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Duck
Sophos Héphaïstos Idiofyía
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« Avengers, rassemblement! »
Personnage
Surnom : Donald D.
Se.xe : Homme
Âge : 17 ans
Descri.ption psychologique
« Symptômes du TDAH (Trouble du Déficit de l'Attention avec Hyperactivité ): impulsivité, impossibilité de tenir en place, bavardage permanent, interruption des conversations d'autrui, caractère imprévisible, désir d'imposer sa présence, apparent manque de cohérence dans les actes et les propos... »
Ce n'est pas une maladie qui se guérit. Alors, si vous savez ça, n'en voulez pas à mon fils... Sophos est bien plus intelligent que ce qu'on peut penser aux premiers abords, je vous assure! Il a énormément de connaissances dans de multiples domaines et possède d'excellentes capacités d'analyses. Il aime réfléchir de toute manière... Évidemment, cette envie de tout savoir et de tout comprendre mêlée à son hyperactivité pose quelques problèmes, comme un flot important de questions... Parfois étranges il faut l'avouer. Ça peut faire rire, et il ne s'en offusque pas. Il rira avec vous. Sophos a conscience de ne pas être parfait et ne cherche à le devenir qu'en danse. Il a essayé tant de genre, dont certains que je soupçonnais pas l'existence. Je ne vous dis pas à quelle point il m'a été difficile de me retenir de rire quand il s'est mit aux claquettes! Heureusement ça n'a été qu'une passade, j'avoue ne pas avoir été un exemple de sérieux sur ce coup là... A chaque fois que j'en reparle, il se passe la main sur le visage avant de rire. C'est un tic qu'il a souvent d'ailleurs, surtout quand il est gêné ou tout simplement agacé. Être gêné, ça lui arrive souvent, va savoir pourquoi.
«Le TDAH, tout ça, tout ça...
- Sophos tais-toi, j'essaie de te faire une présentation digne de ce nom! Mais ne ricane pas! Oh, et puis débrouilles-toi...»
Je reprend donc le relais, mon père est susceptible comme un enfant quand il s'y met. Difficile de croire que je sois de lui! Haha, il soupire! Pardon. On en était où? Ah oui, mes gênes. Non, passons à mes gènes. Que ça vous dérange ou non... Et puis qu'importe, combien liront jusque là de toute façon? Le rapport? Moi je le vois, tant pis pour vous. Donc voilà: mon géniteur, le paternel, il m'a filé quelques sales trucs. Le coup d'la main qui glisse sur le visage, là, c'est lui! Ça n'étonne personne, on est très proches... Il faut dire que sur le plan familial, il est tout ce qui me reste... Le village d'où je viens a beau être petit, c'est pas l'explosion d'amour comme dans les films espagnols. Enfin bref... Quoi d'autre. Je me résume à pas grand chose, mais faut pas exagérer ya des tas de trucs à dire... Je ne sais pas si je suis un bidule trop plein, ou un grand machin vide, ça change selon la personne qui est en face de moi. A moins que ce ne soit l'inverse? Que ce ne soit que la vision de mon interlocuteur? Qu'importe. Enfin non, pas qu'importe, parce que ça ne m'a pas aidé dans mes relations avec les autres. Ah... Merde... Je m'emmêle seul, comme d'hab. Bah... Au pire, parlez-moi. Je sais que c'est toujours un peu trompeur, que les premiers mois, voir les premières années, sont toujours un peu fausses et bancales. Surtout quand est dans mon cas. Mais on y perd quoi...? Notre temps?
Histoire
Une vie banale dans un village banal. Quoiqu'un peu paumé celui-là... Pourtant, les cinq premières années de ma -oh- longue et incroyable vie se sont déroulées dans les grands quartiers de Paris, avant de quitter tout ce bazar pour un lieux peuplé de moutons. Quoique que là-bas aussi, il y en avait... Bref! Mon père, c'est un des big boss de la police: c'est surement grâce à ça qu'il a réussit à garder son poste dans ce beau trou perdu dans les montagnes avec ma mère. Coincés entre l'hôpital et les pompes funèbres, il faut pas être claustro'! On va pas se mentir sous prétexte que ça fait mal: tout le monde meurt, mais certains plus rapidement que d'autres. Ma mère, elle, elle faisait partie des plus rapides... Une «dégénérescence fronto-temporale». J'avais quoi... Huit ans? Oui, huit ans, je mentirais si je disais que «je ne m'en rappelle que vaguement». Il faut dire que je la fatiguais avec toutes mes co.nneries. Pendant cette période, je ne faisais encore que de l'athlétisme avec une bande de crétins qui me faisait voir de toutes les couleurs (ce que je tentais de leur rendre au grand damne du paternel). Sincèrement, c'était une réelle perte de temps, celle qui te fait taper du pied au sol dans un cri! Lors d'un hiver, je m'étais mis à danser au beau milieu du salon vide. En face de la baie vitrée. J'avoue que c'était pas la fierté qui m'avait envahit quand le visage figé de mon père avait enfin attiré mon attention... J'avais redressé mon sweat et j'étais sorti de la pièce sous son regard. Le soir, j'avais eu le droit à la petite discutions gênante du «je ne te jugerais pas, fils.». Sachant que je ne savais pas moi-même ce que je voulais, le choix n'a pas été très difficile: il n'y avait rien à perdre.
Mais le déclic, le vrai? La danse classique. Idiot que j'étais, je voyais ça comme un sport de fillette, avec des tutus trop roses, des pas de gonzesses cruches et des mentons levés à la Malefoy. Foutaise! Il ne m'a fallu que quelques spectacles de professionnels, deux stages et une semaine de persuasion pour me ramener dans le cours des petites en tutu. Et j'ai bossé, j'ai bossé... Difficilement explicable, j'étais devenu accro. Je trouve toujours que ça manque de virilité, mais je reste fier de dire que j'en fais. Parce que mine de rien, c'est pas facile...
Je finissais mon troisième cycle dans une école de danse à horaires aménagées mineure, mais malgré le peu d'années réservées à cette activité mon professeur a jugé que j'avais le niveau d'un élève en fin de quatrième cycle. En même temps je pouvais l'espérer... Je ne sais tout simplement pas combien de temps je passais dans cette salle. Il suffisait que je ne réussisse pas à dormir (ce qui n'est pas rare), ou que je sois légèrement stressé pour m'y mettre et me perfectionner. Je n'ai pas un talent ouf, mais j'ai la motivation, et ça ça change la donne.
Maintenant c'est un défi. J'ai conscience que nous ne pouvons pas éternellement vivre en tant que danseur. C'est pour moi un loisir, un défouloir, un moyens d'extériorisation plus subtile, et pleins d'autres choses... Beaucoup beaucoup d'autres choses. Mais ce n'est pas ce qui me fait vivre. Je sais que je n'en ferais pas ma vie. J'en ferais mon métier si j'y arrive, mais ce n'est n'est qu'un pan, une façon d'aborder les choses. Et si je ne tiens pas dans cette grande Ecole de Danse, j'ai une solution de rechange, une solution de béton: la criminologie. Comment ça, ya pas de lien? Moi je le vois, alors on s'en fiche.
Descri. ption physique
«Ce beau jeune homme âge de 17 ans est...
- STOP! Je vous arrête, de suite. Ce mec, là, il est pas classe. Sérieux, on croirait pas qu'il est dans la filière de danse classique! Il mange comme un porc, il s'affale sur les chaises, il est lourd et c'est limite s'il ne se gratte pas le cul en public! Bon d'accord, j'exagère peut-être un peu... Quoique. En fait je ne veux pas savoir. C'est la caricature du puceau geek, bizarre et un peu crétin sur les bords, celui qui voit une invasion d'extraterrestres dans Guernica et qui est persuadé de voir des manifestations surnaturelles dans tout les coins de l'école. Je paris qu'il a fait peur aux premières années quand il leur a sourit.
- Oh, tu exagères... Et puis c'est normal de sourire en voyant toutes ces petites demoiselles timides s'agiter comme des canetons dans les couloirs. Je trouve justement qu'il a un beau sourire.
- C'est parce qu'il a une grande gueu...
- Oh tais-toi. Disons qu'il a... Une large bouche, souvent ouverte. Toute rose et boudeuse comme celle d'un gamin, mais étirée dans un coin.
- Comme un gosse prêt à faire une co.nnerie.
- Je ne vais pas te contredire là dessus... Mon dieu, quand il a explosé un des robinets des toilettes pour filles! Mais qu'est-ce qu'il faisait là-bas d'ailleurs?
- Je ne veux pas savoir meuf. Je veux pas. En plus, il a des yeux de fouines...
- N'importe quoi, il a de beaux yeux de poupée! Pleins de cils bruns, surtout vers le bas et semblant capter toutes les lumières du lieux. Ils ont une très jolie couleur aussi, un peu une sorte de marron liquide ou de doré chaud.
- Bof, elle n'est pas si extraordinaire quand on regarde bien... Ce qui fait réagir par contre, c'est toute cette puissance fragile qui en dégage à chaque émotion. Si ses flots de paroles s'emmêlent, l'emmêlent même et le perdent, ses yeux lancent le fond de sa pensée avec une sacré violence. Il a un visage vraiment très expressif...
- Je ne dis pas le contraire... Est-ce que tu t'es déjà pris un de ses regards en coin? Je l'ai vu, une fois. Une blonde lui avait dit une bêtise qui avait laissé tout le groupe dans un silence froid... Il lui avait lancé un de ces regards... Mon dieu, glacé. Pas hautain, on aurait dit un mélange de haine et de lassitude. Il l'avait fixé, peut-être quelques secondes. Mmh... J'espère pour elle qu'il n'est pas rancunier.
- Quel groupe? Moi, je le vois toujours seul, comme caché dans ses méga-sweat et ses chemises à carreaux ouvertes sur ses hauts mo.ches. Il parait tout mince là-dedans.
- Oh c'est bon, avoues que tu as déjà bavé sur ses tee-shirts Star-Wars! Ils sont vachement originaux et drôles! «Je suis ton maiiiire! ». C'était juste un groupe à côté, quand il est passé...
- Ha. Ha. Ha. Au fait, tu l'as vu en tenue de danse?
- Oui, je suis dans son groupe! Il est bien mieux foutu que tu le penses. C'est juste que ses membres font trois mètres de longs et qu'il ne sait pas s'habiller. Mon dieux ses jambes... De puissantes échasses, je peux te le dire après m'être prise un coup dans la cuisse.
- Hahaha, il est vraiment pas doué!
- Tu blagues?
- Ah? C'était voulu alors?
- Euh, je ne penses pas... Disons qu'il est plutôt enthousiaste lorsqu'il danse...»
[ … ]
Le grand blond jeta un petit coup d'œil rapide au jeune homme qui était adossé au mur. Ce dernier avait les jambes croisées avec paresse et ses mains gesticulaient dans la poche avant de son sweat. Quelle taille faisait-il? Son visage de poupée et ses vêtements larges le rendaient plus petit, mais ce corps longiligne devait bien mesurer dans les 1m90. Pourquoi prenait-il si peu soin de lui? Quoiqu'à voir sa peau laiteuse, ce n'était peut-être qu'une illusion. Celle-ci était parsemée de grains de beauté s'apparentant à s'y méprendre à des pépites de chocolats. Le pire, c'est que le gosse était surement capable s'en mettre jusque là en mangeant... Ils se perdaient dans son col comme un petit chemin. Sans vraiment le vouloir, son regard remonta sur les lèvres roses devenues sèches par l'abandon – oh dieu, comme il aimerait en prendre soin! - pour glisser sur les yeux pleins - pleins de choses - qui le questionnaient.
«Tu es beau dis donc.»
Le petit génie plissa ses yeux trop vivants et malicieux vers lui alors qu'un rire faux s'évada de la gorge un peu sèche de l'homme blond. Le gamin l'avait devancé dans ses paroles.
«Mais désolé, je suis hétéro.»
Et ce petit enf*iré disparu dans le couloir, son sale sourire toujours plus grand plissant son p'tit nez en trompette.
Autres
Répétez son nom cinq fois le plus vite possible. Je sais, difficile de le lire ne serait-ce qu'une fois sans trébucher. Ou sans cracher, au choix...
Qui ne connait pas de Sophie? Vous savez que ce nom est d'origine grecque? De Sophos, «Sage». Ouais, les parents du bonhomme ont eu de l'espoir.
Quand à Hephaïstos... Vous le connaissez, non? «Dans la mythologie grecque, Héphaïstos est le dieu du feu, de la forge, de la métallurgie et des volcans. Il est habituellement représenté sous les traits d'un forgeron boiteux, mais il est d'abord un ingé.nieur divin et un créateur d'objets magiques.»
Et contrairement à ce que beaucoup pourrait penser, «Idiofyía» ne signifie pas «idiot de fils», mais vient du grec «ιδιοφυία», qui a pour traduction française «génie».
Doll Principale: MamzelleWikette95
Avatar: Dylan O'Brien
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