REGINA MAZE MORGENSTERN // ZOE SALDANA
trente neuf années › propriétaire du sanguenero › prêtresse vaudou
☽ LA SUA STORIA ━ Marie Laveau naquît en 1794 et "mourut" en 1881. A la Nouvelle-Orléans, Marie était considérée comme la plus puissante des prêtresses vaudou de la ville. Elle avait comprit que le seul moyen de gagner pouvoir et royaume était de combiner le catholicisme et l'occulte pour instaurer la peur. Marie Laveau se lança dans la divination, l'occultisme et la magie. Les traditions orales faisaient partie de sa science occulte faite d'un mélange de croyance catholiques, de saints, d'esprits africains et de divers concepts africains. Sa renommée fut importante et dépassa les limites de la Louisiane. Surnommée la reine du vaudou, elle était également propriétaire de « La maison Blanche », une maison close dans laquelle étaient organisées des cérémonies secrètes. Elle utilisa ses pouvoirs magiques pour guérir, faire peur et hypnotiser. Elle distribua des gris-gris ou talismans et des remèdes miracles permettant de faire face à toutes sortes de situations. Le lendemain de sa mort, les journaux de La Nouvelle-Orléans annoncèrent que le corps décapité de Marie Laveau avait été découvert au sommet de la tour de sa propre maison. Certains disent que si vous dessinez trois "X" sur sa tombe, elle vous offrira peut être un vœux. Peu après sa mort, nombre de personnes furent persuadées d'avoir vu son fantôme rôder. Très vite le bruit courut que Marie Laveau n'était pas décédée.
Marie Laveau trouva le secret de la vie éternelle. Bien qu'elle fut bel et bien décapité, Marie Laveau avait prédit sa propre mort. Mais, loin de vouloir quitter cette terre qui lui avait offert pouvoir et adulation, elle fit un pacte avec le dieu vaudou Papa Legba. En échange de son âme, l'esprit de Marie prendrait possession d'un corps vivant comme mort à chaque fois que la mort viendrait frapper à sa porte. N'ayant pas grande utilité de son âme, Marie accepta le marché. Mais ce que Papa Legba s'était bien caché de lui révéler, c'était qu'une malédiction allait la poursuivre. En effet, Marie ne peut occuper un corps qu'une dizaine d'années, parfois moins, avant que la malédiction ne cause sa mort d'une façon où d'une autre. Le fait qu'une malédiction l'empêche de profiter d'une longue vie dans un seul et même corps est une clause du contrat de laquelle Marie se serait bien passée. A maintes reprises, la sorcière tenta de contacter le dieu vaudou mais ses incantations restèrent sans réponses. Elle tenta alors de transférer sa malédiction sur quelqu'un d'autre, mais toutes ses tentatives ne firent qu'accélérer ses diverses morts. Malgré ses nombreux voyages et ses nombreuses rencontres, nul ne fut capable de l'aider et très honnêtement, certains avaient peur des représailles de Papa Legba. A travers les décennies, Marie endossa diverses identités, hommes comme femmes. Elle voyagea énormément et continua de prodiguer ses connaissances vaudou. Un jour le hasard la mena à Bussana Vecchia, et cela fait maintenant deux ans que la sorcière posa bagage dans cette modeste ville de fortune d'Italie et ouvrit une boutique d'occultisme appelée Sanguenero. Au seing de Bussana Vecchia, Marie à revêtue l'identité de Regina Maze Morgenstern, habitante mystique et mystérieuse.
Red Holst || 23 ans || B
Vampire
« Pourquoi ? Pourquoi venez-vous chez moi. Ainsi. Me traquer ! Qu'est que j'ai pu vous faire ? » Criait-il, à travers toute la demeure, en essayant, d'échapper à son agresseur. Un liquide rougeâtre perlait sur le sol immaculé des couloirs, alors que le jeu du chat et de la souris, continuait. « Putain. » Gueulait-il, le souffle court, les mains tremblantes. Malgré les années, malgré ses nombreux crimes, cela restait un homme comme les autres. Un homme qui avait peur de la mort. Enfin, un homme, c'était un bien grand mot, pour décrire cette pourriture. Néanmoins, le jeu qu'instaurait l'intrus continuait. Malgré la course effrénée du martyr, rien. Rien de rien, n'aurait pu arrêter le malade, qui s'en prenait à lui. Ses paumes étaient moites. Ses genoux tremblaient. Son bras blessé devenait de plus en plus lourd. Impuissant. Lorsqu'il tendait l'oreille. Il pouvait entendre des éclats de rire, qui lui glaçait le peu de sang qui lui restait. « Je vous en supplie... Je vous en pris ! Je n'ai rien fait pour mériter ça ! » Déclara l'homme, d'un ton qui se voulait sincère, dommage que ça ne soit qu'un mensonge supplémentaire. Un mensonge qui avait le don d'agacer son bourreau. Fatigué, l'homme n'en pouvait plus, cette fuite ne pouvait s'éterniser, il essaya donc de se cacher, dans une des nombreuses pièce de sa demeure, espérant ainsi, échapper au vautour, qui lui courrait après. Respirant doucement, l'homme blessé cherchait à reprendre son souffle discrètement, comme rassuré par cette cachette. Quant à l'assassin. Un peu pervers. Il s'amusait fort bien de cette situation., peu commune
Red Holst est un garçon abandonné par son paternel irresponsable, brisé par la vie. Les vampires se l'envoyaient, de maison en maison, car personne ne voulait garder chez lui, cette abjecte créature. Un monstre, une abomination, mais certainement pas un vampire, au non de non. Ce n'était pas un enfant de la nuit, du moins, il n'était pas reconnu comme tel. Autant par le fondateur que ses sujets. Ce n'était qu'un accident, un rat de laboratoire, laid et repoussant. Pourtant, il portait toutes les caractéristique de ses congénères. Un teint lilial, cristallin. Des lèvres cinabres, assassines. Un nez taillait dans la pierre, d'une forme parfaite. Une mâchoire harmonisant cette périlleuse création, qui semblait être dessiné de la main d'Apollon lui-même. Malgré la saleté sur sa peau, les cicatrices qui rongeait sa peau, durant un court séjour, il n'en restait pas moins sublime, même Narcisse se serait retourné, pour contempler cette oeuvre, cette gueule d'ange, qui se révélait pourtant avoir les songes d'un démon. Il fut maltraité durant toute son enfance, la redondance des coups sur son corps, endurcir le jeune garçon. Il passa des cris, aux larmes, des larmes, aux jurons, des jurons à l'indifférence, oui. Après des années de massacre, le garçon ne ressentait plus le mal, de la même façon.
« Arrachez-moi la peau. Brisez-moi les os. Vous m'apaiserez de la souffrance interminable que me procure votre contact, puérile. Écrasez ma tête, broyez-moi le cerveau. Vous me libérerez d'affreux souvenirs. Puisse Dieu châtier les créatures sottes que vous êtes, vos crimes sont impardonnables, ils sont en tout cas bien pire, que tous ce que vous pouvez reprocher à l'enfant que je suis. » Avait-il déclaré, lorsqu'il fut en âge d'en comprendre le sens, mot pour mot.
Pourquoi un tel traitement pour l'un des leurs ? Comme vous pouvez le supposer, Red n'est pas venu au monde d'une manière que l'on qualifierait d'habituelle pour les vampires. Non. Un scientifique, un scientifique fou, un humain, qui avait soi-disant percé le secret de l'humanité, avait enlevé une famille. Un mari souriant, une femme aimante, enceinte et proche de l'accouchement. Un couple, des amants. Des gens qui s'aimaient ardemment, qui vivaient dans une petite banlieue, non loin de chez le scientifique. Un hasard. Cela aurait très bien pu tomber sur quelqu'un d'autre, toutefois, la malchance tape au hasard. Il enleva les jeunes mariés. Tentant sur eux, des expériences sans nulle autre pareilles. Il força un vampire, qu'il avait lui-même affaiblit, à transformer cette femme. Charmante, en un monstre sanguinaire, c'est lorsqu'elle montra les premiers signes de réussite, qu'il s'amusa à planter un pieu dans son cœur. L'observant mourir, à petit feu. Alors que le nourrisson dans son ventre, survivait, peut-être à cause du sang, sûrement parce qu'il avait été lui-même transformé. C'est après s'être suffisamment amusé, qu'il délaissa le lieu. Pour se trouver un nouveau repère, pour tenter de nouvelle chose. Laissant soin au mari, de découvrir la scène, le massacre. Il y récupéra, par miracle son fils. Il comprit bien vite ce qu'il était advenu de lui, ne pouvant élever ce monstre, il s'en débarrassa, auprès de vampires, qui avaient pris connaissance de l'affaire. Aucun ne retrouva le scientifique.
« Cette senteur douce nous imprègne, nous enivre, nous alanguit, nous verse dans une torpeur somnolente et rêvante. Cette sensation, nous la connaissons que trop bien. » Dit Red, tout en passant sa langue contre ses canines, tout en ouvrant la porte. « C'est l'odeur du sang. » Déclara-t-il, avant de venir, achever sa proie.☽
LE SUE RELAZIONI ━
esmëe ; rivale