Je suis dans ce cimetière que je remplis,
De ces cadavres en putréfaction et meurtris.
Quand une vive odeur emplie mes narines,
Et fait pousser mes canines.

Ce parfum est si intense,
Il est doté d'une telle attirance.
J'ai ce goût de métal dans la bouche,
Cette soudaine envie de sang farouche.

Les pupilles dilatées,
Je le suis d'un regard assoiffé.
Il est la proie idéale,
Pour assouvir ma fringale.

Mes long cheveux brun claque dans le vent,
C'est le signal que j'attendais, impatiente.
Je me lance à sa poursuite,
L'odeur de son sang est l'envie que je suscite.

Je le rattrape aisément,
Puisqu'il n'avait remarqué ma présence avant.
Sans qu'il ne s'y attende,
Je plante mes crocs dans sa chair tendre.

Vidé de son sang jusqu'à la dernière goutte,
Je peux ainsi passer à la découpe.
Je m'attelle à dévorer ces entrailles,
Faire de lui ma trouvaille.