J'étais devant la porte de chez moi. Je n'ai pas encore tapé. Je réfléchissais à toute cette histoire, c'est horrible. J'ai laissé comme ça Julien alors que c'était son anniversaire, quelle fille horrible suis-je ? Et Benjamin, qui m'attendais dans une robe qui devait lui en mettre la vu, n'aura au finalement rien du tout. Et Charlie qui va m'en vouloir, pour l'avoir laissée seule, sans lui avoir dit au revoir alors que j'étais à moins de deux mètres d'elle. Et derrière cette porte, qu'est ce qu'il y a ? Ma mère qui m'attend, mon beau-père aussi, et quelqu'un d'autre... que je n'ai jamais vu de ma vie, ou alors que très peu. Mon VRAI père. Je ne me rappelle plus de lui, aurait-il les cheveux longs, avec un t-shirt noir, avec une guitare électrique autour du bras, un vrai rockeur donc. Ou bien plutôt des cheveux blonds bouclés, avec le style d'un hyppie ? Je pourrais m'attendre à tout. Je ne sais même pas pourquoi je me soucie de ça...puis ce qu'il m'a laissé tombé, comme un vieux string trop élastique ! En fait, qu'il soit stylée ou bien juste à l'ouest, il n'a juste pas intérêt à me faire le discours des pères qu'il y a dans les films. Mais oui, vous savez, le « j'avais peur, parce qu'on t'a eu jeune. Peur des responsabilités. Je suis devenu mature. Et j'ai envie de découvrir mes enfants biologiques, de créer des vrais liens avec eux, renouer une relation père-enfant que les autres ont,  et rattraper ce temps perdu. Vous m'avez manqué, vous tous. ». Parce que je saurez quoi lui répondre.

Bon, d'accord vous avez ratez un épisode. David, qui était en manque de colère après moi à trouver une BONNE solution pour me faire revenir rapidement à la maison. Il a proposé à ma mère d'appeler VITE mon père parce qu'il était URGENT pour moi de le rencontrer. Je paris qu'il a pris sa voix la plus mieleuse pour attendrir ma mère. Et il l'a convaincu. Donc derrière cette porte il y a les deux hommes que je hais le plus au monde ; Youpi ! Ma vie est un véritable enfer. Je commence à baisser la poignée et je vois mon beau père qui fais des muffins. Oui,oui, vous avez bien compris. IL FAIS LA CUISINE, style, pour convaincre mon vrai père qu'il est un homme responsable. Quelle foutaise. Je vois ma mère embarrassais de voir l'ex qui l'a laissé tombé avec trois enfants sur les bras, et sur un fauteuil, je vois quelqu'un que je ne connais pas. Je pari que c'est lui. C'est un mec recroquevillé sur lui même, qui a l'air mou. Il a une veste qui doit surement avoir 201,3 ans parce que là ce n'est pas possible, et le pantalon est troué au niveau du genoux. Il a de la barbe et des cernes, il a l'air fatigué. Dans mes plus vieux souvenirs, je le vois avec cette même veste mais beaucoup plus jolie, des cheveux qui lui vont jusqu'au coup, un sourire extra, toujours là en train de faire une blagounette pour faire passer la pilule, le fait qu'il avait besoin de l'argent de ma mère pour s'entretenir... et se casser de cette baraque à tout prix. Il est tout le contraire aujourd'hui, il n'a pas cette esprit de rébellion que j'ai hérité, sa veste est pourri, ses cheveux sont gras et sales, et attaché. Il me dégoute encore plus que ce que j'avais imaginé. Je me suis mise à côté de Timéo et Valentin qui était face à lui et pas plus enthousiaste que moi. Il leva la tête et nous regarda.

Lui : Oh, mes trois enfants reunis !

Je rêve... « ses » trois enfants ? Cela fais bien longtemps qu'on ne lui appartienne plus.

Valentin : Crois pas si vite qu'on est tes enfants. Dit juste qu'on est des erreurs de la nature qui sont nés par accident, tu ne voulais pas de nous, c'est pour ça que tu es partit. Ca sera plus simple et vachement rapide.

Lui : Quoi ?! C'est ce qu'à laisser croire votre mère ? Ca ne s'est pas du tout passez comme ça ; j'étais juste pas assez responsable à l'époque, je ne voulais pas que vous ayez comme père un ancien batteur de groupe de musique qui gagne sa vie en faisant la manche. Vous auriez eu honte de moi. Les responsabilités, ce n'était pas mon truc. Alors avoir des enfants... c'était juste un cauchemar pour moi. Ce n'est pas que je vous juge, vous avez le libre arbitre de décider si vous avez envie de me connaître plus que ce vous savez déjà. D'ailleurs c'est pour ça que je suis là.

Timéo : Tu nous as tout de même laisser tombé. On a jamais eu de vrai pères et tu t'en contre-foutais. Alors j'hésite a vouloir te connaître plus que ça...

Lui : Comme je te disais tu fais ce que tu veux, je ne suis pas là pour te forcer, parce je sais que dans les moments les plus dures où tu avais surement besoin de mes conseils, j'étais absent. Mais si je peux me permettre, je te conseil de faire le bon choix, un choix que tu ne regretteras pas plus tard. Et toi, la jeune fille pourquoi ne dis-tu rien ?

Je le gifla de toute mes forces.  Je vous assure qu'en temps normale je suis plus gentille que ça. C'est partie tout seul: S.Il a fais encore pire que le fameux discours, il s'est apitoyé sur son sort, pour nous avoir tous dans le même sac. C'était une bonne stratégie de ne pas parler de liens, et de favoriser le fait de reconnaître ses erreurs. Mais moi ça ne marche pas. Timéo était à deux doigts de lui faire confiance. A-t-il oublié que pendant ses toutes premières années de vie dans ce monde, notre père biologique n'a fais que des aller chez nous pour toujours finir par disparaître subitement ? Quel c.on.

Lui : Oh... ça fais mal mais il fallait s'y attendre.

Moi : … maintenant que j'ai fais ce que je rêvais de faire depuis le premier jour de ma vie, je n'ai plus rien à faire ici. Et toi David, je te remercie infiniment de m'avoir permis de réalisé une partie de mon rêve, mais ne te donne pas l'image du mec idéal, alors que tout ce que tu sais faire ne vaut pas plus que ce qu'est mon père biologique. Et une dernière chose Timéo et Valentin, n'oubliez pas que la décision de connaître votre père vous appartient certes, mais n'oubliez pas qui il est vraiment : un gars sans importance, qui risque pas de changer notre vie plus que ce qu'il a déjà fais. Je vous aime fort. Ah oui et maman : je te remercie infiniment pour avoir gâcher mes vacances avec des superbes personnes pour rencontrer le dépotoir que tu viens d’accueillir.

Et je suis partie de la maison. Ni David ou ma mère n'a eu le temps de me dire ce que je devais faire pour une fois. J'ai courût aussi loin que ce que je pouvais en essuyant les larmes qui coulaient seules. J'avais dépassé le parc, et quelques mètres plus loin, quelqu'un se mis sur mon chemin afin que je m'arrête de courir. Il s’agissait de Kylian.

Kylian : Alors comme ça ton petit ami t'a saoulé plus vite que prévu ? C'est pour ça que tu es partit avant ?  ;)

Moi : ...abruti. Ca n'a rien avoir avec ça Kylian.

Kylian : C'est bête, je vois des larmes qui coulent sur ton visage. En plus quand t'es triste, tu vas naturellement au parc. Ca dois être plus grave que ça puis ce que tu l'as littéralement tracé. Mr.LeParc doit être très malheureux que tu lui es foutu un sale mauvais vent.

Moi : Je ne sais pas si ça se vois assez sur mon visage, mais je ne suis vraiment pas d'humeur à rire en ce moment, alors Mr.LeParc, il va devoir attendre que sa chère cliente fidèle (c'est à dire moi), aille mieux pour la revoir. Dégage de mon chemin s'il te plait.

Kylian : Nan.

Moi : Dé-gage.

Kylian : Tant que tu ne m'auras pas dit ce qui ne va pas la réponse est la même.

Moi : J'ai pas envie d'en parler avec toi.

Kylian : Vas-y, dis moi que je pus aussi nan ?

Moi : Tu pus.

Kylian : Ce n'est pas toi qui m'a dit que tu n'avais pas envie de rire ? D'ailleurs où vas-tu comme ça ?

Moi : Chez Adam.

Kylian : Donc lui tu vas lui parler et moi non ?

Moi : Adam est mon meilleure ami, si je ne le connaissais pas aussi bien, j'aurai pu très bien me marier avec lui. Toi non, pour moi tu n'es qu'un ami, je ne suis vraiment pas prête à me confier à toi et à tes joggings. Tu sais quoi ?! Là tu me saoules tellement que j'ai envie de te cracher à la figure ici même. Alors si ça ne te dérange pas de sortir de cette route pour que je puisse me confier à un homme qui est responsable, pas comme toi ou d'autres mecs ? Tu m'enlèverais un poids à coup sûr.

Kylian : Tu penses réellement ce que tu dis ?

Moi : ...Laisse moi.

Il a attendu puis a rejoins Leïla qui avais regardé la scène de loin. J'avais honte de moi, je me sentais coupable, j'avais foiré entre lui et moi. Je ne pensais pas du tout ce que je lui ai dit, mais il avait l'air décidé a me harcelé. Je sais très bien que ce n'est pas une raison suffisante pour blesser quelqu'un à ce point je n'ai pas besoin que l'on me le rappelle. Et voilà, à cause de moi  cette fois-ci j'ai encore un autre problème. J'ai peut-être employé des mots trop forts, ce n'est vraiment pas sympa ce que je lui ai fais. Je m'en veux terriblement. En tout cas il a l'air de s'amuser avec Leîla, et pour la première fois, j'envie cette fille. Avec toutes les relations qu'elle a avec les gens à droite et à gauche, elle ne s'est disputé que très rarement avec très peu des personnes, dont Kylian ne fais pas partit.

Plus tard, je suis allée rejoindre Adam. Évidement, il avait un rencard amoureux à ce moment...avec sa play, Call of Duty. Comme d'habitude il a oublié de fermer la porte derrière lui. Donc je suis rentrée et me suis installée sur son canapé discrètement.

Moi : Salut...

Adam : Nike winny l'ourson et sa race d'abeilles affamées !!!!! O.O Tu m'as fais peur clodo va !

Moi : Désolée...

Adam :* arrêtant son jeu de play pour se concentrer sur moi  *Si tu viens par ici, ce n'est pas par hasard. Je me trompe ? Qu'est ce qui ne va pas frangine ?

Moi :... Mon père, le vrai biologique, est chez moi... en ce moment même...

Adam : What ?! M.erde ! Et tu l'as vu ?

Moi : Hmm...

Adam : Il est comment ?! :O

Moi : Tout ce qui t'interesses c'est son physique ? Tu es irrécupérable :o Bref, il est vraiment pas potable. On dirait un clodo prêt à tomber dans la mort, tu as peur de le toucher. Ses cheveux sont juste degueux, il est presque bossu. Enfin... c'est le genre de personne que, lorsque tu les croises, tu changes immédiatement de trottoir. Voir de rue....

Adam : Eh ben, il a le swag total.

Moi : A peine alors;)

Adam : Et ça s'est passé comment ?

Moi : Pire que prévu... il a commencé à s'appitoyer sur ses erreurs et s'in***r des e.xcuses à la c.on. Timéo serait tombé dans le panneau sans moi, Valentin lui, a les pieds sur Terre. Au final, j'ai foutu une gifle à mon père. Il m'a dégouté.

Adam : Tu as eu le courage de toucher sa peau ? Crasseuuuuuse va !

Moi :  Rhoooo, ta gueule. Et après ça j'ai fuis...

Adam : C'est pas sympa...

Moi : C'est le but ! Je voulais te demander...

Adam : sii tu pouvais dormir chez moi ?

Moi : … Ai pitié <3

Adam : Ok, ok... au fait...Axelle as tout entendu.

Moi : Quoi ?! Mais de quoi tu parles ? Elle est où ?

Adam : Dans la cuisine. Elle …

Moi : Axelle ??? Montre toi.

Adam : Attends je...

Moi : Qu'est ce que tu veux Adam ? Viiiienss Axelle!

Adam : Kylian m'a raconté ta dis***. Axelle t'en veut.

Moi : De... de quoi ?! Je suis littéralement larguée.

Adam : Kylian m'a appelé juste avant ton arrivée pour me dire tout ce qui s'est passé entre lui et toi. Donc j'ai appellé Axelle pour qu'elle puisse venir te consoler avec moi mais elle est restée dans la cuisine a faire de la pâte a speculoos. Je pense qu'elle a dû te voir rentrer et a attendu là-bas que tu termines de tout raconter. Et je sais qu'elle t'en veut pour tout ce que tu as dit à Kylian... et moi aussi je t'en veut un peu tout de même.

Moi : C'est quoi ces co.nneries...

Axelle est arrivée dans le salon, et c'est mise à l'autre bout du fauteuil.

Axelle : Tu m'as extrêmement déçue. Quand je te regarde, je ne vois que la méchante Kylie, la petite peste qui juge les gens par leurs physiques. Qu'est ce qui t'a prie de dire ça à Kylian ?! Tu sais qu'il est assez complexé de ne pas avoir de meilleur(e) ami(e) ? Il n'a que des amis, et il hais le fait d'être considéré comme tel, parce qu'il voit très bien qu'il ne passe qu'en second plan, que ce soit avec Adam, Charlie, moi ou même...même toi. Est-ce qu'il t'a parlé de ça ?

Moi : Non...

Axelle : Tu aurais du t'en rendre compte parce que ça crève les yeux.

Moi : Je me dégoute moi-même tu sais. ? Je ne lui ai pas couru après...parce que je voulais voir Adam avant. C'était urgent.

Axelle : J'avais bien compris...et je sais ce qui t'arrive et j'en suis désolée mais là tu as dépassé les bornes avec lui. Faire passer tes nerfs sur une personne est déplorable en fait. Un être humain c'est pas un puchinball.

Moi : …

Axelle : Il se fais tard je vais y aller... Ah et  pense à appeler Charlie, Adam, et l'autre là... celui que je ne connais pas. Parce qu'il ce font du soucis pour toi.

Moi : Att...

Je n'ai pas eu le temps de la retenir que la porte se claqua violemment. Et franchement, se dispu.ter avec sa meilleure amie ce n'est vraiment pas drôle. Loin de là. Je n'avais envie de parler à personne. Vraiment.  Je suis quand même aller voir Adam :

Moi : Qu'est ce que je fais ? Je veux me réconcilier au près de tout le monde.

Lui :...

Moi : NON MAIS CA VA LA ! J'AI COMPRIS LA LECON, COMMENCE PAS A ME FAIRE LA G.UEULE TOI AUSSI !

Lui : En fait, je réflechissais.

Moi : Ah... ^^'

Lui : Bref, déjà ce n'est même pas la peine de penser à parler, ça c'est mort. Tu peux organiser une fête surprise, ou... je ne sais pas moi. T'es bonne en quel domaine ? Franchement, je ne vois pas vraiment ce qu'on pourrait faire.

Moi : Tu m'es d'une graaande aide... vraiment.

Lui : Rhooo, ça va hein, je suis pas le sorcier papou du coin qui peut lire dans l'avenir. !

Moi : Je te vois trop avec un string en bois et des feuilles dans le cul et chanter « Bling bling, je suis le papou qui vous montre l'aveniiiir... bling bling, si tu veux voir ce qu'il te reserve tu n'as que veniiiir, bling bling, rejoins moi à la rue se nommant big rocher, bling bling, mon bureau se cache derrière le gros palmier ». XD Bref je m'écarte du sujet.

Lui : Taggle. Déjà tu devrais appeler Leïla, tu demandes à ce qu'elle se ramène avec Lilian en bas de chez toi sans le prévenir. Puis bam, tu t'excuses, et pour Axelle tout s'enchainera par la suit.

Moi : Mouai.... je vais pas faire ça, mais l'idée est bonne.

*Le soir même*

J'envoie un sms à Leïla :

A Leïla : Ca te dit on se fais un petit Mcdo ? Ramène Kylian avec toi.

De Leïla : Mais tu es folle ? Après ce qu'il s'est passé tu crois serieusement qu'il a envie de te voir ? Je ne l'apelle pas, mais moi je me pointe bella.

Tout se déroule comme prévu. Si j'avais appliqué la règle de Adam, Kylian aurait reconnu que Leïla se dirigeait vers chez moi et petit 1) Il se serait barrer avant d'arriver devant ma fenêtre, ça n'aurait servis à rien, petit 2) en prime, il aurait fais la gueule à Leïla, et je n'ai pas besoin d'un poids supplémentaire.

Etant toujours chez Adam parce que je n'avais pas envie de retournée chez moi, je part et je go directement au mcdo. Leïla est déjà présente et a commandé a ma place mon menu bigmac habituelle. On se dirige vers une table et on on s'installe. Je ne vous cacherez pas qu'il n'y a pas vraiment de conversation à ce moment là. L'ambiance est plus froide que mon Mcflurry.

Moi : C'est bon hein ?

Elle : Bah... c'est mcdo quoi.

Moi : O..ouais. Heu... J'avais jamais goûté le Mcflurry au caramel, je lavais toujours pris nature avant.

Elle : Ca fais juste 20 ans qu'il est à l'affiche.

Moi : Ouais bah je l'avais jamais goûté quand même.

Elle : ok, bah il était temps que tu y plonges ta cuillère.

Moi : Hum...heu...J'avais pris un nature mais c'est eux qui se sont trompés.

Elle : Oh les c.ons.

Moi : Ouais. Mais je me coucherai moins bête ce soir.

Elle : ouaip.

Bref. La discution SUPEEER interessante. Celle qu'on a déjà tous vécu avec une personne et vous pensez à « je veux rentrer chez moi. »Et je vous avoue que j'hésite entre deux causes : -La dis*** avec Kylian ou – Le fait que ce soit les autres qui activent habituellement un peu plus la conversation. Son téléphone était sur la table. Un iPhone comme le mien.

Moi : Je peux regarder tes applications?

Elle : Bah ouais, mais j'en ai des tonnes et des tonnes. Dont les ¾ que je n'utilise jamais.

Moi : Ah...

Je suis allée plutôt dans ces messages et j'ai envoyé «Mcdo. Now. I'm here. » Comme je sais que Leïla parle « anglais » en sms avec Kylian, ça fais moins cramé. En deux minutes qui je vois ? Kylian qui rentre. Je me cache sous la table en faisant un « chut » à Leïla. La pauvre, elle ne comprenais pas pourquoi.

Kylian : Je croyais que tu mangeais toute seule... mais apparemment c'est pas le cas.

Leïla : Non je mange avec...

Kylian : Avec moi. Je vais commander.

J'attrapai le pied de client et je me releva de dessous la table et je le fis s’asseoir de force.

Kylian : P.utain Leîla, pourquoi tu m'as fais venir ?!?!

Leïla : Mais j'ai rien fais du tout moi !

Kylian : Mais si tu...

Moi : Non c'est moi qui est écrit le message, Leïla n'en savais rien. Ecoute je veux qu'on parle.

Kylian : Désolé, pas envie.

Moi : Je m'en fou. C'est pas ton avis que je demande.

Kylian : Mais le problème c'est CA : personne ne demande mon avis, est ce que MOI ca me conviens les sorties que vous faites ? Est ce qu'une seule fois on m'a dis « Kylian, où veux-tu aller ? » Mais mon avis ne compte pas. Puis cet après midi, c'était le pire.

Moi : Ecoute, mon vrai père s'est pointé chez moi d'accord ? Non je ne voulais pas t'en parler, et oui je l'ai dit méchamment. Mais je l'ai dit avec des mots que je ne pensais pas. Tu m'as énervé parce que... tu voulais a tout prix savoir ce qu'il se passe. Tu me connais je suis têtu et je HAIS que l'on me force à faire quelque chose ! Tu es allé trop loin.... donc moi aussi je suis allée trop loin. Beaucoup plus loin que toi. Enfin bon, je t'ai fais venir, ce n'est pas pour me justifié, parce que les justifications ne suffises pas à elle même. Je voulais simplement te dire que sans toi, il n'y aurai pas de mec en jogging, sans toi, il n'y aurai pas le chien qui bande sois disant sur toute les meuffs qui passent. Sans toi, il manquerai un truc au groupe. Le groupe est fais de pièce irremplaçable, non échangeable et non remboursé. Un peu comme une voiture hyper rare. On t'aime mec, on t'aime. Et je HAIS faire le premier pas, et je dois reconnaître mon erreur donc c'est pour ça que je suis entrain de le faire envers toi aujourd'hui. Tous ce que je te dis là, tu dois absolument pensé que c'est sincère, parce que je ne le répèterai plus jamais.

Kylian : Ok. Ca va .

Moi : Développe ?

Kylian : je te pardonne putois que t'es va.

« Je n’étais pas conscient de ce que je n’avais pas. »