Pseudo

Mot de passe

Ton pseudo :Ton email :
Ton mot de passe :Ton année de naissance :









Note Doll
Note Loft
A vie
Cette semaine
111
109
0
0

Aucun commentaire

Lire tous les com'z

lalita437 a 6 points de bonté.

lalita437
Niveau
47
Top modèle
Flash

 

 

tu ne me connais pas, frêle et chétive créature; eh bien écoute.

Je vais donc écrire l'histoire de ma vie. - quelle vie ! Mais ai-je vécue ? je suis jeune, j'ai le visage sans ride, - et le coeur sans passion. - Oh ! comme elle fut calme, comme elle paraît douce et heureuse, tranquille et pure. Oh ! oui, paisible et silencieuse comme un tombeau dont l'âme serait le cadavre.

À peine ai-je vécue : je n'ai point connu le monde, - c'est-à-dire je n'ai point d'amant, de flatteurs, de domestiques, d'équipages, - je ne suis pas entré (comme on dit) dans la société, car elle m'a paru toujours fausse et sonore et couverte de clinquant, ennuyeuse et guindée.

Or, ma vie, ce ne sont pas des faits. Ma vie, c'est ma pensée.

Enfant, j'aimais ce qui se voit, adolescent, ce qui se sent, femme, je n'aime plus rien. Et cependant, combien de choses j'ai dans l'âme, combien de forces intimes et combien d'océans de colère et d'amours se heurtent, se brisent dans ce coeur si faible, si débile si lassé si épuisé !

On me dit de reprendre à la vie, de me mêler à la foule !... et comment la branche cassée peut-elle porter des fruits, comment la feuille arrachée par les vents et traînée dans la poussière peut-elle reverdir ? et pourquoi, si jeune, tant d'amertume ? Que sais-je ! Il était peut-être dans ma destinée de vivre ainsi, lassé avant d'avoir porté le fardeau, haletant avant d'avoir couru...

J'ai lu, j'ai travaillé dans l'ardeur de l'enthousiasme... j'ai écrit... Oh ! comme j'étais heureuse alors, comme ma pensée dans son délire s'envolait haut dans ces régions inconnues aux hommes, où il n'y a ni monde ni planètes ni soleils ! J'avais un infini plus immense s'il est possible que l'infini de Dieu, où la poésie se berçait et déployait ses ailes dans une atmosphère d'amour et d'extase, et puis il fallait redescendre de ces régions sublimes vers les mots, et comment rendre par la parole cette harmonie qui s'élève dans le coeur du poète et les pensées de géant qui font ployer les phrases comme une main forte et gonflée fait crever le gant qui la couvre ?

Là encore, la déception, car nous touchons à la terre, à cette [...] de glace où tout feu meurt, où toute énergie faiblit. Par quels échelons descendre de l'infini au positif ? Par quelle gradation la pensée s'abaisse-t-elle sans se briser ? Comment rapetisser ce géant qui embrasse l'infini ?

Alors j'avais des moments de tristesse et de désespoir, je sentais ma force qui me brisait et cette faiblesse dont j'avais honte - car la parole n'est qu'un écho lointain et affaibli de la pensée. Je maudissais mes rêves les plus chers et mes heures silencieuses passées sur la limite de la création. Je sentais quelque chose de vide et d'insatiable qui me dévorait.

Lassé de la poésie, je me lançai dans le champ de la méditation.

La femme, grain de sable jetée dans l'infini par une main inconnue, pauvre insecte aux faibles pattes qui veut se retenir sur le bord du gouffre à toutes les branches, qui se rattache à la vertu, à l'amour, à l'égoïsme, à l'ambition, et qui fait des vertus de tout cela pour mieux s'y tenir, qui se cramponne à Dieu, et qui faiblit toujours, lâche les mains et tombe...

La femme qui veut comprendre ce qui n'est pas, et faire une science du néant ; la femme, âme faite à l'image de Dieu et dont le génie sublime s'arrête à un brin d'herbe et ne peut franchir le problème d'un grain de poussière.

Et la lassitude me prit, je vins à douter de tout. Jeune, j'étais vieille, mon coeur avait des rides et en voyant des vieillards encore vifs, pleins d'enthousiasme et de croyances, je riais amèrement sur moi-même, si jeune, si désabusée de la vie, de l'amour, de la gloire, de Dieu, de tout ce qui est, de tout ce qui peut être. J'eues cependant une horreur naturelle avant d'embrasser cette foi au néant ; au bord du gouffre, je fermai les yeux, - j'y tombai.

Je fus content : je n'avais plus de chute à faire, j'étais froide et calme comme la pierre d'un tombeau. - je croyais trouver le bonheur dans le doute, insensé que j'étais ! On y roule dans un vide incommensurable.

Ce vide-là est immense et fait dresser les cheveux d'horreur quand on s'approche du bord.

Du doute de Dieu j'en vins au doute de la vertu, fragile idée que chaque siècle a dressée comme il a pu sur l'échafaudage des lois, plus vacillant encore.

Je m'étais donc faussée le goût et le coeur, comme disaient mes professeurs, et, parmi tant d'êtres aux penchants si ignobles, mon indépendance d'esprit m'avait fait estimer le plus dépravé de tous, j'étais ravalé au plus bas rang par la supériorité même. À peine si on me cédait l'imagination, c'est-à-dire, selon eux, une exaltation de cerveau voisine de la folie.

J'ai resté bien des jours, bien des ans, assis à ne penser à rien, ou à tout, abîmé dans l'infini que je voulais embrasser, et qui me dévorait.

Je rêvais la mer, les lointains voyages, les amours, les triomphes, toutes choses avortées dans mon existence, cadavres avant d'avoir vécu.

 Hélas ! tout cela n'était donc pas fait pour moi. Je n'envie pas les autres, car chacun se plaint du fardeau dont la fatalité l'accable ; - les uns le jettent avant l'existence finie, d'autres le portent jusqu'au bout. Et moi, le porterai-je ?

oui, car est-ce vivre de voir son passé comme l'eau écoulée dans la mer, le présent comme une cage, l'avenir comme un linceul ?

Mon club :  

                        Les fashion victim d'omd

 

 

 

 

Je suis fiere d'etre membre du club des fashion victim d'omd regoignez nous chez failiana !

 

 

 

 

 

 

LOVLOV℮                                 LOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOV                     LOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVVLOVVL             LOVLOVLOVLOVOV.
.LOVLOVLOVLOVLOVL     LOVLOVLOVLOVLOVO.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVOV.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLO.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVL.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOV.
LOV
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOVLOV.
.LOVLOVLOVLOV.

.LOVLOVLOV.
.LOVLOV
e.
.Love.
.Love.

 inscrite au défilé de mode, j'espère que ma doll'z vous plaira et que vous voterez pour moi. en retour je mettrais un +2 atte celle qui voterons pour ma doll'z

 

 

 

STOP! TU AS OUBLIEZ MON +2

 


 

 

feegl10.gif


METTEZ MOI UN +2 ET CELA SERA RENDU

 

 

 

 

 

 

 

 

8tfxdcab.gif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ysk4ytfs.gif

 

 

 

 

GROS BISOUS DE LA REUNION

 

 

Age Genre Ville Pays
40 ans Femme SAINTE ANNE
Célébrité préférée Musique préférée Film préféré Plat préféré
mariah carey slow la revanche d'une blonde mines
Couleur préférée Le job de mes rêves Emission préférée Loisir préféré
bleu mannequin desperate housewives ordinateur


© FEERIK GAMES 2015 - Nous contacter - CGU - Charte des forums - Mentions légales - Mon compte - Règles - Comment jouer - 17/07/2024 11:30:55