Soldadance.

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Peur et prétention mène toujours à la médiocrité.

La peur ça se soigne, la prétention ça s'évite.

 Le vent dans les cheveux, les cheveux pleins les yeux, une jambe retournée contre la machine, tu te lèves, fier et droit. Véhicule au boucan de l'enfer, tu disparais dans une fumée palpable.

Made of Hate - Lock'n'Load

Enchainer c.ries sur c.ries. Ne même pas pouvoir se contrôler. Se plier, se soumettre, sans même de couteau sous la gorge.

Faire sa fière pleine d'orgeuil.

Se reprocher tout tout le temps.

Culpabiliser pour toutes les raisons, aussi contradictoires soient-elles.

Voilà le médiocre.

Tu es médiocre. Tu cherches à médiocriser les autres. Ou tu le fais sans même le vouloir.

C'est un acte manqué.

C'est nul.

Mais quand on est déjà dans la misère...

...comment se rattraper ?

Il faut accepter l'apocalypse. Quand bien même elle est éternelle. Vivre avec une apocalypse dans son coeur, accepter de mourir, de voir pourir son intérieur...

Et s'évader. Le plus loin possible.

Rêver du rêve.

Ne jamais le voir dans la réalité.

Pardonnez. Pardonnons...

Et lançons même s'il est très difficile, un sourire fidèle à la vraie vie.

Ces gens qui sourient pour de faux sont faibles.

En le popularisant, ils trouvent que c'est une force.

Une armure n'est pas une arme. Bien au contraire, c'est alourdissant et inutile.

-Betty.-

Alors fais un vrai sourire. Attends. Et quand le temps viendra à toi de sourire: fais-le. Le mieux possible.

~~

Viens que je t'entoure de mes bras.

La langueur du soleil et sa chaleur qui me recouvre tout doucement m'endort.

Je bois une gorgée de thé, remue avec la pettie cuillère.

Je regarde des images qui défilent avec une musique que j'aime.

Viens dans mes bras, me dit-elle.

J'ai envie de l'écouter.

Je l'écoute déjà.

Quelque part en moi, la réalité me rappelle.

Mais une fenêtre m'ouvre grand son monde.

Je savais que je m'éloignais de mes vrais amis. Je savais que j'avais un comportement limite, et qu'en fait, j'avais bien dépassé cette limite en moi. Je savais que c'était trop, que ce n'était pas bien, qu'en vérité ça me faisait mal, qu'il fallait arrêter.

 Arrêter mon refuge ? (on m'y a trahi...)

Ce que ma conscience ignorait en fait, c'est que je me fichais de tout ça.

Et c'était ça le plus grave.

Ces avatars me tendent les mains, et j'écris n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi.

Suis-je destinée à ça ? La médiocrité ? On n'est jamais destinée, m'a dit ma mère.

C'est une invention que les gens envieux utilisent pour justifier leur situation par rapport à celles de ceux qu'ils envient.

Je me laisse aller.

Bah, la seule importance, et ce doute qui persiste en moi et que je sais qu'il me trouble un peu plus que les autres, c'est : y aura-t'il quelqu'un d'autre pour me repêcher ?

Je veux repêcher le monde, lui enseigner, lui apprendre, lui témoigner, lui raconter, l'embêter... peut-être un peu. 

Mais pour ça, il faut que je travaille.

Il parait qu'il y a des vérités à ne pas dire, des questions à ne pas se poser, des pensées à ne pas avoir, des sentiments.

Mais où est-elle ? La liberté ?

La liberté d'être et la liberté d'âmes toutes d'eux brimées : par les autres. Et surtout le surmoi.

Il n'y a qu'un dieu qui puisse me faire courber,   c'est l'Ennui suprême...

Je m'en vais le rejoindre, fort bien merci ! ><"

Andrew Stracciastella.

"Ô, n'ayez crainte. Les fantômes ne peuvent plus mordre."

Menteur - Solitaire - Réservé - Incompris.

A la recherche de repères.

Un soir, sur les quais de Seine solitaires, à la lumière orangée des réverbères, le pied sur le pavé, maladroit. L'homme est tout de noir, c'est une ombre. On entend le bruit d'une canne qui frappe les pierres du sol sous elle. L'homme a la jambe droite qui traine. Enfin, il reconnaît l'endroit. L'ombre lui laisse juste un petit espace suffisant. L'homme s'assit sous le pont, et regarde de loin l'eau couler. Une brise souffle, l'homme tousse. Il fixe l'eau comme à son hab.itude, et plisse les yeux pour reconnaître ce qui y flotte à la surface. Une chaussure de cuir noir brille à la lumière orangée. Et la chaussure vogue sur l'eau, lentement. L'homme se penche en avant, et fronce les sourcils. Il y a un pied accroché à cette chaussure. Tout à coup, il se relève en sursaut, et part en courant. Ce soir-là, il n'a pas bu, mais personne ne le croit quand il raconte ce qu'il a vu.

"Pourtant, je me souviens bien avoir vu cet étrange petit garçon s'échouer près du pont."

Prochain personnage à venir... Loïs

Erik Johansson