douleur, dans l'espoir. J'ai pensé plus d'une fois "j'ai réussi, je n'ai enfin plus mal". Mais le fait est qu'à chaque étape importante de ma vie, j'ai eu, et continue d'avoir, une pensée qui t'est destinée. Je me souviens, dans ces moments-là, d'un texte que tu m'avais écrit (le plus beau que quiconque m'ait jamais adressé), où tu évoquais ton souhait d'être présent pour moi quand se produiraient ces événements. Pour chacun d'eux, ces lignes que j'appréhende viennent faire écho.


 Encore maintenant, je continue d'être ébahie à l'idée que quelqu'un ait pu me marquer à ce point-là. Je porte en moi le deuil de ta personne, tout en me demandant ce que tu deviens, tout en priant pour que tu sois heureux, tout en souriant en repensant à toi, parce que c'est cela qui me vient en premier quand il s'agit de toi. Un sourire. Ce mélange de joie, de chagrin, de douleur, et de fierté aussi, car je reste persuadée de la personne magnifique que tu as dû devenir, et que j'aurais admirée, les yeux débordant d'étoiles.


 Avant de relire nos messages, j'avais parlé de toi à ma psy. Ce fut tout sauf prémédité, réfléchi ou prévisible. Je n'avais pas consulté quelqu'un depuis des années, mais devant actuellement faire face à un gros souci personnel, qui n'avait absolument rien à voir, il me fallait quelqu'un à qui me confier. Et au milieu de ce désordre, les mots sont sortis tout seuls, de nul part, sans logique, il a tout à coup été question de toi, sans même que je m'en rende compte. Je n'ai pas pu dire grand chose, les larmes ont pris un peu trop de place, même ton prénom n'a pas eu le temps d'être prononcé, tu as simplement envahi la pièce, et tu n'es pas resté au cabinet après que la séance se soit achevée, tu m'as suivie jusqu'à la maison, sans que je sache quoi faire de toute cette affliction soudainement retrouvée. C'était toi sans que tu sois là, un simple trou béant dans la poitrine, aux allures du seul garçon que j'ai réellement aimé.


 Et pour combler le vide, ma cu.lpabilité si grande, face aux propos douloureux que j'ai pu t'envoyer, pour lesquels je m'en veux encore, tout comme je m'en veux encore de n'avoir pas été à la hauteur vis-à-vis de toi. J'aurais aimé faire plus. Faire mieux. Non pas "être la meilleure", mais être simplement meilleure pour toi. C'est quelque chose qui me poursuit dans tout ce que j'essaye d'entreprendre depuis lors. J'ai toujours peur d'être "trop" pour les autres, ou au contraire de n'être "pas assez". Toujours peur de mal faire, ou de faire du mal à qui que ce soit. J'aurais tant voulu t'aimer mieux. J'aurais tant voulu ne pas te perdre. J'ai fait en sorte de ne pas avoir de regrets à chaque décision que j'ai prise dans ma vie, mais ne plus t'avoir dans celle-ci effaçait à chaque fois toute erreur que j'aurais pu commettre, tant ta fuite a surpassé tout le reste. 2025, et comme tu peux le voir, le temps ne m'a pas aidée à t'oublier.


 Je suis terrorisée à l'idée de déménager dans le Sud, et de te croiser un jour sans le savoir, sans te voir, sans te reconnaître. Je suis censée m'y rendre dans quelques jours, et je crève de peur à cette idée. Cela peut sembler fou, si tu lisais tout ceci tu me trouverais folle, le pire est que j'en ai conscience. Quand de ton côté, tu as "refait ta vie", que penser à moi n'a pas dû t'arriver depuis ton départ, que tu ne dois même plus te souvenir que j'ai un jour existé et partagé des bribes de ton quotidien, je me sens forcément un peu honteuse et coupable de ce décalage entre ma perception des choses et ce que doit être la tienne. Mais penser que tu pourrais un jour revenir ici, par curiosité, par ennui, par nostalgie, et que je viendrais à rater ton passage, m'effraie encore plus que d'avoir l'air ridicu.le face à toi ou face à quiconque lirait ces lignes. Cela m'effraie même plus que n'importe quoi d'autre dans ma vie. Pour tout te dire, j'en ai plus d'une fois fait des cauchemars, et mes réveils en ont été atroces. Tu te co.nnectais, je te manquais à quelques minutes près, et tu t'évaporais à nouveau. Tu te co.nnectais, tu te disais que je n'avais été pour toi que du temps perdu dont tu ne gardes plus rien, et tu t'en allais le coeur léger, ravi de ta décision. Tu te co.nnectais, tu me méprisais, et tout disparaissait. Ce sont ces cauchemars-ci qui, à chaque fois, me ramènent en ce lieu vaporeux, comme c'est le cas ce soir. N'avoir aucun nom, aucun numéro, aucune adresse, dont je ne me servirais même pas, mais qui viendraient simplement me rappeler que, oui, tu es parti, mais que tu existes encore.


 J'aimerais tant réécrire l'histoire, de sorte que tu fasses encore partie de ma vie. Tu as été mon plus grand rêve, aveu naïf de l'enfant que j'étais et qui vit encore en moi, grâce à toi, pour l'enfance en décalage temporel que tu m'as permis de vivre, alors que je n'y avais pas eu droit jusqu'alors. Parce qu'avec toi je me sentais capable de tout. Invincible, inarrêtable, protégée. Aimée. Tu m'as permis de rêver. J'aurais défié le monde entier pour que tu t'y sentes libre et en sécurité, malgré toutes les difficu.ltés auxquelles tu faisais face, et que j'aurais voulu porter à ta place, le temps que tu te reposes. Que quelqu'un soit fier de moi n'a plus jamais eu d'importance, j'ai appris à m'effacer, à me rendre invisible, à prendre le moins de place possible. Mais parfois ton souvenir, et l'envie discrète de retrouver cette folle envie de vivre et d'aimer, qui était là quand tu l'étais toi aussi. Je t'ai aimé à en aimer la vie.

 

 Si tu repasses un jour ici, sache que je suis désolée, Florian. Je suis désolée pour les mots durs et blessants. Désolée aussi de n'avoir pas réussi à t'oublier. S'il te prend l'envie soudaine de m'écrire, n'importe quoi, même un simple "bonjour", sans attentes ni à prioris de ma part, sache que de toi, je ne garde que le beau, que j'ai tout aimé de ta personne au point que la vie m'a semblé valoir la peine d'être vécue, ta lumière comme tes parts d'ombres, tes confidences comme tes non-dits, ce que tu as montré comme ce que tu as préservé ou pu embellir. Bien que je me bats encore aujourd'hui de toutes mes forces pour ne plus ressentir cela, une partie de moi espère encore avoir un jour de tes nouvelles. Non pas pour te voir faire à nouveau partie de ma vie, car je ne ferai jamais porter un souhait semblable sur tes épaules si tel n'est pas le tien, et que j'ai de toute façon conscience que tu n'es plus celui que j'ai connu, mais simplement pour ne pas rester sur cette disparition brutale et totale qui m'a brisé le coeur en mille morceaux. Bien que j'ai compris ta décision, la nécessité de celle-ci au moment où tu l'as prise et pour laquelle je ne t'en tiens pas rigueur, car tu as simplement fait au mieux, tu ne m'as pas laissé les moyens de faire mon deuil de toi. Il m'était impossible de t'oublier en un claquement de doigt au vu de l'importance que tu revêtais dans ma vie. Que tu ne sois plus là ne voulait pas dire que tu n'as pas continué à l'être dans mon esprit. Aucune autre douleur n'a surpassé celle-ci, c'est dire la place que nous savions tous deux que tu occupais.

 

 Qui que tu sois devenu, je te souhaite le plus grand des bonheurs. Même si parfois ton absence le tord dans tous les sens, tu as toujours cette place spéciale dans mon coeur. Je n'ai jamais joué avec toi, aujourd'hui non plus. Ces mots ne sont peut-être pas aussi beaux que je les aurais voulus, mais tu peux être assuré de ma sincérité, du fait que tout ceci n'est pas écrit dans le cadre de ce jeu, mais avec le coeur de celle qui ne t'a jamais vu comme un "à-côté", et bien comme une figure réelle de "ma vraie vie". Ce ne fut peut-être qu'ici, mais tu as été ce que j'ai connu de plus vrai. Merci d'avoir croisé ma route. Merci de m'avoir tant apporté. Merci, simplement, d'avoir été toi.

 

"Il y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on a choisi la pluie. Acide à s'en brûler le cœur, pourvu que planent les esprits. Il y a tes yeux qui me tuent, quand tu me dis que c'est fini. Il y a le vent de nos sanglots, qui souffle pour une amnistie. Mais rien n'arrêtera la lutte, rien n'asséchera cette pluie, rien ne finira la chute, rien ne finit l'infini."


Aurore,
Ta petite soeur.

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