« L'albinisme est une maladie génétique. L'affection se caractérise par une non-pigmentation de la peau, des poils, des cheveux, ainsi que par des yeux rouges due à l'absence de mélanine, en cas d'albinisme oculo-cutané. Les enfants albinos naissent avec une couleur de peau et de cheveux très claire, souvent blancs, dûe à l’absence de pigments. La mélanine qui protège la peau des radiations du soleil et donne habituellement un teint plus ou moins coloré est, selon les cas, plus ou moins inexistants. Par ce fait, les albinos sont contraints de fuir, où tout du moins de se protéger impérativement du soleil qui pourrait amener de simples mais très douloureux coups de soleil, au meurtrier cancer de la peau. La coloration bleue des yeux est la traduction de l'absence de mélanine dans les couches profondes de l’iris. » -S’était le point culture, tulutu. ♫ -
Ramiël est, de toute évidence, le portrait type de l’albinos. Sa longue chevelure couleur neige témoignant la première de ce fait. Celle-ci, d’une longueur assez importante, glisse maladroitement jusqu’au niveau de ses genoux, bien que le jeune homme que nous avons là à tendance à jouer de chignons pour raccourcir plus où moins les mèches de sa crinière. On peut donc dire que la longueur de ses cheveux dépends souvent de sa folle humeur. Pour la coupe, elle n’est pas très particulière. Il les a longs, fins, raides tout en restant flexibles, si je puis-dire. Un joli petit dégradé au niveau du visage qui encadre noblement sa bouille, tout en restant assez fripon. Des mèches un peu plus grandes au devant de ses oreilles qui tombent sur son torse et une frange qui semble avoir été taillé pour recouvrir et protéger plus ou moins maladroitement la cicatrice et l’œil gauche du jeune homme. Le second témoin de cet albinisme est sa peau très pâle, trop pâle… Bref, vous l’avez comprit, elle est presque blanche, bien que « de nacre », où « à l’image de la porcelaine », pourrait être beaucoup plus poétique pour qualifier son épiderme, mais passons. Mais bien que l’absence de mélanine soit la cause de ses opalins attributs, elle est aussi responsable de la couleur de ses iris. Enfin, de son iris. L’œil droit de Ramiël est d’un doux bleuté, une couleur légère qui ne jure en aucun cas avec son aura presque mystique procuré par la couleur lumineuse des anges. L’œil gauche, quant à lui, est une œuvre d’art en soi, car il n’est finalement qu’une prothèse oculaire. Une parfaite reproduction de son voisin mais il est vrai que, lorsqu’on s’y attarde ou s’approche suffisamment prêt, il n’a pas la beauté de son homologue, certainement qu’il lui manque quelque chose d’essentiel comme… La vie. D’ailleurs, il arrive parfois que Ramiël ne porte pas son faux œil. La crevasse de son œil manquant se fait alors morbide, bien que sa frange la dissimule avec plus où moins d’aisance. Les cils du jeune homme sont comme sa chevelure, blancs, blancs et blancs. Ah ! Celui-ci aussi est blanc. Cependant, l’abinos semble avoir prit le réf*** de poser un trait de crayon, ou eye liner, plus où moins important autour de ses yeux, voir même de teindre totalement ses cils, ce qui donne alors une certaine profondeur à son regard. En cas d’albinisme oculaire, il n’est pas rare que les yeux du malade soit d’une couleur rosé, voir rougeâtre et violacé, cependant, nous avons vus que Ramiël avait un œil bleuté dû à l’absence de mélanine dans les couches profondes de l’iris, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des yeux très sensibles au soleil. A cause de cela, les vaisseaux sanguins entourant le globe oculaire ont tendances à exploser, ce qui fait qu’il a souvent le contour des yeux, paupières comprises, teintés de rouges et… Disons le clairement, une très mauvaise vision. D’un aspect général, Ramiël mesure vers les 1m76 pour un poids tout à fait correct. Il n’est pas très musclé ce qui ne l’empêche pas d’avoir de jolies courbes pour un homme et une peau très douce. Sa peau laiteuse est pourtant parsemée d’un nombre impressionnant de cicatrices, même si la non-pigmentation de sa peau amène à une harmonie des teintes -Sauf en cas de contacts trop prolongés avec le soleil où son corps se couvre rapidement de plaques rouges, brûlures.-, on comprend bien vite que ce corps a subit des sévices assez violentes. La première cicatrice qu’on remarque, entre les mèches de sa frange, est celle qui barre son œil gauche, allant du haut de son front à la moitié de sa joue. Les autres se trouvent un peu partout sur sa carcasse, sur le cou, de grandes sur le ventre, des lacérations sur le dos, des plus où moins discrètes sur les bras, des plaques de peau sur les cuisses, des files de chaires sur ses bas jambes.... Une sorte de puzzles dont on a dû rassembler les morceaux, voir carrément remplacer des parties. La prothèse oculaire n’étant évidement pas la seule chose de fausse dans son corps ! Merci aux chirurgiens qui se sont occupés de son cas. Bon, nous allons à présent nous attarder sur ses préférences vestimentaires. Ramiël est… Un excentrique. On peut dire qu’en règle générale, j’insiste sur le fait que je fais ici une généralité et que cette règle est parfois totalement ignorée, il suit, mêle même souvent, deux courants de modes. En premier, ce qui fait qu’on le prend pour un gitan, en plus du fait qu’il vit dans une caravane et qu’on pourrait l’appeler madame Irma à cause de ses dons, il est bohème et bohémien. Des vêtements et accessoires très natures, aux motifs tapisseries, végétales, appelant au bien être. De grands voiles de lins, des chemises longues et confortables, des jupons et jupes très amples -J’ai bien dis jupe, oui oui.-. Mais aussi, des bijoux en masse, or, argent, bois, pierres précieuses où rocailles, perles. Que se soit pour des bracelets, des colliers, des boucles d’oreilles, des bagues, des chaines de chevilles, des diadèmes… Et surtout, l’un de ses bijoux frontales qu’il porte constamment dont les pierres ont soi-disant, entre autres, des vertus apaisantes sur le corps et l’esprit. De même, il a un petit faible pour les foulards à piécettes, les faux ongles et les maquillages un peu extravagant. Quand je vous parlais de madame Irma, je ne rigolais pas… Mais c’est chouette, quand il marche, ça fait GLING-GLING !… Sauf quand il apparait soudainement dont ne sait où, là, on se demande pourquoi ça n'a pas fait gling-gling…. Peut être sa démarche féline ? Bon, je m’égare. Mise à part le côté gitan, Ramiël porte beaucoup de vêtements de styles victoriens, voir un peu steampunk par moment. Des manches bouffantes, des vestes à queue de pie, des jabots à dentelles avec des médaillons camées, des bottines à lacets au talon féminin et toujours, lorsqu’il sort, une ombrelle, souvent couverte de dentelles, pour se protéger du soleil. Bien que le style peut être élégant, mêlé à l’extravagance de la madame Irma, le rendu est parfois assez spécial… Mais voilà ce qui fait toute l’originalité du personnage qui, je le rappel, est fou. Il peut dont porter un costume de lapin si le cœur lui en dit, ça ne le gênera aucunement.
Étant donné que vous avez l’air d’aimer les pavés et qu’accessoirement, je suis sadique, je vais vous décrire un peu son parc dans cette partie. Un parc… C’est assez particulier comme lieu de vie, non ? Pourquoi ne pas simplement dire que c’est une propriété ? Parce que, simplement, ce n’en est pas une. C’est réellement un petit parc, il y a des murs qui l’encerclent presque entièrement, mais les grilles sont grandes ouvertes et il est plutôt agréable de s’y promener. Il y a beaucoup de plantations, des allées et même une petite fontaine dans un coin. Le parc est d’une superficie assez importante. La caravane où vit Ramiël se trouve à une extrémité dans les fourrés. Aucuns chemins n’y mènent, il faut passer à travers les buissons et les arbustes pour l’atteindre, bien qu’elle est vaguement visible du bas de la colline. Oui, ce coin surplombe et offre et une jolie vue sur une partie de la ville. En journée, l’endroit est fréquenté par quelques RARES personnes. -C’est pas la foule quand même…- Parfois des enfants, accompagnés de leurs parents, viennent jouer dans l’air de jeu où on trouve des balançoires et toboggans, des amoureux se promènent, une petite échoppe vend des glaces et boissons. Un parc presque normal à première vue, bien que lorsqu’on s’y attarde, on remarquera des petites choses assez louches. Comme une ombrelle accrochée dans un arbre, des bananes qui traînent dans un buisson -Ramiël rêvait d‘avoir un bananier mais il a pas comprit le concept.- , une statut ressemblant à une tête de l’île de pâques, des canards en plastique jaune et un savon qui traînent prêt et dans la fontaine… Des petites et grandes choses qui laissent à penser que cet endroit est véritablement habité. Les gens de passages sont souvent intrigués et finissent parfois par interroger la jeune fille de l’échoppe, mais elle laisse juste entendre que des gamins traînent souvent dans le coin. Quant aux autres personnes… Elles savent. Elles évitent le parc qu’elles disent maudit où juste habité par un fou. Où alors, elles viennent consciemment s’y promener, se dirigeant parfois directement vers sa caravane