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Mon histoire :
 
 
 
 

 

 Je m'appelait Charlotte Marie-Thérèse de Laroche de Vaudère. Je suis née le 23 Décembre 1775, au domaine familial. Ma famille faisait partie de la Cour du Roi Louis XVI. Mes parents accordaient une très grande importance à l'argent, et être à la Cour était pour eux un billet pour la richesse. Nous habitions un petit palais près du château de Versailles. A cette époque, j'étais déjà très belle, mais aussi insolente, égoïste et surtout, je n'écoutait personne. Je ne voulait pas entrer à la Cour, comme mes parents, préférant les balades en foret aux réceptions et au robes extravagantes de la Reine, Marie-Antoinette.

Le jour où je l'ai rencontré, je m'étais brouillée avec mon père au sujet d'une fête pleine de "jeunes gens de bonne famille" auquel je n'avait aucune envie d'assister. Pour l'agacer d'avantage, je lui avait volé un cheval et j'étais partie seule dans la foret. Quand le soleil se coucha, j'estimai l'avoir suffisamment énervé pour la soirée et je commençais à rebrousser chemin. Mon cheval était énervé et je tentait de le calmer. Sur ma droite, un mouvement, si furtif que je cru l'avoir imaginé, attira mon attention. Tout à coup, mon cheval se cabra, me faisant chuter.Il partit au galop, me laissant seule dans l'obscurité, totalement déboussolée au milieu des bois. Derrière moi, un bruissement attira mon attention. Je me retournait juste à temps pour voir un éclair blanc disparaitre dans les arbres. Paniquée, je me mit debout et j'essayai de courir malgré ma lourde robe.

Tout à coup, l'éclair surgit devant moi et me percuta avec une violence inouïe, me coupant le souffle, et me plaqua contre un tronc d'arbre avant de me laisser glisser au sol. Sonnée par le choc et la douleur, je regardais ce qui m'avait attaqué. La première chose qui me frappa fut son incroyable beauté et sa peau, qui luisait faiblement. L'homme était plaqué sur moi. Son odeur était un délice. Puis je vit ses yeux, couleur rubis, et un frisson me parcouru. Je ne baissait pas les yeux cependant, persuadée d'être en face de la Mort. C'est ce qui a du me sauver la vie. L'étrange fantôme me regarda d'un air étonné.

-Tu n'a pas peur ?

Sa voix était une symphonie.

-Je n'ai pas peur de la Mort, seulement des souffrances de la Vie, répondis-je d'une voix blanche.

Il rit, puis me remit debout. Je chancelait, puis m'immobilisait en constatant qu'il me tournait autour comme un loup. Il était grand, fin et musclé, ses longs cheveux châtains ressemblaient à de la soie était attachés dans son dos. Il me fallut une minute pour me ressaisir, puis je cédait à l'agacement.

-Auriez-vous l'obligeance d'arrêter de tourner autour de moi ?

Il rit, un son si beau qu'il ressemblait à une musique.

-Qui est-tu pour me donner des ordres ?

Je carrais les épaules essayant tan bien que mal de calmer mon cœur.

-Mon nom est Charlotte Marie-Thérèse de Laroche de Vaudère, et vous êtes sur ma propriété.

-Eh bien, Charlotte, tu a de la chance, car j'aime ton culot. Tu me plait. Alors je ne vais pas te tuer.

Il se raidit, comme si il écoutait quelque chose.

-Ton père te cherche, on dirais. Je ne vais pas te laisser seule ici. L'espace d'une seconde, je ne le vit plus, puis je me retrouvait dans ses bras.

-Je vous ordonne de me lâcher ! hurlais-je.

Il courait si vite qu'on aurait dit qu'il volait. A peine cinq secondes plus tard, il me déposait par terre. Je frissonnait en touchant sa peau glacée. Nous étions tous près de chez moi, à présent. J'entendais mon père crier mon nom.

-Si vous n'êtes pas la Mort, qu'êtes vous au juste ???

Il me sourit, et mon cœur rata un battement.

-N'ayez crainte, je ne vais pas vous laisser m'échapper comme ça. nous aurons tout le temps de faire connaissances.

Il baisa ma main, puis disparu comme si il n'avait jamais été là.

A partir de ce jour, il est venu tous les soirs à ma fenêtre, nous parlions. Il me disait qu'il s'était juré de me séduire, et je me gardais bien de l'en empêcher. Les soirs où il ne venait pas, je retrouvais mon lit couvert de fleurs sauvages. Je savait ce qu'il était, je savais qu'il tuait, mais je l'aimais, je l'adorais. Il ne m'a jamais dit son nom, il ne se souvenait que de son prénom, que je n'oublierais jamais.

 William.

 

 

 

    Les semaines, les mois passèrent dans mon Paradis personnel. Il me disait que, bientôt, nous partirions vivre en Espagne ( j'avais proposé l'Italie, mais il avait refusé, je sait pourquoi aujourd'hui ) Il ne voulait pas me trans er en vampire, à cause de la souffrance. Néanmoins à l'époque je savait déjà manipuler les gens pour arriver à mes fins, je savais que ce n'était qu'une question de temps. En France, la Révolution grondait, et mes parents commençaient à penser que leurs chers souverains, et tout les nobles n'en avait plus pour longtemps. Mon père décida, à l'insu de ma mère et moi, d'organiser notre départ de Versailles. Il ne nous prévint qu'au moment de partir. William n'était pas venu se soir là, et je n'avais aucun moyen de le prévenir. J'espérais qu'il puisse suivre mon odeur et me retrouver. quelques heures plus tard, nous rasemblames tous nos biens et primes le fiacre ( calèche ) en direction de la frontière.

Nous étions partis depuis environ une heure et demie, nous avions couper par la foret pour plus de sécurité *rire amer*  Mon frère, Gabriel, un charmant petit garçon de  cinq ans, dormait, la tête sur mes genoux. J'étais la seule réveillée et j'admirais la foret sombre par la fenêtre. Soudain, il me sembla apercevoir une lueur au milieu des arbres, qui venait vers nous. Elle se rapprocha et je me rendis compte que la lueur était en fait un groupe d'hommes armés et portant des torches. Paniquée à l'idée que ce soit des brigands ou des Révolutionnaires, je réveillait mon père.

-Père ! chuchotai-je, père, réveillez-vous, il y a des hommes dans la foret, et il se dirigent vers nous !

Mon père regarda par la fenêtre à son tour, puis ordonna au cocher d'accélérer.  J'avais un très mauvais pressentiment au sujet des ces hommes et je priait pour que William arrive. Tout à coup, il y eu un coup de tonnerre, une détonation. Le fiacre s'arrêta. Mon père regarda par la fenêtre en direction du cocher et pâlit.

-Seigneur Dieu ! Ne regardez pas par la fenêtre.

Comme à mon habitude, je n'en fessais qu'a ma tête et regardais à mon tour. Le cocher était à terre, une balle dans la poitrine. Je retint un vomissement et regardait ma mère. Voyant mon expression, elle serra mon frère dans ses bras.

L'homme au fusil approcha de la porte et l'ouvrit. Puis il cria au reste du groupe :

-Eh, voyez-vous ça, les nobles se font la belle ! Mais c'est qu'elles sont charmantes, les demoiselles, susurra-t-il à notre attention.

Il caressa négligemment la crosse de son fusil, ne me quittant pas du regard. Mon père prit son courage à deux mains

- Écoutez mes amis, nous ne sommes pas concernés par cette guerre. Nous avons beaucoup d'argent et des biens de grande valeur, nous serions prêts à tout vous donner si vous nous laissez partir

L'homme le regarda avec attention, puis leva son fusil en direction de mon père et dit :

-Sauf que moi, je veut aussi ta femme et ta fille, et si je te tue, j'aurais  tout. Je préfère ma façon de marchander.

Sans laisser à mon père le temps de réagir, il tira, et mon père s'effondra. Je hurlais et me précipitait sur lui, à terre. Il me regarda et essaya de parler, sa bouche ant des mots muets, puis ses prunelles se voilèrent et il ferma les yeux. Pleurant de rage, couverte du sang de mon père, je me redressais et avançait vers le meurtrier.

-Monstres, vous l'avez tué !

Des mains puissantes m'attrapèrent et me tirèrent dehors, puis un autre homme me bloqua les mains dans le dos, pendant que deux autres jetaient ma mère et mon frère sur le sol humide. Ils pleuraient. L'un d'eux cria à Gabriel de se taire, mais il était trop choqué pour réagir. L'homme lui tira une balle dans la tête. Il y eu deux hurlements identiques, celui de ma mère et le mien.

-Gabriel !!!

-Monstres, lâches, c'était un enfant !

L'homme qui avait tué mon père me regarda en souriant.

-Tu devrais être plus gentille si tu veut rester en vie.

Pour toute réponse, je lui crachait au visage. Il s'essuya et me regarda avec colère, puis il eu un sourire sadique

-Tenez la bien.

Je ne vous raconterais pas les détails, la souffrance... Ils s'amusèrent avec moi, puis  torturèrent ma mère devant moi et la tuèrent. Du fond de mon agonie, je ne percevais que les sons. Soudain, mes bourreaux hurlèrent, leurs cris se terminant en un son atroce d'os brisés. A travers la terre, le sang et les larmes qui m'aveuglaient, je vit un homme blond se pencher vers moi, puis il fut bousculé par un autre, brun, William. Will feulât, et l'autre rit et prononça des paroles que je ne comprit pas. Will me soulevât, puis se mit à courir. A ce moment, mon esprit lâchait prise et je sombrait dans l'inconscient.

Je me réveillait dans un cercueil ouvert, dans une étrange pièce. Il flottait une odeur de moisi. Les catacombes. Dans un coin, une silhouette était en boule. William.

-William, tu est venu, soufflai-je

Il se retourna, ses traits était torturés

-Je m'en veut tellement, je n'étais pas là et ces hommes...

Il se leva et frappa dans un tas de pierres qu'il réduisit en poussière.

-Pourras-tu me pardonner ???

-Il n'y a rien à pardonner, tu m'a sauvé.

Il poussa un soupir qui ressembla à un pleur.

-Charlotte, je n'ai pas beaucoup de temps, alors écoute.Le sang... il a attiré un membre de mon espèce. C'est un traqueur, je t'ai déjà parlé des traqueur, quand il trouvent une proie, il la chasse jusqu'à sa mort.

Il me regarda

-Un traqueur me poursuit, devinai-je

-Oui. Il seras bientôt là. Je vais tenter de le repousser le temps que ta trans ation soit achevée.

Une impression de triomphe m'envahit, il allait faire de moi une immortelle. Puis ses paroles arrivèrent à mon cerveau

-Que veut tu dire par "tenir"

Son regard  se durcit.

-Il est plus fort que moi, je ne survivrais pas, je pourrais seulement le ralentir.

Mon univers se désintégra. Les larmes coulèrent toute seule

-Non, tu ne peut pas faire ça, j'ai tout perdu, mais pas toi. Je ne tiendrais pas

Son visage était un masque de marbre, mais ses yeux hurlaient.

-Promet moi une chose. Ne m'oublie pas.

-Non !

Il se pencha vers moi et m'embrassa. Je nouait mes bras autour de lui, mais il brisa mon étreinte, j'étais plus faible qu'une poupée de chiffons. Je comprit que rien ne pourrait le retenir. Nos parlâmes ensemble.

-Je t'aime.

Me regarda avec une infinie douceur, puis posa ses lèvres sur mon cou, comme pour un ***, et me mordit. Ce fut comme un électrochoc. La chaleur montait doucement. Il se leva.

-Non !

Je brulait, à présent.

-Je t'aime, plus que ma propre vie. Tient ta promesse.

-Non !

Il ferma le cercueil. Je l'entendit crier de douleur.

Le feu était partout, à présent. Je hurlais.

Je hurlais pour le feu qui me consumai, je hurlais pour ma famille massacrée, je hurlais pour la torture que m'avait infligé mes bourreaux, et je hurlais pour mon amour, mon âme, qui allait mourir pour moi.

 

Le feu effaça les heures. Les deux douleurs, physiques et émotionnelles, me firent tout oublier, effaçant peu à peu les souvenirs.
 
 
 
Quand enfin, la douleur cessa, je ne me souvenait plus de rien.

 


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