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Je veux, je prends ; tu résistes, je te tue.
Je suis un tueur. J'ai assassiné. Je voudrais pouvoir atteindre tous mes buts, aller où je veux, baïser et tourmenter qui je veux, aimer celle que j'aime, sans obstacles. C'est facile, quand l'obstacle est un policier imprudent vulnérable au tir d'un 22 Long Rifle. Mais les balles ne détruisent pas les murs d'une prison. Je suis comme un animal en cage, ici. Ma vie se résume à un appel à la liberté. Plus d'échappatoire, plus de vie.
Doté d'une grande intelligence, il est introverti, solitaire. Il aime le grand air, est passionné de voitures, et affectionne la musculation. Son visage angélique tromperait n'importe qui. Il cache un grand bördel intérieur qui a détruit sa vie et celles de ceux qui ont eu le malheur de se trouver sur son chemin.
« Je tue les gens qui m'énervent. Si quelqu'un me barre la route, je le tue. »
Il n'entend pas comme nous, ne voit pas comme nous. Il est perdu. Kurt, André, un agent secret ou Roberto, il ne sait même plus qui il est. Il ne connaît plus ce qu'il sait, il ne connaît plus ses certitudes. Que doit-il cacher, que doit-il montrer, il l'a oublié. C'est un tel bördel. Lui, c'est celui qui l'a arrêté, c'est un sale type. Elle, elle l'a dénoncé, c'est une salöpe. Et le gouvernement italien fait figure d'incompréhension, qu'il lui reproche.
« Je ne supporte plus qu'on me rappelle toujours le délit que j'ai commis. Je n'étais pas là. C'était comme un film. »
Sa colère, c'est un cri qui appelle à l'aide. Ce sont des mots confus qui tentent d'exprimer les pensées floues, qui passent furtivement dans son cerveau et qu'il essaye de choper à la volée. Il les fait glisser sur sa langue, les mots sortent, tout le monde entend. Plus de contrôle, place à la détresse. Tant pis pour l'image que ça donne, il finira en slip sur le toit.
« Je ne m'appelle pas Roberto Succo. Je suis André. Tuez-moi ! »
« Tôt ou tard, on doit tous mourir. Tous. Et ça, ça fait chanter les oiseaux, les oiseaux. Ça fait chanter les abeilles. Ça fait rire les oiseaux. »
La mort, il se l'est lui-même infligée. Nous l'appelons suicide, c'est pour lui une libération. Il a conclut une de ses dernières lettres en rappelant que la mort serait la liberté qu'on lui a toujours refusée.
« Quand ils vous diront que je suis mort, n'ayez pas trop de chagrin. Je serai en train d'écouter le chant des oiseaux. »
Source : tueursenserie.org
Documentaire : La linea d'ombra - Succo, i mille volti dell'assassino
Loft : Garage fictif de victimes
Garage : Centre de détention
Ciel : Paradis avec des oiseaux
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