Le jour des naissance arriva enfin, il était temps.
Mais rien ne se passa comme prévu, apparemment mon apparence fit beaucoup rire certaines sages-femmes tandis que d'autres hurlaient.
Ma mère me prit dans ses bras et dit :
- "Mais c'est une dinde !"
Il y a longtemps une sorcière avait lancé un sort à ma famille, la 15ème descendante aurait une apparence de dinde.
Et forcément c'est tombé sur moi.
Finalement je grandis entourée d'amour et j'ai même réussi à intégrer la prestigieuse école de magie de Pouldar.

Je suis née de pas grand chose,
une idée, une volonté et des atomes qui explosent.
j’étais froide et vide
Il m'a faite pleine et vite.
Formé,vêtue, réchauffé et peuplé,
je peut le dire, en 7 jours je suis née.
Aujourd'hui me voila vieille et je me souvient,
Je me souvient des clairs cours d'eau,
Et du chant des oiseaux.
Je me souvient de l'air
et de la lune si claire.
Je me souvient du bourdonnement des insectes
et de l'activité des premiers hommes.
Ce temps est lointain,
je suis vieille et flétrie.
Les oiseaux se meurent sans un bruit,
les insectes ne naissent plus.
Sur mes formes coulent les eaux acides de l'urbanisation.
Au même titre que moi tu les as créer,
Pour moi,ne peux-tu pas les résonner?!
Je les vois naitre et mourir, tous,
voudrais tu encore que je soit douce?!
Que sombre avec moi la terrible engeance,
Préparez-vous car arrive ma vengeance!
Oh oui,je me souvient du jour de ma naissance... ... ...

Voici un de mes vieux texte ...

Un bruit, une sensation, une révélation


Boum, boum boum, ce rythme revenait sans cesse, il tapait en même temps que mon cœur. Boum, boum boum, parfois, une douce musique venait s’y ajouter. Boum, boum boum, dans ce monde, j’étais aveugle, boum, boum boum, une nuit qui ne voulait jamais prendre fin, boum, boum boum, mais peu m’importait j’y étais bien. Boum, boum boum, c’était comme si j’étais dans une bulle, boum, boum boum, où aucun autre bruit ne régnait, boum, boum boum, à part cette douce musique. Boum, boum boum, j’étais là, dans cette petite alcôve bien au chaud, enroulé sur moi-même, boum, boum boum, ne pensant à rien. Boum, boum boum, j’écoutais juste ce rythme sans fin, boum, boum boum, et espérais entendre à nouveau la douce musique qui s’y accordait si bien. Boum, boum boum, je ne ressentais ni la faim, boum, boum boum, ni la fatigue. Boum, boum boum, je voulais rester là pour toujours. Boum, boum boum, juste moi et ce rythme, boum, boum boum.

C’est là que le rythme, boum, s’accéléra, boum boum. Je me sentais, boum, expulsé de ce monde, boum boum. Je ne voulais pas partir, boum boum. On me poussait, boum, si fort, boum, vers la sortie, boum boum. Je n’avais pas le choix, boum boum. Je m’engouffrais, boum, dans un petit tunnel étroit, boum, juste assez grand pour moi, boum boum. Je m’accrochais à ce rythme, boum, boum, comme un enfant, boum, à sa sucette, boum boum. Je ne voulais pas partir, boum boum. J’y étais si bien, boum boum. Je résistai, boum boum, mais pas assez longtemps, boum boum. Je me faisais emmener vers la sortie, boum boum. Je voyais, boum, la fin du tunnel, boum boum. Je sortis tête la première, c’est l que mon monde se brisa.

Le rythme, je ne l’entendais plus ! Il avait laissé la place à des bruits horribles et pénibles. Il y avait une lumières si vive, elle me brûlait les yeux. Mes poumons étaient en feu. Je ne ressentais que douleur. La panique m’envahit. Je voulais repartir, retourner dans ma bulle, dans mon monde. Je voulais entendre ce rythme qui me rassurait, me réconfortait. Je senti alors quelque chose sur mon dos et mes bras, un contact désagréable, froid et rugueux. Que m’arrivait-il ?
La sensation changea, elle devint douce et chaude, elle avait quelque chose de familier. Elle me rassura. Boum, boum boum, je l’entendais à nouveau, boum,boum boum, cette douce musique d’autrefois, boum, boum boum, elle s’était calmée, boum, boum boum, elle était beaucoup moins forte qu’avant, boum, boum boum. Une ombre, vint alors s’interposer devant la lumière, boum, boum boum. De cette ombre provint, alors, une douce musique : « Bonjour, toi ». En l’entendant je me sentais de nouveau bien, je me sentais chez moi. Je pu alors m’endormir.

Quelques années plus tard, J’appris que cette douce musique s’appelait Maman.



EDIT : Je sais que le texte est trop long et qu'il ne sera donc pas pris en compte, mais je me devais de vous le partager.

Dernière modification par amememe (02-05-2018 13:31:23)

Le jour où je suis née, c’était il n'y a pas si longtemps.

Au départ il faisait noir, froid et humide, puis la lumière et la chaleur sont arriver.
Mon corps était léger, je croyais qu’il volait mais non, il flottait. Perdu sur une rivière au milieu des bois il dérivait au gré du courant jusqu’à ce qu’il soit arrêter par une surface dure, des pierres avaient arrêté sa course. Doucettement bercé par les bruits environnent je m’abandonnais à l’obscurité. Une secousse me sortie de mon sommeil, j’étais sur quelque chose de mou, une voie s’éleva "Rendort-toi, tu est en sécurité", alors, suivant son conseil je sombrais à nouveau.

Je me réveillais bercée par une chanson, voulant voir d’où elle provenait je tentais de me redresser mais mon corps refusa et préféra m’envoyer une vive douleur qui m’arracha un grognement, la chanson s’interrompit et une femme aux cheveux d’argent et à la peau matte apparut devant moi.
- Tu te réveille enfin, c’est bien. Je vais t’apporter à manger, déclara-t-elle.
Et c’est ce qu’elle fit.

On parla longtemps et elle m’apprit qu’elle vivait depuis toujours des cette forêt et qu’elle était la dernière de son peuple mais quand elle voulu en savoir plus sur moi rien ne sorti. Je ne me rappelais rien à par de l’obscurité.
La femme me proposa alors de rester avec elle et j’acceptais son offre.

Le temps passa, vivre avec cette femme était agréable, mais un jour elle ne se réveilla pas, elle étais morte dans son sommeil. Je n’avais plus de raison de rester alors je suis partie et c’est en sortant de la maison que je me rendis compte qu’il ne c’était écoulé qu’une journée.
La première journée de ma vie.

Il y a 21 ans de cela, je vit le jour.
C'étais une très belle journée d'été, une légère brise soufflais dans les arbres qui tapotaient contre la vitre de la clinique. Le gazouillis des oiseaux accompagnais les hurlements de douleur de ma mère. Je sentais petit à petit mon enveloppe corporelle quitter mon doux nid d'amour pour rejoindre ce monde. Je fût tout d'abord aveuglée par tant de lumière, le froids commençais à me caresser la peau, oh non, ce n'étais vraiment pas comme dans son ventre. Toute fois, je savais qu'il fallait que je résiste, et que cet univers allais m'apprendre tellement de choses. Alors je n'ai pas pleurer, mais j'ai souri. Et lorsque je vis enfin le visage de ma mère et de mon père, j'ai alors compris pourquoi je devais me battre et vivre.
Et c'est à 20h01 très précisément, ce 8 juillet 1997 que tout commença.

Pour info : Le mini-jeu se termine ce soir !

edit : voici ma participation

Le jour où je suis née a écrit:

Je suis née à l'instant précis où le soleil se fond derrière l'horizon. L'hôpital n'était pas très grand, les enfants y naissaient à raison de deux par semaine, rarement plus.  Au dehors, la neige tombait abondamment, recouvrant le monde sous son manteau blanc, totalement opaque. Les soignantes virevoltaient autour de ma mères telles des ballerines, attendant patiemment le moment où je pointerai le bout de mon petit nez aquilin. Mais déjà, j'était capricieuse. Et leurs parades ne suffirent pas à me convaincre, alors elles attendirent, plusieurs heures, et lorsqu'elles se furent lassées, ce fut à cet instant que j'apparus. Mes pleurs avertirent tout le monde que j'étais là et tandis que le chirurgien, pressé, enfilait ses gants, il comprit qu'il était déjà trop tard. La seule chose qu'il pût faire, fut de contempler mon sourire moqueur.

Dernière modification par freya8 (06-05-2018 21:53:39)